- Saint-Cybardeaux
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Saint-Cybardeaux
Le théâtre gallo-romain des BouchaudsAdministration Pays France Région Poitou-Charentes Département Charente Arrondissement Cognac Canton Rouillac Code commune 16312 Code postal 16170 Maire
Mandat en coursFrancis Roy
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Rouillacais Démographie Population 781 hab. (2007) Densité 37 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 74 m — maxi. 163 m Superficie 21,00 km2 Saint-Cybardeaux est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente et la région Poitou-Charentes.
Sommaire
Géographie
Localisation et accès
Le bourg important de Saint-Cybardeaux, autrefois Saint-Cybard-des-Eaux, situé à 3 km à l'est de Rouillac, et 20 km au nord-ouest d'Angoulême.
Saint-Cybardeaux est aussi à 11 km au nord d'Hiersac, 12 km à l'ouest de Vars, 25 km au nord-est de Cognac, 43 km de Saint-Jean-d'Angély[1].
Située à un carrefour historique, la principale voie de communication est aujourd'hui la D.939 d'Angoulême à La Rochelle par Saint-Jean-d'Angély, qui traverse le bourg et la commune d'est en ouest avant la déviation construite en 1990. La D.14, route de Rouillac à Hiersac et Châteauneuf, limite la commune au sud-ouest[2].
Hameaux et lieux-dits
Les hameaux sont nombreux ; parmi les plus importants, se trouvent :
- les Bouchauds, au pied du mamelon portant l'ancien théâtre gallo-romain ;
- Dorgeville, près de la voie romaine ;
- Grosville à la limite de la commune de Rouillac ;
- les Rocherauds, sur la RD 939 ;
- Cougoussac, près des Bouchauds ;
- Dauve et les Bruns, au nord de la commune, sur la route de Gourville ;
- Sainte-Catherine, dont une partie appartient à la commune d'Échallat ;
- Brelinge ;
- la Bergerie ;
- Chez-Proulaud...
Communes limitrophes
Géologie et relief
La partie centrale de la commune de Saint-Cybardeaux, de l'est à l'ouest, est occupée par la vallée de la Nouère. De chaque côté de cette vallée, s’élèvent des plateaux mamelonnés, dont certains sommets atteignent des cotes élevées, notamment 146 m dans l'est de la commune, et 144 m au bois des Bouchauds.
Hydrographie
La commune est arrosée par la Nouère, qui baigne le pied de l'église du bourg et dont la source est dans la commune adjacente de Rouillac.
Histoire
Époque romaine
L'ancienne voie romaine de Saintes à Lyon, la voie d'Agrippa traverse la commune d'ouest en est.
Au sommet du mamelon élevé qui porte le bois des Bouchauds, se dressent des ruines importantes, très longtemps appelées dans le pays « château des Fades », et qui passèrent longtemps pour avoir appartenu à un château féodal. En réalité, se trouve là le site du théâtre gallo-romain des Bouchauds, daté du Haut Empire romain[3].
Moyen Âge
Il a existé , au village des Bouchauds, un fief relevant de la baronnie de Montignac. À la fin du XVe siècle, ce fief appartient à Benoît Geoffroy. La famille Geoffroy le conserve jusque dans la première moitié du XVIIIe siècle. En 1735, Jean Geoffroy, descendant de Benoît Geoffroy, vend à Pierre Boisnier, sieur de Crévecœur, la terre des Bouchauds, qui est rachetée, en 1775, par Charles Green de Saint-Marsault, baron de Châtelaillon. La Révolution dépossède ce dernier, et la terre des Bouchauds est vendue comme bien national, le 14 juin 1796.
Deux autres fiefs étaient Puyromain et Andreville; comme le fief des Bouchauds, ces deux fiefs relèvent de la baronnie de Montignac.
Jusqu'au XVIIIe siècle, le fief de Puyromain demeure la possession de la famille de Marcossaine, famille remarquable qui paraît être venue d'Angleterre pendant la guerre de Cent Ans. Le 16 juillet 1671, a lieu le mariage de Marie de Marcossaine, fille de Pierre de Marcossaine, seigneur de Puyromain, avec Pierre de Massougnes, écuyer, seigneur de Charenton. La famille de Marcossaine est éteinte depuis le XVIIIe siècle.
Les premiers possesseurs nettement connus du fief d'Andreville sont les Martin, longtemps appelés Martin de la Pile, et plus tard, Martin de Bourgon. Cette famille est issue, au XVIe siècle de l'échevinage d'Angoulême. En 1573 et 1574, «Noble Maistre Mathurin Martin, conseiller du Roy et garde des sceaulx en la sénéchaussée et siège présidial d'Engoulmoys, maire et capitaine de la ville d'Engoulesme », est dit sieur d'Andreville.
Par adjudication du 4 septembre 1697, la seigneurie d’Andreville est acquise par Antoine Lebesgue, sieur de La Pinotte, maître de la poste à Saint-Cybardeaux et, le 14 février 1719, Judth Lebesgue épouse François de Massougnes, seigneur de Saint-Romain[4].Route de la Poste
Saint-Cybardeaux était aussi situé avant le XVIIIe siècle sur l'ancienne route de la Poste entre Paris et Bordeaux, directe entre Chaunay et Barbezieux par Villefagnan, Aigre, Moulidars et Châteauneuf, avant que celle-ci ne soit déviée pour desservir Angoulême par Turgot, intendant de la généralité de Limoges[5],[6],[7].
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1995 2008 Jean-Louis Peyhorgue 2008 Francis Roy SE Agriculteur Toutes les données ne sont pas encore connues. Fiscalité
La fiscalité est d'un taux de 19,72% sur le bâti, 43,55% sur le non bâti, et 9,28 % pour la taxe d'habitation (chiffres 2007).
La communauté de communes de Rouillac prélève 10,80% de taxe professionnelle.
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Saint-Cybardeaux depuis cette date :
Pyramide des âges
Économie
Équipements et services
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
Église Saint-Cybard, cure de l'abbaye Saint-Cybard d'Angoulême, dès le règne de Charlemagne. L'église qui ne possède plus rien de cette époque, mais peut-être des restes du XIe siècle à la base de son clocher, a été remaniée dans toutes ses parties. Sa nef comporte un bas-côté du XVIe siècle; le chœur est du XVIIe siècle, la façade est romane avec un bas-côté du XVIe siècle. Le clocher, carré et nu, a quatre baies brisées et un toit bas à quatre pans[13].
Patrimoine civil
Article détaillé : Théâtre gallo-romain des Bouchauds.- Croisement de deux voies romaines et importante étape.
- Sanctuaire
Patrimoine environnemental
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Notes et références
- Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
- Géoportail Carte IGN sous
- Théâtre gallo-romain des Bouchauds, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, vol. I : Arrondissement d'Angoulême, Martin-Buchey, Châteauneuf, 1914 (réimpr. Éd. de la Tour Gile, 1996), 672 p. (ISBN 2-878022-6-88)
- base Mistral, Ministère de la Culture Atlas de Trudaine - 1745 ; généralité de La Rochelle - vol. II,
- Georges Reverdy, Histoire des routes de France du Moyen Âge à la Révolution, Presses de l'École nationale des ponts et chaussées, 1997, 271 p. (ISBN 285978280X) [lire en ligne], p. 231
- Société archéologique et historique de la Charente, Documents historiques sur l'Angoumois, Aubry, 1864 [lire en ligne], p. 236-237
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 1er août 2010
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 1er août 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 1er août 2010
- Évolution et structure de la population à Saint-Cybardeaux en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 1er août 2010
- Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 1er août 2010
- Abbé J. Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, Tomes III et IV, 1900-1903, imp. Despujols, Angoulême.
Liens externes
Catégorie :- Commune de la Charente
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