- Monument aux Morts de Châteaubourg (Ille-et-Vilaine)
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Châteaubourg (Ille-et-Vilaine)
Pour les articles homonymes, voir Châteaubourg.Châteaubourg
DétailAdministration Pays France Région Bretagne Département Ille-et-Vilaine Arrondissement Rennes Canton Châteaubourg (chef-lieu) Code Insee abr. 35068 Code postal 35220 Maire
Mandat en coursVirginie Klès
2008-2014Intercommunalité Vitré-Communauté Site internet Site officiel de la ville de Châteaubourg Démographie Population 5 535 hab. (2006[1]) Densité 194 hab./km² Aire urbaine 62 258 hab. Gentilé Castelbourgeois, Castelbourgeoise Géographie Coordonnées Altitudes mini. 35 m — maxi. 117 m Superficie 28,6 km² Châteaubourg est une commune française, située dans le département d'Ille-et-Vilaine et la région Bretagne. Son nom breton est Kastell-Bourc'h et son nom gallo est Chastèu-Bórg. Ses habitants sont appelés les Castelbourgeois.
Sommaire
Héraldique
d'azur au chevron d'or chargé de trois annelets de gueules, accompagné en chef à dextre d'une tête de lion arrachée d'or lampassée et dentée de gueules , en chef à senestre d'une tête de loup arrachée aussi d'or, en pointe d'un château du même ouvert du champ
Géographie
Châteaubourg est un chef-lieu de canton situé dans l’arrondissement de Rennes.
D'abord concentrée autour du quartier de l'église qui a été totalement réaménagée, la ville s'est ensuite agrandie par de nombreux nouveaux lotissements.
Sa position privilégiée, entre Rennes et Vitré avec un accès routier facile permet à beaucoup de gens de venir s'y installer. La commune est traversée par la Vilaine, par la voie express Paris - Rennes (RN 157) et enfin par l'axe ferroviaire majeur Paris-Rennes-Brest. Sa population a augmenté de 20% en 10 ans, et de 60% en 20 ans (1988-2008).
Les communes limitrophes de Châteaubourg sont, en commençant par le nord et en suivant le sens des aiguilles d'une montre : La Bouëxière, Marpiré, Saint-Jean-sur-Vilaine, Saint-Didier, Domagné et Servon-sur-Vilaine.
- Étang de Grand Fayelle, 24 ha, exemple d'étang méso-dystrophe à Carex en Ille-et-Vilaine[2]
Histoire
Le nom de Châteaubourg est composé de deux termes. D'abord bourg viendrait du bas latin burgus qui a le sens de groupe d'habitations, puis château signifiant château-fort.
C'est au XIe siècle qu'est attesté l'existence d'une seigneurie et d'un prieuré bénédictin qui dépendait de l’abbaye Saint-Sauveur de Redon.
Un château féodal flanqué de plusieurs tours a existé et commandait le franchissement du fleuve Vilaine, mais il se trouvait déjà en ruine au XVe siècle. Les derniers restes de ce château ont été détruits au début du XXe siècle. L'emplacement de ce château-fort se trouve au niveau de l'église Saint-Pierre où d'ancienne fondations émergent encore dans certaines caves des maisons les plus anciennes du bourg primitif.
En 1341, lors de la Guerre de succession de Bretagne, les troupes anglaises du Duc de Buckingham (qui défendait la cause du Duc de Bretagne Jean IV) campent dans le secteur. À la suite de plusieurs mariages, la seigneurie a appartenu successivement aux Châteaubourg, puis aux Montbourcher, aux Bouan et aux Denyau.
En juillet 1677, Louis XIV érige les quatre seigneuries de Châteaubourg en comté, dont le premier comte fut Charles Denyau, conseiller au Parlement de Bretagne. En 1789, le comte appartient aux La Celle, seigneurs de la Sécardaye. Puis pendant la Révolution, un canton se forme avec les communes de Saint-Jean, Broons et Marpiré.
En 1858, Napoléon III inaugure la gare de Châteaubourg. En 1902, la ville est parmi les premières du département à pouvoir bénéficier de l’arrivée de l’électricité. Cela a été rendu possible grâce au minotier Jean-Pierre Texier qui a équipé un de ses moulins (dont le fameux « Ar Milin ») d’une turbine. Châteaubourg a été alimenté par ce procédé entre 1917 et 1928.
La situation géographique privilégiée de Châteaubourg, située à mi-chemin entre Vitré et Rennes et sur l’axe routier et ferroviaire Paris-Brest, lui a permis d’étoffer son tissu économique depuis une trentaine d’années. Déjà, La Distillerie Bretonne s’y est développée depuis 1920 et elle s’est associée à une entreprise de transformation de pommes ainsi qu’à une laiterie. En 1945, l’entreprise Burel, spécialisée dans la fabrication de matériel agricole, s’est développée pour devenir Sulky, la petite industrie fabricant de semoirs.
Le 1er avril 1973, Broons-sur-Vilaine et Saint-Melaine fusionnent avec Châteaubourg et deviennent des communes associées avec des maires bien distincts. L’arrivée de la voie expresse au sud de Châteaubourg a pour conséquence, un développement rapide de la commune avec l’arrivée de nombreuses industries agro-alimentaires (abattoir, Sojasun, Tendriade, Oscar Mondo), électronique (Thalès-Microelectronics) et d’entreprises artisanales. La ville s’est surtout étendue sous forme de lotissements de maisons individuelles.
À l’heure actuelle, Châteaubourg fait partie de la grande couronne périurbaine de Rennes mais en représente la limite Est puisqu'au-delà, elle est bloquée par l'influence de Vitré. La ville développe un habitat collectif et individuel et tente de répondre à la très forte demande, du fait de la proximité de l’agglomération rennaise et de la construction du site intercommunal de 200 ha des « Portes de Bretagne » susceptible de regrouper 10 000 emplois sur le long terme.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2001 → en cours Virginie Klès [3] DVG Vétérinaire
Sénatrice (depuis 2008)1995 2001 Jean-Charles Bougerie 1989 1995 Paul Lemoine 1983 1989 André David 1971 1983 Paul Lemoine 1968 1971 Félix Bobille 1962 1968 Charles Martin 1930 1962 Félix Bobille 1904 1930 Édouard Legendre 1896 1904 Félix Bobille 1882 1896 Édouard Legendre Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Jusqu'au milieu du XXe siècle, la commune de Châteaubourg n'était qu'une petite bourgade agglomérée autour de son église et de sa gare. À partir de 1975, sa population a fortement augmentée grâce à l'annexion de Saint-Melaine et de Broons-sur-Vilaine ainsi qu'avec la croissance démographique de la commune.
Aujourd'hui, Châteaubourg est devenu un pôle secondaire dans la communauté d'agglomération de Vitré-Communauté. Son économie très dynamique a eu pour conséquence un accroissement rapide de la population ces dernières années. En 2005, la commune a dépassé les 5 500 habitants et continue à croître de manière soutenue[réf. nécessaire].
Lieux et monuments
- Église Saint-Pierre (1893) d'Arthur Regnault
- Église Saint-Melaine (XVIIe siècle)
- Calvaire à Saint-Melaine (XXe siècle)
- Église Saint-Martin (1843)
- Ancien moulin Ar Milin (XVIIe-XXe siècle) au 30, Rue de Paris
- Manoir des Chesnelières (XVe-XVIIe siècle)
- Ancien Prieuré (avant le XVIe-XVIIe-XXe siècle)
- Chêne-liège (arbre méditerranéen vieux de 150 ans, unique en Ille-et-Vilaine) à Montmorel
- Chapelle Sainte-Anne
Monument aux morts
Par délibération du 17 octobre 1920, le conseil municipal accepta le plan du monument aux morts qui est exécuté par M. Savinet, marbrier à Saint-Aubin-du-Cormier. Ce monument est érigé en lieu et place d'un calvaire situé près de l'église au coin de la place de la mairie.
L’abbé Descures, curé de Châteaubourg (décédé en 1928 et inhumé dans l’église) donne son accord sous réserve de conserver la grotte pour pouvoir y célébrer des cérémonies et à la condition expresse que ce monument soit surmonté d’une croix.
Le 25 novembre 1920, le conseil municipal précise que ce monument sera en granit, qu’il portera une inscription principale en lettres d'or sur la stèle : « HONNEUR A NOS MORTS DE LA GRANDE GUERRE 1914 - 1918 » et sur le socle les noms des soixante-trois morts pour la patrie, en lettres d’or gravées. La croix est recouverte partiellement d’un linceul. Sont gravées également une croix de guerre, une couronne de laurier et une palme.
Les travaux d’un coût de 10 000 francs plus 3 500 francs de frais de maçonnerie et divers sont financés par souscription (2 590 francs), une subvention (minime) de l'État et un emprunt de la commune.
Il est précisé que le monument devra être achevé pour la fin avril 1921.
Le 14 avril 1921, le conseil municipal, conformément aux instructions du préfet d'Ille-et-Vilaine, demande des « trophées de guerre » pour les placer près du monument, à savoir : deux mitrailleuses et huit obus gros calibre 420. Ce sont les mêmes obus qui ornent actuellement le monument.Le 3 juillet 1921, le monument élevé en souvenir des soldats tombés au champ d’honneur est inauguré en présence de nombreuses personnalités, dont M. Langouët, conseiller général, le maire, le conseil municipal, d'anciens combattants, des familles, des castelbourgeois et de nombreux anonymes.
Le conseiller général déclare entre autres : « Et si l’on pouvait écarter le voile du mystère, nous nous rendrions compte, que, depuis le premier soldat dont le nom est inscrit sur ce monument jusqu’au dernier, les uns et les autres, tous sans exception, on fait de grands choses pour les causes nationales qui sont : l’honneur, la justice et la liberté ».Dans l’église, à l’emplacement de l'orgue actuel, se trouvait également une sculpture où étaient gravés les noms des soldats morts au combat. L’abbé Trémoureux, curé de la paroisse la fit enlever dans les années 1950 lors de la rénovation de l’église.
Le conseil municipal en séance du 31 mai 1921 propose de créer un « carré militaire » dans le cimetière et de prendre en charge « la concession funéraire, les frais d’inhumation des militaires dont les corps sont ramenés dans la commune, à la condition que la concession soit exclusivement destinée à l’inhumation des soldats »Mais les familles ne donnent pas suite à cette proposition préférant, comme dans beaucoup de communes, le caveau familial.
Après la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) s’ajouteront les noms de onze castelbourgeois morts au combat.
Écoles
- Écoles maternelle primaire :
- École privée Saint-Joseph
- École privée Saint-Melaine
- École publique Charles de Gaulle
- École publique du Plessis
- Collège privé Saint-Joseph
- Collège public Pierre-Olivier Malherbe
- Centre d'éducation des Rochers
Activités culturelles et sportives
- Eglise fin du XIXe siècle (voir aussi monuments)
- Complexe sportif du Prieuré
- Stade Théo Bottier
- Salle Fayelle
- Salle des fêtes "La clé des Champs"
- Centre commercial
- Maison pour tous
- Centre des Arts(conservatoire de Vitré)
- cinéma
- Maison François Hotin des Jeunes et de la Culture, où se tient chaque année depuis 2005 le festival de cinéma religieux "Gens de la Caraïbe", visant au rapprochement des peuples et à la fraternité caribéo-bretonne
- Caserne de sapeurs pompiers de Châteaubourg
Jumelage
Iffeldorf (Allemagne) depuis 1982 (voir Iffeldorf (de)), ville de Bavière, entre Munich et Garmisch-Partenkirchen.
Voir aussi
- Communes d'Ille-et-Vilaine
- Anciennes communes d'Ille-et-Vilaine
- Commune associée de Broons-sur-Vilaine
- Commune associée de Saint-Melaine
Archives
- Seigneurie de la Fontenelle en Saint-Melaine, > Fonds de La Fontenelle, Archives I&V, fonds 22 J, (1,10 ml).
Bibliographie
- Louis Genin, La ville-lumière ou Châteaubourg toujours, 1996.
Notes et références
- ↑ données officielles 2006 sur le site de l’INSEE
- ↑ Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, p. 65.
- ↑ Portail internet des services de l'Etat
- ↑ http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
- ↑ INSEE : Population depuis le recensement de 1962
Liens externes
- Site officiel de la ville de Châteaubourg
- Châteaubourg sur le site de l'Institut géographique national
- La base de données Mérimée – le patrimoine architectural français
- Portail de la Bretagne
Catégorie : Châteaubourg (Ille-et-Vilaine)
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