- Institut catholique d'arts et métiers
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ICAM Devise « L'art et la manière de faire monde » Nom original Institut catholique d'arts et métiers Informations Fondation 1898 Type École d'ingénieur généraliste Localisation Ville Lille,Vannes, Nantes, Toulouse, La Roche-sur-Yon Pays France Direction Président Jean-Michel Viot Chiffres clés Niveau Bac + 5 Divers Affiliation CGE, CDEFI, Toulouse Tech, fédération universitaire et polytechnique de Lille, « Elles Bougent » Site web www.icam.fr modifier L'Institut catholique d'arts et métiers (ICAM) a été fondé en 1898 à Lille par les jésuites à la demande des industriels de la région, avec notamment l'aide financière de Philibert Vrau.
L'ICAM est membre de la fédération universitaire et polytechnique de Lille, groupement lillois d'établissements catholiques.
Sommaire
Présentation
Celui-ci forme -pour le cycle ICAM intégré- des ingénieurs généralistes en cinq ans, suivant le cursus suivant :
- – deux ans de prépa intégrée sur la base du programme de PTSI (mathématiques, sciences physiques et sciences industrielles) ;
- – trois ans de cycle école (cours théoriques et pratiques, stage ingénieur, experiment (voir plus bas), mémoire scientifique).
Le coût de l'école est de l'ordre de 2 250 € par an en cycle préparatoire, puis de l'ordre de 4 800 € par an en cycle ingénieur.
L'ICAM est présent depuis 1898 à Lille, depuis 1990 à Nantes (ou plus précisément Carquefou) et depuis 1993 à Toulouse. Les relations que le groupe a tissées avec d'autres écoles s'étendent dans plusieurs pays comme l'Espagne, le Royaume-Uni, les États-Unis, le Canada, la Pologne et l'Inde.
Les ingénieurs sortant de l'ICAM, de par leur formation généraliste, ont la possibilité de pratiquer de nombreux métiers (le terme d'ingénieur étant vague), dont principalement[1]:
- – gestion de projet ;
- – recherche et développement ;
- – logistique ;
- – gestion de production ;
- – chargé d'affaires.
Les sites de Nantes et de Toulouse proposant une formation identique à celle de l'ICAM de Lille et sont reconnus depuis 2003 par la Commission des titres d'ingénieur.
L'ICAM faisait partie du groupe ICAM, maintenant renommé en ICAM, qui rassemble outre les 3 ICAM, les Instituts supérieurs de technologie (IST), renommés en ICAM Apprentissage en 2009, qui sont des filières de formation d'ingénieur en alternance. Ce remaniement des noms a été orchestré dans le but de rassembler les différentes formations sous une même bannière, même si ces distinctions peuvent paraître obscures à différencier pour une personne extérieure. L'ICAM est également membre fondateur de la CECAM qui regroupe les trois ICAM et l'ECAM. Ces écoles ont mis en communs leurs processus de recrutement des futurs élèves ingénieurs.
L'ICAM propose plusieurs « filières » de formations d'ingénieurs : ICAM Intégré, ICAM Apprentissage et ICAM Continu. On trouve aussi sur les différents sites des formations variées allant des écoles de production à de la formation continue pour entreprises.
Le directeur du groupe ICAM est depuis 2005 Jean-Michel Viot, qui a succédé à Guy Carpier.
Du côté de l'ICAM Apprentissage (ancien Institut supérieur de technologie), on note une ouverture à l'Afrique depuis plusieurs années, notamment sous l'inspiration de Guy Carpier. L'ICAM Apprentissage est en effet présent en France (à Lille, Vannes, La Roche-sur-Yon, Toulouse) et en Afrique (Pointe-Noire et Douala).
Cette formation se déroule par l'alternance, soit sous statut d'apprenti, soit par la voie de la formation continue.
L'ICAM propose également une formation troisième cycle intitulée mastère spécialisé en génie ferroviaire réalisée en partenariat avec Bombardier et l'École polytechnique de Montréal.
Historique du logo
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Logo de l'ICAM jusqu'en 2008.
Spécificités
Anciennement très axé sur la mécanique, une part de l'enseignement en classes préparatoires est consacré à des travaux pratiques en atelier de productique. Les matières enseignées en cycle ingénieur sont cependant les mêmes que dans une école d'ingénieur généraliste classique[2].
De par sa conception jésuite, l'ICAM essaie d'inculquer à ses élèves de ne pas dissocier les valeurs humaines de l'objectif de productivité et de rentabilité inhérent au rôle d'ingénieur. C'est pourquoi les étudiants font un stage ouvrier durant leur cycle préparatoire. De plus la pédagogie jésuite étant ancrée sur l'autonomie et le développement personnel, on retrouve cette ligne de conduite dans l'encadrement des projets et plus globalement à tous les niveaux (vie étudiante, administratif, cours).
L'inspiration ignatienne est présente dans certains aspects de l'enseignement, notamment :
- L'Expériment qui consiste en une rupture avec ses habitudes, pendant quatre mois, où l'on s'occupe d'un projet non-scolaire. Il peut s'agir d'un projet humanitaire ou associatif par exemple, le but étant de vivre une expérience forte et formatrice, un projet d'inspiration personnelle et à distance de son lieu de vie habituel (donc à l'étranger pour la quasi-totalité d'entre eux).
- La formation humaine. Le français ou la philosophie que l'on peut trouver dans d'autres écoles similaires sont remplacées par des ateliers à thèmes, avec par exemple du théâtre, de l'épistémologie, de la littérature de voyage, de la politique, de l'architecture, etc.
Gala de l'école
Chaque année, la promotion de première année du cycle ingénieur se voit confiée l'organisation d'un projet collectif de grande envergure dont tous les élèves font partie intégrante. Cet évènement entre directement dans la formation d'ingénieur généraliste que propose l'ICAM. Un bureau composé de six à douze personnes est constitué afin de superviser le projet. Le reste de la promotion se divise en plusieurs commissions (Décoration, Communication externe, Logistique, Sécurité, Animation, etc.), l'objectif étant de concevoir un projet d'envergure mettant en jeu la responsabilité et la solidarité de la promotion.
[3]Depuis le début des années 1990[réf. nécessaire] ce projet prend la forme d'une soirée étudiante connue sous le nom de « Nuit ICAM ». Elle a lieu simultanément sur les sites de Lille, Nantes et Toulouse et réunissant plusieurs milliers de personnes dans les locaux des écoles.
Cependant, en raison de leur taille (4 000 à 5 000 personnes sur le site de Nantes par exemple), ces soirées ont dû évoluer. En 2008, la Nuit Icam a été interdite à Nantes par le préfet[réf. nécessaire] officiellement en raison des nuisances sonores causées au voisinage[réf. nécessaire] et de la sécurité qui devait être de plus en plus renforcée[réf. nécessaire]. En 2009 c'est la mairie de Lille qui interdit la soirée pour cause de non-conformité des locaux.
Seule la Nuit ICAM de Toulouse est toujours maintenue et aura lieu le 5 février 2011. Cette dernière a su, elle aussi évoluer, en proposant notamment des activités dès l'après-midi.
La 111e promotion Nantaise créé donc en 2009 le « Printemps de l'ICAM ». Pour la deuxième édition, la promo 112 conserve l'idée d'un évènement basé sur l'ouverture culturelle et le développement durable. Cette manifestation se déroule en trois parties :
- Village du Printemps : sur l'esplanade devant les Machines de l'île se dérouleront des animations, spectacles et initiations ayant pour thème les cultures urbaines. Au programme : skateboard, roller, bmx, street soccer, capoeira, beat box, rap, hip-hop, percussions et plein d'autres surprises...
- Pause Printemps : à la suite d'un début d'après-midi riche en émotion, c'est le moment de faire une pause dans les barres partenaires du Hangar à bananes.
- Concert : rendez-vous à l'Olympic pour vibrer avec Missill, Minitel rose et Rhum for Pauline.
Histoire de l'école
1898 : création de l'Institut catholique d’arts et métiers.
1903 : création du « cours préparatoire ». Prémices de la formation professionnelle.
1922 : l'ICAM Lille est champion de France de basket-ball
1925 : création de la taxe d'apprentissage.
1935 : habilitation officielle du titre d’ingénieur par l'État et la Commission des titres d'ingénieur (CTI).
1945 : la vie reprend son cours normal : rajeunissement et surélévation de la vieille usine, développement des laboratoires. L'uniforme est abandonné.
1953 : durée des études passée de 3 à 4 ans.
1954 : fin des dortoirs, la première pierre de « la Maison des ICAM » est posée.
1963 : la durée des études est portée à 5 ans après bac pour la promotion entrante.
1968 : agrandissement de la résidence et 56 nouvelles chambres sont mises à la disposition des élèves (résidence V).
1968 et les années suivantes amèneront beaucoup plus de changements dans le fonctionnement de l'ICAM et surtout, à la Maison des ICAM : assemblés générales en amphi, échanges direction/professeurs, et rencontre direction/élèves...
1972 : Les cours professionnels font place au CEFTI, conformément à la loi sur la formation continue votée en 1971. Le premier directeur est Alfred Guiengnet.
1978 : l'ICAM devient membre de l'Fédération universitaire et polytechnique de Lille.
1981 : Guy CARPIER prend la succession du père DEBEUNNE en tant que premier directeur laïc. Il deviendra, en 1991, directeur général du Groupe Icam et directeur de l'Icam Nantes, Jean-Gabriel Prieur assurant alors la direction de l'Icam de Lille.
1990 : pour accompagner l'augmentation des effectifs des promotions, la capacité de la maison des Icam passe à 306 chambres, grâce à la surélévation de la résidence V.
À cette époque, est lancée la filière ICAM par la formation continue.
1986 : ICAM Nantes
1986 : première évocation, au cours de l'Assemblée générale des ingénieurs ICAM.
1988 : la première promotion (45 élèves) entre en math. sup. à la Joliverie.
1990 : la première promotion entre en ICAM 1 dans les locaux de Carquefou et peut habiter dans les premières résidences édifiées sur le site. La première promotion sort en 1993.
1989 : ICAM Toulouse
1989 : premières réflexions sur une université technologique de l'Europe du Sud.
1993 : la première promotion (44 élèves) entre en math. sup. sur le site du Centre de formation continue du GIAT.
1995 : ouverture de l'école d'Ingénieurs.
1996 : ouverture de la Maison des ICAM/ESAP (résidence de 300 chambres située entre l'ESAP et l'ICAM), puis ouverture du bâtiment école l’année suivante.
1998 : centenaire de l'ICAM Lille qui rénove et agrandit pour l'occasion ses ateliers et construit un bâtiment pour le CEFTI-ICAM rue Auber.
2008 : le groupe ICAM devient ICAM. L'école d'ingénieur ICAM propose deux formations post-bac : Formation Ingénieur ICAM Apprentissage (anciennement IST) et formation Ingénieur Icam Intégré.
L'association des ingénieurs ICAM et la fondation FERON VRAU
L'association des ingénieurs ICAM a pour but d'accompagner les ingénieurs ICAM durant leur carrière et de promouvoir les formations ingénieurs.
De plus la fondation FERON VRAU dépend de cette association. Son but est d'aider financièrement les élèves ingénieurs à financer leurs études en leur proposant des prêts à taux zéro ou des bourses supplémentaires.
Directions
- Directeur général : Jean-Michel Viot
- Directeur du site de Lille : Bernard-Gilles Flipo
- Directeur du site de Nantes : Jean-Louis Bigotte
- Directeur du site de Toulouse : Louis de Montety
- Directeur du site de Vannes : Marc Genuyt
- Directeur du site de La Roche-sur-Yon : Bruno Soullard
- Directeur des classes préparatoires : Charles Choné
Notes et références
- D'après l'Annuaire des Ingénieurs ICAM 2008
- D'après le programmes des études du cycle ingénieur 2007-2008
- http://nuiticam2006.free.fr/index3.php?p=presentation
Lien externe
Catégories :- École d'ingénieurs en France
- Études supérieures à Toulouse
- École de tradition jésuite
- Enseignement supérieur français à l'étranger
- Organisme fondé en 1898
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