- Organisation mondiale du tourisme
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Organisation mondiale
du tourismeOrgane de l'ONU Type d'organisation Agence spécialisée de l'ONU Acronymes UNWTO, OMT Chef Secrétaire général
Taleb RifaiStatut Active Siège Espagne Madrid Création 1974 Site web Site officiel Organisation(s) parent modifier L'Organisation mondiale du tourisme (OMT) (anglais : World Tourism Organization (UNWTO)) est une institution spécialisée des Nations Unies destinée à promouvoir et développer le tourisme. Son siège se situe à Madrid en Espagne et ses langues officielles sont l'anglais, l'arabe, l'espagnol, le français et le russe[1]. L’OMT joue un rôle dans la promotion du développement du tourisme responsable, durable et accessible à tous, en veillant tout particulièrement aux intérêts des pays en développement.
L’Organisation encourage également l’application du Code mondial d’éthique du tourisme pour s’assurer que les pays membres, les destinations touristiques et les entreprises du secteur maximisent les effets économiques, sociaux et culturels positifs de cette activité et en recueillent tous les fruits tout en en réduisant au minimum les répercussions négatives sur la société et sur l’environnement.Sommaire
Histoire
Les origines
Les origines de l'Organisation mondiale du tourisme remontent à l'entre-deux-guerres avec la création de l'International Congress of Official Tourist Traffic Associations (ICOTT), fondé à La Haye en 1925 et qui deviendra en 1934 l'Union internationale des organismes officiels de propagande touristique (l'UIOOPT).[réf. nécessaire]
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale les voyages internationaux ne cessent de croitre. L'UIOOPT se réforme en devenant l'Union internationale des organismes officiels de tourisme (UIOOT). Elle tient sa première assemblée à La Haye en 1947. Son siège est fixé temporairement à Londres[1].
C'était une organisation technique non gouvernementale. Elle était composée d'organisations, d'entreprises et de groupements de consommateurs touristiques nationaux. Ses buts et objectifs n'étaient pas seulement la promotion du tourisme en général mais aussi de tirer le meilleur parti du tourisme comme composant du commerce international ainsi que comme outil de développement stratégique pour les pays développés.
En 1948, l'UIOOT se voit accordée un statut de consultant auprès de l'ONU, en 1951, elle transfère son siège à Genève et en 1954, elle participe à la Conférence des Nations Unies sur les formalités douanières concernant l'importation temporaire des véhicules de tourisme et le tourisme qui se tient à New York[1].
La création de l'OMT
Vers la fin des années 1960, l'UIOOT conçoit la nécessité de poursuivre sa mutation pour renforcer son rôle au niveau international. La XXe assemblée générale, à Tokyo, en 1967, déclare nécessaire la création d'un organe intergouvernemental avec les capacités de fonctionner à un niveau international pour coopérer avec d'autres organismes internationaux, en particulier l'ONU. Tout au long de l'existence de l'UIOOT, des liens étroits ont été établis entre elle et l'ONU, c'est ainsi que certaines de ses idées sont devenues réalités en son sein. Toutefois, s'il fut établi qu'une organisation intergouvernementale efficace devait être liée à l'ONU, on conclut aussi qu'elle devait préserver sa complète autonomie administrative et financière[réf. nécessaire].
Le 5 décembre 1969, la XXIVe assemblée générale de l'ONU vote une résolution appelant à la création d'une organisation intergouvernementale de tourisme (résolution 2529)[réf. nécessaire].
En 1970, l'assemblée générale extraordinaire de l'UIOOT vote la création de l'Organisation Mondiale de Tourisme sur la base de ses statuts antérieurs[1]. L'Organisation devient effective le 1er novembre 1974 après sa reconnaissance par 51 États[réf. nécessaire]. Sa première assemblée se tient en mai 1975 à Madrid à l'invitation du gouvernement espagnol. Robert Lonati (France) en est élu premier Secrétaire Général, alors qu'il exerçait cette fonction pour l'UIOOT depuis 1957[1]. L'OMT installe alors son siège à Madrid le 1er janvier 1976. Cette même année, un accord est signé avec l'ONU qui fait de l'OMT un agent d'exécution du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) pour la réalisation d’activités de coopération technique avec les gouvernements[1].
La VIe session de l’Assemblée générale de l’OMT à Sofia, en Bulgarie, adopte la Charte du tourisme et le Code du touriste[1].
Une institution spécialisée
Commencé officiellement en 2001, le processus de transformation de l'organisation en institution spécialisées de l'ONU aboutit en 2003, avec le vote de la résolution 453(XV)[1].
Objectifs
L’OMT s’est engagée pour que soient atteints les objectifs du Millénaire pour le développement des Nations Unies, conçus pour faire reculer la pauvreté et favoriser le développement durable.
L'article 3 de ses statuts définie que « l'objectif fondamental de l'Organisation est de promouvoir et développer le tourisme en vue de contribuer à l’expansion économique, à la compréhension internationale, à la paix, à la prospérité ainsi qu'au respect universel et à l’observation des droits et des libertés humaines fondamentales sans distinction de race de sexe de langue ou de religion ».
Structure
Composition
154 pays et 7 territoires sont membres de l'Organisation Mondiale du Tourisme, les membres affiliés étant au nombre de 400[2].
Liste des 154 États Membres de l'OMT et date d'admission à l'Organisation.États membres et leur date d'admission
- Afghanistan (1975)
- Afrique du Sud (1994)
- Albanie (1993)
- Algérie (1976)
- Allemagne (1976)
- Andorre (1995)
- Angola (1989)
- Arabie saoudite (2002)
- Argentine (1975)
- Arménie (1997)
- Australie (2004)[3]
- Autriche (1975)
- Azerbaïdjan (2001)
- Bahamas (2005)[4]
- Bahreïn (2001)[5]
- Bangladesh (1975)
- Biélorussie (2005)
- Bénin (1975)
- Bhoutan (2003)
- Bolivie (1975)
- Bosnie-Herzégovine (1993)
- Botswana (1995)
- Brésil (1975)
- Brunei (2007)
- Bulgarie (1976)
- Burkina Faso (1975)
- Burundi (1975)
- Cambodge (1975)
- Cameroun (1975)
- Canada (2000)[6]
- Cap-Vert (2001)
- Chili (1975)
- Chine (1983)
- Chypre (1975)
- Colombie (1975)
- Corée du Nord (1987)
- Corée du Sud (1975)
- Costa Rica (1995)[7]
- Côte d'Ivoire (1975)
- Croatie (1993)
- Cuba (1975)
- Djibouti (1997)
- Égypte (1975)
- Équateur (1975)
- Érythrée (1995)
- Espagne (1975)
- Éthiopie (1975)
- Fidji (1997)
- France (1975)
- Gabon (1975)
- Gambie (1975)
- Géorgie (1993)
- Ghana (1975)
- Grèce (1975)
- Guatemala (1993)
- Guinée (1985)
- Guinée-Bissau (1991)
- Guinée équatoriale (1995)
- Haïti (1975)
- Honduras (2001)[8]
- Hongrie (1975)
- Inde (1975)
- Indonésie (1975)
- Iran (1975)
- Irak (1975)
- Israël (1975)
- Italie (1978)
- Jamaïque (1975)
- Japon (1978)
- Jordanie (1975)
- Kazakhstan (1993)
- Kenya (1975)
- Kirghizistan (1993)
- Koweït (2003)[9]
- Laos (1975)
- Lesotho (1981)
- Lettonie (2005)
- Liban (1975)
- Libye (1977)
- Lituanie (2003)
- Macédoine (1995)
- Madagascar (1975)
- Malaisie (1991)[10]
- Malawi (1975)
- Maldives (1981)
- Mali (1975)
- Malte (1978)
- Maroc (1975)
- Maurice (1975)
- Mauritanie (1976)
- Mexique (1975)
- Moldavie (2002)
- Monaco (2001)
- Mongolie (1990)
- Monténégro (2007)
- Mozambique (1995)
- Namibie (1997)
- Népal (1975)
- Nicaragua (1991)[11]
- Niger (1979)
- Nigeria 1975)
- Norvège (2008)
- Oman (2004)
- Ouganda (1975)
- Ouzbékistan (1993)
- Pakistan (1975)
- Panama (1996)[12]
- Papouasie-Nouvelle-Guinée (2005)
- Paraguay (1992)
- Pays-Bas (1976)
- Pérou (1975)
- Philippines (1991)[8]
- Pologne (1976)
- Portugal (1976)
- Qatar (2002)[13]
- République centrafricaine (1995)
- République démocratique du Congo (1979)
- République du Congo (1979)
- République dominicaine (1975)
- République tchèque (1993)
- Roumanie (1975)
- Russie (1975)
- Rwanda (1975)
- Saint-Marin (1975)
- Salvador (1993)[14]
- Sao Tomé-et-Principe (1985)
- Sénégal (1975)
- Serbie (2001)
- Seychelles (1991)
- Sierra Leone (1975)
- Slovaquie (1993)
- Slovénie (1993)
- Soudan (1975)
- Sri Lanka 1975)
- Suisse (1976)
- Swaziland (1999)
- Syrie (1975)
- Tadjikistan (2007)
- Tanzanie (1975)
- Tchad (1985)
- Thaïlande (1996)[15]
- Timor oriental (2005)
- Togo (1975)
- Tunisie (1975)
- Turkménistan (1993)
- Turquie (1975)
- Ukraine (1997)
- Uruguay (1977)
- Vanuatu (2009)
- Venezuela (1975)
- Viêt Nam (1981)
- Yémen (1977)
- Zambie (1975)
- Zimbabwe (1981)
Secrétaires généraux de l'OMT
- 1975-1985 Robert Lonati (France)
- 1986-1989 Willibald Pahr (Autriche)
- 1990-1996 Antonio Enriquez Savignac (Mexique)
- 1997-2008 Francesco Frangialli (France)
- 2008-2010 Taleb Rifai interim (Jordanie)
- 2010- Taleb Rifai (Jordanie)
Fonctionnement
L’assemblée générale réunit tous les membres et siège tous les 2 ans. Le secrétaire général est désigné pour 3 ans. Le conseil exécutif comprend 26 membres, élus par l’assemblée générale pour 4 ans. Les effectifs du secrétariat général de l’OMT sont de 82 fonctionnaires. Le secrétaire général est Taleb Rifai[1].
Notes et références
- Structure de l'OMT, Document de l’Organisation mondiale du Tourisme
- A propos de l'OMT, Document de l’Organisation mondiale du Tourisme
- Précédemment membre de 1979 à 1990
- Précédemment membre de 1975 à 1978
- Précédemment membre de 1977 à 1984
- Précédemment membre de 1986 à 1995
- Précédemment membre de 1975 à 1988
- Précédemment membre de 1975 à 1989
- Précédemment membre de 1975 à 1998
- Précédemment membre de 1975 à 1987
- Précédemment membre de 1975 à 1979
- Précédemment membre de 1975 à 1993
- Précédemment membre de 1977 à 1986
- Précédemment membre de 1975 à 1981
- Précédemment membre de 1975 à 1990
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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