Tram de Nancy

Tram de Nancy

Tramway de Nancy

Page d'aide sur l'homonymie Pour lancien réseau de tramway, voir Ancien tramway de Nancy.
Tramway de Nancy
Rame du TVR de Nancy
Situation Nancy, Meurthe-et-Moselle
France France
Type Tramway sur pneus
Entrée en service 2000
Longueur du réseau 9,9 km
Lignes 1
Stations 28
Fréquentation 50 000 passagers par jour
Propriétaire CUGN
Exploitant STAN
Vitesse moyenne 15,8 km/h[réfnécessaire]
Vitesse maximale 70 km/h

À Nancy, deux réseaux de tramway se sont succédé :

  • dabord un réseau classique sur fer, créé en 1874, comme dans beaucoup de villes à cette époque. Cet ancien réseau fut abandonné en 1958,
  • après une période de latence, puis de réflexion, une nouvelle ligne de tramway sur pneus a été créée en 2000.

Cette nouvelle ligne est exploitée par le réseau Stan. Le roulement sur fer est abandonné au profit dune technologie de type tramway sur pneus (TVR, véhicule bi-mode hybride de trolleybus-tramway-BHNS), qui reprend en grande partie lune des lignes de trolleybus du réseau créée en 1982 et interrompue en 1998. Le tram actuel circule en site propre guidé sur une bonne moitié de la ligne (60%), et en non-guidé, comme un trolleybus ordinaire, sur lautre partie. La traction diesel-électrique nest principalement utilisée que pour conduire les véhicules au dépôt, vers lequel il ny a pas de caténaires, et lors de déviation de lignes (travaux, incidents, etc.)

Sommaire

Historique

Les anciens tramways de Nancy (vers 1905).

Avant 1958

Article détaillé : Ancien tramway de Nancy.

Comme bien des villes françaises, Nancy a été doté, à la fin du XIXe siècle, d'un réseau de tramway urbain, d'abord à traction de chevaux dès 1874, puis à traction électrique à partir de 1899. Le réseau, concédé initialement à un industriel belge, Frédéric de la Hault, fut exploité par la CGFT, rétrocessionnaire de la concession.

En 1919, le réseau, qui desservait Nancy et sa banlieue sans toutefois pouvoir desservir les « hauts », s'agrandit par l'incorporation des deux lignes suburbaines vers Pont-Saint-Vincent et Dombasle, jusque concédées à la compagnie des tramways suburbains.

Le développement de la concurrence automobile entraine, comme dans la plupart des villes françaises, sa disparition progressive. Elle débute en 1948, par la disparition des lignes suburbaines, puis en 1951, par la substitution d'autobus aux tramways sur certaines des lignes urbaines. Le 2 décembre 1958, les tramways de la ligne 3 LaxouEssey, derniers à circuler, sont remplacés à leur tour[1].

La période transitoire (1958-1980)

Nancy a hérité de son passé un réseau de voirie peu adapté à une circulation intense. Il nexiste que peu de pénétrantes permettant aux migrations pendulaires de seffectuer convenablement.

Face à laccroissement considérable de la circulation automobile, des mesures efficaces ont pourtant été prises entre 1960 et 1974. Les carrefours ont été aménagés, des feux tricolores ont été installés, le stationnement a été règlementé, des rues sont passées en sens unique, la signalisation horizontale a été densifiée, des phénomènes donde verte ont été mis en place, un système de régulation centralisée du trafic par ordinateurs a même été implanté. Cependant, ces mesures, améliorant considérablement le trafic automobile et lencourageant, présentaient de gros inconvénients : la voirie était utilisée à sa capacité maximale, la circulation automobile dans lhypercentre était très dense, le cadre de vie a été dévalorisé, et les transports en commun étaient difficilement gérables [2].

Ainsi, lorsque le district[3] pris la compétencetransports en communen 1980, le réseau était dans un état moribond. La nécessité de procéder à une revalorisation du système de transports en commun était flagrante, et quelques idées furent proposées, notamment celle dun réseau utilisant la technologie TTI-Otis, un système de transport public de (en) Personal Rapid Transit (PRT) constitué de cabines de six places propulsées par moteur à induction linéaire, à sustentation à coussins dair et doté dun système de conduite automatique intégrale. Ce système, innovant sil en est mais bien trop futuriste et beaucoup trop onéreux, a été abandonné dès 1974, pour faire place au beaucoup plus usuel bus, dont le parc a été augmenté de manière importante et dont les fréquence de passage ont été améliorées. Le seul autre point pouvant fluidifier la circulation des bus en centre-ville envisagé à lépoque était la création dun boulevard circulaireboulevard qui est toujours en construction actuellement

Le renouvellement politique de 1977 a débouché sur la création, en 1978, dugroupe déplacementsau sein du district, qui étudie, à partir dhypothèses dévolution de la population, des emplois et de la mobilité, cinq scénarios de politiques de déplacements urbains. Il apparut alors clairement que pour atteindre les objectifs fixés, il était nécessaire de développer les transports en communs. Trois études de faisabilité ont été réalisées, pour les technologies suivantes :

Le tramway a été à lépoque abandonné car il semblait impossible dinsérer un réseau dans la trame de la voirie nancéienneet les coûts se révélaient prohibitifs. Restaient lautobus et le trolleybus. Ce dernier, présentant une image de marque (qui avait alors besoin dêtre améliorée), peu bruyant, peu polluant en centre-ville, plus confortable et plus rapide dans les côtes de Vandœuvre, a été privilégié. Et cest sur lui que sest développée lOpération Trolleybus.

Les années 1980 : loccasion manquée du TFS

Comme de nombreuses agglomérations françaises de plus de 300 000 habitants, Nancy fut contactée lors du célèbre concours Cavaillé en 1974 pour servir de ville-test pour la réintroduction du tramway en France. Il sagissait alors de créer un cahier des charges visant à créer un véritable TFS susceptible de permettre à Alsthom (aujourd'hui Alstom) de redévelopper un produit Tramway adapté aux villes françaises.

Pour diverses raisons, Nancy refusa lopportunité et préféra dans les années 1980 sorienter vers un système de trolleybus articulé partiellement en site propre.

LOpération Trolleybus (1980-1983)

Mise en œuvre de mars 1980 à septembre 1983, elle a consisté[2]

  • à créer trois lignes de trolleybus utilisant 48 trolleybus articulés bimodes PER 180 H ;
  • à mettre en place un plan de circulation privilégiant fortement les transports en commun sans pour autant pénaliser le véhicule individuel ; ce plan de circulation se fonde sur limplantation de couloirs réservés aux transports en commun et sur un double système de régulations centralisées de la circulation générale et des transports en commun ;
  • à augmenter quantitativement loffre kilométrique du réseau de 20,5% en véhicules.km et de 35,9% en places.km ;
  • à améliorer qualitativement loffre de transport en assurant une meilleure régularité des passages aux arrêts, et en diminuant les temps de parcours ;
  • à restructurer le réseau, notamment en créant une ligne de rocade et en diamétralisant plusieurs lignes de façon à éviter au centre-ville le chevauchement de tronçons de lignes et le stationnement de véhicules en terminus ;
  • à créer dans lhypercentre un axe réservé aux transports en commun et aux piétons en reportant sur un itinéraire de compensation les véhicules individuels qui y circulaient ;
  • à réaliser des aménagements urbains de qualité tels que des restructurations de places, des aménagements darrêts et de terminus ;
  • à faire un effort particulier pour linformation de lusager en rénovant la signalétique du réseau.

Trois lignes de trolleybus ont été réalisées (la ligne 3 Laxou ProvincesPulnoy (ligne 33) ouSeichamps (ligne 43), la ligne 4 CHU BraboisBeauregard et la ligne 19 Île-de-CorseChamp-le-Bœuf), électrifiées par caténaires bifilaires 750V continu sur la quasi-totalité de la ligne, et desservies par des trolleybus bimodes PER 180, de même capacité que les autobus PR 180 (146 places), dotés dun moteur électrique et dun moteur thermique de même puissance (225ch) – une innovation, permettant aux trolleybus de circuler en labsence de caténaire, soit en cas de travaux, soit en cas de rupture dalimentation, soit dans les zones périurbaines, les lieux classés ou les dépôts, tous non équipés. La propulsion électrique, plus silencieuse et plus propre en centre-ville (mais plus consommatrice) permet également de gravir la côte du Vélodrome à Vandœuvre, de 13% au maximum, à une vitesse de 41km/h, deux fois plus rapidement que lautobus, limité à 20km/h (et qui à cette époque empruntait un autre itinéraire plus long et moins en pente), et est beaucoup plus souple en basse vitesse que la propulsion thermique.

En centre-ville, une politique de régulation de la circulation a été menée, se basant sur une rétention de véhicules en périphérie et àorganiser la fluiditédes sections critiques, afin de ne pas atteindre la situation de saturation du réseau. Ce système de régulation de la circulation générale est basé essentiellement sur des boucles électromagnétiques de détection du trafic et sur des régulateurs de feux tricolores gérés par ordinateur. En outre, la circulation des transports en commun a été améliorée en lui faisant franchir la zone régulée avec la circulation générale, mais en lui permettant de franchir la zone de retenue en implantant des couloirs et des feux spécifiques (voies propres). Le système de gestion centralisée des autobus et trolleybus, lié au premier système de régulation, permet de suivre en direct la circulation des moyens de transport en commun et, par exemple, de favoriser lapparition dun feu vert à lapproche dun autobus en retard.

Loffre quantitative a été améliorée grâce à une réorganisation du réseau qui sest traduite par la diamétralisation de lignes, la réduction du nombre de terminus en centre-ville et la création de lignes périphériques de desserte du secteur périurbain permettant, pour certaines, une desserte directe du centre-ville, pour dautres des déplacements périphériques et de rabattement vers les lignes structurantes. Grâce à cette restructuration du réseau et à un meilleur débit, loffre a globalement été augmentée de 19% en véhicules.km (objectif de 20,5%) et de 37% en places.km (objectif de 35,9%).

Loffre a été qualitativement grandement améliorée. Le confort des véhicules à propulsion électrique est bien meilleur que celui des véhicules à propulsion thermique. La desserte est bien plus régulière, subissant beaucoup moins les aléas de la circulation des véhicules individuels et bénéficiant même des avantages du couplage des deux systèmes de gestions centralisées de la circulation. Enfin, les temps de parcours ont été réduits, dune part encore grâce à la réorganisation du plan de circulation en centre-ville, dautre part grâce à la nouvelle motorisation des trolleybus, permettant, notamment dans les côtes, une vitesse plus rapide. En 1985, la vitesse moyenne dexploitation du réseau urbain était de 13,82km/h, soit 14% de plus quen 1980, avant le début de lOpération Trolleybus.

La restructuration du réseau a déjà été évoquée plus haut. Ses deux grandes améliorations sont la réduction en termes de nombre de lieux et de nombre de lignes terminus en centre-ville, permettant ainsi un repérage plus simple de la part du public des lignes de transport, et limitant également le nombre de bus en attente dans des zones déjà encombrées ; et la création de lignes de rocade, permettant les déplacements périphériques et de rabattement sur les lignes structurantes du réseau. Après restructuration, le réseau présente ainsi 3 lignes de trolleybus sur larmature du réseau (concentrant 40% de la clientèle), 6 lignes dautobus diamétrales, 6 radiales et 6 de rocade.

Laménagement urbain de lhypercentre sest traduit essentiellement par la réduction de la circulation sur la zone Place Maginot - Rue St-Jean - Rue St-Georges, formant laxe principal (approximativement ouest-est) de la ville. Supportant avant lopération trois files de circulation et un couloir bus à contresens, il ne sy trouvait que des trottoirs de 3,20m de largeur. La circulation a été déviée de cet itinéraire par un aménagement de la rue Charles-III au moyen dun souterrain, par la création dune voirie nouvelle (Boulevard de lInsurrection du Ghetto de Varsovie), et laménagement de laxe Rue Henri-Poincaré - Rue Gambetta. La place Maginot a été ainsi rendue aux piétons, tandis que la rue St-Jean a été transformée en voie piétons-bus, avec deux voies bus en site propre de 3,20m de large, et deux trottoirs de 5,30m. Un mobilier urbain modeste sur la rue St-Jean se veut également affirmateur de lactivité commerciale, tandis que la place Maginot accueille désormais les bureaux dinformation et les billetteries du réseau. La rue St-Georges, quant à elle, a subi une importante diminution de trafic due à la fermeture à la circulation individuelle de la rue St-Jean, sans pour autant être elle aussi transformée en voie piétons-bus.

Les aménagements urbains réalisés lors de lOpération Trolleybus consistent essentiellement en des réhabilitations despaces accueillant des arrêts et terminus de lignes. Ils consistent notamment en limplantation déquipements tels que des abribus, des bancs, des sanitaires publics, etc. De plus, les places Monseigneur Ruch et du Colonel Driant ont été restructurées et mises en valeur par des espaces floraux et des plantations.

Enfin, la signalétique a été revue, avec mise en place de nouveaux poteaux darrêt, reprise de toute linformation aux arrêts (plan du réseau, schéma de la ligne, plan du quartier, horaires), et mise en place dun code couleur de la ligne à la fois sur la girouette, sur les banderoles latérales et sur leplan thermomètrede la ligne situé à lintérieur du bus.


Le nouveau réseau

Les années 1990 : le souhait de la distinction

Construction du nouveau réseau : le dressage du rail de guidage de chacune des deux voies

Dans les années 1990, lors de la seconde phase de mise en place du tramway en France (Rouen, Seine-St-Denis...), les élus dalors ainsi que lexploitant du réseau préférèrent mettre en place un système hybride permettant :

  • de réutiliser une partie des infrastructures électriques du trolley,
  • déviter de recourir à un site propre intégral dans les communes périphériques globalement hostiles aux transport en commun en sites propres (Saint-Max et Essey),
  • dêtre les pionniers, car jamais une ligne de tram sur pneus navait été mise en service.

Le constructeur ferroviaire québécois Bombardier Transport avait précisément dans ses cartons un modèle de transport en commun hybride et bi-mode, mis au point dans les années 1980 par sa filiale belge La Brugeoise et Nivelles sur une courte ligne touristique, sous le nom de GLT (voir TVR).

Par ailleurs, Nancy se situant dans une grosse cuvette, la ligne de tram devait gravir de fortes pentes (notamment vers Brabois). Les matériels de tramway sur fer (dont le TFS mais pas seulement) ne donnant pas entièrement satisfaction à cette époque, compte tenu des adaptations nécessaires au matériel pour gravir des pentes de lordre de 13%, il fut décidé par la CUGN de bâtir une telle ligne de tramway sur pneus hybride, capable de franchir de telles déclivités. Enfin, dautres motifs, financiers notamment (moindre coût supposé dune ligne sur pneus), sont entrés en ligne de compte.

Les années 2000 : un accouchement douloureux

Rame de la ligne 1 au centre de Nancy.
Rame montant à Brabois en mode autonome diesel-électrique non guidé (déviation de ligne).

Ce tram sur pneus, de technologie TVR, qui se rapproche de ce quon qualifierait plus aujourdhui de bus à haut niveau de service, est devenu célèbre pour avoir connu un nombre important de déboires au début de son service commercial, du fait dune mise en service trop rapide en 2000 :

  • absence de site propre intégral obligeant le véhicule à « dédropper » (quitter le rail central) et à se retrouver dans la circulation automobile,
  • insuffisance des tests de déverminage,
  • problèmes de fiabilité du matériel roulant et dergonomie du poste de conduite.

Finalement, la mise en service définitive a été reportée dun an, du fait de ces déboires.

Mais le passage direct à un service commercial avec phase de test limitée a immédiatement déclenché de nombreux incidents (avec parfois des blessés légers), incidents qui ont eux-mêmes déclenché une polémique sur la pertinence du choix de la technologie TVR au détriment dun tramway sur fer a priori plus fiable car dune technologie plus éprouvée.

Pendant la première année, le tram fut immobilisé pour des tests et des mises à jour. Puis peu à peu il reprit du service, jusquà finalement assurer un service commercial complet et à peu près normal. La fréquence officielle est depuis septembre 2006 dun tram toutes les 5 minutes, mais dans les faits le service est très irrégulier.

Mais, le réseau de bus nayant pas été adapté correctement à ce nouveau transport, la vitesse commerciale nétait pas celle initialement prévue : 15,2 km/h au lieu des 20 annoncés par le constructeur. Cela sest traduit au début par une diminution de la fréquentation des lignes de bus, ce qui illustre un simple jeu de vases communicants.

Il en a découlé un réseau à 2 vitesses, tiré par le TVR avec plus de 40 000 voy⋅j-1. Le réseau de bus est aujourdhui redéfini.

Cette politique ambitieuse se heurte malgré tout à une volonté encore faible de remettre en question une politique durbanisme très favorable à lautomobile.

Ladoption en cours du PDU, ainsi quun projet de seconde ligne plutôt trolleybus (probablement en tronc commun partiel avec la première entre la gare et le cœur de ville), devraient permettre de redonner aux bus une place importante dans le dispositif :

  • par la mise en place progressive daménagements de voiries favorables aux bus,
  • la remise à double sens TC des ponts Foch et Poincaré,
  • la refonte complète des correspondances en gare dans le cadre du projet durbanisme Duthilleul.

Lobjectif étant de retrouver une fréquentation proche de 80 voy⋅an-1⋅hab-1, contre 68 en 2005.

Caractéristiques des lignes actuelles

Le tram de Nancy comporte actuellement une ligne Est-Ouest, dite T1 (Tram 1) et parfaitement adaptée aux personnes à mobilité réduite sur les sections guidées (60% de la ligne, de Gérard Barrois à Callot, ainsi que les deux terminus).

Ligne 1

T1
Kombinovaný trolejbus v Nancy (France).jpg
Réseau Tramway de Nancy
Année douverture 2000/2002
Exploitant STAN
Conduite (système) Conducteur
Matériel utilisé TVR
Points darrêt 28
Longueur 11,3 km
Distance moyenne entre points darrêt 400 m
Communes desservies Nancy
Essey-lès-Nancy
Saint-Max
Vandœuvre-lès-Nancy
Fréquentation
(moy. par an)
11 millions (2007)

La ligne T1 sétend dEssey-lès-Nancy (quartier Mouzimpré), au CHU de Vandœuvre-lès-Nancy sur le plateau de Brabois, soit 11,3 kilomètres de longueur. Elle est exploitée comme tout le réseau de bus par Veolia Transport, sous la marque STAN.

Les arrêts principaux de la ligne T1 permettent deffectuer les correspondances avec les bus de lagglomération nancéienne :

  • Vandœuvre CHU Brabois,
  • Vélodrome (numéro 1),
  • Nancy-Gare (numéro 2) Gare SNCF + gare routière,
  • Point Central (numéro 3),
  • Division de Fer (numéro 4),
  • Saint-Georges (numéro 5 ; à noter quil na jamais existé aucun bus en 15X)
  • Gérard Barrois (numéro 6),
  • Essey Mouzimpré (numéro 7),

Le numéro de larrêt permet de repérer les lignes de bus urbains, dont le numéro est construit selon le schéma suivant :

  • [numéro de la ligne de tram]
  • [numéro de larrêt]
  • [numéro de la ligne].

Par exemple la ligne 130 est en correspondance avec la ligne T1, au niveau du pôle de correspondance n°3 (Point Central), ou la ligne 122/126 au niveau du pôle n°2 (gare routière Place de la République).

Le numéro des bus suburbains (exploités sous la marque Sub) est construit sur le modèle des bus urbains.

Un tram toutes les 3 à 5 minutes en journée. Augmenter la vitesse commerciale pourrait suffire à augmenter encore les fréquences pour faire face à l'affluence, mais il semblerait que le réseau ait aujourdhui atteint sa limite, pour deux raisons :

  • une insuffisance de lespacement entre les stations (à peine 400 mètres en moyenne). Ce grand nombre de station (ou leur faible espacement, ce qui revient au même) sexplique par la densité de la population, très importante pour une ville de cette taille. Trop peu darrêts trop espacés risqueraient de rendre la ligne de TVR sous-efficiente ;
  • un temps important passé aux arrêts, du fait en partie du système douvertures de porte. Cette question a été résolue depuis la mise en place dun système de fermeture définitive des portes au bout de 30 secondes. Évidemment, sil ny a personne à larrêt ou sil nest pas nécessaire dutiliser les 30 secondes pour que tout le monde embarque dans le tram, celui-ci peut partir avant lécoulement de ces 30 secondes. Une autre raison qui peut expliquer ce temps important dattente aux quais est tout simplement la sur-fréquentation de la ligne, comparée aux objectifs visés. Il semblerait en effet que la CUCGN ait sous-estimé le succès de la ligne T1 lors de sa conception...

Les futures lignes

La CUGN a dans ses projets, notamment dans le Plan de déplacements urbains, la création dune seconde (puis dune troisième) ligne de TCSP. La concertation avec les populations a été lancée pendant lété 2006, et rapidement une décision devrait être prise. Il nest pas exclu de faire appel à un autre système, peut-être plus classique (un simple trolley avec site propre partiel), peut-être aussi innovant (un train-tram a été évoqué par certains, notamment dans lopposition de gauche).

Des suites des consultations (préciser lesquelles ?), il semblerait que les populations soient plutôt favorable à une technologie de type trolley plutôt que TVR de Bombardier. Néanmoins, cette seconde ligne pourrait partager un tronc commun en site propre dans la traversée du centre-ville, entre la gare et la rue St-Dizier.

Les défenseurs de la technologie TVR mettent en avant :

  • linteropérabilité entre les différentes lignes,
  • le moindre coût global (à condition que la technologie fonctionne correctement),
  • les économies à réaliser sur lentretien dun matériel identique, ainsi que sur la formation des conducteurs.

Commander à nouveau des TVR à Bombardier permettrait aussi à la CUGN den ajouter pour la ligne 1, afin doffrir une cadence conforme à celle prévue (5 mn). Or, il nest pas certain que lentreprise Bombardier continue de fabriquer ce type de matériel. À tel point que la ville de Caen, elle aussi équipée dun tram sur pneu, est prête à racheter à Nancy son parc de véhicules.

Voir aussi

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Notes, sources et références

  1. René TAVENAUX, Histoire de Nancy, Privat, 1987
  2. a et b Jean-Claude ROFFET, Nancy, une politique pour les déplacements urbains, CETUR, 1987
  3. Le District de lagglomération nancéienne fut créé le 12 octobre 1959, regroupant 12 communes. De nombreuses attributions lui furent confiées, notamment les transports en commun en 1970. Le district participe au fonctionnement du Syndicat mixte des transports en communs suburbains de la région de Nancy depuis 1982. En décembre 1995, le district devient la Communauté urbaine du Grand Nancy, qui compte 20 communes et regroupe 266 000 habitants.

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Lien externe

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