Ibn Taymiyya

Ibn Taymiyya

Ibn Taymiyya[1] (né en 1263 à Harran, mort en 1328 à Damas), est un théologien et un juriconsulte (faqîh)[2],[3] arabe musulman sunnite du XIIIe siècle, influent au sein du madhhab hanbalite. Son époque est marquée par les conflits entres Mamelouks et Mongols, il tente d'organiser le jihad contre ces derniers qu'il accuse de mécréance. Se distinguant par son refus de toute innovation dans la pratique religieuse, rejetant tant Al-Ghazâlî qu'Ibn Arabî[4] tout comme l'ensemble des philosophes, son radicalisme le fait incarcérer à plusieurs reprises par les autorités mameloukes de son époque et il trouve la mort en prison. Ses écrits ont influencé le wahhabisme, le salafisme, le qutbisme et le djihadisme, pour qui lesquels représentent la principale influence théologique et source juridique. Il est ainsi considéré comme une source d'inspiration importante de l'islamisme moderne[5].

Sommaire

Biographie

Enfance

Il est né en 1263, dans une famille célèbre famille hanbalite, dans la ville de Harran (Mésopotamie, aujourd'hui au sud-est de la Turquie)[6] où il passe les premières années de sa vie, puis, suite à l'invasion des Mongols il émigre avec son père, à l'âge de six ans, à Damas. Son grand-père Majd 'ud-dīn 'Abu-l-barakat Ibn Taymiyya était un juriste reconnu du madhhab hanbalite. Au cours de sa vie il étudie de nombreux ouvrages, dont « L'acquis des connaissances » (Mohassal) de Fakhr ad-Dîn Râzî[7].

Djihad contre les Mongols

Victoire

Entre 1300 et 1304, lors des derniers raids en Syrie effectués par les Mongols ilkhanides[8], Ibn Taymiyya tente d'inciter au djihâd contre ces derniers[9]. Il les combat par les armes, mais également dans ses écrits[8]. Ainsi, il met en doute la conversion à l'islam des ces derniers et de leur chef Mahmud Ghazan Khan[10], les accusant de maintenir leur droit coutumier[11], et de pactiser avec les royaumes chrétiens[10].

Polémiques et emprisonnements

Ibn Taymiyya a passé plus de six années dans diverses geôles mameloukes[12], à Damas, au Caire et à Alexandrie, parfois à cause des accusations qu'on lui portait concernant son dogme, et d'autres fois, à cause de certains de ses opinions en matière de fiqh (jurisprudence) non conformes aux avis des quatre madhhabs, notamment au sujet de la répudiation (il était d'avis que les répudiations non conformes à la sunna, comme la répudiation triple, ou en période de règles de la femme sont nulles). Il fut notamment incarcéré pour sa défense d'une vision anthropomorphiste de type hanbalite d'Allah, qu'il considérait comme réellement assis sur un trône, parlant en proférant des paroles et des sons[13].

Il a été emprisonné une dernière fois en 1326, à Damas, pour sa fatwa sur l'interdiction de voyager spécialement pour la visite de la tombe de Mahomet (il affirmait que l'intention doit être d'abord de visiter la mosquée - qui contient la tombe - et non la tombe elle-même). Il y meurt en 1328 emprisonné à Damas[6]. Il est enterré dans un cimetière soufi de Damas.

Œuvre et dogme

Connaissance de Dieu

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Extrait de son livre al 3aquida al wassitiya : La foi en Allah inclut de croire en la déscription qu’Allah s’est attribuées dans Son livre et à celles que Son messager Muhammad lui a attribuées sans déformation (tahrif), ni négation (ta‘tîl), sans vouloir détailler le comment de Ses attributs (takyîf), ni comparaison (tamthîl). En effet, les gens la sunna et du regroupement ont pour croyance que rien n’est comparable à Allah et qu’Il est Celui qui entend tout et qui voit tout. Parmi les attributs de Dieu, il insiste plus particulièrement sur la volonté divine. Selon lui, Dieu a créé le monde par un acte de sa volonté et la révélation prophétique n'est rien d'autre que l'expression de cette volonté. C'est donc par la révélation et non par un exercice de leur raison que les hommes peuvent la connaître. Il s'est donc opposé aux `acharites qui étaient dominants à son époque[14], ce qui lui a valu plusieurs procès. Doté d'une grande résolution il refusa toujours de négocier ses principes, préférant même une fois rester en prison jusqu'à ce qu'on reconnaisse les torts de ses adversaires[non neutre] plutôt que de bénéficier d'une grâce royale conditionnée par son silence[réf. nécessaire].

Critique des philosophes

Bon connaisseur et très critique à l'égard des philosophes, Ibn Taymiyya s'était donné pour mission le rejet de leurs croyances. Il considère, ainsi que d'autres théologiens de son époque, la philosophie comme la « religion d'Aristote » et accuse les philosophes de s'y être converti, allant jusqu'à émettre des fâtâwâ les condamnant[2]. Ainsi, il accuse les philosophes de mettre sur le même plan les prophètes cités dans le Coran et les législateurs grecs tels que Platon ou de penser la loi divine révélée par le prophète Mahomet en fonction d'une philosophie issue du polythéisme, ce qui les conduit à interpréter les textes prophétiques non comme l'enseignement de la vérité, mais comme une sorte de rhétorique s'adressant au peuple. Dans son traité La réfutation des partisans de la logique (Kitab al-radd'ala al-mantiqiyyin), il s'en prend principalement aux pensées d'al-Fârâbî, d'Ibn Sab'în, d'Avicenne[6] et de son école[2] ; il considère leurs doctrines comme hérétiques et critique leur tendance à considérer la logique aristotélicienne comme un instrument exclusif et infaillible pour établir la vérité.

Critique de confréries soufies

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Il s'est aussi opposé à certaines confréries soufies, notamment celles considérées comme hérétiques, et désapprouvait le culte des saints et les constructions sur les tombes[réf. souhaitée]. La lecture de son livre Al-Fourqan, en français « La distinction entre les alliés du Tout Miséricordieux et les alliés de Satan », est une démonstration de ses talents littéraires, pédagogiques et scientifiques[réf. souhaitée], Ibn Taymiyya y attaque notamment le soufisme dévoyé de gens qui simulent l'ascétisme mais pratiquent en fait le vagabondage[réf. souhaitée]. Cependant il ne s'agit pas d'une condamnation de tous les soufis, bien au contraire, parlant lui-même élogieusement des « gens de science » parmi les soufis qu'il oppose aux négateurs parmi ces derniers. Pour lui seul compte la conformité des actes à la référence prophétique, d'où son refus catégorique de tout discours portant sur des réalités métaphysiques mais ne s'appuyant pas exclusivement sur les informations prophétiques[réf. souhaitée]. Pour Ibn Taymiyya, le but de l'homme n'est pas l'absorption en Dieu, qui assimile le créateur à sa créature, mais l'obéissance à sa volonté révélée[réf. souhaitée]. C'est pourquoi il déclare la mécréance des écrits de Ibn Arabi[15][réf. à confirmer]  et se montre ailleurs plus indulgent envers ceux qui ont sincèrement œuvré mais se sont trompés.

Critique du chiisme

En tant que théologien sunnite, il émet des critiques contre le chiisme qu'il condamne également au travers de fâtâwâ. Aux chiites, il conteste entre autres la théologie représentative, l'imamat, auquel il refuse l'autorité spirituelle et l'inspiration divine (ilhām)[16]. Ces critiques se concrétisent à travers La Voie du sunnisme (Minhaj al-Sunna), ouvrage polémique méthodique dans lequel il entend réfuter La Voie du charisme (Minhaj al Karâma), œuvre du théologien chiite 'Allâmeh Hillî[6].

Œuvre eschatologique

Il a rédigé de longs développements sur l’eschatologie musulmane[17]. Dans sa Profession de foi (al-Aqida al-Wâsitiyya), définit les étapes de l'après-vie : après la mort survient la « petite résurrection » ou châtiment de la tombe, suivie de la « grande résurrection » ou résurrection des corps et du jour du jugement[18].

La justice

Pour Ibn Taymiyya la première qualité de l'État doit être la justice. Selon lui pour définir ce qu'est la justice le croyant doit à la fois faire appel aux données scripturaires (Coran) et au raisonnement. Il légitime l'utilisation du raisonnement analogique pour traiter de questions juridiques non traitées par les textes[19]. Aspirant à concilier raison et révélation, Ibn Taymiyya est attaché à la doctrine du « juste milieu » (Wâsitiyya)[20],[21].

Influence et postérité

Disciples

  • Le théologien Ibn Al-Qayyim fut son élève le plus rapproché.
  • L'exégète et historien Ibn Kathîr, auteur du célèbre tafsir de référence. L'introduction de son tafsir est reprise pratiquement mot à mot d'un écrit d'Ibn Taymiyya sur les principes de l'exégèse coranique.
  • Le théologien, spécialiste du hadith et historien Shams ud-dîn Al-Dhahabi (en), auteur Târîkh ul-Islâm (Histoire de l'islam), en une vingtaine de tomes.

Influence et postérité

Sa pensée n'exerça que peu d'influence[22]en dehors de l'école juridique hanbalite[réf. nécessaire], et elle ne prit une certaine importance qu'à partir XVIIIe siècle, lorsqu'elle devint l'une des principales références théologique du courant wahhabite[23], puis de la réforme salafiste du XIXe siècle[6]. De nos jours, de nombreux militants islamistes utilisent ses textes, souvent en trahissant sa pensée, pour légitimer leurs actions violentes[24]. Ibn Taymiyya est un des théologiens musulmans les plus cités et les plus controversés actuellement. L'orientalisme hanbalisant[25] dans un premier temps, puis le wahhabisme[26] et le salafisme, lui ont prêtés la réputation d'anti-soufi ; certains islamologues lui prêtent néanmoins des affinités avec ce courant[27]. Les enseignements de Taymiyya constituent une des sources d'inspiration principales d'Oussama ben Laden[28].

Ouvrages

Il est l'auteur de nombreux ouvrages religieux. Son disciple Al-Dhahabi (en) a estimé ses écrits à plus de 500 volumes. Plusieurs de ses écrits ont été rassemblés, au début du XXe siècle, dans le recueil Majmû'u Fatâwâ Shaykh il-Islâm Ibn Taymiyyah[29]. Auxquels il faut ajouter plusieurs autres ouvrages dont :

  • Dar`u ta'ârudh il-'aqli wan-naql (réfutation de l'opposition entre raison et révélation), en 5 tomes.
  • Minhâj us-sunnat in-nabawiyyah. Réfutation du chiite Ibn Al-Mutahhir, en plusieurs tomes.
  • As-Sârim ul-Maslûl 'alâ shâtim ir-rasûl (à propos de la punition de celui qui insulte le prophète de l'islam)
  • Iqtidhâ`u is-sirât il-Mustaqîmi mukhâlafata ash'âb il-djahîm
  • At-Tawassulu wal-wacîlah, où il distingue l'intercession licite de l'intercession interdite (notamment en ce qui concerne le culte des saints).
  • Sharh'u h'adîth in-nuzûl : explication du hadith selon lequel "Allah descend au premier ciel, au dernier tiers de la nuit...".
  • Al-Jawâb us-Sahîh li-man baddala dîn al-Masîh (la réponse à ceux qui ont « altéré » la religion de Jésus de Nazareth) : réfutation des chrétiens.
  • Raf' el malam (sur le fait de suivre un maddhab ou non)
  • En-Noubouwete
  • Charh Hadith Jibril (le hadith numéro 2 des 40 nawawia expliquant l'islam, la foi et l'excellence)
  • Al Fourqan

Ainsi que plusieurs livres où il expose le dogme sunnite, dont : Al-'Aqîdat ul-Wâsitiyyah (réponse à une question d'un juge de la ville de Wâsit), Al-'Aqîdat ut-Tadmuriyyah, Al-'Aqîdat ul-'Hamawiyyah.

Bibliographie

  • Henri Laoust :
    • Essai sur les doctrines sociales et politiques de Taki-d-Din Ahmad b. Taimiya. Le Caire : coll. Mélanges de philologie et d’histoire de l’IFAO, 1939
    • Le Traité de droit public d’Ibn Taimiya, traduction annotée de la Siyâsa shariya, Beyrouth, Institut français de Damas, 1948
    • L’influence d’Ibn Taimiya. Islam: Past Influence and Present Challenge, Mélanges, W. Montgomery Watt, Edinburgh, 1979.
  • Jean Yahya Michot, Mardin, Hégire, fuite du pêché et « demeure de l’Islam », traduction de l’arabe du Fetwa de Mardin d’Ibn Taimiya, textes traduits de l’arabe, annotés et présentés en relations à certains textes modernes, Beyrouth, al Bouraq, 2004
  • Jean R. Michot, Musique et danse selon Ibn Taymiyya. Introduction et traduction du Livre du samâ et de la danse d'Aḥmad ibn ʻAbd al-Ḥalīm Ibn Taymīyah, Vrin, 1991, (ISBN 2711610896 et 9782711610891), texte partiellement en ligne Musique et danse selon Ibn Taymiyya ... - Google Livres
  • Charles Saint-Prot, Islam: L'avenir de la Tradition entre révolution et occidentalisation, Paris, Le Rocher, 2008.
  • Niels Henrik Olesen, Culte des saints et pèlerinages chez Ibn Taymiyya, éd.P. Geuthner, 1991, (ISBN 2705307362 et 782705307363).
  • (en) Wael B. Hallaq, Ibn Taymiyya against the Greek logicians, Oxford University Press, 1993, (ISBN 0198240430 et 9780198240433), texte partiellement en ligne Ibn Taymiyya against the Greek logicians - Google Livres

Articles connexes

Notes et références

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Voir sur Wikisource en langue arabe :

  1. Son nom complet est : Taqī ad-Dīn Abu 'l Abbās Ahmad ibn 'Abd al-Halīm ibn 'Abd as-Salām ibn 'Abdullah ibn Taymiyya al-Harrānī (arabe : تقي الدين أبو العباس أحمد بن عبد السلام بن عبد الله ابن تيمية الحراني). On trouve parfois la graphie Ibn Tamiya
  2. a, b et c Mohsen Jahânguiri, traduction Babak Ershadi , « Les détracteurs d’Avicenne », La Revue de Téhéran, n°48, novembre 2009.
  3. Qai Assef, « Ibn Taymiyya : une condamnation du soufisme ? », Oumma.com, partie 1, 13 juin 2011.
  4. Mourad Faher, Approche critique des représentations de l'Islam contemporain, éd. L'Harmattan, p. 29, extrait en ligne
  5. Zidane Meriboute, Islamisme, soufisme, évangélisme : La guerre ou la paix ?, éd. Labor et Fides, 2010, p. 21, extrait en ligne ; Okacha Ben Elmostafa, Les mouvements islamistes au Maroc, éd. l'Harmattan, 2006, p. 34, extrait en ligne
  6. a, b, c, d et e Henry Corbin, « Histoire de la philosophie islamique », Gallimard, 1986, p. 380.
  7. Henry Corbin, « Histoire de la philosophie islamique », Gallimard, 1986, p. 174.
  8. a et b Denise Aigle, « La conception du pouvoir dans l'islam. Miroirs des princes persans et théorie sunnite (XIe-XIVe siècles) », Perspectives médiévales vol. 31, 2007, p. 38.
  9. Denise Aigle, « Loi mongole vs loi islamique », Annales. Histoire, Sciences Sociales 5/2004 (59e année), p. 971-996.
  10. a et b Denise Aigle, « Les invasions de Ġāzān Ḫān en Syrie Polémiques sur sa conversion à l’islam et la présence de chrétiens dans ses armées », École pratique des hautes études CNRS UMR 8167 « Orient et Méditerranée » et Institut français du Proche-Orient, 25 mai 2009.
  11. Les textes fondamentaux de la pensée en Islam, Le Point, hors-série № 5 , nov.décembre 2005, p. 54.
  12. Wael B. Hallaq, Ibn Taymiyya against the Greek logicians, éd. Oxford University Press, 1993, p.  XI, note 1, extrait en ligne
  13. Henri Laoust, La profession de foi d'Ibn Taymiyya, éd. Geuthner, 1986, p. 19
  14. Henry Corbin, « Histoire de la philosophie islamique », Gallimard, 1986, p. 174-176.
  15. Cf. les traités Ar-Radd al-aqwam 'alâ mâ fî kitâb-i et Rasâ'il Chiekh al-Islâm ibn Taymiyah, éd. du Caire, 1949. Cités dans l'Encyclopédie des mystiques, tome 2, p.488, éd. Seghers, 1977.
  16. Caterina Bori, « Théologie politique et Islam à propos d’Ibn Taymiyya (m. 728/1328) et du sultanat mamelouk », Revue de l'histoire des religions, 1|2007, p. 15.
  17. Ahyaf Sinno, « Les fins dernières d'après les Fatawa (Responsa) d'Ibn Taymiyya », dans Dominique Avon et Karam Rizk, « De la faute et du salut dans l'histoire des monothéismes », Éditions Karthala, 2010, p. 123.
  18. Henri Laoust, « La profession de foi d'Ibn Taymiyya », Geuthner, 1986 p. 33.
  19. Diane Steigerwald, « L'islâm: les valeurs communes au judéo-christianisme », Médiaspaul, 2000, p. 182.
  20. Abderrahim Lamchichi, « Femmes et islam: l'impératif universel d'égalité » citant Henry Laoust, Éditions L'Harmattan, 2006, p. 69.
  21. Ahyaf Sinno, « Les fins dernières d'après les Fatawa (Responsa) d'Ibn Taymiyya », dans Dominique Avon et Karam Rizk, « De la faute et du salut dans l'histoire des monothéismes », Éditions Karthala, 2010, p. 124.
  22. (en), Gábor Ágoston et Bruce Alan Masters (dirs.)Encyclopedia of the Ottoman Empire, éd. Facts on File, 2006, p.  552, extrait en ligne ; Ovamir Anjum, Reason and politics in medieval Islamic thought : The Taymiyyan moment,éd. ProQuest/University of Wisconsin, 2008, p. 39, extrait en ligne
  23. Djaffar Mohamed-Sahnoun, « Les chi'ites: contribution à l'étude de l'histoire du chi'isme des origines à l'époque contemporaine », Publibook, 2006.
  24. Berthet Ali, « Mardin, le fetwa d'Ibn Taymiyya. », SaphirNews.com, 26 avril 2005
  25. George Makdisi, « L’islam hanbalisant », Paris, Geuthner, 1983.
  26. Esther Peskes, « The wahhābiyya and sufism in the eighteenth century », dans Frederick De Jong et Bernd Radtke, « Islamic Mysticism Contested: Thirteen Centuries of Controversies and Polemics », Leyde, Brill, 1999, p. 145-161.
  27. Qais Assef, « Le soufisme et les soufis selon Ibn Taymiyya », Institut français du Proche-Orient, 28 juin 2011
  28. (en) Natana J. Delong-Bas,Wahhabi Islam: from revival and reform to global jihad, éd. I.B.Tauris, 2007,p. 273, [1]
  29. (ar) Majmû'u Fatâwâ Shaykh il-Islâm Ibn Taymiyyah (35 tomes)



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