Jean-Jacques Kessel

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Jean-Jacques Kessel
Naissance	10 février 1772 Colmar
Décès	10 mars 1847 (à 75 ans) Strasbourg
Origine	France
Allégeance	République française Empire français  Royaume de France Empire français (Cent-Jours)
Arme	Infanterie.
Grade	Général de brigade
Années de service	1792 - 1834
Conflits	Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes
Commandement	Commandant du fort de Weichselmünde, baptisé fort Desaix
Distinctions	Légion d'honneur (Officier)
Autres fonctions	Conseiller général du Bas-Rhin
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Jean-Jacques Kessel est un général français né le 10 février 1772 à Colmar (Haut-Rhin) et mort le 10 mars 1847, à Strasbourg (Bas-Rhin).

Fils de Jean Conrad Kessel (décédé en 1804), bourgeois et passementier à Colmar, et d’Anne-Marie Rapp (née en 1747), il est le cousin germain du général de division Rapp.

Il se marie le 1^er mai 1819 à Sophie-Elisabeth Kuhn, veuve Vesinger, et seront domiciliés 35, place Kléber, à Strasbourg.

Il meurt le 10 mars 1847 (à 75 ans), à son domicile, à onze heures du matin et est inhumé trois jours plus tard à Strasbourg.

États de services

• Se porte volontaire le 1^er mars 1792 au 3^e bataillon du Haut-Rhin ;
• Sergent-major le 17 mars 1792 ;
• Instructeur adjudant-major au 1^er bataillon de réquisition du Haut-Rhin le 11 octobre 1793 ;
• Sergent-major à la 80^e demi-brigade d’infanterie de ligne le 2 mai 1794, au premier amalgame. Elle devint la 83^e demi-brigade, au second amalgame le 26 mai 1796 ;
• Sous-lieutenant le 25 mars 1799, il est incorporé ensuite dans le 3^e régiment d’infanterie de ligne, en 1800 ;
• Lieutenant au Régiment de chasseurs à pied de la Garde des Consuls le 25 avril 1800 ;
• Capitaine au 2^e bataillon de chasseurs à pied de la Garde des Consuls, le 7 décembre 1802 ;
• Chef de bataillon au 2^e régiment de Conscrits-chasseurs de la Garde Impériale, le 5 avril 1809 (Régiment devenu 4^e régiment de voltigeurs de la Garde impériale le 30 décembre 1810) ;
• Colonel, nommé par l’Empereur à Moscou, le 8 octobre 1812, à l’âge de 40 ans et après 20 ans de services ;
• Premier aide de camp du Maréchal-Duc de Dantzig, le 11 octobre 1812 ;
• Maréchal de camp le 1^er novembre 1814 ;
• Mis en demi-solde de non-activité le 1^er novembre 1814 ;
• En disponibilité (1^er novembre 1814 - 1^er janvier 1825) ;
• Général de brigade, rappelé sous les drapeaux impériaux le 14 avril 1815 ;
• Admis en retraite le 1^er janvier 1825 ;
• En disponibilité (22 mars 1831 - 5 janvier 1832) ;
• Placé dans la section de réserve le 5 janvier 1832 ;
• Réadmis en retraite le 1^er avril 1834.

Campagnes

• 1792 à 1800 : employé aux armées du Rhin, de la Moselle, de Sambre-et-Meuse, d’Helvétie et du Danube ;
• 1793 - 1794 : présent aux batailles de Weissembourg, Fleurus et Moeskirch, et à la prise de Feldkirch, dans le Tyrol ;
• 1804 à 1805 : sert au camp de Boulogne avec la Grande Armée ;
• 1805 à 1807 : employé avec la Grande Armée, en Autriche, en Prusse et en Pologne ;
• 1805 - 1807 : présent aux batailles d’Ulm, d’Austerlitz, d’Iéna, d’Eylau, d’Heilsberg et de Friedland ;
• 1808 : à l’armée d’Espagne ;
• 1809 : passé à la Grande Armée, contre l’Autriche ;
• 1809 : présent à plusieurs affaires, entre autres, à la bataille de Wagram ;
• 1810 et 1811 : retourné à l’armée d’Espagne ;
• 1812 : employé à la Grande Armée lors de la Campagne de Russie (1812) ;
• 1812 : présent à la bataille de la Moskova, le 7 septembre 1812 ; après avoir fait la désastreuse retraite de Moscou, le major-général, prince de Neufchâtel Louis-Alexandre Berthier, lui donna l’ordre de se rendre à Dantzig pour y commander le fort de Weichselmünde, baptisé fort Desaix.
• Cent-Jours : le Maréchal Davout, lui donna l'ordre d’aller organiser la garde nationale dans le département du Haut-Rhin (5^e division militaire) et employé à la division de réserve des gardes nationales faisant partie de l’armée du Rhin. Il resta à Schelestadt avec cette division jusqu’au 1^er septembre 1815.

Faits d'armes

• Commandant du fort de Weichselmünde, baptisé fort Desaix, à Dantzig (Prusse-Orientale) (début de l’année 1813 jusqu’au 2 janvier 1814), date de la capitulation de cette place.

Blessures

Il a souvent affronté le feu et les armes de l’ennemi, mais il n’a jamais reçu aucune blessure.

Décorations

• Légionnaire par décret impérial du 25 prairial an XII (14 juin 1804), puis,
• Officier de la Légion d'honneur le 8 octobre 1812,
• Chevalier de l'Ordre du mérite militaire le 10 décembre 1814,
• Chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis par ordonnance du 11 décembre 1814.

Titres

• Chevalier de l'Empire (décret impérial du 15 mars 1810 et lettres patentes du 2 avril 1812).

Hommage, honneurs, mentions...

Autres fonctions

• Conseiller général du Bas-Rhin ;

• Membre de la Commission administrative des Hospices Civils de Strasbourg.

Pensions, rentes

• Bénéficiaire d’une dotation de 1 000 francs sur le Monte Napoleone (it), 1^er février 1808.

Armoiries

« D’or au lion couché de sable, soutenu de sinople, adextré en chef d’une étoile d’azur, à la champagne de gueules chargée d’une croix de la Légion d’honneur d’argent. »

^[1]

Notes et références

Sources

• Archives nationales (CARAN) – Service Historique de l’Armée de Terre – Fort de Vincennes – Dossier S.H.A.T. côte : 8 Yd 1 842.
• Dossier de la Légion d’honneur côte : LH/1399/26.
• Dictionnaire Historique et Biographique des Généraux Français (Courcelles-1822)
• Dictionnaire des Colonels de Napoléon (Danielle et Bernard Quintin)

• Côte S.H.A.T., état de services, distinctions sur web.genealogie.free.fr : Les militaires.
• Biographie sur lesapn.forumactif.fr : Les Amis du Patrimoine Napoléonien.

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