- Montignac-Charente
-
Pour les articles homonymes, voir Montignac.Cet article concerne Montignac au nord d'Angoulême. Pour l'autre commune du même nom dans le département, voir Montignac-le-Coq.
Montignac-Charente
Les toits du bourg vus du châteauAdministration Pays France Région Poitou-Charentes Département Charente Arrondissement Angoulême Canton Saint-Amant-de-Boixe Code commune 16226 Code postal 16330 Maire
Mandat en coursClaude Villéger
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de Boixe Démographie Population 763 hab. (2007) Densité 88 hab./km² Gentilé Montignacais Géographie Coordonnées Altitudes mini. 39 m — maxi. 90 m Superficie 8,63 km2 Montignac-Charente est une commune française, située dans le département de la Charente et la région Poitou-Charentes.
Sommaire
Géographie
Localisation et accès
Montignac est situé à 15 km au nord d'Angoulême, sur la rive gauche de la Charente.
Montignac est aussi à 2 km de Saint-Amant-de-Boixe, le chef-lieu de son canton, 2 km de Vars, 11 km de Mansle, 15 km de Rouillac et d'Aigre[1].
La route principale est la D.737, route secondaire reliant Angoulême à Niort par Aigre. Elle traverse le bourg en longeant la Charente. Le bourg est aussi situé au carrefour de la D.15, route qui, au sud-ouest, franchit la Charente et rattrape la D.11 qui va en direction de Rouillac par Saint-Genis-d'Hiersac, et au nord-est vers Saint-Amant-de-Boixe et Mansle par la D.18.
Hameaux et lieux-dits
Quelques hameaux importants occupent la commune : à l'ouest le Tapis sur la rive gauche de la Charente et Chebrac sur la rive droite. D'autres hameaux moins importants longent la vallée : Chardonneau, les Boiteaux, Lugérat, le Peu, les Avenaux, le Pont de Lachenaud.
Le bourg de Montignac est situé en limite nord de commune et touche la commune voisine de Saint-Amant-de-Boixe.
Communes limitrophes
Géologie et relief
Géologiquement, la commune se trouve dans le calcaire jurassique Kimméridgien du Bassin aquitain. Au nord du bourg, la petite falaise surplombant la Charente est constituée de grèze de l'époque quaternaire, et le lit du fleuve d'alluvions constitués de sable, argile et tourbe.
L'altitude de la commune est comprise entre 39 m, au bord de la Charente au sud, et 90 m au nord-ouest du bourg sur la rive concave.
Hydrographie
Le bourg de Montignac est situé sur la rive gauche de la Charente en amont d'Angoulême, sur la rive concave et dans l'axe d'un de ses méandres. La commune occupe une partie de ce méandre.
Sur la rive gauche, d'amont en aval, on peut citer trois petits ruisseaux affluents du fleuve : le ruisseau des Sept Fonts qui limite la commune à l'ouest, près de l'hippodrome, le Javart qui passe au bourg et qui descend de Saint-Amant, et le Nitrat qui fait la limite au sud-est.
Histoire
A l'époque romaine, Montignac était déjà un carrefour de deux voies romaines, la voie d'Agrippa de Saintes à Lyon, est-ouest, qui traversait la Charente par un pont de bois appelé pont Rouge situé en aval du pont actuel, et la voie de Périgueux à Rom et Poitiers, nord-sud, appelé la Chaussade[2].
Montignac comme Marcillac fait partie du domaine des comtes d'Angoulême. Ils y construisirent d'abord un fort, puis commencèrent avant le IXe siècle les travaux d'un gigantesque retranchement pour s'opposer à l'invasion normande appelé encore aujourd'hui Fossé au Comte jusqu'à Vibrac par Douzat. Celui-ci s'étend sur une vingtaine de kilomètres et coupe la grande boucle que fait la Charente par Angoulême[3],[4],[5],[6].
Au début du XIe siècle, Guillaume II Taillefer obtient l'autorisation de l'évêque d'Angoulême de fortifier le château à partir de la destruction du tout proche castrum d'Andone qu'il possédait à Villejoubert.
Le château passa des Taillefer aux Lusignan par héritage en 1218, puis aux La Rochefoucauld en 1399, qui le gardèrent jusqu'à la Révolution. À partir du XVe siècle siècle, la châtellenie est érigée en baronnie, mais Montignac avait beaucoup souffert lors de la guerre de Cent ans, et les fortifications du château étaient assez négligées.
Un prieuré Saint-Étienne dépendant de la toute proche abbaye de Saint-Amant-de-Boixe est fusionné avec l'église actuelle en 1760 pour ne former qu'une paroisse. On peut encore en voir quelques restes à l'est du bourg près du cimetière[3].
Administration
La commune, créée sous le nom de Montignac est devenue Montignac-Charente en 1801[7]
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1928 1983 René Gounin[8] Socialiste Instituteur 1983 1995 Jean Raffin Entrepreneur Depuis 1995 Claude Villéger DVG Artisan retraité Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Montignac-Charente depuis cette date :
Pyramide des âges
Remarques
Montignac absorbe Chebrac en 1931[9].
Équipements, services et vie locale
Enseignement
L'école est un RPI entre Marsac et Montignac. Marsac accueille l'école maternelle et Montignac l'école élémentaire[14].
Lieux et monuments
- Le donjon de Montignac-Charente du XIIe siècle avec ses tours portières du XIIIe siècle sont les vestiges du château et ont été inscrits monuments historiques le 28 mai 1962[15].
-
Le donjon
- La vallée de la Charente à Montignac fait partie d'un site Natura 2000[16].
- Hippodrome[17].
Notes et références
- Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
- Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », 1993, 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 190-191
- Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 247
- François Marvaud, Étude historique sur l'Angoumois, Cognasse, 1835 [lire en ligne], p. 48
- Jean Hippolyte Michon, Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache (réimprimé en 1980 par Bruno Sépulchre, Paris), 1844, 334 p. [lire en ligne], p. 156
- François Corlieu, Recueil en forme d'histoire, Paris, Derache (1846, Laffite reprint 2002), 1576, 81 p. (ISBN 2-86276-384-5) [lire en ligne], p. 6
- Notice communale de Montignac-Charente », École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS). Consulté le 5 mai 2010 Source : Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «
- Sénateur René Gounin
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 31 juillet 2010
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 31 juillet 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 31 juillet 2010
- Evolution et structure de la population à Montignac-Charente en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 31 juillet 2010
- Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 31 juillet 2010
- Site de l'inspection d'académie
- Le château de Montignac, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Natura 2000 : Fiche du site FR5412006 (vallée de la Charente en amont d'Angoulême)
- Hippodrome René Gounin de Montignac-Charente, Les Courses Hippiques, 2009. Consulté le 23 janvier 2009
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Catégorie :- Commune de la Charente
Wikimedia Foundation. 2010.