SA318B Lama II

SA318B Lama II

Alouette II

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Pix.gif Alouette II Helico silhouette.svg
Aérospatiale SA-318 BW Alouette II.jpg
SA-318 Alouette II de la Heeresfliegertruppe.

Constructeur Sud Aviation/Aérospatiale
Premier vol 12 mars 1955
Mise en service 1956
Date de retrait Toujours en service dans certains pays
Nombre construit 1 305 + un certain nombre sous licence
Équipage
1 pilote, 4 passagers
Motorisation
Moteur Turboméca Astazou IIA
Nombre 1
Type Turbomoteur
Puissance unitaire 550 ch, 480 ch en régime continu ch
Nombre de pales 3
Dimensions
Diamètre du rotor 10,20 m
Longueur 9,75 m
Hauteur 2,75 m
Masses
À vide 895 kg
Maximale 1 650 kg
Performances
Vitesse de croisière 170 km/h
Vitesse maximale 205 km/h
Plafond 3 200 m
Plafond avec effet de sol 1 800 m
Plafond sans effet de sol 1 200 m
Vitesse ascensionnelle 250 m/min
Distance franchissable 720/870 km

L'Alouette II est un hélicoptère léger polyvalent produit sous diverses versions par le constructeur aéronautique français Sud-Aviation, devenu en 1970 l'Aérospatiale, et dont le département hélicoptère à par la suite été intégré dans le groupe Eurocopter. Cest aussi le premier hélicoptère au monde certifié avec une turbine à gaz.

Sommaire

Origine

À sa création le 20 février 1937, la SNCASE (Société nationale des constructions aéronautiques du sud-est) avait absorbé la firme Lioré et Olivier et son personnel. Or Lioré et Olivier avait un département autogyre dirigé par Pierre Renoux. À la Libération Pierre Renoux reçut le renfort de quelques techniciens allemands pour tester le birotor Focke-Achgelis Fa 223 Drache, rebaptisé SE.3000. Pour expérimenter la formule dun projet de gros tonnage, le SE.3100, Renoux fit ensuite construire un monoplace expérimental, le SE.3101, simple structure tubulaire qui a volé en juin 1948 avec un moteur Mathis de 85 ch et donné naissance à un appareil biplace soigneusement caréné, le SE-3110. Mais le SE.3110 fut détruit sur accident en septembre 1950 et lEtat-actionnaire menaça de fermer le département voilures tournantes. Lingénieur Charles Marchetti, qui venait dêtre embauché pour seconder Pierre Renoux, fut donc affecté à un autre programme...au moment ou Renoux décidait de quitter la SNCASE ! Cest donc un tout jeune ingénieur, René Mouille, qui se retrouva à la tête dune équipe réduite à une vingtaine de personnes chargées de mettre au point ce qui était annoncé comme uneversion agricoledu SE-3110 bien que disposant dun aménagement triplace.

Développement

SNCASE SE.3120 Alouette

Le prototype SE.3120 Alouette [F-WGGD], que le pilote dessais Henri Stakenburg réussit à décoller le 31 juillet 1951, était équipé d'un moteur à piston Salmson 9NH de 200 ch et souffrait de problèmes de vibrations qui furent heureusement vite résolus. Il affichait aussi dexcellentes performances, mises en évidence par Jean Boulet le 2 juillet 1953 : Il s'adjugea à bord du second prototype [F-WGGE] deux records en circuit fermé: Celui de vitesse à 103,913 km/h et celui de distance avec 1252,572 km. Cet appareil fut testé avec succès dans différentes configurations, mais sa construction savéra trop complexe pour quune production de série puisse être envisagée.

SNCASE SE.3130 Alouette II

Début 1950 le bureau détudes hélicoptères de la SNCASE disposait de sept projets dhélicoptères équipés de turbomoteurs (X-310A/G) établis par Pierre Renoux avant son départ de la société. Celui-ci suivait en effet avec attention les travaux de Joseph Szydlowski à la Turbomeca. La turbine semblait en effet la réponse aux problèmes posés par les moteurs à piston (poids, encombrement, puissance…), mais les constructeurs américains avaient échoués dans ce domaine. Nommé ingénieur en chef du bureau détudes voilures tournantes le 1er juillet 1953, Charles Marchetti et son équipe pensaient y arriver. Profitant du regain dintérêt des services officiels suscité par les records obtenus avec le SE.3120, officiellement baptisé Alouette, Marchetti obtint laccord du directeur technique de la SNCASE, André Vautier, de développer le projet X-310G équipé dune turbine Artouste, sous réserve de faire vite. Il fallait des résultats concrets dans les deux ans. Le nouvel hélicoptère prit la désignation SE.3130.

Chargé de dessiner lappareil, René Mouille fit simple en adoptant des systèmes éprouvés : la SNCASE détenant une licence, on utilisa un boitier de transmission principal dérivé de celui du Sikorsky S-55 et un moyeu de rotor principal extrapolé des moyeux allemands et La Cierva. Les pales étaient une combinaison des technologies Bell et Sikorsky. La principale innovation du SE.3130 était donc sa motorisation, que lon aurait pu se contenter de lappliquer au SE.3120. Mais lArtouste était passée de 250 (Artouste 1) à 400 ch (Artouste 2) et il devenait possible denvisager un appareil pour quatre ou cinq passagers, un créneau sans concurrence. Un nouvel hélicoptère fut donc dessiné, même si les grands principes de construction du SE.3120 furent conservés.

Le SE.3130-01, immatriculé [F-WHHE], fit son 1er vol sur le terrain du Buc le 12 mars 1955, piloté par Jean Boulet et Henri Petit, avec une Artouste II de 360 ch. Quelques problèmes de vibrations vite résolus, un second prototype fut rapidement mis en chantier à La Courneuve. Il prit lair le 25 mai [F-WHHF]. Les qualités incontestables de l'Alouette II donnèrent l'idée aux ingénieurs d'essayer de battre un record. Ce fut fait le 6 juin 1955, à Buc, avec le SE.3130-02 piloté par Jean Boulet qui emmena l'appareil à 8209 m, battant ainsi le record d'altitude pour hélicoptères (Catégories E1 et E1b), détenu depuis le 17 octobre 1954 par le Sikorsky S-59 (XH-39), également motorisé avec une Artouste 2, avec 7 472 m,

La 1003 à Isafjordur (Islande), 17 juillet 2007

Le 14 juillet 2007 l'Alouette II 1003 F-GIJE (la plus vieille encore en service) décolle de Lognes pour une première mondiale : la traversée transatlantique de Paris à OshkoshSans le moindre problème technique l'équipage Pascal Petitgenet et David Dahdi dépose après 65 heures de vol la 1003 sur le sol américain après avoir traversé lAngleterre, lÉcosse, les îles Féroé, lIslande, le Groenland, le Canada et des États-Unis

Vers une production de série

Trois appareils de présérie (SE.3130-04/06) prirent lair les 1er août 1955, 6 mars 1656 et 2 avril 1956. Destinés à la Marine nationale, premier client de l'Alouette II, ils avaient leurs patins remplacés par un atterrisseur quadricycle Messier, facilitant la manutention des hélicoptères sur les navires. Ces appareils étaient destinés à la formation des premiers pilotes de laéronautique navale, dont la formation fut assurée par Gérard Henry.

Le 3 juillet 1956 une Alouette II de présérie allait récupérer à plus de 4000 m un alpiniste victime dun malaise cardiaque, et le 3 janvier 1957 cest encore une Alouette II qui allait au secours de léquipage dun Sikorsky S-58 qui avait percuté dans le mont Blanc à la recherche des alpinistes Jean Vincendon et François Henry. Ces opérations, largement couvertes par la presse nationale, facilitèrent lobtention de la certification civile française, délivrée le 2 mai 1957 par la DGAC. Le 14 janvier 1958 lAlouette II devint le premier hélicoptère à turbine à décrocher la certification américaine. En 1963 une Alouette II fut le premier hélicoptère à turbine utilisé en opérations commerciales aux USA.

Sorti dusine 13 mois seulement après le premier prototype, le premier appareil de série fut livré à lArmée de lAir. En avril 1957 une Alouette II de l'Armée de lAir (n° 9) accompagne lexpédition Paul-Émile Victor au Groënland. Si une Alouette II fut livrée dès le mois de mai 1957 à lagent Sud-Aviation en Suède, le Portugal fut le premier client militaire étranger avec un appareil livré dès aout 1957.

Production

Après fusion de la SNCASE et de la SNCASO en mars 1957, Sud-Aviation poursuivit le développement de la famille Alouette. LAlouette II était initialement fabriquée à lusine de La Courneuve, les essais en vol seffectuant au Bourget, un Centre dessais des pales et ensembles mécaniques, le CEHB, fut installé. Mais le succès de lhélicoptère commandait un agrandissement des installations. Lusine Sud-Aviation de Marignane manquant de charges de travail, la production y fut transférée en 1961, puis les essais en vol en 1962 et lensemble des travaux détudes en 1964, lusine de La Courneuve ne conservant que la fabrication des pales et la direction commerciale.

Outre les deux prototypes, SNCASE, Sud-Aviation, puis Aérospatiale à partir de 1970, ont produit 1305 Alouette II, soit 923 SE.3130/SE.313B à turbine Artouste (134 civils et 789 militaires) et 382 SE.3180/SE.318C à turbine Astazou (208 civils et 174 militaires). A ces chiffres il faudrait ajouter un nombre imprécis dappareils produits sous licence en Suède (2), aux États-Unis (20 appareils produits par Republic Aviation), en Inde (250+) et au Brésil. A noter que Republic Aviation testa sur deux SE.3130 de série (N527 c/n 1129 et N529, c/n 140) un turbomoteur Garrett AiResearch Lark (Alouette en anglais !) de 500 ch. Le dernier SA.318C est sorti dusine au printemps 1975, date à laquelle lAlouette II était en service dans plus de 80 pays et 47 forces armées.

Description

SE 3130 Alouette II de l'ALAT en exposition statique

Le SE.3130 est un appareil de conception simple, dont la structure repose sur un ensemble triangulé en tubes d'acier soudés et gonflés à lazote, un voyant en bout de queue permettant de détecter les fuites, dont les criques. Cette structure reçoit à lavant une cabine largement vitrée, équipée de larges portes. On trouve derrière la boite de transmission principale, avec au dessus un rotor composé de trois pales métalliques à pas variable et en dessous un réservoir de carburant de 596 litres. La turbine est montée au dessus, juste derrière la boite de transmission. A larrière un empennage horizontal, un rotor anti-couple bipale et une béquille de protection. Lensemble repose en principe sur deux patins, qui peuvent être remplacés par un train quadricycle ou des flotteurs.

Laménagement standard comprend deux sièges en avant, dont un pour le pilote, et trois sièges à larrière, mais les équipements optionnels sont nombreux et permettent une grande variété de missions : transport de charges sous élingue, évacuation sanitaire, pulvérisation agricole, sauvetage avec treuil...

Les versions

  • SE.3130 Alouette II : Modèle de base à turbine Turbomeca Artouste IIC.
    • SA.313 Alouette II : Désignation à partir de 1968 des appareils à turbine Artouste IIC, limités à la masse totale de 1 500 kg.
    • SA.313B Alouette II : Désignation à partir de 1968 des appareils à turbine Artouste IIC6, autorisés à la masse totale de 1 600 kg.
    • HKP 2 Alouette II : Deux SE.3130 produits sous licence en Suède par Saab.
  • SE.3131 Gouverneur : Pour réaliser une version de transport VIP à fuselage entièrement caréné le Président de Sud-Aviation, Georges Héreil, sadressa au célèbre styliste Raymond Loewy, précurseur du design industriel et promoteur du style dit streamline qu'il appliqua à des voitures ou des locomotives. Le prototype [F-WIEA], réalisé en modifiant un appareil de série (SE.3130 n° 1055 F-BIEJ), fut présenté le 30 mai 1957 au Salon du Bourget alors quil totalisait à peine une dizaine dheures de vol. Le 14 décembre suivant, piloté par Jean Boulet, le prototype transporta le Président René Coty du château de Rambouillet à Orly pour y accueillir le Président Eisenhower. Cet appareil ne fut pas commercialisé, les carénages alourdissant lappareil et perturbant les qualités de vol en lacet, mais participa au programme de développement de lAlouette III. Le prototype fut par la suite remis au standard et converti en SE.3180.
  • SE.3140 Alouette II : Dans le cadre du programme du futur SE.3200 Frelon, Sud-Aviation a fait voler le 16 mai 1957 un prototype [F-WIEB] avec une turbine libre Turbomeca Turmo II de 400 ch, qui devait permettre de déduire le diamètre du rotor à 8,40 m puisquil était possible de faire varier le régime du rotor. Ce modèle ne donna pas les résultats espérés, et après passage au CEV il fut transformé en SE.3130.
  • SE.3150 Alouette Astazou : 2 prototypes construits sur marché détat dans le cadre du programme Alouette III. Le SE.3150-001 [F-ZWVM] n'était autre que le SE.3130-002 remotorisé avec une turbine Turbomeca Astazou IIA, la boîte de transmission mécanique de lAlouette III, un rotor principal de 11 m et un rotor anti-couple tripale.

Pour reprendre le record daltitude, porté à 9 076 m par le Cessna YH-41, le SE.3150-002 [F-ZWVN] fut allégé au maximum (réservoir plus petit, suppression des instruments de bord non indispensables,...) et Jean Boulet soumis à un entraînement spécifique en caisson de décompression. Réimmatriculé [F-ZWVB] il atteignit 9 583 m au dessus de Brétigny-sur-Orge le 9 juin 1958 piloté par Jean Boulet, record non homologuée. Le 13 juin il établit 4 nouveaux records pour hélicoptères (Catégories E1 et E1b: Temps de montée à 3000 m (5 min 31 s), temps de montée à 6000 m (11 min 1 s), temps de montée à 9000 m (17 min 44s) et altitude (10 984 m). Cétait la première fois quun hélicoptère dépassait laltitude de 10 000 m. Ce record tiendra 14 ans. Il sera battu par Jean Boulet sur un SA.315B Lama.

  • SA.3180 Alouette II : Evolution du SE.3130, avec turbine Astazou IIA à la consommation spécifique inférieure, mais surtout avec un embrayage centrifuge. Le prototype était la SE-3130 n°1012 de série, devenue SA-3180-01 [F-WHOF], et effectua son premier vol le 31 janvier 1961. Le certificat de navigabilité fut délivré le 18 février 1964 et les livraisons débutèrent en 1965 avec une série de 15 pour lALAT. Le SA-3180-02, qui prit lair le 24 janvier 1966, était lui un banc dessais volant pour un nouveau rotor, qui fut développé en association avec lallemand Bölkow et monté sur le SA.340 Gazelle.
    • SA.318B Alouette II : Désignation à partir de 1968 des appareils à turbine Astazou IIA, limités à la masse totale de 1 600 kg.
    • SA.318C Alouette II : Désignation à partir de 1968 des appareils à turbine Astazou IIA2, autorisés à la masse totale de 1 650 kg.
Alouette II de l'armée belge
  • SA.315B Lama : Evolution du SE.3150 optimisée pour opérations à très haute altitude avec une turbine Turbomeca Astazou IIIB détarée à 550 ch. Destiné à répondre à un besoin indien pour un appareil capable dopérer dans lHimalaya, le prototype a volé le 17 mars 1969. Dès 1969 des essais eurent lieu dans lHimalaya, le prototype effectuant des décollages et atterrissages à laltitude record de 7500 m avec deux hommes a bord et 120 kg de carburant. La certification française fut obtenue le 30 septembre 1970 et la désignation Lama adoptée en juillet 1971. Cet appareil est détenteur depuis le 21 juin 1972 du record absolu daltitude pour hélicoptères (Catégorie E1) avec 12 442 m, toujours piloté par Jean Boulet.
    • HAL Cheetah : En 1971 furent finalisés entre Aérospatiale et HAL des accords de licence. Le premier Lama assemblé dans lusine de Bangalore prit lair le 6 octobre 1972 et les livraisons débutèrent en décembre 1973.
    • HAL Lancer : Modernisation du HAL Cheetah.
    • HB 315B Gaviao : SA.315B produit sous licence au Brésil par Hélibras, qui acheta la licence en 1978.

Utilisateurs militaires

  • Afrique du Sud : 8 appareils livrés en décembre 1960 à la SAAF et utilisés par la No 17 sqdn pour la formation hélicoptère, toujours en service en 1995.
  • Allemagne : La république fédérale fut, après la France, le plus gros client de lAlouette II. Les premiers exemplaires arrivèrent à lHeeresfliegferwaffenschule de Buckeburg en 1959. 226 SE.3130/SA.313B et 54 SA-318C furent livrés. Les Heeresfliegertruppen retirèrent leur dernier appareil de service le 31 mars 2006, soit 47 ans de service.
  • Angola :
  • Argentine : 3 ou 4 SA.315B ont été mis en service en 1973 à la BA VII de Mariano Moreno. En 1977 ils ont été transférés à la BA IV et un appareil civil supplémentaire a été acheté en 2001 aux États-Unis. À partir de 1997 ils ont été transférés à lEscuadrón III du Groupe de Chasse 4, stationné à Mendoza...bien quétant utilisés pour des missions sanitaires et SAR. Larmée argentine utilise également le Lama, le Bataillon dAviacion de Combat 601 de Campo de Mayo ayant 6 SA.315B en compte en 1986.
  • Autriche : 16 appareils pour larmée de lair.
  • Belgique : Un premier lot de 17 SE.3130 [A01/17] fut acheté en 1959 par l'Armée Belge pour remplacer ses Piper Super Cub. En 1967 furent commandés 2 lots de SA.3180 pour un total de 42 appareils [A40/81], dont 31 exemplaires [A47/77] furent assemblés par SABCA. Trois appareils furent envoyés à la Force publique congolaise, les autres répartis entre Light Aviation Flight opérant au Burundi et les escadrilles 15 (Brasschaat), 16 (Butzweilerhof), 17 (Werl) et 18 (Merzbruck), ainsi que lécole daviation légère de Brasschaat qui a constitué avec ces appareils une escadrille de présentations aériennes, les Blue Bees.

La mise en service en 1992 des Agusta A109 Hirundo à limité le rôle des Alouette II belges aux missions d'entrainement et de liaison. Après participation aux missions humanitaires de l'ONU en Somalie et au Rwanda en 1993/1994, il ne restait en 1995 qu'une quinzaine dappareils en état de vol, regroupés en 16e Bataillon dHélicoptères de Liaison à Butzweilerhof, Allemagne. Cette unité a été rapatriée sur Bierset en septembre 1995 et lécole daviation légère ayant fermé en 2006, les derniers appareils ont été retirés de service et stockés en 2007. Le dernier vol se déroule en septembre 2009[1]. En 1968 ont aussi été achetés 6 SA.3180 Alouette II [A90/95] pour la Gendarmerie. Pilotés et entretenus par l'Armée pour le compte de la Gendarmerie, un exemplaire a été perdu en 1968, les autres réformés entre mai 1999 et juillet 2000.

  • Bénin : Au moins 1 appareil en service en 1986.
  • Bolivie : LEscuadrón 511 de Cochabamba dispose de 2 SA.315B/HB.315B.
  • Brésil :
  • Cambodge : 8 Alouette II livrées à larmée khmer.
  • Cameroun : 5 SA.318C livrés en 1968, toujours en service en 1986.
  • Chili : En 1986 la première Brigade Aérienne disposait de 2 escadrilles de SA.315B Lama et la deuxième Brigade dun groupe complet. Par ailleurs 6 SA.315B [153/158] ont été livrés en 1972/73 à larmée chilienne, 10 autres [159/168] en 1978. 3 seulement étaient encore en service en 2001.
  • Congo (Belge: 3 SA.318C livrés à la force aérienne en 1971.
  • Corée du Sud :
  • Côte dIvoire : 2 achetées par les forces armées en 1963.
  • Djibouti : Un SE.3130 des surplus de larmée française remis à laviation de Djibouti en 1979.
  • Équateur : En 1997 LEscuadrón de Combate 2212 de Guayaquil dispose de 3 SA.315B.
  • Finlande : LIlmavoimat a réformé ses Alouettes II en 1975.
  • France : 394 exemplaires militaires ont été livrés aux trois armes :
    • Marine nationale : 26 appareils utilisés de 1955 à 1997, les premiers appareils entrant en service à l'’escadrille 23S dès 1956. Les escadrilles 10S (1955/56), 20S (1956/1991), 22S et 58S (1956/60), la flottille 35F et la section marine à lESALAT de Dax furent ensuite équipés. Basée à Saint-Raphaël, la 10S utilisa des appareils équipés de flotteurs pour observer le lancement de torpilles, et en septembre 1957 arrivèrent les premières Alouette II à roues, mieux adaptées aux appontages. Remplacés progressivement par les Alouette III dans les années 70 puis les AS-365F Dauphin dans les années 90, elles continuèrent à assurer la formation des pilotes et les missions de soutien au profit du Centre dessais de Méditerranée. Le dernier vol dune Alouette II de lAéronautique Navale a eu lieu le 31 décembre 1997, à la 23S.
    • Armée de l'Air : 139 appareils, utilisé jusquen 1996. Les deux escadres dhélicoptères de lArmée de lAir constituées en 1956 participèrent aux opérations en Algérie, non sans quelques problèmes dadaptation. Les Alouette II furent principalement utilisées comme postes de commandement volant.
    • Armée de Terre : 229 pour lALAT, qui effectua des essais de tir de missiles anti-char AS.10 et AS.11
    • Gendarmerie : Utilise des Alouette II de 1955 à 1989.
  • Grande-Bretagne : 17 Alouette II ont été livrées à lArmy Air Corps.
  • Guinée-Bissau : 1 SA.313B en service à lescadron de transport de Bissau-Bissalanca en 1999.
  • Inde : Le SA.315B est utilisé par lAir Force et lArmy Light Aviation. Les Cheetah sont régulièrement utilisés à plus de 7500 m dans les postes dobservation avancés de lHimalaya.
  • Indonésie : 3 livrées aux forces armées.
  • Israël : 3 SE.3130 vendues au Heyl Haavir (c/n 1222/4) et un SE.313B (c/n 1887) acheté sur le marché civil allemand. Un appareil immatriculé 4X-HBM/021 est conservé en Israël, mais son identité n'est pas connue, l'hélicoptère portant cette identification étant le (c/n 1887) qui a été revendu en Suisse.
  • Laos : 2 vendues aux Forces armées.
  • Liban : 4 SE.3130 vendus à larmée libanaise, dont 2 étaient toujours en service en 1999.
  • Madagascar : 1 SE.3130 livré en 1974.
  • Maroc : 7 Alouette II livrées aux forces chérifiennes.
  • Mexique : 2 appareils.
  • Namibie : Larmée de lair a acheté des HAL Cheetah.
  • Népal : Fin 2001 lInde a cédé gratuitement au Népal 2 Cheetah. Il semble que la 11e Brigade aérienne utilise également des HAL Lancer.
  • Pakistan : En 2002 lescadron daviation darmée n° 8 dispose dune douzaine de SA.315B stationnés à Qasim, Rawalpindi.
  • Pays Bas : 8 appareils livrés à larmée de lair et utilisés en Indonésie.
  • Pérou : 8 SA.318C livrés à lArmée en janvier 1974. Ils ont été remplacés une dizaine dannées plus tard par un nombre identique de SA.315B.
  • Portugal : Le ministère de la Défense portugais fut le premier client militaire à lexportation, une Alouette II (c/n 1082) étant convoyée en vol de Paris à Lisbonne entre les 4 et 7 août 1957. 7 appareils livrés à larmée de lair.
  • République centrafricaine : Utilisé par lArmée de lAir.
  • République dominicaine : 2 SE.3130 pour lEscuadrón de Helicópteros de San Isidro, toujours en service en 1998.
  • Salvador :
  • Sénégal : Entre 1965 et 1972 larmée de lair sénégalaise a pris livraison de 5 Alouette II.
  • Suède : Les trois services de larmée royale ont utilisé au total 25 Alouette II. Dès mai 1957 une Alouette II (c/n 1062) avait été livré à lagent de Sud-Aviation en Suède.
  • Suisse : 30 SE.3130 ont équipé les Leichte Fliegerstaffel 1 à 7. Une quinzaine dexemplaires étaient toujours en service en 1986, ce type dappareil ayant été réformé en 1993.
  • Togo : LEscadrille de Transport a reçu 2 Alouette II en 1979 et 1 SA.315B en 1980. Ils étaient toujours en service en 1986.
  • Tunisie : 8 SE.3130 livrés en 1963 à larmée tunisienne.
  • Turquie : 18 SA.318C livrés à lArmée turque, et transférés ultérieurement à la police.
  • Vietnam (Sud:

Références

Liens externes

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