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Lituanie - Wikipédia Lituanie
Lietuvos Respublika (lt) République de Lituanie (fr) (Détails) (Détails) Devise nationale : Vienybė težydi (Que fleurisse l’unité) Langue officielle Lituanien Capitale Vilnius
Plus grande ville Vilnius Forme de l’État
- Présidente
- Premier ministreRépublique parlementaire
Dalia Grybauskaitė
Andrius KubiliusSuperficie
- Totale
- Eau (%)Classé 120e
65 303 km²
NégligeablePopulation
- Totale (2008)
- DensitéClassé 124e
3 565 205 hab.
52,4 hab./km²Indépendance
- DateDe la Russie
De l’URSS
16 février 1918
11 mars 1990Gentilé Lituaniens IDH (2005) 0,862 (élevé) ( 43e) Monnaie Litas ( LTL
)Fuseau horaire UTC +2 Hymne national Tautiška giesmė Domaine internet .lt Indicatif
téléphonique+370
La Lituanie (Lietuva en lituanien), officiellement République de Lituanie, est un pays d’Europe du Nord situé sur la rive orientale de la mer Baltique, au nord de la Pologne et au sud de la Lettonie. La Lituanie compte environ trois millions cinq cent mille habitants. Sa capitale est Vilnius, sa monnaie le litas, sa langue officielle le lituanien, ses habitants les Lituaniens. Ce pays est le plus méridional, le plus peuplé et le plus densément peuplé, le plus grand ainsi que le plus touristique des trois États baltes. La République de Lituanie est membre de l’Union européenne depuis le 1er mai 2004 et fait partie de l’Espace Schengen depuis le 21 décembre 2007.
La graphie « Lithuanie » (avec un « h ») est ancienne ; correcte, elle est néanmoins quasi désuète : lui préférer « Lituanie »[1]. On retrouve encore la lettre « h » dans le nom du pays dans différentes langues où sa présence est obligatoire.
Sommaire
Histoire
Grand-duché lié à la Pologne du Moyen Âge au XVIIIe siècle, la Lituanie a subi les partages successifs de son grand voisin jusqu’à l’épopée napoléonienne avant de tomber en 1815 dans l’orbite de la Russie tsariste.
Elle se constitue en république indépendante de 1918 à 1940. Annexée par l’Union soviétique, elle est occupée par l’Allemagne de 1941 à 1945 puis devient une république socialiste soviétique jusqu’à sa nouvelle indépendance en 1991.
Article détaillé : Histoire de la Lituanie.Politique
Article détaillé : Politique de la Lituanie.La Lituanie est une république parlementaire. Selon la Constitution, ratifiée en octobre 1992, le détenteur du pouvoir exécutif est le président de la République. Il est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans et nomme le Premier ministre. Son choix doit être approuvé par le Parlement.
L’instance législative suprême est le Seimas, Parlement monocaméral composé de 141 députés élus pour quatre ans. Les électeurs disposent de deux bulletins de vote : le premier sert à élire, dans 71 circonscriptions, des députés élus au scrutin uninominal majoritaire à deux tours (le second tour éventuel se déroulant deux semaines après le premier), tandis que le second bulletin de vote sert à exprimer la préférence partisane de l’électeur, qui doit choisir entre plusieurs listes bloquées de 70 noms pour une circonscription nationale unique. Les 70 sièges de ce second contingent sont répartis, à la proportionnelle, entre tous les partis qui atteignent ou dépassent 5 % des suffrages exprimés (le décompte total étant fait à la fois sur les votes personnels exprimés dans les 71 circonscriptions et sur le vote partisan exprimé dans la circonscription unique), le décompte étant par ailleurs compliqué par le fait qu’un électeur a la faculté d’exprimer, au sein de la liste pour laquelle il se prononce, une préférence pour au plus cinq personnes parmi celles figurant sur cette liste.
Articles connexes : Partis de Lituanie et Seimas.Géographie
Article détaillé : Géographie de la Lituanie.La Lituanie est délimitée au nord par la Lettonie, à l’est et au sud par la Biélorussie, au sud-ouest par la Pologne et par l’enclave de l’oblast de Kaliningrad (l’ancienne Königsberg) appartenant désormais à la Russie, et à l’ouest par la mer Baltique.
La majeure partie du territoire, située dans le bassin du Niémen, ne dépasse pas 250 m d’altitude. Le pays possède également de vastes étendues de marais, en particulier au nord et à l’est, dont un grand nombre a été drainé.
En 1989, un géographe de l’Institut géographique national français a établi que le centre géographique de l’Europe se trouvait en Lituanie, dans le village de Purnuškės à 26 kilomètres au nord de Vilnius. La méthode se base sur la notion de centre de gravité des territoires européens.
Villes
Article détaillé : Villes de Lituanie.Principales villes de Lituanie N° Nom Apskritis Pop. N° Nom Apskritis Pop. 1 Vilnius Apskritis de Vilnius 540 318 11 Kėdainiai Apskritis de Kaunas 31 613 2 Kaunas Apskritis de Kaunas 361 274 12 Telšiai Apskritis de Telšiai 30 539 3 Klaipėda Apskritis de Klaipėda 187 442 13 Visaginas Apskritis d'Utena 28 438 4 Šiauliai Apskritis de Šiauliai 129 075 14 Tauragė Apskritis de Tauragė 28 504 5 Panevėžys Apskritis de Panevėžys 115 604 15 Ukmergė Apskritis de Vilnius 28 006 6 Alytus Apskritis d'Alytus 69 481 16 Plungė Apskritis de Telšiai 23 246 7 Marijampolė Apskritis de Marijampolė 47 693 17 Šilutė Apskritis de Klaipėda 21 258 8 Mažeikiai Apskritis de Telšiai 41 389 18 Kretinga Apskritis de Klaipėda 21 425 9 Jonava Apskritis de Kaunas 34 782 19 Radviliškis Apskritis de Šiauliai 19 883 10 Utena Apskritis d'Utena 33 086 20 Druskininkai Apskritis d'Alytus 16 890 Estimations de 2005 Économie
Article détaillé : Économie de la Lituanie.La monnaie nationale est le litas (LTL : 3,45 litas pour 1 euro, taux de change fixe). L'inflation a atteint un pic de 12,3% en mai 2008.[2]
Première république soviétique à avoir cherché à s’affranchir des liens avec l’URSS, la Lituanie a particulièrement souffert des bouleversements économiques consécutifs à la proclamation de son indépendance et à l’effondrement du bloc de l’Est.
Depuis, et en particulier grâce à son intégration au sein de l'Union européenne en 2004, l'économie du pays a connu une forte croissante pendant les années 2000 (près de 10 % par an) : le chômage a chuté grâce au boom de la construction, les prix de l'immobilier ont grimpé en flèche. Mais de nombreux jeunes ont quitté le pays pour la Grande-Bretagne et l'Irlande. Le secteur du textile s'est bien développé ces dernières années pour des marques européennes haut de gamme.
En 2008, la croissance prévue était de 7 % avant le déclenchement de la crise financière[réf. nécessaire]. En avril 2009, la prévision de récession est de 10 %, la crise balte étant principalement causée par le comportement des banques suédoises[3].
Démographie
Article détaillé : Démographie de la Lituanie.Tableau récapitulatif de la population selon l'ethnicité: [4]
Recensements 1923 1970 2001 Lituaniens 80,1% 80,1% 83,45% Juifs 7,1% - 0,1 Allemands 4,1% - 0,1 Polonais 3% 7,7% 6,74% Russes 2,3% 8,6% 6,31% Biélorusses 12% 1,5% 1,23% Ukrainiens - 0,8 0,65% Total 2 028 971 3 128 000 3 483 972 - En 1923, la région de Vilnius, dont la ville était peuplée majoritairement de Polonais et de Juifs, faisait partie de la Pologne, qui avait annexé la République de Lituanie centrale en 1922. Aujourd'hui, dans beaucoup de fiefs de la région de Vilnius (Trakai par exemple), les Polonais restent majoritaires. À Vilnius, il existe encore beaucoup d'écoles polonaises et russes
- Il est probable que la catégorie "Russes" en 1923 incluait des Biélorusses et des Ukrainiens (officiellement 43).
- L'importante minorité juive de Lituanie a été totalement anéantie par les nazis, la Lituanie ayant été occupée par l'Allemagne de 1941 à 1945.
- La minorité allemande ou germanisée ("Memelliens" dans le recensement de 1925), surtout présente à Memel (Klaipėda), a été expulsée par l'Armée rouge en 1945, à l'instar de celle de Prusse-Orientale (actuel territoire de Kaliningrad).
La religion prédominante est le catholicisme à 79 %, mais l'orthodoxie (4,07 %), le protestantisme, le judaïsme et l'islam existent aussi, en tant que religions minoritaires. On trouve également à Trakai les derniers karaïtes d'Europe. Le néo-paganisme est renaissant.
Sports
Le sport numéro 1 en Lituanie est le basket-ball. Depuis son indépendance en 1990, la Lituanie est devenu une équipe de premier plan mondial. L'équipe nationale a terminé trois fois à la troisième place des Jeux Olympiques, en 1992 à Barcelone, en 1996 à Atlanta et en 2000 à Sydney. C'est une des meilleures nations européennes avec l'Espagne, la Russie et la Grèce. Parmi les meilleurs joueurs actuels, Simas Jasaitis (Tau Vitoria), Robertas Javtokas (Panathinaikos), Ksystof Lavrinovic (Mens Sana Basket) et Sarunas Jasikevicius (Panathinaikos) qui fut porte-drapeau de la délégation lituanienne à Pékin et qui a longtemps évolué en NBA.
En football, l'équipe nationale lituanienne est une équipe très rugueuse et physique dont les points forts sont son bloc défensif ainsi que son jeu aérien. Elle peut poser des problèmes à un bon nombre de bonnes équipes ; lors des qualifications pour l'Euro 2008, elle a notamment réussi un match nul en Italie et lors de ses deux confrontations avec l'équipe de France, cette dernière a dû attendre à chaque fois la fin du match pour réussir à l'emporter. Ses meilleurs joueurs sont Tomas Danilevicius (Bologne FC 1909) qui est le meilleur buteur en sélection de l'histoire avec 13 buts, Edgaras Jankauskas (CF Belenenses) qui est passé aussi par le FC Porto, le FC Bruges et l'OGC Nice et Andrius Velicka (Glasgow Rangers).
En cyclisme, la Lituanie possédait deux coureurs de bon niveau au début des années 2000 avec le grimpeur Marius Sabaliauskas (passé par chez Lampre notamment), et surtout avec Raimondas Rumsas qui termina troisième du Tour de France 2002, mais déchu pour dopage quelques jours après l'arrivée de ce Tour et qui a depuis totalement disparu de la circulation. Désormais la relève est assurée par le très bon Tomas Vaitkus qui est un bon sprinteur, un bon rouleur ainsi qu'un bon spécialiste des classiques flandriennes, il a notamment remporté une étape du Tour d'Italie en 2006 et terminé sixième du prestigieux Tour des Flandres en 2007.
En hockey sur glace, l'équipe nationale lituanienne est classée 25e au classement IIFH et évolue en deuxième division mondiale. Elle a cependant un joueur de très haut niveau avec Dainius Zubrus qui évolue dans la LNH chez les Devils du New Jersey.
En athlétisme, la Lituanie est présente essentiellement à travers le lancer du disque, discipline très populaire. La Lituanie connut de grands lanceurs, comme Romas Ubartas (champion olympique en 1992 à Barcelone) et surtout Virgilijus Alekna qui est sûrement le meilleur lanceur de disque de la dernière décennie avec à son palmarès deux titres de champion olympique en 2000 et 2004 et 2 titres de champions du monde en 2003 et 2005. Cependant Virgilijus Alekna qui a dominé sa discipline de main de fer entre 2000 et 2006 est depuis deux ans un peu plus en retrait, notamment par rapport à l’Estonien Gerd Kanter, malgré une médaille de bronze au JO de Pékin.
Si le tennis lituanien est absent du haut-niveau mondial, la donne pourrait peut-être changer dans les années à venir avec Ricardas Berankis qui termina l'année 2007 à la place de numéro 1 mondial junior.
Culture
Article détaillé : Culture de la Lituanie.Article détaillé : Musique lituanienne.Fêtes et jours fériés Date Nom français Nom local Remarques 16 février Fête nationale commémorant son indépendance en 1918 11 mars Fête nationale commémorant la restauration de son indépendance en 1990 24 juin St.Jean Rasos/Joninės fête païenne, qui célèbre la nuit la plus courte de l'année 6 juillet Jour de l'État Le couronnement de Mindaugas en 1253 Codes
La Lituanie a pour codes :
- LTU, selon la norme ISO 3166-1 alpha-3 (liste des codes pays)
- LT, selon la norme ISO 3166-1 alpha-2 (liste des codes pays)
- LT, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques,
- LY, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs,
- EY, selon la liste des préfixes des codes OACI des aéroports,
- LTU, selon la liste des codes pays du CIO,
- LTU, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, alpha-3,
- LH, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN.
Divers
Suicide
La Lituanie est le pays présentant le plus haut taux de suicide au monde, avec 68,1/100 000 hommes par an et 12,9/100 000 femmes par an (statistiques de 2005)[5],[6].
Bibliographie
- Suzanne Champonnois, François de Labriolle, Dictionnaire historique de la Lituanie, Crozon, Éditions Armeline, 2001. ISBN 2-910878-17-1
- Suzanne Champonnois, François de Labriolle, Estoniens, Lettons, Lituaniens. Histoire et destins, Crozon, Éditions Armeline, 2004. ISBN 2-910878-26-0
- Yves Plasseraud, Les États baltiques. Des sociétés gigognes. La dialectique majorités-minorités, 2e éd., Brest, Éditions Armeline, 2006. ISBN 2-910878-23-6
- Dominique P Dubarry, Les rencontres franco-baltes. 800 ans d’histoires partagées, Romain Pages Éditions, 239 pages, octobre 2006
Voir aussi
La langue lituanienne : Lituanien
Sources
- ↑ cf. notamment l’orthographe utilisée (ou recommandée) par différents publications officielles, organismes internationaux et dictionnaires.
- ↑ Nouveau record de l'inflation en mai dans la zone euro, à 3,7 % - 16 juin 2008 - Le Monde.fr
- ↑ Olivier Truc, « La Lettonie prépare des coupes budgétaires de 20 à 40 % », Le Monde, 29 avril 2009, p 9
- ↑ Population by ethnicity | Statistics Lithuania
- ↑ (en) [http://www.who.int/mental_health/prevention/suicide_rates/en/index.html Tableau de l'OMS (décembre 2005).
- ↑ (en) Statistiques de l'OMS (06-06-2006)
Liens externes
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