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Josep Piqué
Josep Piqué Ministre de la Science et de la Technologie d'Espagne 10 juillet 2002 - 3 septembre 2003 Président(s) du Gouvernement José María Aznar Prédécesseur(s) Anna Birulés Successeur(s) Juan Costa Ministre des Affaires étrangères 28 avril 2000 - 10 juillet 2002 Président(s) du Gouvernement José María Aznar Prédécesseur(s) Abel Matutes Successeur(s) Ana Palacio Porte-parole du Gouvernement 13 juillet 1998 - 28 avril 2000 Président(s) du Gouvernement José María Aznar Prédécesseur(s) Miguel Ángel Rodríguez Bajón Successeur(s) Pío Cabanillas Alonso Ministre de l'Industrie et de l'Énergie 6 mai 1996 - 28 avril 2000 Président(s) du Gouvernement José María Aznar Prédécesseur(s) Juan Manuel Eguiagaray Successeur(s) Rodrigo Rato (Économie)
Anna Birulés (Technologie)Biographie Nom de naissance Josep Piqué i Camps Date de naissance 21 février 1955 Lieu de naissance Villanueva y Geltrú, Espagne Nationalité Espagnole Parti politique PP Diplômé(e) de Université de Barcelone Profession Économiste
Homme d'affairesmodifier Josep Piqué i Camps (21 février 1955 à Villanueva y Geltrú, dans la province de Barcelone) est un homme politique espagnol du Parti populaire.
Biographie
Il est le fils de Josep Piqué Tetas, qui fut le dernier maire franquiste de Villanueva y Geltrú. Il est docteur en sciences économiques et de l'entreprise et licencié en droit de l'Université de Barcelone, où il a fait partie de la même promotion que la future ministre Anna Birulés. Il y a par ailleurs enseigné la théorie économique.
En 1986, il est nommé directeur général de l'Industrie de la Généralité de Catalogne mais démissionne en 1988. Dès l'année suivante, il devient président du groupe chimique Ercros et membre du comité directeur du Cercle d'économie de Barcelone. Il abandonne la présidence d'Ercros en 1992 et obtient celle du Cercle de 1995 à 1996.
Depuis le 12 novembre 2007, Josep Piqué est le président de la compagnie aérienne low-cost Vueling.
Engagement politique
Dans sa jeunesse, il a milité dans des organisations politiques de gauche, tel le Parti socialiste unifié catalan (PSUC, d'idéologie communiste), et même d'extrême gauche, comme Drapeau Rouge.
Après une carrière dans le secteur privé, il est nommé ministre de l'Industrie et de l'Énergie lors de la formation du premier cabinet de José María Aznar, le 6 mai 1996[1], sans toutefois être adhérent du Parti populaire (PP) au pouvoir[2].
A peine deux ans plus tard, le 13 juillet 1998, il devient, en plus de ses fonctions ministérielles, le nouveau porte-parole du gouvernement espagnol[3].
Lors des législatives du 12 mars 2000, il est élu député de la province de Barcelone tandis que le PP remporte la majorité absolue au Congrès des députés. Le 28 avril suivant, Josep Piqué est nommé ministre des Affaires étrangères du second gouvernement Aznar[4].
A ce poste, il aligne quasi-inconditionnellement la diplomatie espagnole sur celle de George W. Bush et apporte publiquement son soutien à Pedro Carmona, président de facto du Venezuela suite au coup d'État du 11 avril 2002. Quelques mois plus tard, le 10 juillet, un vaste remaniement ministériel a lieu[5] et Josep Piqué devient ministre de la Science et de la Technologie[6].
En octobre 2002, il adhère au Parti populaire, dans sa région natale de Catalogne.
Devenu président du Parti populaire de Catalogne (PPC), il quitte du gouvernement le 4 septembre 2003[7] pour se présenter aux élections au Parlement de Catalogne, convoquées pour le 16 novembre. Le jour du scrutin, le PPC se classe en quatrième position avec 12% des voix et 15 sièges sur 135. Peu après, Josep Piqué renonce à son mandat de député national[8].
Le 19 juillet 2007, il annonce son retrait immédiat et définitif de la vie politique, justifiant sa décision par le fait que le comité de campagne du PPC pour les législatives de 2008, mis en place par le secrétaire général du PP, Ángel Acebes, ne comprenne pas ses personnes de confiance[9].
Le 30 novembre 2008, le quotidien El Pais affirme, sur la base d'un document secret du ministère des Affaires étrangères[10], qu'il était au courant du passage par le territoire espagnol d'avions américains transportant des prisonniers au Camp de Guantanamo au début de l'année 2002.
Notes et références
- ↑ (es) Un gouvernement d'origines très diverses sur le site d'El País
- ↑ (es) Trois indépendants au gouvernement sur le site d'El País
- ↑ (es) Les nominations d'Aznar marginalisent Cascos de l'espace de la communication de La Moncloa sur le site d'El País
- ↑ (es) Changement d'airs sur le site d'El País
- ↑ (es) Aznar change huit ministres pour affronter les deux dernières années de son mandat sur le site d'El País
- ↑ (es) Sur le chemin de la Catalogne, il retrouve un ministère qu'il a lui-même inspiré sur le site d'El País
- ↑ (es) Aznar compense son réajustement avec Rato et Arenas sur le site d'El País
- ↑ (es) Fiche personnelle sur le site du Congrès des députés
- ↑ (es) Piqué démissionne et le PP offre son poste à Fernández sur le site de La Vanguardia
- ↑ (es) Les États-Unis ont prévenu Aznar du passage par l'Espagne de prisonniers pour Guantanamo sur le site d'El País
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