- Parti populaire (espagne)
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Parti populaire (Espagne)
Partido Popular Président Mariano Rajoy Fondation 1976 (AP)
1989 (PP)Siège Génova, 13
28004 MadridSecrétaire général María Dolores de Cospedal {{{option-2}}} {{{valeur-2}}} {{{option-3}}} {{{valeur-3}}} {{{option-4}}} {{{valeur-4}}} {{{option-5}}} {{{valeur-5}}} {{{option-6}}} {{{valeur-6}}} Présidents du groupe au Sénat {{{Sénat}}} à l'Assemblée {{{Assemblée}}} au Parlement européen {{{ParlementEuropéen}}} Idéologie Conservatisme, Démocratie chrétienne, Libéralisme Affiliation européenne Parti populaire européen Affiliation internationale Union démocratique internationale Couleurs* Bleu Site Web www.pp.es voir aussi
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Partis politiques espagnols
Élections en EspagneLe Parti populaire espagnol (Partido Popular - PP) est l'un des deux grands partis politiques d'Espagne avec le Parti socialiste ouvrier espagnol. Fondé sous ce nom en 1989, il défend une idéologie de centre-droit, définie par ses statuts comme de centre réformiste. Selon ses propres estimations, il compte à l'heure actuelle 707 000 adhérents, ce qui en fait le premier parti du pays en termes de membres.
Il dispose de délégations régionales dans les dix-sept communautés autonomes ainsi qu'à Ceuta et Melilla. Il compte également des groupes de militants dans différents pays étrangers, réunis au sein du PP Extérieur. De 1991 à 2008, il fut représenté en Navarre par l'Union du peuple navarrais, avec qui il avait une alliance permanente.
Le Parti populaire est membre du Parti populaire européen, de l'Internationale démocrate centriste et de l'Union démocratique internationale. Son organisation de jeunesse sont les Nouvelles générations du Parti populaire (NNGG).
Sommaire
Histoire
L'Alliance populaire
L'Alliance populaire (Alianza Popular) fut fondée le 9 octobre 1976 comme une fédération de petits partis conservateurs, certains étant dirigés par d'ancien franquistes. Parmi eux se trouvaient Manuel Fraga, ex-ministre du Tourisme et de l'Information puis de l'Intérieur et qui fut désigné président de l'AP. Il dirigeait alors le parti de la Réforme démocratique.
Le 15 juin 1977, à l'occasion des élections constituantes, l'Alliance arrive en quatrième position, derrière le Parti communiste d'Espagne, se contentant de 8,21 % des voix et 16 sièges sur 350 au Congrès des députés.
La Coalition démocratique
Après ces mauvais résultats, une nouvelle coalition de droite se forme en vue du scrutin du 1er mars 1979 : la Coalition démocratique (Coalición Democrática), qui désigne comme candidat à la présidence du Gouvernement le leader de l'AP, Manuel Fraga. Le jour du scrutin, les résultats sont pires que deux ans plus tôt : la CD reste quatrième, mais ne recueille que 6,05 % des voix et 10 sièges. Fraga démissionne de la présidence de la Coalition mais conserve celle de l'AP.
À la fin de l'année, l'organisation interne de l'Alliance populaire est revue et une nouvelle structure beaucoup plus présidentielle, encore en vigueur aujourd'hui, est instaurée. Manuel Fraga est réélu Président, tandis que Jorge Verstrynge est désigné secrétaire général. Il démissionne cependant le 2 septembre 1986 pour divergences idéologiques (il rejoindra plus tard le PSOE, puis le PCE) et se voit remplacé par le très jeune (28 ans) Alberto Ruiz-Gallardón, aujourd'hui maire de Madrid.
La Coalition populaire
Après l'explosion de l'Union du centre démocratique, au pouvoir depuis 1977, l'Alliance populaire forme, avec deux de ses dissidences (le Parti démocrate populaire et le Parti libéral), la Coalition populaire (Coalición Popular), qui devient le premier parti d'opposition lors des élections générales de 1982 avec 26,36 % des suffrages et 107 députés sur 350. Quatre ans plus tard, au moment des législatives de 1986, la CP reste stable (25,97 % des voix et 105 sièges).
À l'occasion du référendum sur le maintien de l'Espagne dans l'OTAN, organisé le 12 mars 1986, l'AP appelle à l'abstention ou au vote blanc. En décembre suivant et suite à la défaite de l'Alliance aux élections régionales de novembre dans la Communauté autonome du Pays basque, Manuel Fraga démissionne de la présidence du parti.
En février 1987, Antonio Hernández Mancha est élu président contre Miguel Herrero lors d'un congrès extraordinaire de l'AP.
La refondation et le Parti populaire
Après la double et large victoire du PSOE en 1982 et 1986 et la démission de Fraga, l'AP vit une profonde crise interne. Manuel Fraga décide alors d'en reprendre les rênes et, au congrès de janvier 1989, se produit la rénovation idéologique du parti : celui-ci est rebaptisé Parti populaire (Partido Popular) et les franges libérales se voient renforcées au profit des conservateurs. Fraga est élu premier président du PP tandis que Francisco Álvarez-Cascos devient secrétaire général.
Le 4 septembre 1989, le président de Castille-et-León, José Maria Aznar, est désigné candidat à la présidence du Gouvernement en vue des législatves du 29 octobre à la demande de Fraga. Le jour du scrutin, le PP stagne toujours, avec 107 sièges et 25,79 % des voix. En avril 1989, Aznar remplace Fraga à la présidence du parti, celui-ci devenant « président fondateur ».
Lors des élections générales du 6 juin 1993, les « populaires » font une belle percée en remportant 34,76 % des suffrages et 141 sièges, ce qui contraint les socialistes à gouverner en minorité.
Huit années au pouvoir
- VIe Législature
Dix-neuf ans après la fondation de l'Alliance populaire, les conservateurs arrivent enfin au pouvoir. Le Parti populaire remporte en effet 156 sièges et 38,79 % des voix aux élections générales anticipées du 3 mars 1996. Le 5 mai suivant, José Maria Aznar, après deux mois de longues tractations avec les petits partis nationalistes, est élu Président du Gouvernement et forme son premier cabinet.
Parmi les mesures prises sous le premier mandat d'Aznar, on peut citer la réduction des dépenses publiques et l'accomplissement des critères de Maastricht pour adhérer à l'Euro, la libéralisation de l'économie (augmentation de la concurrence et développement du marché des télécommunications) ou encore la fin du service militaire obligatoire et la professionalisation des forces armées espagnoles.
Durant cette période, les bonnes relations entre le Parti populaire et le Parti nationaliste basque (EAJ/PNV), qui soutenait le Gouvernement au Congrès des députés, se sont très fortement dégradées. En effet, en 1998, un an après le pacte de toutes les forces politiques basques contre l'ETA, l'EAJ/PNV a négocié une trêve avec l'organisation indépendantiste basque, ce qui conduisit à une rupture des alliance PP-EAJ/PNV au parlement de la Communauté autonome du Pays basque, à la mairie de Bilbao et, bien sûr, au parlement national (ce qui n'empêchait en rien la droite de gouverner, celle-ci bénéficiant du soutien des catalans de CiU notamment).
De même, le ministre de l'Intérieur, Jaime Mayor Oreja, d'origine basque, renforça la lutte anti-terroriste en s'attaquant non seulement aux commandos et dépôts clandestins de l'ETA, mais aussi à toutes les structures légales, notamment les entreprises, dont elle se servait pour se financer et s'approvisionner.
Par ailleurs, en 1999, Javier Arenas, ministre du Travail et des Affaires sociales, remplace Francisco Álvarez-Cascos au poste de secrétaire général du PP.
- VIIe Législature
Après quatre ans au pouvoir, le Parti populaire remporte une nette majorité absolue lors des élections générales du 12 mars 2000, avec 44,52% et 183 députés. Réélu Président, José Maria Aznar forme son second gouvernement le 28 avril.
Durant ce second mandat, l'Espagne fut engagée dans la guerre d'Irak et connut une marée noire causée par le pétrolier Prestige. Des régularisations de clandestins furent engagées, tandis qu'une réforme du marché du travail causa une importante grève générale. Par ailleurs, sur le front de la lutte anti-terroriste, un pacte national (« Pacte pour les Libertés et contre le Terrorisme ») fut signé entre le PP et le PSOE à l'initiative du secrétaire général de ce dernier, José Luis Rodriguez Zapatero (ce pacte excluait les questions de terrorisme des querelles électorales), tandis qu'en 2003, le parti Batasuna, vitrine politique de l'ETA fut interdit.
Le 3 septembre 2003, le premier Vice-Président du Gouvernement, Ministre de la Présidence et porte-parole du Gouvernement, Mariano Rajoy, fut désigné secrétaire général du PP et candidat à la succession d'Aznar pour l'année suivante. Ce dernier avait en effet promis qu'il ne ferait que deux mandats à la tête du gouvernement.
Le retour dans l'opposition
Les élections du 14 mars 2004 sont une défaite pour le Parti Populaire, notamment à la suite de la crise consécutive aux attentats du 11 mars à Madrid, le président du gouvernement José María Aznar voulant imputer à l'ETA plutôt qu à Al-Qaida cet évènement. Les socialistes seront vainqueurs du scrutin en créant la surprise générale.
En 2007, un rapport d'enquête et un procès ont finalement reconnu, sans équivoque, la responsabilité d'Al Qaida, ce que le PP a finalement admis.
Le PP devient alors le plus grand parti d'opposition au Congrès des députés (avec 148 élus sur 350) et n'est qu'à 4 sièges de la majorité absolue au Sénat (avec 126 sénateurs sur 259). Depuis 2004, le PP s'oppose frontalement au gouvernement, en particulier contre le droit au mariage et à l'adoption pour les homosexuels, du retour des troupes de l'armée espagnole d'Irak, de la réforme du statut d'autonomie de la Catalogne, de la réforme de l'enseignement confessionnel à l'école publique, ainsi que des négociations visant à l'abandon de la violence par l'organisation séparatiste basque ETA.
Au Parlement européen, ce parti siège dans le groupe du PPE, avec 24 députés.
Lors des élections du 9 mars 2008, le PP se renforce (154 sièges sur 350) sans empêcher les socialistes de conserver le pouvoir. Au Sénat, il recule légèrement, ne comptant plus que 124 sénateurs sur 263. A la suite de ce scrutin, Mariano Rajoy, président depuis quatre ans, annonce qu'il souhaite conserver son poste. S'en suit une crise interne, avec des rumeurs de candidature à la présidence du PP d'Esperanza Aguirre ou de Juan Costa, qui est finalement résolue lors du XVIe Congrès national de juin à Valence, au cours duquel Rajoy est réélu président et nomme María Dolores de Cospedal au poste de secrétaire générale, en remplacement d'Angel Acebes.
Le 28 octobre 2008, le PP rompt son alliance permanente avec l'Union du peuple navarrais après que son Président, Miguel Sanz, ait demandé à ses deux représentants au Congrès des députés de s'abstenir lors du vote d'admission du projet de loi de finances (PGE), et annonce la refondation du Parti populaire de Navarre (PPN), dissous en 1991.
Lors des élections régionales du 1er mars 2009 en Galice, le parti conservateur remporte 38 sièges sur 75, soit juste la majorité absolue. Environ un mois et demi plus tard, le leader régional du PP, Alberto Núñez Feijoo, devient président de la Xunta de Galicia. Ce même 1er mars, le PP se classe troisième (avec 13 députés sur 75) lors des élections au Pays Basque/Euskadi et s'allie avec le Parti socialiste, permettant aux conservateurs d'obtenir la présidence du Parlement régional tandis que le socialiste Patxi López devient le premier lehendakari (chef du gouvernement) non-nationaliste du Pays Basque.
Peu après, le 7 juin, le PP s'impose aux élections européennes avec 42,72% des suffrages et 23 sièges sur 50 pour la liste de Jaime Mayor Oreja, contre 39,93% et 21 sièges à celle du socialiste Juan Fernando López Aguilar.
Alors que plusieurs de ses cadres sont poursuivis dans le cadre de l'affaire Gürtel (un réseau de corruption d'élus en échange de contrats événementiels) depuis le début de l'année 2009, la secrétaire générale du parti accuse, au mois d'août, le gouvernement de pratiquer des écoutes illégales à l'encontre de certains dirigeants du parti[1].
Membres éminents du Parti Populaire
Direction
Nom Fonctions Mandat électif Mariano Rajoy Président national Député pour Madrid María Dolores de Cospedal Secrétaire générale
Présidente du PP de Castille-La MancheDéputée régionale pour Tolède
Sénatrice pour la Castille-La MancheJavier Arenas Vice-secrétaire général pour la Politique régionale et locale
Président du PP d'AndalousieDéputé régional pour Almería
Sénateur pour l'AndalousieEsteban González Pons Vice-secrétaire général pour la Communication Député pour Valence Cristóbal Montoro Coordinateur pour l'Economie Député pour Madrid Federico Trillo Coordinateur pour la Justice et les Libertés publiques Député pour Alicante Ana Pastor Coordinatrice pour la Participation sociale Députée pour Pontevedra Soraya Sáenz de Santamaría Porte-parole au Congrès des députés Députée pour Madrid Pío García-Escudero Porte-parole au Sénat Sénateur pour Madrid Jaime Mayor Oreja Porte-parole de la Délégation au sein du groupe PPE Député européen Leaders régionaux
Nom Mandat Esperanza Aguirre Présidente de la Communauté de Madrid Francisco Camps Président de la Communauté valencienne Alberto Núñez Feijoo Président de la Xunta de Galicia Juan Vicente Herrera Président de Castille-et-León Ramón Luis Valcárcel Président de la Région de Murcie Pedro Sanz Président de La Rioja Juan Jesús Vivas Maire-Président de Ceuta Juan José Imbroda Maire-Président de Melilla Arantza Quiroga Présidente du Parlement basque Alberto Ruiz-Gallardón Maire de Madrid Rita Barberá Maire de Valence Teófila Martínez Maire de Cadix Anciens leaders
Voir aussi
Liens externes
Notes et références
- ↑ (es) Cospedal assure que le gouvernement a ordonné d'espionner certains dirigeants du PP - El País du 07/08/2009
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