Linee Aeree Italiane

Linee Aeree Italiane

Alitalia

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AITA
AZ
OACI
AZA
Indicatif d'appel
ALITALIA
Repères historiques
Date de création 1946 (ALII - Aerolinee Italiane Internazionali)
Fiche d’identité
Hub(s) Aéroport Léonard-de-Vinci
Hubs secondaires
Programme de fidélité MilleMiglia
Alliance SkyTeam
Taille de la flotte 155 (août 2009)
Nombre de destinations 70 (août 2009)
Siège social Italie Fiumicino
Société mère Compagnie aérienne italienne
Société sœur CAI First, CAI Second, Air One, Air One CityLiner
Filiales
Effectif 12.628 (2009)
Dirigeants Roberto Colaninno président
Site internet www.alitalia.aero
Airbus A321-100 de la compagnie Alitalia atterrissant à Londres.

Alitalia (ancien nom complet : Alitalia-Linee Aeree Italiane S.p.A., n'est plus cotée en bourse, BIT : AZA10) est la principale compagnie aérienne italienne, créée en 1946, en voie de privatisation depuis le 5 décembre 2006 et dont les actifs ont été rachetés par la Compagnie aérienne italienne[1] le 1er décembre 2008, avec transfert à la nouvelle compagnie le 13 janvier 2009, fusionnée avec Air One.

Depuis juillet 2001, elle fait partie de l’alliance SkyTeam (comme le groupe Air France-KLM, Aeroflot, China Southern Airlines, Delta Air Lines, Korean Air, AeroMexico, Continental Airlines, Northwest Airlines ou CSA Czech Airlines) et est également membre de SkyTeam Cargo. Son chiffre d’affaires s’élève à plus de 5 milliards d’euros. Sa flotte comprend 148 appareils et l’effectif du personnel était d'environ 22 000 employés. Elle transporte plus de 24 millions de passagers par an.

Sommaire

Histoire

Le 5 mai 1947, le premier vol de la compagnie est effectué sur un Fiat G.12 qui porte le nom d’Alcione et qui décolle de Turin pour Rome puis rejoint Catane en Sicile. Le 6 juillet de la même année, le premier vol international est un Rome-Oslo. L’année suivante, en mars, un Avro Lancastrian inaugure le premier vol intercontinental, sur la route Milan, Rome, Dakar, Natal, Rio de Janeiro, São Paulo, Buenos Aires en 35 heures de vol.

Création et développement

Si le nom de la compagnie peut remonter à celui de la Società Area Avio-Linee Italiane (ALI) créée dans les années vingt du XXe siècle, sous l’impulsion de Fiat, la société actuelle n’a été créée qu’après la Seconde Guerre mondiale, en 1946, avec l’appui de Trans World Airlines (TWA) et de British European Airways (BEA) qui financèrent les deux principales compagnies italiennes opérationnelles en 1947, avec des avions Fiat G-12 loués à l’armée de l’air italienne :

  • Aerolinee Italiane Internazionali (ALI ou Alitalia) — BEA apporte 30 % du capital —
  • et Linee Aeree Italiane (LAI) — qui finirent par fusionner en septembre 1957.

Après cette fusion en 1957, Alitalia devint la compagnie aérienne nationale. En 1960, elle adopta les premiers jets, en opérant le Douglas DC-8 et la Caravelle, un avion français. La compagnie dépassa le million de passagers par an la même année. Elle s’éloigna de ses investisseurs britanniques dans les années soixante pour devenir une compagnie entièrement à capitaux italiens à la fin de la décennie. À ce moment, elle était devenue la 3e plus grande compagnie en Europe (en passagers/km transportés). Mais la dérégulation internationale des années soixante-dix fut assez rude pour la compagnie. Elle rata ses différentes tentatives de diversification dans le tourisme ou au travers de compagnies plus petites comme Aermediterranea, formée en mars 1981 (55% du capital appartenant à Alitalia et 45% à ATI) avec sept DC-9-30 provenant de la flotte Alitalia[2].

Obligée de réduire drastiquement ses opérations, elle se limita à partir de 1996 au seul transport aériens de passagers et de fret. Le 1er novembre 1996, sa filiale Avianova fut baptisée Alitalia Team, une compagnie aérienne à bas coûts disposant de 9 ATR-42, 4 ATR-72, 5 Fokker 70, 1 Boeing 767, 14 Airbus A321 et 7 MD-82 (ces trois derniers types d’avions étant prêtés par la maison mère). Puis en 1997, elle créa Alitalia Express, une compagnie régionale à bas coûts. Alitalia Team S.p.A. a fini par être absorbée avec Alitalia S.p.A. alors qu’Alitalia Express S.p.A. subsiste en tant que société mais sans avoir une importante autonomie d’image.

Difficultés économiques et privatisation

Après un mariage avorté avec KLM en 2001 (avec une forte pénalité infligée à KLM, versée à Alitalia), Alitalia est entrée dans une spirale descendante, aggravée par la réduction du marché après le 11 septembre 2001, avec pour l’exercice 2003 une marge opérationnelle négative, égale à -9,4 % du chiffre d’affaires. La crise s'accentue en 2006, avec un premier semestre catastrophique, avec pour conséquence une perte de 10 % de sa valeur en bourse en une journée le 13 septembre 2006. La compagnie souffre d’une taille trop petite, de l’éclatement de ses activités sur deux plates-formes principales (hubs), Milan-Malpensa et Rome-Fiumicino, et de la situation excentrée de l’Italie pour les lignes transatlantiques. Elle est en outre durement attaquée par les compagnies à bas coûts — à l’international, telle Ryanair qui assure 13 % des liaisons internationales de et vers l’Italie (contre 20 % pour Alitalia) et sur le marché national, par des compagnies comme Meridiana ou Air One, où sa part de marché n’excède pas 50 %. La fusion, un temps projetée, avec le couple Air France-KLM a échoué en 2008 après d'âpres discussions, pour finalement voir le jour le 12 janvier 2009, avec une prise de participation à hauteur de 25% par le groupe franco-néerlandais.

Pour redresser cette société publique en grande difficulté économique depuis 2003, le gouvernement italien a d'abord désigné en mai 2004 Giancarlo Cimoli, précédemment président des Ferrovie dello Stato (chemins de fer), comme président et administrateur délégué (qui a tenu ce poste jusqu'en février 2007). Plus de 5 000 licenciements ont été envisagés pour éviter la faillite de la compagnie (chiffre ensuite réduit à 3 500 seulement après accord avec les syndicats fin septembre 2004). Massimo Chieli, le directeur des ressources humaines, a détaillé le plan de relance, en précisant que la compagnie aérienne serait divisée en deux sociétés : Alitalia Fly (11 700 employés) pour le transport proprement dit, et Alitalia Service (9 000 employés) pour les activités au sol. C’est à partir de cette scission que serait pratiquée, entre 2005 et 2006, le dégraissage concernant un quart des effectifs : 1 570 suppressions d’emplois pour Alitalia Fly, dont 450 pilotes et 1 050 personnels navigants commerciaux (PNC : hôtesses et stewards) et 3 430 chez Alitalia Service. Une bonne partie des activités de cette dernière filiale devrait être externalisée. L’objectif est d’économiser chaque année environ 315 millions d’euros sur la masse salariale et de rapprocher les coûts d’exploitation d’Alitalia de ceux des compagnies européennes équivalentes.

Une augmentation de capital pour redresser les finances de la compagnie s'est déroulée du 14 novembre au 2 décembre 2005, selon les résultats provisoires communiqués par Monte Titoli S.p.A., les parts souscrites représentent 1 250 160 756 sur un total de 1 257 562 072 parts proposées, pour une valeur totale de 1 000 128 604,80 euros (99,4 % de l'offre).

Le 5 décembre 2006, la société a été placée dans une procédure de privatisation (elle appartient encore au Trésor italien en novembre 2008). 11 repreneurs potentiels se sont fait connaître suite à l'appel d'offres. Un nouveau conseil d'administration a été formé par le ministère de l'Économie, avec comme nouveau président Berardino Libonati. « En référence à l'assemblée des actionnaires d'Alitalia Linee Aeree Italiane SpA, convoquée les 22 et 28 février 2007, le ministère de l'Économie communique qu'il déposera auprès du siège de la société, la liste suivante : 1. Berardino Libonati (président) ; 2. Aristide Police ; 3. Giovanni Sabatini ; 4. Carlo Santini ; 5. Luciano Vannozzi ». Ce serait le ministre lui-même, Tommaso Padoa-Schioppa, à avoir démandé à Berardino Libonati de devenir le nouveau président d'Alitalia.

Le 13 février, le Trésor public italien annonce que seuls 5 candidats (sur 11) sont invités à préciser leur offre pour la mi-avril en matière de privatisation. Ces repreneurs étaient :

  • AP Holding de Carlo Toto, propriétaire d'Air One ;
  • M&C Management & Capitali Spa [1] - Cerberus European Investments LLC - ELQ Investors Ltd - Lefinalc Spa (ce dernier avec à la tête Alcide Leali) ;
  • MatlinPatterson Global Advisers LLC ;
  • en:Texas Pacific Group Europe LLP ;
  • Unicredit Banca Mobiliare Spa.

Le 14 février 2007, le ministre italien de l'Économie annonce que cette deuxième phase durera 9 ou 10 semaines et se terminera à la mi-avril avec l'évaluation des offres préliminaires. Le contrat de privatisation devrait être conclu pour la mi-juin. La meilleure offre économique ne sera pas « le premier élément d'évaluation » afin de chosir l'acquéreur. Il précise que l'État italien achète en quelque sorte un plan industriel avec ses qualités. Le ministre a rappelé qu'Alitalia a accumulé des pertes entre 1996 et 2006 égales à 3,2 milliards tandis que les actionnaires ont versé 4,5 milliards d'euros. Le Trésor n'exclut pas de conserver une quote-part mais l'État italien cédera bien le contrôle de la compagnie.

La compagnie aérienne russe Aeroflot a exprimé en avril 2007 son souhait de devenir copropriétaire d'Alitalia : cette nouvelle a été rendue publique par Unicredit, un des principaux groupes financiers d'Europe doté de 1 000 milliards de dollars d'actifs et associé de la compagnie aérienne russe dans le projet. Le directeur général d'Aeroflot, Valeri Okoulov, a déclaré qu'un troisième partenaire pourrait rejoindre le tandem Aeroflot-Unicredit[3]. La compagnie russe et Unicredit se sont retirés de la course le 27 juin 2007, faute d'informations fiables. Faute de repreneurs, la privatisation est arrêtée le 18 juillet 2007. Mais des négociations exclusives avec le groupe Air France-KLM débutent le 28 décembre 2007.

Tout le 1er trimestre 2008 a été l'objet de négociations entre Air France représentée par Jean-Cyril Spinetta avec le gouvernement Prodi sortant et les syndicats de la compagnie. Mais à la veille des élections générales italiennes de 2008, les exigences des syndicats ont enlisé le rachat par Air France qui était devenu un enjeu électoral. Air France-KLM retire son offre le 21 avril 2008. La victoire de Berlusconi et surtout les succès de la Ligue du Nord qui soutient le hub de Malpensa pourraient aboutir à d'autres pistes comme celle d'Aeroflot.

Le 30 mai 2008, la privatisation est relancée. En août 2008, après une modification de la loi sur les faillites, la compagnie est placée sous la tutelle de l'État, avec la nomination d'un « commissaire extraordinaire » (administration judiciaire) pour la diriger en la personne d'Augusto Fantozzi. Le 15 septembre 2008. la compagnie fortement endettée, y compris pour payer son carburant, obtient la signature d'un plan de restructuration industrielle qui porterait les effectifs de la nouvelle compagnie, baptisée Compagnie aérienne italienne (CAI) et dirigée par Roberto Colaninno à 12 500 salariés au lieu des 19 000 que comptait Alitalia. Ces 12 500 se décomposent en 1 550 pilotes, 3 300 hôtesses et stewards et 7 650 techniciens.

Mais le 18 septembre 2008, la CAI retire son offre, après un ultimatum avec les syndicats. Son conseil d'administration, présidé par Roberto Colaninno, refuse la contre-proposition à peine reçue de la CGIL et des syndicats autonomes. Le ministre du travail, Maurizio Sacconi déclare alors : « La voie est ouverte pour la faillite »[4].

Le 19 novembre 2008, Claudio Scajola annonce, au nom du gouvernement italien que le prix de la cession des actifs d'Alitalia à la CAI est fixé à 1 052 millions d'euros (au lieu du milliard exact annoncé précédemment), après une meilleure évaluation de leur valeur.

Le 20 novembre 2008, Augusto Fantozzi accepte formellement l'offre de la CAI : cette dernière paiera 100 millions d'euros au comptant, 327 millions d'euros étant le complément provisoire à payer dans les six mois (et pour partie, à 24 mois) et 625 millions seront les dettes hypothécaires. Cela représentera 936 millions pour la seule Alitalia, 57 millions d'euros pour Alitalia Servizi, 6 millions pour Alitalia Airport, 20 pour Alitalia Express et 33 pour le groupe Volare. La date de fin des opérations pour Alitalia SpA était prévue au 30 novembre 2008 : à partir du 1er décembre 2008, tous les coûts auraient dû être supportés par la société présidée par Roberto Colaninno. Tous les droits de décollage et d'atterrissage (et tout le trafic) à l'exception du fret sont prévus dans cette acquisition, y compris 93 aéronefs (évalués 625 millions) dont 64 pour lesquels Alitalia est propriétaire (même si certains sont hypothéqués) et 29 en leasing opérationnel. L'activité fret sera cédée à part de même que certaines activités annexes, évaluées entre 500 et 700 millions d'euros.

En réalité le gouvernement italien annonce début décembre, que la reprise effective par la CAI ne se fera qu'après les fêtes (en fait au 13 janvier 2009). En attendant, l'association européenne des compagnies aériennes annonce le 3 décembre 2008 qu'Alitalia a perdu 33,8 % de passagers en octobre (et - 20,7 % pour les dix premiers mois de l'année 2008). Un grand nombre de vols sont annulés, sans préavis, depuis l'automne.

En janvier 2009, Le groupe Air France-KLM achète 25 % de la Cai pour environ 300 millions d'euros, en devenant ainsi le premier actionnaire de la nouvelle compagnie.
Elle disposera de 3 représentants au conseil d'administration et deux au comité exécutif.
Le 31 décembre 2008, la CAI a signé l'achat définitif d'Air One et des autres sociétés (Air One Cityliner, European Avia Service et Air One Technic), pour 300 millions plus la prise en compte de 490 millions de dettes hypothécaires.
Le groupe Toto fournira en leasing opérationnel 81 Airbus supplémentaires (dont 57 A320 et 24 Airbus long-courrier, dont des A350). Le groupe Toto réinvestira 60 millions d'euro dans la nouvelle Alitalia[5].

Évolutions et alliances avec Air France

À la suite d’un séminaire gouvernemental franco-italien de janvier 2005, la reprise de l’alliance entre le groupe Air France et Alitalia a été confirmée par les deux gouvernements.

« L’Alitalia a ses problèmes à résoudre et nous les résoudrons », a déclaré Silvio Berlusconi, et ensuite on se dirigera vers l’intégration pour créer une unique compagnie franco-italienne, propos confirmés par Jean-Pierre Raffarin. Du coup, les actions d’Alitalia s'étaient envolées. L’administrateur délégué, Giancarlo Cimoli a confirmé ces propos en marge du sommet : « une fois que la société aura une situation plus positive d’un point de vue comptable, elle vaudra davantage et elle ira vers l’alliance avec KLM et Air France ».

Alitalia et Air France sont déjà liées par un accord commercial de 2001, renforcé par un échange d’actions de 2 % (2003) qui dispose la présence des deux présidents dans les conseils d’administration respectifs. Mais la fusion avait été reportée alors que celle avec KLM s’est faite en septembre 2004. Cet accord commercial prévoit notamment de développer un système multi hub, basé sur les aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, aéroport de Milan Malpensa, aéroport de Rome Fiumicino et le développement du partage de code en Europe et dans les vols intercontinentaux.

Pour les vols entre l’Italie et la France, les compagnies opèrent en co-entreprise. Il y a actuellement 582 vols hebdomadaires dont 30,6 % sont assurés par Alitalia, mais Cimoli a récemment souhaité que ce partage des vols soit mieux équilibré.

En novembre 2005, Air France a annoncé qu'elle participerait à l'augmentation de capital prévue en décembre de façon à ne pas diluer sa participation de 2 % qu'elle souhaitait maintenir.

Fin 2006, début 2007, avec la privatisation annoncée de la compagnie par le gouvernement italien, le PDG d'Air France démissionne du conseil d'administration d'Alitalia et Cimoli fait de même pour Air France, afin de ne pas être juges et parties. Onze repreneurs sont annoncés, dont le groupe Toto (Air One). Une fusion entre Air France - KLM et Alitalia est pressentie. Le gouvernement italien lance la procédure d'appel d'offres pour cette privatisation. Et en janvier 2007, premier rebondissement, Air France renonce dans un premier temps à participer à cet appel d'offres et la fusion n'est plus à l'ordre du jour. Les accords de coopération de 2001 et 2003 restent toutefois en vigueur.

Fin 2007, l'idée d'un rachat de la compagnie par Air France-KLM semble à nouveau acquise. Alitalia donne son accord en mars 2008[6], mais suite à l'échec des négociations le 2 avril 2008 entre le groupe franco-hollandais et les syndicats, l'acheteur renonce au projet (officialisé le 21 avril 2008). Alitalia sera désormais probablement soumise à la loi Marzano[7]. La cotation de la compagnie est suspendue et le gouvernement de Romano Prodi accorde d'urgence un prêt de 300 millions d'euros à Alitalia, au prix du marché, remboursable en décembre 2008, sur demande du futur Président du conseil Silvio Berlusconi.

Selon le quotidien économique Il Sole 24 Ore du 18 novembre 2008, le groupe Air France-KLM serait, après de multiples rebondissements, in fine, le partenaire aérien choisi par la CAI, en prenant une participation de 20 % dans la nouvelle compagnie italienne (soit environ 200 millions d'euros). La nouvelle Alitalia, fusionnée avec Air One de Carlo Toto, aura un capital de 1,1 milliard d'euros, financé par la banque d'affaires Mediobanca. Mais le même jour, Silvio Berlusconi, juste après un sommet germano-italien, semble donner sa préférence à une alliance avec Lufthansa : un de ses porte-parole précise juste après que c'est la CAI et non le gouvernement qui négocie cette éventuelle alliance[8].

Le 2 janvier 2009, La Repubblica et les autres quotidiens italiens annoncent avec certitude un achat d'Air France à hauteur de 300 millions d'euros[9] (25 % de la CAI), ce qui en fera l'actionnaire principal de la nouvelle compagnie.

Le 12 janvier 2009, le groupe Air France-KLM annonce devenir actionnaire minoritaire d'Alitalia à hauteur de 25 %[10].

Réseau


Routes Alitalia - Compagnia Aerea Italiana (saison AITA été 2009):

24 domestiques (25 aéroports)

Italie Alghero-AHO • Ancona-AOI • Bari-BRI • Bergamo-BGY • Bologna-BLQ • Brindisi-BDS • Cagliari-CAG • Catania-CTA • Firenze-FLR • Genova-GOA • Lampedusa-LMP • Lamezia Terme-SUF • Milano-LIN • Milano-MXP • Napoli-NAP • Palermo-PMO • Pantelleria-PNL • Pescara-PSR • Pisa-PSA • Reggio Calabria-REG • Roma-FCO (hub) • Torino-TRN • Trieste-TRS • Venezia-VCE • Verona-VRN

34 destinations internationales (36 aéroports)

Algérie Alger-ALG • Drapeau des Pays-Bas Amsterdam-AMS • Grèce Atene-ATH • Drapeau de l'Espagne Barcellona-BCN • Liban Beirut-BEY • Serbie Belgrado-BEG • Drapeau de la Belgique Bruxelles-BRU • Roumanie Bucarest-OTP • Drapeau de la Hongrie Budapest-BUD • Maroc Casablanca-CMN • Syrie Damasco-DAM • Drapeau de l'Allemagne Düsseldorf-DUS • Égypte Il Cairo-CAI • Drapeau de l'Allemagne Francoforte sul Meno-FRA • Drapeau de la Suisse Ginevra-GVA • Turquie Istanbul-IST • Ukraine Kiev-KBP • Drapeau du Royaume-Uni Londra-LCY • Drapeau du Royaume-Uni Londra-LHR • Drapeau de l'Espagne Madrid-MAD • Malte Malta-MLA • Drapeau de l'Allemagne Monaco-MUC • Russie Mosca-SVO • Drapeau de la France Nizza-NCE • Drapeau de la France Parigi-CDG • Drapeau de la France Parigi-ORY • Russie San Pietroburgo-LED • Grèce Salonicco-SKG • Bulgarie Sofia-SOF • Iran Teheran-IKA • Israël Tel Aviv-TLV • Albanie Tirana-TIA • Libye Tripoli-TIP • Tunisie Tunisi-TUS • Drapeau de l'Espagne Valencia-VLC • Pologne Varsavia-WAW

12 destinations intercontinentales (13 aéroports)

Ghana Accra-ACC • Drapeau des États-Unis Boston-BOS • Argentine Buenos Aires-EZE • Venezuela Caracas-CCS • Drapeau des États-Unis Chicago-ORD • Nigeria Lagos-LOS • Drapeau des États-Unis Miami-MIA • Drapeau des États-Unis New York-JFK • Drapeau des États-Unis New York-EWR • Japon Osaka-KIX • Drapeau du Brésil San Paolo-GRU • Japon Tokyo-NRT • Drapeau du Canada Toronto-YYZ

Flotte

Boeing 767 avec le nom du pilote Alberto Nassetti

La flotte du groupe Alitalia, au 12 janvier 2009 (en incluant les aéronefs d'Air One et de Volareweb) était de 148 aéronefs ([2]). Au 23 septembre 2004, elle comprenait 193 aéronefs, dont 23 long-courriers et 170 courts et moyen-courriers. En 2005, elle ne détenait plus que 184 appareils dont 129 qui lui appartiennent en propre. Elle comprend notamment des Boeing 777 et 767, des McDonnell Douglas MD-80, des Airbus 319, 320 et 321, des Embraer et des ATR. Fin 2005, elle semble contrainte d'hypothéquer ses 129 avions afin d'obtenir une ligne de crédit auprès d'une institution financière américaine. Au 31 mars 2008, sa flotte consiste en 173 avions, 145 court et moyen-courriers et 28 long-courriers. Pour les vols intercontinentaux, Alitalia emploie des B-777-200 et des B-767-300 dans leur version « extended range » et des cargos MD-11. Sur les vols intérieurs et les autres routes, Alitalia utilise des A-320, 321, 319, des MD-80, des ERJ-145 et ERJ-170 ainsi que des turbopropulseurs ATR-72. La flotte devrait être réduite à 145 unités environ au 1er décembre 2008, lors du lancement de la nouvelle compagnie, la CAI. En janvier 2008, elle comprend donc 148 aéronefs, dont des Boeing 777-200 ER, des Airbus 330, des Boeing 767-300 ER, des Airbus 321, des Airbus 320 (livrea Alitalia), des Airbus 320 (livrea AirOne), des Airbus 319, des MD80-82, des Boeing 737-400, des Boeing 737-300, des Bombardier CRJ 900, des Embraer 170 et des Avro RJ 70. En hommage aux deux pilotes tués lors d'un vol d'essai à Toulouse le 30 juin 1994 (voir ici), deux Boeing 767 Alitalia ont les noms d’Alberto Nassetti et Pier Paolo Racchetti.

Le 29 mai 2009, cinq Airbus A320 sont en service sur le trajet Linate-Fiumicino (le 5e est baptisé Giovanni Boccaccio). Neuf autres Airbus seront livrés d'ici la fin de l'année. En 2013, Alitalia aura 90 A320 et 14 A330[11].

aéronefs
  • 91 aéronefs Alitalia
  • 6 aéronefs Alitalia Express
  • 2 aéronefs Volare
  • 45 aéronefs Air One
  • 10 aéronefs Air One CityLiner
Flotte Alitalia (juillet 2009)
Type En service Passagers
(business/
economy)
Routes Livrée Notes
Airbus A330-202 2 275 (20/255) Long-courrier 2 Air One EI-DIP • EI-DIR
Boeing 767-300ER 6 232 (20/212) Long-courrier 6 Alitalia - LAI EI-CRD • EI-CRF • EI-CRM • EI-DBP[12] • EI-DDW • I-DEIG
Boeing 777-243ER 10 291 (42/249) Long-courrier 10 Alitalia - LAI EI-DBK • EI-DBL • EI-DBM • EI-DDH • I-DISA • I-DISB • I-DISD • I-DISE • I-DISO • I-DISU
SubTotal 18
Airbus A319-112 12 126 (8/118) Moyen Courrier 12 Alitalia - LAI I-BIMA • I-BIMB • I-BIMC • I-BIMD • I-BIME • I-BIMF • I-BIMG • I-BIMH • I-BIMI • I-BIMJ • I-BIML • I-BIMO
Airbus A320-214 13 153 (12/141)
180
Moyen Courrier 11 Alitalia - LAI
2 Volare
I-BIKA • I-BIKB • I-BIKC • I-BIKD • I-BIKE • I-BIKF • I-BIKG • I-BIKI • I-BIKL • I-BIKO • I-BIKU
I-WEBA • I-WEBB
EI-DSA • EI-DSB • EI-DSC • EI-DSD • EI-DSE • EI-DSF • EI-DSG • EI-DSH • EI-DSI • EI-DSJ • EI-DSK • EI-DSL • EI-DSM • EI-DSN • EI-DSO • EI-DSP • EI-DSR • EI-DSS • EI-DST • EI-DSU • EI-DSV • EI-DSW • EI-DSX • EI-DSY • EI-DSZ • EI-DTA
EI-DTB • EI-DTC • EI-DTD • EI-DTE • EI-DTF • EI-DTG
Airbus A320-216 32 159 (12/147) Moyen Courrier 26 Air One
6 nouveau
Airbus A321-112 23 187 (12/171) Moyen Courrier 23 Alitalia - LAI I-BIXA • I-BIXB • I-BIXC • I-BIXD • I-BIXE • I-BIXF • I-BIXG • I-BIXH • I-BIXI • I-BIXJ • I-BIXK • I-BIXL • I-BIXM • I-BIXN • I-BIXO • I-BIXP • I-BIXQ • I-BIXR • I-BIXS • I-BIXT • I-BIXU • I-BIXV • I-BIXZ
Boeing 737-300 3 148 Moyen Courrier 3 Air One EI-DOH • F-GKTA • F-GKTB
Boeing 737-400 14 162 Moyen Courrier 14 Air One D-AGMR • EI-COH • EI-COI • EI-COJ • EI-COK • EI-CWE • EI-CWF • EI-CWW • EI-CWX • EI-DMR • EI-DOS • EI-DOV • EI-DXC • EI-DXG
McDonnell Douglas MD-80 11 141 (22/119) Moyen Courrier 11 Alitalia - LAI I-DACR • I-DACS • I-DACT • I-DACU • I-DACV • I-DACY • I-DACZ • I-DAND • I-DANF • I-DANG • I-DANH • I-DANQ • I-DANU • I-DANW • I-DATC • I-DATE • I-DATG • I-DATI • I-DATM • I-DATQ • I-DATS • I-DATU • I-DAVT
McDonnell Douglas MD-82 12 164 Moyen Courrier 12 Alitalia - LAI
SubTotal 120
Avro RJ-70 1 70 Regional 1 Air One SE-DJZ (operato da Transwede Airways sulla rotta LIN-LCY)
Bombardier CRJ900 10 90 Regional 10 Air One CityLiner EI-DOT • EI-DOU • EI-DRI • EI-DRJ • EI-DRK • EI-DUK • EI-DVP • EI-DVR • EI-DVS • EI-DVT
Embraer 170-100ST 6 72 Regional 6 Alitalia Express EI-DFG • EI-DFH • EI-DFI • EI-DFJ • EI-DFK • EI-DFL
SubTotal 17
Total 155

Données chiffrées

(exercice 2002)

  • Trafic passagers
    • passagers transportés : 22,205 millions
    • passagers-km : 30,02 milliards
    • taux d’occupation moyen : 70,8 %
  • Trafic fret et courrier
    • tonnes-km : 1,378 milliard
    • taux de remplissage : 67,1 %
  • Données financières (millions d’euros)
    • chiffre d’affaires : 4 748 (-10 % par rapport à 2001) — ce CA dépasse 5 000 000 000 € en 2004.
    • résultat opérationnel : -118,5
    • résultat avant éléments exceptionnels et impôts : -260,5
    • résultat (bénéfice) : 93,1
    • investissements : 1 101

Grands arrêts du Conseil d’État

3 février 1989 - Compagnie Alitalia - p. Rec. Lebon 44
Analyse : Par la décision Compagnie Alitalia, le Conseil d'État institue la faculté pour tout administré de demander, sans condition de délai, à l’administration d’abroger les actes réglementaires illégaux dès l’origine ou devenus illégaux du fait d’un changement dans les circonstances de fait ou de droit.

La demande de la compagnie Alitalia concernait des remboursements de TVA qui lui avaient été refusés par l’Administration sur le fondement de dispositions issues de l’annexe II au code général des impôts. La compagnie Alitalia estimait que ces dispositions réglementaires étaient contraires à la sixième directive du Conseil des communautés européennes relative à l’harmonisation des législations des États-membres en matière de TVA du 17 mai 1977. La société avait donc saisi le juge administratif de l’annulation de la décision par laquelle l’administration avait refusé d’abroger les dispositions de l’annexe II objet du litige.

Groupe

Au 10 novembre 2004 a été créée la société ALITALIA Servizi S.p.A., filiale à 100 % d’Alitalia. Cette création est la première action concrète de la nouvelle organisation du groupe pour atteindre son plan industriel 2005-2008.

  • Alitalia Express S.p.A. (filiale à 100 %) : compagnie aérienne devenue CAI-First avec six avions en janvier 2009. (Alitalia Team a été fusionnée avec Alitalia en 2002). Capital social : 23 400 000 €.
  • Atitech S.p.A. (filiale à 100 %) : manutention et réparation. Capital social : 32 039 941,56 €.
  • Alitalia Airport S.p.A. (filiale à 51 %) : assistance au sol. Capital social : 7 650 000 € dont les 3/10e versés.
  • GA 2000 Travel Service Ltd (100 %) : vente de billets et services connexes.
  • Global Executive Travel Selections Inc. (filiale à 100 %) : vente de billets et services connexes.
  • Aviofin S.p.A. (filiale à 100 %) : achat et gestion dans le transport aérien. 516 460 €.
  • Alinsurance S.r.L. (Aviofin S.p.A. 88 %, ALITALIA 6 %, Aeroporti di Roma S.p.A. 6 %) : assurances. 104 000 €.
  • Alitalia Maintenance Systems S.p.A. (Actionnaires : ALITALIA 60 %, Lufthansa Technik A.G. 40 %) : manutention, révision et réparation. 10 120 000 €.
  • SISAM – Società Italiana Servizi Aerei Mediterranei S.p.A. (en liquidation) : services. 1 548 000 €.
  • Alitalia Servizi S.p.A. (filiale à 51 %, Fintecna 49 %) : cette société doit exercer toutes les activités de soutien et d’aide aux compagnies aériennes. 120 000 €.

aujourd'hui

Groupe CAI
  • ALITALIA CAI S.p.A. - AOC n. I-130 - AITA AZ précédemment Alitalia - Linee Aeree Italiane
  • CAI First S.p.A. - AOC n. I-131 - AITA XM précédemment Alitalia Express
  • CAI Second S.p.A. - AOC n. I-132 - AITA VE précédemment Volare Airlines
  • AIR ONE - AOC n. I-014 - AITA AP précédemment Air One
  • AIR ONE CITYLINER - AOC n. I-113 OACI CYL précédemment Air One CityLiner

Notes et références

  1. Le nom de la nouvelle compagnie est Alitalia - Compagnia aerea italiana S.p.A. (source ENAC).
  2. Worls Airlines Directory, Flight International 2 avril 1983 p.868
  3. Une source proche de la compagnie aérienne russe a confié qu'il s'agissait d'Air France, source qui n'a jamais été confirmée.
  4. Le Corriere della sera, version électronique, du 18 septembre 2008.
  5. La Repubblica, vendredi 2 janvier 2009, p. 20-21"Il 25% della nuova Alitalia a Air France".
  6. Source : article AFP du 16.03.08
  7. Source : article AFP du 02.04.08
  8. La Repubblica, édition internet du 18 novembre 2008.
  9. Montant porté ensuite à 323 millions d'euros le 12 janvier 2009.
  10. Air France-KLM devient actionnaire minoritaire d'Alitalia, Groupe Air France-KLM, 12 janvier 2009.
  11. Source : Agr (dépêche).
  12. Livrée SkyTeam

Voir aussi

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