Ancien tramway de Brest

Ancien réseau Tramway de Brest
Situation	Brest, France
Type	Tramway
Entrée en service	1898
Fin de service	1944
Lignes	3
Écartement des rails	Métrique
Propriétaire	Compagnie des tramways électriques de Brest
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 Pour le projet de tramway, voir Tramway de Brest.

 Pour l'ancien réseau de trolleybus (1947-1970), voir Ancien trolleybus de Brest.

Le tramway de Brest est un ancien réseau de tramway urbain (1898-1944) composé au départ de 2 lignes. Il desservait Brest, principale ville du Finistère, et son agglomération (Saint-Marc, Lambézellec et Saint-Pierre-Quilbignon).

Histoire

Services préalables au tramway

Succédant à diverses tentatives privées de créer un service de transport public^[1], et malgré les craintes liées à la topographie de la ville et de ses rues « où la pente dépasse à certains endroits du parcours 7 centimètres par mètre »^[2] et à leur étroitesse, un projet de tramway électrique destiné à desservir Brest, la principale agglomération du département du Finistère, voit enfin le jour en 1895 et se concrétise en mars 1897 par la création par M. Hérodote, déjà à la tête d'un service d'omnibus à chevaux entre Recouvrance et Saint-Marc depuis 1895, de la compagnie des tramways électriques de Brest, en juin 1898 par la déclaration d'utilité publique du réseau^[3], et l'ouverture simultanée du réseau^[4].

M. Hérodote, entrepreneur brestois, fut par ailleurs également à la tête de la société anonyme des tramways électriques du Finistère, concessionnaire de la ligne de tramway de Brest au Conquet, ouverte en 1903.

Description du réseau

Le réseau primitif se constituait de deux lignes :

• Ligne 1, de la rue Inkermann à Saint-Pierre-Quilbignon, par la rue de Paris, la Place de la Liberté, la rue de Siam, le pont National, les rues du Pont et de la Porte, la porte du Conquet et la rue de Brest, soit approximativement une ligne est-ouest ;
• Ligne 2, du port de commerce à Kérinou, par les rampes, les gares des grands et petits trains, la porte Foy, les rues de la Mairie, Fautras et Porsmoguer, soit approximativement une ligne perpendiculaire à la ligne 1.

Des prolongements furent rapidement déclarés d'utilité publique^[5] :

• prolongement de la ligne 2 vers le cinquième bassin du port de commerce puis jusqu'à l'usine à gaz,
• prolongement de la ligne 2 jusqu'à Lambézellec,
• raccordement des lignes 1 et 2 par la rue d'Algésiras et la place des Portes.

Enfin, une troisième ligne fut ouverte :

• Ligne 3, de la place du château à l'église de Saint-Marc par le boulevard de la Marine, la rue Louis-Pasteur, la place des Portes et la rue de Paris.

Déclin du tramway

S'il fut encensé à son ouverture, le tramway fut rapidement décrié pour les raisons même qui avaient fait douter de son opportunité quelques années plus tôt : étroitesse et pente des rues. Surnommé dès lors le « péril jaune », le tramway ne survécut que difficilement à la grande guerre, et fut fermé, d'abord en 1936 entre le port de commerce et la place de la Tour-d'Auvergne, puis, de facto, en 1944, lors du bombardement de la ville, après avoir continué son service malgré la guerre.

Le réseau du tramway sera donc détruit et remplacé par un réseau de trolleybus en 1947.

Matériel et réseau

Tramway électrique, usine à Kérinou.
Le parc comprenait 30 motrices à 2 essieux.
L'écartement des voies était de 1 mètre.

Sources

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

• Ancien trolleybus de Brest
• Tramway de Brest

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