Le Pertre

48° 02′ 08″ N 1° 02′ 09″ W / 48.0355555556, -1.03583333333

Le Pertre
Mairie du Pertre.
Administration
Pays	France
Région	Bretagne
Département	Ille-et-Vilaine
Arrondissement	Fougères-Vitré
Canton	Argentré-du-Plessis
Code commune	35217
Code postal	35370
Maire Mandat en cours	Dominique de Legge 2008-2014
Intercommunalité	Vitré-Communauté
Démographie
Population	1 374 hab. (2006[1])
Densité	31 hab./km²
Aire urbaine	62 258 hab. ()
Gentilé	Pertrais, Pertraise
Géographie
Coordonnées	48° 02′ 08″ Nord        1° 02′ 09″ Ouest / 48.0355555556, -1.03583333333
Altitudes	mini. 67 m — maxi. 184 m
Superficie	43,63 km2
Localisation carte nationale

Le Pertre est une commune française, située dans le département d'Ille-et-Vilaine et la Région Bretagne.

Origine du nom

Au XI^e siècle, on trouve le nom de Pertum. Au siècle suivant, on trouve Pertrum. En 1516, on a reporté le nom Ecclesia de Pertra.

Plusieurs théories expliquent le nom de Le Pertre. La théorie la plus probable est que le nom du village provient de petra (pierre), puisque Le Pertre est situé au sommet d'une colline de pierre. Le nom peut également venir de pertrum (pays de la pierre), mais le village devrait alors s'appeler La Pertre. Enfin, une dernière possibilité est que le nom provienne de perdita terra (chemin pierré, comme pour Souain-Perthes-lès-Hurlus), mais le nombre important de syllabes ayant alors disparu rend cette théorie peu probable.

Géographie

Paroisse des marches de Bretagne créée par essartage de la forêt-frontière qui séparait la Bretagne du Bas-Maine.

C'est dans cette forêt qu'aimait flaner Madame de Sévigné.

Il s'agit de la commune la plus orientale d'Ille-et-Vilaine.

Histoire

La date de création de Le Pertre est inconnue. Cependant, on peut avec certitude considérer que le village a été créé avant l'an 1000. Cette estimation se base sur le procès entre les moines de l'abbaye Saint-Serge d'Angers et les moines de l'abbaye Saint-Jouin de Marnes en Poitou qui s'est déroulé de 1082 à 1093. Durant ce procès, l'avocat Juhel, fils de Godefroy et avocat des moines de Saint-Jouan, indique que le Pertre avait été dans le principe une abbaye construite par le roi Clovis en l'honneur de Saint Martin de Vertou. Saint Martin ayant vécu au VII^e siècle, le terme Clovis fait référence à Clovis II. Quoique la théorie de l'avocact n'ait pas été démontrée, il est évident que Le Pertre devait être être suffisamment ancien à cette période pour qu'une telle théorie puisse être formulée.

Administration

Démographie

Lieux et monuments

Église Paroissiale Saint-Martin de Vertou

Clocher Saint-Martin (Le Pertre)

L'église Saint-Martin de Vertou se situe au centre du village. De la place de l'église, partent toutes les routes menant aux villages environnants.

La première pierre de l'actuelle église a été bénie le 8 juin 1863 par M. Vilais, curé-doyen d'Argentré-du-Plessis et chanoine de Rennes. La construction a pris une dizaine d'années et a été endeuillée par la mort de deux ouvriers.

Le clocher de l'église culminait à 83 mètres en fin 1920 (en raison des réparations, en particulier après la chute du clocher de 1982, la taille a peut-être légèrement changé). Il est possible d'accéder un parapet situé à 37 mètres du sol (la clef peut être empruntée au café Bambino). La légende dit que 39 clochers sont visibles par beau temps du sommet de l'église, et il a été prouvé qu'effectivement 37 clochers étaient visibles au début du XX^e siècle. Les quatre principales cloches sont nommées Marie-Henriette ( 2 137 kg), Louise-Prosper (1 471 kg), Joséphine-Perrine (1 038 kg) et Sophie-Amédée (245 kg).

Les dimensions de l'église sont 49 m de long, 16,5 m de large et 17 m de haut pour la nef principale.

Chapelle Saint Joseph

Château de Belair

Hippodrome de la Chaussée

Forêt du Pertre

D'une superficie de 1513 hectares, La forêt du Pertre est une chênaie-hêtraie. Elle a certain intérêt ornithologique puisque 32 espèces d'oiseaux y sont recensées, dont 5 peu courantes dans la région (la Bondrée apivore, le Faucon hobereau, la Huppe fasciée, la Rougequeue à front blanc et le Pic mar). Par ailleurs, cette forêt compte 2 espèces de chauves-souris.

Circuit des deux provinces

Le circuit des deux provinces est une compétition cycliste organisée chaque année.

Personnalités liées à la commune

Culture

Chanson

Chanson écrite en 1871 par M. de Sallier Dupin

Premier couplet

Sur un coteau, tout près de la Mayenne,
S'élève au Ciel un gracieux clocher,
Leste et coquet, il domine la plaine
Et ses voisins qu'il semble menacer

Refrain

C'est le clocher du pays que j'adore,
C'est là que sont mes parents, mes amis,
Ah ! Quel bonheur de le revoir encore,
Pour moi ? Le Pertre est un si beau pays.

Deuxième couplet

C'est le pays où coula mon enfance
Quand tout petit on m'appris à marcher.
Ma bonne mère, avec soin et prudence,
Guida mes pas à l'ombre du clocher.

Troisième couplet

Joyeux ébats, plaisirs de ma jeunesse,
Dont sans remords je peux me souvenir,
Soyez bénis, consolez ma vieillesse,
Quand de ce monde il me faudra sortir.

Quatrième couplet

Je t'ai quitté, berceau de mon enfance,
Je t'ai quitté dans un jour de malheur,
Car l'étranger envahissait la France
Et le devoir s'imposait à mon cœur.

Cinquième couplet

Je te revois sur ta verte colline,
Mon cher clocher, et je viens demander
Qu'il plaise à Dieu, dans sa bonté divine,
Que près de toi, je puisse reposer.

Voir aussi

• Liste des communes d'Ille-et-Vilaine

Bibliographie

• Pierre Le Moullec, Est-ce ainsi que les hommes vivent ? Les registres paroissiaux du Pertre 1564-1670, édition, annotation et présentation, Rennes, 1997, (Archives d'I&V - Mémoire 2 J 712).

• Compilation des bulletins paroissiaux de février 1914 à décembre 1937 (une copie est disponible à la bibliothèque municipale du Pertre).

• Pouillé historique, abbé Amédée Guillotin de Corson, tome II, 563.

Notes et références

Liens externes

• Le Pertre sur le site de l'Institut géographique national

• Inventaire préliminaire du Conseil Régional

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