- Orthodoxie
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Le terme « orthodoxe » vient du grec όρθός orthós (droit) et δόξα dóxa (gloire/opinion).
Le terme fut utilisé pour la première fois pour désigner la grande majorité des chrétiens c'est-à-dire ceux qui suivaient les conciles œcuméniques. Après la rupture de 1054, seule une partie des chrétiens utilise le nom. Les orthodoxes sont parfois appelés chrétiens orientaux, orthodoxes grecs ou orthodoxes russes.
Le terme « orthodoxe » trace une ligne claire entre d'un côté ce qui est exact, conforme, mais qui n'est pas forcément l'idée majoritaire, et de l'autre côté, ce qui diverge de l'exactitude.
Sommaire
Deux sens possibles
- L'orthodoxie se situe au centre et place à son pourtour l'hérétique, le dissident ou l'hétérodoxe, selon la méthode des épicycles de Ptolémée. Dans ce sens, le mot intéresse toutes les religions et courants d'opinion et l'opinion majoritaire dans toutes les disciplines (en médecine, l'allopathie contre l'homéopathie, par exemple). Ce terme est à opposer à celui d'hétérodoxie.
- L'orthodoxie (voir Église orthodoxe), est une des trois principales confessions (et non religion) du christianisme. En 1054, elle fut adoptée par quatre des cinq patriarcats[1] de l'Église Indivise : Constantinople, Antioche, Alexandrie et Jérusalem. Le seul patriarcat à se séparer fut Rome. L'Orthodoxie des sept conciles revendique l'exacte conformité de ses enseignements avec ce qui était enseigné par le Christianisme des origines, des Pères de l'Église indivise et des sept Conciles œcuméniques. Elle se considère comme seul Christianisme, comme l'Unam Sanctam, l'Église en plénitude. C'est un constat qu'elle pose par rapport à elle-même, elle ne juge pas les autres[2]. Dans la compréhension du monde chrétien, l'orthodoxie correspond cependant à plusieurs réalités.
Comme de nos jours, pendant la « période indivise »[3], les tenants de l'orthodoxie étaient ceux qui soutenaient la consubstantialité du Verbe, ses deux natures et volontés[4], et la procession de l'Esprit Saint uniquement du Père, c'est-à-dire sans filioque[5].
Les Églises des deux conciles et celles des trois conciles se réclament aussi de « l'orthodoxie » et sont moins territoriales puisque, du fait de l'histoire des persécutions et des exils, leurs membres nestoriens, coptes et arméniens furent chassés, exclus, anathématisés par les orthodoxes des 7 conciles (dans ce sens, voir Église orthodoxe).
Voir aussi
Liens internes
- Doxologie (de doxa, opinion)
- Doxa
- Judaïsme orthodoxe
Liens externes
- Orthodoxie - informations orthodoxes en français
- Institut de Théologie Orthodoxe Saint-Serge à Paris
- SOP Service Orthodoxe de Presse Bulletin mensuel d'information sur la vie de l'Église orthodoxe en France et dans le monde.
- CONTACTS Revue française de l'Orthodoxie
- L'annuaire des sites web orthodoxes
- La France orthodoxe vue de la Russie
- Citations de saints, théologiens, poètes et philosophes, notamment orthodoxes
- paroisse Orthodoxe de l'Entre-Sambre-et-Meuse
- Formation universitaire à distance en théologie orthodoxe
- Chant au Monastère orthodoxe de la Théotokos et de Saint martin à Cantauque
Notes et références
- Unités administrative dans l'Église de l'époque.
- L'Église est Une Khomiakov,
- 1053. La réalité historique montre qu'il n'y eut jamais de période indivise. Cf. Histoire du christianisme, sous la direction d'Alain Corbin. Ce terme, dans le vocabulaire orthodoxe, fait référence à la situation précédant
- [1]
- filioquisme est une addition tardive du VIIIe siècle. Le
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