- Pargny-sur-Saulx
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Pargny-sur-Saulx Administration Pays France Région Champagne-Ardenne Département Marne Arrondissement Vitry-le-François Canton Thiéblemont-Farémont Code commune 51423 Code postal 51340 Maire
Mandat en coursRoland Leclère
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes Saulx et Bruxenelle Démographie Population 1 987 hab. (2006) Densité 160 hab./km² Gentilé Pargnysiens Géographie Coordonnées Altitudes mini. 112 m — maxi. 157 m Superficie 12,44 km2 Pargny-sur-Saulx est une commune française de 1 987 habitants, située dans le département de la Marne et la région Champagne-Ardenne. Ses habitants sont appelés les Pargnysiens et les Pargnysiennes.
Cette commune est surtout connue pour ses tuileries, 54 % de la population active étant ouvrière. Le taux de chômage en 2005 est de 16,1 % (environ 200 chômeurs) et la variation annuelle de la population est de -0,7 %[1].
Sommaire
Géographie
Pargny-sur-Saulx se situe dans le département de la Marne, à l'intérieur de la Champagne humide et non loin de la Champagne crayeuse[2]. La commune est traversée par l'Ornain, la Saulx et le Canal de la Marne au Rhin. Elle se situe entre trois villes : Vitry-le-François, Saint-Dizier et Bar-le-Duc. Le chemin de fer passe par la commune également traversée par la D995. Pargny-sur-Saulx se situe à une vingtaine de kilomètres du Lac du Der-Chantecoq, le plus grand lac artificiel d'Europe.
Histoire
Pargny-sur-Saulx a une histoire riche, notamment depuis l'implantation des tuileries dans la commune.
Les différents noms de la commune depuis sa création
Sa première dénomination est Parcus Alneolus, signifiant "parcelle d'aulnes[3]". En suivirent d'autres :
- En 1179 : Parni
- En 1189 : Parneium
- Puis : Parnenium
- En 1232 : Pargneium
- En 1240 : Pargny
- En 1273 : Pargnei-sur-Saulx
- En 1300 : Pargny
- En 1397 : Parigny
- En 1401 : Pargney
- En 1508 : Parguy-sur-Saulx
- En 1510 : Prygni
- En 1546 : Perriguy
- En 1571 : Parigny
- En 1633 : Pargny-sur-saulx
Héraldique
Le blason représente en bas la Saulx et en haut, la tuile et la brique.
Ancien blason
d'or aux deux fasces contre-bretessées de gueules, au pal d'azur brochant sur le tout, chargé, en chef, d'une fleur de lys du champ et, en pointe, d'une tierce ondée d'argent. Et sa devise était "virtus terra germinabit[4]".
La Première Guerre mondiale
Pargny-sur-Saulx est violemment attaquée lors de la bataille de la Marne le 6 septembre 1914 [5]. Ce jour-là, les premiers obus commencent à tomber sur le village et les combats sont violents le long du canal de la Marne au Rhin. Celui-ci, ainsi que la Saulx, sont pris par les allemands. Le 7 septembre 1914, les bombardements sont terribles et une majeure partie du village est détruite. Le 8 septembre 1914, attaquée par le nord et l'est, Pargny-sur-Saulx est prise par les allemands, puis reprise par les français. Le capitaine Mordant meurt vers 9 heures, à l'angle de la route de Sermaize-les-Bains et du Chemin Cordier. Le 10 septembre 1914, la commune est prise une seconde fois par les allemands.
Pargny-sur-Saulx est rendue définitivement aux français le 11 septembre 1914. Le village est alors en ruines. Une centaine de maisons sont entièrement ou partiellement détruites par les obus et les incendies occasionnés ou volontaires. C'est à leur retour que les habitants commenceront à dégager les rues, puis à reconstruire le village[6].La fabrication de tuiles
La fabrication de briques et de tuiles est une activité ancienne à Pargny-sur-Saulx. Au XIXe siècle jusqu'en 1980, à Pargny-sur-Saulx, mais aussi à Maurupt-le-Montois, on pouvait compter jusqu'à une vingtaine de tuileries. Il s'agissait de petites unités à caractère familial et saisonnier ayant le plus souvent un four, parfois deux. Elles employaient chacune de trois à six hommes, jusqu'à quatorze femmes et de deux à quatre enfants. Le salaire journalier était inégal : deux francs pour les hommes, un franc cinquante pour les femmes et un franc pour les enfants. On n'y travaillait que d'avril à octobre.
On ne peut vraiment parler d'industrie qu'à partir de l'installation de l'usine Gilardoni au Bois du Roi qui fabrique mécaniquement en plus grande quantité et toute l'année la tuile à emboîtement moins coûteuse. L'entreprise Gilardoni Frères, qui possédait une usine à Altkirch et à Dannemarie s'installe en 1873 à Pargny sur Saulx; les carrières d'argile sont proches, le canal de la Marne au Rhin y passe ainsi que le chemin de fer.
Après 1850, cette tuile est le produit phare des tuileries industrielles. Seules la tuilerie Huguenot et la tuilerie Simonnet peuvent faire les investissements nécessaires pour utiliser une machine à vapeur qui broie et malaxe la terre pour obtenir une pâte molle à mouler et un four Hoffmann pour une cuisson continue. Pendant les deux tiers du XXe siècle, ces trois usines sont très actives et emploient des centaines d'ouvriers. Plusieurs cités ouvrières et même une chapelle sont construites. Une coopérative pour l'achat des denrées de première nécessité est constituée.
En 1975, l'usine Simonnet ferme et sera démolie dans les années 1990.
En 1986, Huguenot qui s'était associé avec Fenal et était entré dans le groupe Imétal, reprend les tuileries Gilardoni. Le groupe Imétal, devenu aujourd'hui Imérys toiture, emploie deux cents personnes[7].
Administration
Liste des maires successifs[8] Période Identité Étiquette Qualité 1800 1806 Joseph Frerson 1806 1807 Delauney-Garinet 1807 1825 Joseph Delauney 1825 1831 François Gillot-Paillot 1831 1837 Joseph Delauney 1837 1871 François Huot-Frerson 1953 1970 Gabriel Regnault 1970 1971 Marcel Leroy 1971 1983 Serge Leclère mars 2001 mars 2008 Andrée Cheneby mars 2008 Roland Leclère[9] Toutes les données ne sont pas encore connues. Jumelage
- Neckarsteinach (Allemagne) depuis 1967.
Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[10] et Cassini[11])1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 333 364 340 354 401 428 423 455 508 491 585 553 469 539 675 604 659 681 2335 2731 3038 2786 2333 2174 1987 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Économie
Vie active
Pargny-sur-Saulx regroupe plusieurs associations[12] sportives, tel que :
- Un club de tir à l'arc,
- Un club de football,
- Un club de pêche, nommé la Gaulle,
- Un club de danse,
- Un club de gymnastique,
- Un club d'athlétisme,
- Un club de Judo et de Ju Jitsu,
♦ Un club de Cyclo-tourisme: le Vélo-club Pargnysien.
D'autres associations centrées sur l'aide et la vie active existent :
- "Plein-Soleil", association de retraités,
- Le Centre Aide par le Travail,
La commune offre divers autres services, notamment deux boulangeries, une caserne de pompiers, deux salons de coiffure, un centre commercial, un garage, un fleuriste, deux médecins, une salle polyvalente et deux terrains de football.
Le centre commercial regroupe une banque, un supermarché, un salon esthétique, un salon de coiffure, une pharmacie et un cabinet médical.Lieux et monuments
La commune regroupe deux tuileries, une église datant du XIIe siècle et est traversée par le canal de la Marne au Rhin. Le réseau hydraulique est alimenté par trois châteaux d'eau : le premier dessert Pargny-sur-Saulx, le deuxième alimente les industries environnantes et le troisième alimente Maurupt-le-Montois.
Un certain nombre de bâtiments sont liés à l'histoire de Pargny-sur-Saulx, tel que les tuileries ou l'église Assomption-de-Notre-Dame, qui font partie des six monuments historiques de la commune[13].La mairie
La mairie de Pargny-sur-Saulx se situe sur la place Charles de Gaulle. Détruite lors des violents combats de la bataille de la Marne en septembre 1914[14], elle fut reconstruite entièrement.
La Villa des Roses
Cette villa, située au n°1 de la rue de l'Ajot, est la vitrine des accessoires fabriqués par Gilardoni. La maquette de cette maison a été présentée à l'exposition universelle de 1900 et rencontra un tel succès que la maison fut construite à Pargny-sur-Saulx par le directeur commercial des tuileries de l'époque. La maison était l'une des plus belles du village.
Les tuileries et briqueteries Simmonet
La tuilerie Simmonet, la plus ancienne tuilerie de la région fondée en 1817 par Huot père et fils, est installée à la fin du XIXe siècle sur le site des tuileries fondées par Huot-Frerson en 1827 et 1838 au Mont de Cerf. Les carrières, qui se situent au Chemin Cordier, sont proches et le site est près de la voie ferrée. Ces tuileries sont dirigées en 1877 par Simmonet Aubertin, puis à partir de 1899 par Gaston Simmonet. En 1964, d'importants travaux de rénovation sont réalisés. Cependant, l'usine ferme dans les années 1970 et sera détruite quelques années plus tard[15]. Aujourd'hui, le site a été remplacé par des lotissements.
L'usine était le fournisseur des compagnies de Chemins de Fer, du Génie Militaire, des ponts et chaussées, des Beaux-Arts, des grandes administrations. Elle a trouvé sur place une excellente matière première, l’argile, et a bénéficié de la proximité de la voie ferrée Paris-Strasbourg et du canal de la Marne au Rhin pour le transport des marchandises. Elle fut l’une des premières industries marnaises à utiliser l’énergie électrique, car Pargny-sur-Saulx était alors l’une des premières communes marnaises dotée d’une station de production d’électricité.La tuilerie Imerys Toiture
Article détaillé : Tuilerie du Bois du Roi (Pargny-sur-Saulx).Le site est constitué d'un hangar industriel, d'un bureau, d'un atelier de fabrication, d'un logement patronal, d'une cité ouvrière, d'une église et d'un logement de contremaître. Sans cesse modifié, le site de la tuilerie a surtout été construit dans le 3e quart du XIXe siècle et dans le 1er quart du XXe siècle. Certaines parties ont depuis été détruites. L'un de ses éléments remarquables reste sa machine de production[16].
Gilardoni, l'inventeur de la tuile mécanique à emboîtement en 1841, installe une usine de céramique dans la commune de Pargny-sur-Saulx suite à la guerre de 1870. L'une des machines à mouler vient des anciens locaux marseillais de Gilardoni. Les bâtiments ont été rasés lors de la Première Guerre mondiale, puis ont été reconstruits aux alentours de 1920. L'entreprise a ensuite été reprise par Huguenot-Fenal.
Le site était desservi par un embranchement ferroviaire, désormais supprimé car le transport est assuré par des poids-lourds. Le logement patronal, composé de deux étages carrés, a été édifié avec les produits de l'entreprise (céramique, brique et tuile notamment). La terre provient de différents sites dont Contrisson pour la terre jaune, Maurupt-le-Montois pour la terre noire et enfin la ferme de Bredé, proche de Cheminon, où est extraite la terre rouge.
L'église Assomption-de-Notre-Dame
Située au Nord de la commune, non loin de la mairie, l'église Assomption-de-Notre-Dame possède une abside et un transept de style flamboyant, avec des gargouilles au sud. La nef date du XVIIIe siècle[17]. Cette église, construite au XIIIe siècle ainsi qu'au XIVe siècle, appartient à la commune. Elle repose sur le soubassement d’une église du XIe siècle. Son maître-hôtel date de 1895.
En 1748, un procès-verbal de visite épiscopale fait état d'une toiture en mauvais état.
Pendant la bataille de la Marne, les tirs des canons ennemis détruisent le clocher. Au fur et à mesure des combats, la plupart des vitraux sont brisés et une partie de la toiture s'effondre. Des impacts de balles sont encore visibles sur les murs, ainsi que les traces de rénovations[18].
Par l'arrêté du 10 décembre 1915, l'église est classée monument historique de la commune. Le chœur et le transept sont protégés par cet arrêté[19].La chapelle Sainte-Thérèse
Cette ancienne chapelle située dans l'enceinte de l'usine Gilardoni, avenue du Bois du Roi, est composée de briques et de tuiles. Sa construction par les ouvriers de Gilardoni date des années 1930. Elle a été rénovée, puis transformée en Musée de la tuile et de la terre cuite.
Le musée de la tuile et de la terre cuite
Le musée [1] a été créé en 1990 sous l'impulsion du gérant de la société Huguenot-Fenal. Il fut initialement installé dans l'enceinte de la tuilerie Gilardoni dans des locaux devenus exigus et difficilement accessibles du fait de sa situation à l'écart de la route principale. La municipalité a proposé de déménager le musée dans la Chapelle Sainte Thérèse et l'ouverture eut lieu le 23 mai 2004[20]. Sa collection privée retrace le chemin de la tuile, de la tégula romaine à la tuile mécanique.
Des aménagements ont été effectués par le service technique communal, tel que la mise aux normes de l'installation electrique[21].Le monument aux morts
Ce monument a été édifié en hommage aux morts de la Première Guerre mondiale. Les plans, devis et projets de Georges Veilliard furent acceptés par la commune le 4 décembre 1926. Composé de pierre d'Euville, il coûta 25.000 francs. Le gros-œuvre est essentiellement en calcaire et marbre. En 1928, Henri Schollhammer posa un entourage à la demande de la commune, sous la forme de deux grilles successives.
Le monument est situé sur la place en face de la mairie, le long de l'axe principal du village (la route départementale D995). Il représente une femme en bas-relief et en ronde-bosse. La tête haute, elle regarde vraisemblablement dans la direction de l'Argonne. Le bas de son corps se fond dans la stèle. Des feuilles de laurier apparaissent en bas-relief et les initiales de la République sont gravées sur un médaillon. Un faisceau de laurier parcours le bas du monument.Le Château Gilardoni
Cette bâtisse construite en 1884 se situe à une centaine de mètres de l'usine, à la lisière de la forêt. Ce château, maintenant en ruine, était représentatif de l'entreprise Gilardoni.
Personnalités liées à la commune
- Arthur Hannequin, savant, Chevalier de la Légion d'honneur, Officier de l'instruction publique et correspondant de l'Institut.
- Le capitaine Maurice Ernest Mordant.
- Jean-Pierre Surugue, artiste sculpteur autodidacte[22]. Chevalier dans l'Ordre des Arts et Lettres en janvier 2006.
- Artiste "libre", quelques-unes de ses réalisations dont son œuvre prémonitoire intitulée "La chute du mur de Berlin", ont été maintes fois primées. Ses sculptures sur œufs d'autruches, véritables petits joyaux, attirent également de nombreux visiteurs. Il réalise une exposition annuelle "Le printemps" en avril.
- Roland Leclère, maire de la ville depuis mars 2008.
- Léon Leroy, ancien maire et principal bienfaiteur de la commune. Une rue porte son nom.
Pollution
Pargny-sur-Saulx possède un site pollué. En 1932, une ancienne tréfilerie est transformée par la société Orflam-Plasten en usine de production de pierres à briquets. Jusqu'en 1967, l'industrie utilise de la monazite, minerai naturellement riche en thorium radioactif (le thorium 232), ainsi que d'autres produits chimiques. Le cérium, qui favorise l’étincelle de la pierre à briquet, était extrait de la monazite par un procédé d’extraction chimique qui fixait le thorium radioactif dans des résidus solides.
Ce procédé a laissé des séquelles en termes de pollution du sol et de certains bâtiments, ainsi que de certains points d'eau. Une partie de ces résidus a été utilisée sur le site comme matériau de remblaiement pour l’usine et pour construire une digue sur la berge de la Saulx[23].
L'ANDRA a effectué en 2004 des travaux visant à sécuriser le site et a découvert le 8 avril 2009 des taux anormaux de radioactivité dans l'étang de la Grévière. Une plainte contre X a été déposée par le ministre de l'Écologie Jean-Louis Borloo[24].
Selon son bilan 2009, l'IRSN a réalisé « des investigations radiologiques dans l’environnement de l’usine afin d’évaluer l’étendue des zones contaminées et pouvoir ainsi les sécuriser au besoin. Les résultats de l’expertise et les recommandations émises par l’IRSN ont été intégrés par l’ANDRA dans la mise en sécurité des zones contaminées en dehors du site et la déconstruction de l'usine »[25]..
Notes et références
- Chiffres essentiels de Pargny-sur-Saulx www.linternaute.com
- Dossier sur la Champagne-Ardenne www.chez.com
- L'évolution du nom de la commune de Pargny-sur-Saulx www.ecoles.cimetz.com
- site consacré aux blasons www.newgaso.fr
- La bataille de la Marne
- Pargny-sur-Saulx lors de la bataille de la Marne ecoles.cimetz.com
- dossier traitant des tuileries de Pargny-sur-Saulx. www.patrimoineindustriel-apic.com
- La liste des maires successifs de la commune de Pargny-sur-Saulx www.ecoles.cimetz.com
- Liste des maires au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, consulté le 22 décembre 2008
- L'évolution démographique de Pargny-sur-Saulx INSEE
- Le recensement de Cassini cassini.ehess.fr
- Pargny-sur-Saulx regroupe diverses associations www.infos-villes.com
- Six monuments historiques dans la commune
- La Gazette Pargnysienne, Juillet 2008
- Dossier sur les tuileries de Pargny-sur-Saulx www.crdp-reims.fr
- Dossier sur la tuilerie de Pargny-sur-Saulx www.patrimoine-de-france.org
- L'église de Pargny-sur-Saulx www.territoire-triangle.fr
- Dossier sur l'église ecoles.cimetz.com
- L'église, monument historique
- La Gazette Pargnysienne, N°20, Avril 2005
- La Chapelle Sainte-Thérèse www.territoire-triangle.fr
- Sculpteur artiste libre à Pargny-sur-Saulx www.territoire-triangle.fr
- dossier traitant de la pollution à Pargny-sur-Saulx www.andra.fr
- Pargny-sur-Saulx / Etang de la Grévière Radioactivité : le ministre porte plainte www.lunion.presse.fr
- Apropos du Bilan IRSN 2009 de la surveillance radiologique de l’environnement en France : vers une évolution de la stratégie de surveillance, 2011/02/03
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Pargny-sur-Saulx sur le site de Google Maps
Catégorie :- Commune de la Marne
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