Astérix aux Jeux olympiques (film)

Astérix aux Jeux olympiques (film)
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Astérix aux Jeux olympiques

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Réalisation Frédéric Forestier, Thomas Langmann
Scénario Thomas Langmann, Olivier Dazat, Alexandre Charlot, Franck Magnier
Acteurs principaux Clovis Cornillac, Gérard Depardieu, Benoît Poelvoorde, Vanessa Hessler, Stéphane Rousseau, Alain Delon
Pays d’origine France
Genre Comédie/Péplum
Sortie 2008
Durée 113 minutes

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Astérix aux Jeux olympiques est un film français de Frédéric Forestier et Thomas Langmann inspiré de la bande dessinée homonyme de René Goscinny et Albert Uderzo. Sorti en France le 30 janvier 2008 et vendu dans plus de 60 pays[1], il est également sorti sur plus de 6 000 écrans en Europe[2].

Astérix aux Jeux olympiques est la troisième adaptation cinématographique live, après Astérix et Obélix contre César et Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre, des aventures d'Astérix. Le film raconte les aventures d'Astérix et Obélix affrontant Brutus, fils de Jules César, aux Jeux olympiques, afin de permettre à Alafolix d'épouser la Princesse Irina.

Sommaire

Synopsis

Astérix et Obélix doivent remporter les Jeux olympiques pour permettre au jeune Gaulois Alafolix d'épouser la Princesse Irina et lutter contre le terrible Brutus, prêt à tous les stratagèmes pour lui aussi gagner les Jeux et se débarrasser de son père : Jules César.

Fiche technique

Distribution

Changement d'acteurs

Acteurs ayant tenu le même rôle

Célébrités

De nombreuses célébrités ont fait une courte apparition dans le film, souvent jouant leur propre rôle comme Michael Schumacher, Jean Todt, Zinedine Zidane, Tony Parker ou Amélie Mauresmo. Le rôle de l'athlète romain Claudius Cornedurus (Gluteus Maximus), interprété par Jérôme Le Banner, devait initialement revenir à Jean-Claude Van Damme[4].

Jean Todt est, avec Michael Schumacher membre fondateur de l'Institut du cerveau et de moelle épinière. C'est au profit de cette organisation (tous les sportifs apparaissant dans ce film le font au profit d'organisations caritatives) que Schumacher et Todt font une apparition dans le film Astérix aux Jeux Olympiques, sorti le 30 janvier 2008. Le pilote incarne le rôle de Shumix, conducteur de char. Il porte sur son costume des badges « ICM ».

Affiche

Bande originale du film

Production

Naissance du projet

Après les succès de Astérix et Obélix contre César de Claude Zidi (1999) et Mission Cléopâtre d'Alain Chabat (2002), ce film est le troisième volet de l'adaptation cinématographique avec acteurs d'Astérix. Le réalisateur devait être Gérard Jugnot et devait adapter l'album Astérix en Hispanie. Christian Clavier voulant faire des rôles plus sérieux (comme dans les téléfilms Les Misérables ou Napoléon), il refusa d'abord de reprendre le rôle d'Astérix. Lorànt Deutsch et José Garcia étaient donc pressentis pour le remplacer, avant qu'il ne revienne finalement sur sa décision. Gérard Jugnot, en tant que membre du Splendid, décida de réunir une nouvelle fois toute l'équipe pour l'événement : Michel Blanc (dans le rôle de Jules César), Thierry Lhermitte, ou encore Josiane Balasko.

Ce projet n'aboutit finalement pas en raison du refus catégorique d'Albert Uderzo. Gérard Jugnot, ayant travaillé sur le développement avec Claude Berri pendant huit mois et ayant réussi à réunir le Splendid pour l'occasion, s'est dit « ni aigri, ni frustré » du refus d'Albert Uderzo à la presse, mais « simplement déçu », étant un fan du petit gaulois. Le tournage d' Astérix et Obélix en Hispanie devait commencer début 2004 pour une sortie en 2005. Le film aurait prétendument pu faire de la concurrence pour le trente-deuxième album B.D. d' Astérix paru le 14 octobre 2005 : Le ciel lui tombe sur la tête, et Astérix et les Vikings (sortie le 12 avril 2006), la huitième adaptation de la B.D. en dessin animé. Le Splendid s'est réuni à la place pour Les Bronzés 3 - Amis pour la vie, sorti le 1er février 2006.

Mais en septembre 2003, Albert Uderzo aurait dit ne pas être contre un troisième film, mais qu'il fallait encore attendre un peu. Des rumeurs coururent également sur le fait que Gérard Jugnot aurait préparé un autre scénario pour Astérix et Obélix 3 qui plairait plus volontiers à Albert Uderzo. Gérard Depardieu a confirmé en octobre 2003 que le troisième opus allait bien se faire, mais qu'il ne s'agirait plus d'Astérix et Obélix en Hispanie : « Ils me voient toujours en Obélix, explique Gérard Depardieu. Je ne pense pas que ce soit à partir du scénario recalé de Gérard Jugnot, mais je leur ai donné mon accord. » Claude Berri, avec qui Albert Uderzo a eu un différend, ne sera plus producteur pour laisser la place à Albert Uderzo lui-même. Le 5 décembre 2004, La Semaine du cinéma de Laurent Weil sur Canal+ a diffusé que le producteur associé de la trilogie, Thomas Langmann, aurait déclaré que le troisième volet avec acteurs sera Astérix et Obélix aux Jeux olympiques, tiré de la B.D. Astérix aux Jeux olympiques et que José Garcia remplacerait Christian Clavier dans le rôle d'Astérix alors que Gérard Depardieu garderait son rôle original.

Le réalisateur est Frédéric Forestier. Dans les nouvelles du Festival de Cannes en mai 2005, des rumeurs coururent que le film serait finalement une adaptation d'Astérix légionnaire (démenti par la suite) et que Benoît Poelvoorde y participerait. L'AFP a confirmé le 8 juin 2005 l'intégralité des rumeurs sur Astérix et Obélix aux Jeux olympiques de Frédéric Forestier : la distribution comprendra bien Gérard Depardieu (toujours en Obélix), Jean-Claude Van Damme (en Claudius Cornedurus), Alain Delon (en Jules César, remplaçant ainsi Gottfried John et Alain Chabat), Dany Boon (en Tullius Mordicus), Aishwarya Rai (Miss Monde 1994), et Benoît Poelvoorde (en Brutus, qui dans le film semble être le fils de César[5]) ; ainsi que quelques dates-clés annoncées (production : janvier 2006 / tournage : 19 juin 2006 au Maroc, en Tunisie, en France, et en Espagne / date de sortie au cinéma : janvier 2008). Aucune information sur l'acteur incarnant Astérix si ce n'est que Christian Clavier n'a rien signé et que les rumeurs cannoises annonçaient à nouveau José Garcia. Le film disposera d'un budget de 78 millions d'euros soit vingt de plus que Mission Cléopâtre, ce qui représente le second plus gros budget cinématographique français de tous les temps. Sim reprendra son rôle d'Âgecanonix alors qu'Arielle Dombasle sera remplacée par Adriana Karembeu dans le rôle de sa femme d'après le bulletin de nouvelles des Éditions Albert-René. Le scénario sera d'Olivier Dazat, et Clovis Cornillac a été annoncé de manière définitive et officielle comme étant le remplaçant de Christian Clavier dans le rôle d'Astérix en octobre 2005, José Garcia incarnant finalement le décurion Marcus Sacapus. Les footballeurs David Beckham et Zinedine Zidane ainsi que le septuple champion de F1 Michael Schumacher seront également présents à la distribution dans des rôles d'athlètes, aux côtés de Santiago Segura et Gisele Bündchen dans le rôle de la princesse grecque Irina.

Annoncé initialement pour Noël 2007, la date de sortie du film a été ensuite repoussée au 30 janvier 2008 (soit, pour l'anecdote, six ans jour pour jour après la sortie de Mission Cléopâtre).

Budget et cachets

Avec un budget de 78 millions d'euros, Astérix aux Jeux olympiques est le film le plus cher de l'histoire du cinéma français[6] :

  • 32 millions d'euros pour les moyens techniques
  • 10 millions d'euros pour les cachets des acteurs[7]
  • 8 millions pour les costumes[8].

20 millions d'euros ont été dépensés pour la campagne promotionnelle uniquement[9] et 10 millions pour le cachet des nombreux acteurs, sportifs, chanteurs, etc apparaissant à l'écran[7]. Tous ces investissements ont fait d'Astérix aux Jeux olympiques le film le plus attendu de 2008 pour de nombreux magazines[10] mais lui ont aussi valu de nombreuses critiques le décrivant comme le premier film bling-bling de l'histoire du cinéma français[11].

Uderzo et la famille de Goscinny touchent 3 millions d'euros et 10 % des recettes du film en tant que créateurs des personnages. Le producteur Thomas Langmann a perçu 500 000 euros de revenus et touchera une prime de 300 000 euros supplémentaires si le film dépasse les 11 millions de spectateurs. Le scénariste Olivier Dazat touchera 380 000 euros dès que le film passera les 9 millions de spectateurs. Le réalisateur Frédéric Forestier a touché 360 000 euros et touchera 126 900 euros supplémentaires à partir de dix millions d'entrées. Le cachet d'Alain Delon atteint 1,2 million d'euros et il touchera une prime si le film fait plus de 10 millions d'entrées [12].

Tournage

Astérix aux Jeux olympiques a été presque intégralement tourné dans le complexe cinématographique de la Ciudad de la Luz (le plus grand d'Europe[13]), près d'Alicante (sud-est de l'Espagne) de juin à octobre 2006, pour un coût d'environ 32 millions d'euros[7]. Ce site a été choisi parmi plusieurs en Europe et en Afrique du Nord notamment en raison de la situation climatique et des vastes installations neuves déjà existantes permettant d'accueillir les décors de grandes tailles, comme le stade olympique[14] d'une longueur de 300 m et ayant nécessité plus de 450 personnes[7]. Afin de décider les producteurs à choisir l'Espagne par rapport au Maroc, la région de Valence a versé plus de 5 millions d'euros à la production qui a fait appel à des techniciens français ou madrilènes[15].

Quelques scènes, notamment celles du village gaulois, ont été tournées dans la forêt de Fontainebleau[16].

En marge du tournage

Lors du tournage du film le producteur Thomas Langmann a fait appel à une société d'escort girls chargée d'envoyer douze prostituées (dont au moins une mineure) et 25 grammes d'héroïne sur les plateaux du tournage. La directrice de la société d'escort girl a par la suite fait pression auprès du producteur pour récupérer « 50 000 euros de prestations sexuelles non réglées » . Langmann, après avoir reconnu les faits, déclarera que tout ceci était en fait destiné à sa propre consommation. Accusée d'incitation à la prostitution, d'extorsion de fonds, de chantage et d'infraction à la loi sur les stupéfiants, la directrice de la société d'escort girl qui a dans un premier temps été emprisonnée, a été acquittée par la justice suisse le 9 janvier 2009[17].

Promotion

Le budget promotion d'Astérix aux Jeux olympiques est estimé à environ 20 millions d'euros et les méthodes utilisées ont été largement inspirées du marketing des films américains[15]. La campagne publicitaire a débuté quatre mois avant la sortie officielle du film[18] et plus de 15 000 affiches ont été utilisées en France. Le film est sorti partout le même jour afin de minimiser les risques de piratages. Plus de 1000 copies ont été distribuées en France et plus de 6000 en Europe.

Réception

Le film reçoit la plus mauvaise réception critique de la série des Astérix et même s'il réunit plus de 3 millions de spectateurs lors de sa première semaine de sortie, l'ensemble des critiques de la presse et des spectateurs est majoritairement négative.

Fréquentation

Astérix aux Jeux olympiques est la troisième adaptation cinématographique de l'œuvre de Goscinny et Uderzo. Les deux premiers opus, Astérix et Obélix contre César et Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre, ont été vus par 24 millions de personnes chacun, dont respectivement 9 et 14 millions en France[19]. Afin d'amortir ses frais, Thomas Langmann a annoncé que le film devait faire plus de 11 millions d'entrées[12] en France uniquement et au moins 12 millions à l'étranger[6].

Avec un humour et des gags plus facilement exportables, moins de références franco-françaises et de nombreuses stars européennes, le démarrage du film est, en France, légèrement inférieur au précédent épisode mais supérieur dans le reste de l'Europe. Le film attire plus de 460 000 spectateurs durant le premier jour d'exploitation en France, soit environ 170 000 de moins que Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre et près de la moitié moins que Spider-Man 3, film ayant eu le meilleur premier jour d'exploitation[20]. En une semaine d'exploitation, le film a été vu par un peu plus de 3 millions de personnes en France[21] contre presque 3 700 000 pour le second[22] et un peu plus de 2 700 000 pour le premier[7]. Au niveau européen, le film a été vu par 4 829 727 personnes, ce qui est un chiffre supérieur à celui des deux premiers épisodes, vus respectivement par 3 595 250 et 4 335 315 en une semaine en Europe[23]. La fréquentation baisse cependant très rapidement et après huit semaines d'exploitation, le film totalise 6 767 432 entrées[21].

En cinq semaines d'exploitation, et malgré les plus de dix millions de spectateurs attendus, moins de 7 millions de personnes sont allés voir le film en France[21] qui a occupé pendant trois semaines la première place du box-office avant de se faire largement surpasser par Bienvenue chez les Ch’tis contre toute attente[24]. Astérix aux Jeux olympiques s'est également classé à la première place en Espagne et à la deuxième place en Italie[25].

Accueil par les critiques

Dès sa sortie, le film est quasi unanimement jugé indigent et peu drôle par la presse française et francophone[26]. Les divers critiques soulignent le manque d'humour et le manque de rythme comparé au précédent opus[27]. Malgré les chiffres d'exploitation, les divers sites reçoivent principalement des critiques négatives[28].

Albert Uderzo déclare au Figaro le 25/01/08 : « Je trouve évidemment que c'est un bon film, qui va plaire au public. » et pense de Clovis Cornillac « (…) qu'il joue un Astérix très vif. ».

Astérix aux Jeux olympiques est parfois qualifié de « film bling-bling » [18],[29],[11],[30] notamment en raison du fait que les promoteurs font du budget du film un des principaux arguments commerciaux et en raison du défilement de « milliardaires du sport ».

Éric Libiot, de L'Express, dénonce « une entreprise commerciale qui agite son argent pour cacher la vacuité du scénario, l'absence d'ambition artistique et le mépris avec lequel elle traite le spectateur, réduit à un ticket d'entrée ». Et d'affirmer : « Je persiste et signe : Asterix aux Jeux olympiques est nul. Le cinéma s'en remettra. La culture du navet aussi ».

Jacques Morice de Télérama note : « Astérix aux Jeux olympiques se révèle un spectacle assez médiocre. En tout cas nettement moins désopilant et vif que le deuxième opus, Mission : Cléopâtre, signé Chabat, de très loin le meilleur de la série. » Le journaliste terminera son texte en dénonçant une « vision passéiste de la famille, produit d'un populisme écrasant, propre à TF1. »

À la suite de toutes ces critiques négatives, Thomas Langmann a souhaité se confronter aux critiques (Carlos Gomez, Pierre Vavasseur, Eric Liebot et Daniel Bernard) dans l'émission Ce soir (ou jamais !) du lundi 11 février 2008[31].

Le film a décroché, en 2008, le Gérard du cinéma du « plus mauvais film de l'histoire du cinéma en 2007 », et ce alors qu'il est sorti en 2008.

Accueil par les spectateurs

Sur le site Allociné, qui permet aux internautes de donner leur avis sur un film précis, Astérix aux Jeux olympiques est très peu apprécié du public. En effet, au 22 septembre 2008, sur 3 045 critiques d'internautes inscrits, 2 164, soit près de 71%, étaient situées entre 0 et 1, sur 5. Ce même jour, 1 448 critiques donnaient un 0 au film. Dans le classement des pires films établi par ce même site, Astérix aux Jeux olympiques occupe la 32e place avec une moyenne, au 6 avril 2010, de 1.05/5[32].

Clins d'œil

On retrouve dans le film plusieurs références cinématographiques et théâtrales:
Un baiser, mais à tout prendre, qu’est-ce ?

Un serment fait d’un peu plus près, une promesse
Plus précise, un aveu qui veut se confirmer

Rappelons que Gérard Depardieu avait précisément joué le rôle de Cyrano de Bergerac.

  • Ben-Hur : La course de chevaux
  • Brice de Nice : Le mot casse dit par Brutus
  • Les 101 Dalmatiens : quand Idéfix demande le chemin à ses amis les chiens
  • Gladiator : quand Jean Todt passe sa main sur les chevaux puis prend du sable dans ses mains
  • L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux : avant la course de chars, Astérix murmure à l'oreille des chevaux.
  • Tarzan : pour diriger le lutteur Humungus (alias Nathan Jones), le Docteur Mabus utilise le mot Ungawa, le même qu'utilise Tarzan (la série avec Johnny Weissmuller) pour communiquer avec les éléphants.
  • Docteur Mabuse : le sorcier qu'utilise Brutus pour tricher s'appelle Docteur Mabus.
  • Mad Max : le lutteur Humungus fait référence au Seigneur Humungus, qui mène la bande de barbares dans Mad Max 2 (et qui a, par ailleurs, un physique assez similaire).
  • Camping : lorsqu' Assurancetourix retrouve Astérix et Obélix à Athènes, il entre en scène en disant, « Alors, on n'attend pas Assurancetourix ? » C'est une allusion à la réplique célébre de Frank Dubosc dans le film Camping, via son personnage Patrick Chirac : « Alors, on n'attend pas Patrick ? »
  • Pendant la course de char, Brutus dit "Tchô" en référence au personnage comique de bande déssinées, Titeuf.


Réferences musicales :
  • Besoin de rien, envie de toi de Peter & Sloane : au début du film, quand Brutus chante un poème à la princesse Irina, il reprend intégralement les paroles de cette chanson.
  • Fais comme l'oiseau : quand Assurancetourix salue les soldats romains qui espionnent le village gaulois, il s'éloigne en chantant « fais comme l'oiseau », chanson de Michel Fugain.
  • Que je t'aime de Johnny Hallyday : quand Brutus vient chanter une sérénade à la fenêtre de la chambre de la princesse Irina, il reprend le dernier refrain de la chanson interprétée par Johnny Halliday.
  • L'Amérique de Joe Dassin : Dans les gradins, quand Assurancetourix rencontre Francix Lalannix, ce dernier lui chante un refrain sur l'air de L'Amérique de Joe Dassin, remplaçant les paroles originales par L'Armorique, l'Armorique, .... Puis quelque temps après, il parodie Capri c'est fini d'Hervé Vilard en chantant Gergovie, c'est fini.... Un spectateur lui propose alors Laisse moi kiffer la Gaule avec mon mec, parodiant la chanson de Diam's.
  • 'O Sole Mio : quand Pasunmotdeplus chante dans son bain, il chante l'air d'O sole Mio (popularisé par Elvis Presley dans sa chanson It's Now or Never).
  • Suzette : quand César fait tester le miroir que lui offre Brutus, c'est Dany Brillant lui-même qui arrive et chantonne la chanson qui l'a rendu célèbre.
  • We Are the Champions : quand Alafolix est déclaré vainqueur de la course, Assurancetourix commence à chanter « nous sommes les champions », sur l'air du titre du groupe de rock Queen.
  • Les Rolling Stones : quand Assurancetourix entre dans le stade, il s'étonne que personne n'ait encore chanté dans un stade. Obélix lui répond « Si, les pierres qui roulent ». C'est la traduction du nom du groupe de rock qui s'est produit dans de nombreux stades, dont le Stade de France.


Référence artistique :
  • Vénus de Milo : dans le film, la statue est placée sur le mur du stade. Astérix, à l'épreuve du lancer du disque, lui casse un bras et Obélix, au lancer du poids, lui casse l'autre, donnant ainsi à la célèbre statue son apparence actuelle. Ce gag rappelle d'ailleurs celui du précedent opus de la série lorsque Obélix casse le nez du Sphynx, en Egypte.


Références sportives :
  • La potion qu'utilise Brutus s'appelle EPO, Élixir Pour Olympie.
  • Quand Astérix & Obélix sont disqualifiés pour avoir utilisé de la potion magique, Assurancetourix demande à Francis Lalanix d'avoir de la solidarité car « c'est à l'insu de leur plein gré ». C'est une référence à la phrase prononcée par le cycliste Richard Virenque en 1998 du scandale de dopage en plein Tour de France.
  • Hommage à Schumacher: quand le char piloté par Michael Schumacher termine 3e de la course, l'affichage indique « Germany : forever the best ». Hommage à Michael Schumacher, considéré comme un des plus grands pilotes de F1 de l'histoire, qui a pris sa retraite de pilote en 2006 pour revenir en 2010.
Références historiques :

Saga Astérix et Obélix

Notes et références

  1. Astérix 3, le film gaulois que tous attendent, Le Soir, 14 janvier 2008
  2. (en)Can Asterix Conquer Europe?, Time Magazine, 31 janvier 2008.
  3. selon Cyberpresse.ca
  4. Alain Delon et Jean-Claude Van Damme dans Astérix 3, AlloCiné.
  5. cf la réplique "Arrête avec ta mère"
  6. a et b Astérix aux enjeux olympiques, L'Express, 30 janvier 2008.
  7. a, b, c, d et e Astérix aux Jeux olympiques écrase le box office français, La Tribune, 7 février 2008.
  8. Astérix doit viser la médaille d'or, L'Essentiel, 30 janvier 2008.
  9. « Astérix aux Jeux olympiques », potion tragique, Libération, 31 janvier 2008.
  10. Le film le plus attendu de 2008 : "Astérix aux Jeux olympiques", Programme-TV.net, 28 novembre 2007, (page vistée le 7 avril 2008).
  11. a et b Marianne, n°563 du 2 au 8 février 2008, p.31-33.
  12. a et b Box-office - "Astérix" vise les 11 millions d'entrées en France, Le Point, 30 janvier 2008.
  13. Astérix aux Jeux olympiques, un tournage pharaonix, Paris Match.
  14. Astérix aux Jeux Olympiques - Secrets de tournage, AlloCiné.
  15. a et b Budget record et système hollywoodien pour Astérix, Le Monde, 26 janvier 2008.
  16. Astérix aux Jeux olympiques - Secrets de tournage, AlloCiné.
  17. "Tournage Astérix: l'escort girl acquittée", Le Figaro via AFP, 9 janvier 2009
  18. a et b (en)Saviour of French film Asterix is a flop, The Telegraph, 4 février 2008
  19. Astérix aux Jeux olympiques : la méga-production déboule sur les écrans, Presse canadienne, 27 janvier 2008.
  20. Cinéma - Astérix aux Jeux olympiques cartonne au box-office, France Soir, 1er février 2008.
  21. a, b et c Astérix aux Jeux Olympiques - Box Office, AlloCiné.
  22. Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre - Box Office, AlloCiné.
  23. Les Gaulois vainquent la critique française, Canoë inc., 15 février 2008.
  24. Bienvenue chez les Ch’tis bat Astérix aux jeux olympiques !, Aurapeople.com, (page visitée le 7 avril 2008).
  25. (en) "Asterix" still going strong at foreign box office, Reuters, 11 février 2008.
  26. Astérix taillé en pièces, Cyberpresse, 31 janvier 2008.
  27. "Asterix aux J.O" fait l'unanimité... contre lui, Le Nouvel Observateur, 7 février 2008.
  28. Critiques presse et spectateurs sur AlloCiné.
  29. Alafolix, pas du tout, L'Express, 30 janvier 2008.
  30. Bière du Nord contre potion magique : le match, Le Parisien, 4 mars 2008.
  31. Ce soir ou jamais - France 3
  32. allocine.fr

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