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Histoire du Viêt Nam
L'histoire du Viêt Nam est l'histoire des peuples qui ont occupé le pays que l'on appelle le Viêt Nam.
Pour les historiens vietnamiens, le Viêt Nam fut fondé en 2879 av. J.-C. dans leur capitale de l'époque qui se situait à l'emplacement de l'actuelle Canton (en Chine).
Sommaire
Les temps légendaires
Histoire du Viêt Nam - Dynastie Hồng Bàng
- Dynastie Thục
- Dynastie Triệu
- Royaume du Funan
- Royaume du Champa
- Royaume du Dai Viet
- Dynastie des Đinh
- Dynastie Lý
- Dynastie des Trân
- Dynastie des Hô
- Dynastie Lê
- Dynastie des Mac
- Dynastie Tây Sơn
- Dynastie Nguyễn
- Indochine française
- État du Viêt Nam
- République du Viêt Nam
- République Démocratique
- République Socialiste
Voir aussi :
ModifierMythes d'origine
Les Viêt ou Kinh, l'ethnie majoritaire du Viêt Nam, se considèrent comme un peuple constitué depuis la création du monde, pour laquelle ils ont leur propre cosmogonie.
Ils se disent enfants de la fée et du dragon : un dragon et une fée se seraient mariés malgré leurs natures différentes et auraient donné naissance à un œuf noir géant, d'où seraient sortis cent enfants.
Le dragon étant une créature liée à la mer et la fée étant liée à la montagne et l'air, ils se seraient ensuite séparés, le dragon emmenant cinquante enfants vers la mer — les futurs Kinh — et la fée emmenant 50 enfants vers les montagnes — les futurs peuples minoritaires (cf. démographie du Viêt Nam).
Les descendants des enfants du dragon et de la fée vivaient en bonne intelligence, chaque enfant étant l'ancêtre d'un royaume séparé (sur un modèle social proche des gens latines), chacun chez eux, lorsqu'ils firent l'objet d'une première attaque d'un peuple venu du nord.
Un noyau d'une quinzaine de rois et reines se réunit alors et élit l'un d'entre d'eux pour être le premier empereur du Nam Việt (« pays des Viêt du Sud »), en 2879 av. J.-C.
Confrontation avec l'archéologie & problèmes de géographie
La confrontation des légendes vietnamiennes avec la réalité historique, même si elle n'est pas incohérente avec les éléments matériels retrouvés, se heurte à plusieurs difficultés techniques :
- le déplacement du pays vers le sud, assis autour de la région de Canton, et correspondant enfin avec la commanderie du Giao Chi, puis réduit au seul bassin du Tonkin et enfin reprenant une expansion territoriale vers le sud ;
- l'absence probable de sources écrites avant 211 avant Jésus-Christ ;
- la destruction systématique de tous les écrits en chữ nôm et écrits de type national (recueils en chinois sur des thèmes nationaux) lors de la seconde colonisation chinoise; ainsi que la confiscation des écrits jugés suffisamment chinois pour ne pas être détruits (mais que l'on peut consulter dans les archives nationales de Taïwan).
Le Nord
Le site de Dong Son dans la province de Thanh Hoa a donné son nom à une culture de la seconde moitié du dernier millénaire avant J.-C. Les sépultures de la culture de Dong Son contiennent un riche mobilier : tambours en bronze, situles, poignards à manche de forme humaine ou animale, haches, hallebardes, crachoirs à bétel, sceaux, bijoux. Les tambours de Dong Son, remarquables tant du point de vue technique (usage de la cire perdue) qu'ornemental (combinaisons de motifs géométriques, humains et animaux), connaissent une grande diffusion en Asie du Sud-Est continentale et insulaire. La culture de Dong Son s’éteint avec l’invasion chinoise, qu'on date de 111 avant J.-C.
À partir de là et jusque vers 1200, le nord de l'actuel Viêt Nam vit une domination chinoise entrecoupée de courtes périodes d'indépendance marquées par le chaos. Durant cette période, le Nam Viêt sera maintes fois renommé par son occupant chinois. C'est à ce moment-là que le Nam Viêt adopte la culture chinoise sans jamais perdre son identité nationale.
- Une grande partie de l’histoire du Viêt Nam antérieure à l’an 200 av. J.-C. est ensevelie dans la légende. Il en est également ainsi du passé de l’Europe au-delà du bassin méditerranéen. Il semble qu’il ait existé, entre -500 et -207, un royaume connu sous le nom de Van Lang ou Au Lac, couvrant apparemment une grande partie de ce qui est aujourd’hui la province chinoise du Guangdong et le nord du Viêt Nam. Ce dernier, comme on le verra, a été plus d’une fois une marche frontalière dans une longue et orageuse histoire du Viêt Nam. […] Conquis par des généraux chinois qui avaient rompu avec les empereurs de la dynastie Qin, Au Lac devint connu sous le nom de Nam Viêt, c’est-à-dire le pays du Sud (Nam) des “Viêt” (“Yüt” en cantonnais). Comme il est arrivé souvent au cours de l’histoire du Viêt Nam, ce petit État ne pouvait maintenir son intégrité que lorsque son puissant voisin était en difficulté. Ce qui arriva plus souvent qu’on ne le croit généralement. La dynastie Han se consolidant en Chine, le Nam Viêt fut repoussé lentement du Guangdong vers le bastion nord-vietnamien qui deviendra plus tard, en 1945-1946, la base du Viêt Nam en lutte armée pour se libérer du colonialisme français. En 111 av. J.-C., l’Empire Han victorieux en Chine écrasa le jeune État vietnamien et, à l’exception de victorieuses et brèves rébellions, il devint pour plus de 1 000 ans Terre chinoise »[1].
Sous la paix chinoise, comme la pax romana en Europe, le Nam Viêt est devenu connu sous le nom de Annam ou la paix (An) du Sud (Nam), c'est-à-dire le Sud pacifié, dans la syntaxe cantonaise où l'adjectif qualificatif est placé avant le nom, comme dans les langues germano-scandinaves. La langue vietnamienne classique est une langue cantonaise, comme la langue française classique est une langue latine où « pax, pacis » latin est devenu « paix » français. L'antique contentieux sino-vietnamien de la Troisième Guerre d'Indochine remonte à cette période.
Le Centre
Sur la côte du Viêt Nam central, dans la province de Quang Ngai, se développe vers 800 avant J.-C. la culture de Sa Huynh. Son aire s'étend du Binh Tri Thiên à la vallée du Dông Nai. Cette culture incinère ses défunts et les inhume dans des jarres avec un riche mobilier. Contrairement à leurs voisins du Nord et contemporains Dong Son, qui travaillaient le bronze, les Sa Huynh travaillaient le fer.
Les Sa Huynh avaient un réseau commercial étendu. Les perles de Sa Huynh sont faites de matériaux tels que verre, agate, grenat, qu'on ne trouve pas dans la région et étaient vraisemblablement importées. On a également trouvé à Sa Huynh des miroirs en bronze de la dynastie chinoise des Han (202 avant J.-C. - 220 après J.-C.). Inversement, Sa Huynh produisait des boucles d'oreilles qu'on a retrouvé sur des sites dans le centre de la Thaïlande, dans l' île des Orchidées à Taïwan et à Palawan aux Philippines.
Vers le IIe ou Ier siècle av. J.-C., des populations de langue austronésienne, les Cham, sans doute venus de l'île de Bornéo, s'installent sur le littoral du Viêt Nam central.
Plusieurs sites, correspondant aux premiers siècles de notre ère, ont été reconnus et fouillés le long des côtes orientales de l'Annam. Comme pour toute cette partie du monde asiatique, les plus anciens renseignements historiques nous sont donnés par des textes chinois. Ils mentionnent la commanderie du Rinan, marche-frontière à l'extrême sud de l'Empire du Milieu, créée sous les Han. La plus méridionale de ces « sous-préfectures », Xianglin, aurait été peuplée d'aborigènes indisciplinés, et fréquemment envahie par les « barbares » voisins. Lors d'une attaque, en 137 de notre ère, les Chinois sont contraints d'évacuer la région, tandis que le mandarin local est tué. Un « barbare », Quilan, se proclame roi : c'est l'origine du royaume du Linyi, au sud du Rinan.
Les descendants de Quilan ont probablement installé leur capitale dans la région de Hué, et se sont progressivement sinisés. En 446, les Chinois s'emparent de la capitale du Linyi et emportent avec eux des « dieux barbares », statues qui semblent attester un début d'indianisation. Dès 520, les noms des souverains du Linyi semblent être une transcription en chinois de noms sanscrits : Pi Cuibamo serait ainsi Vijayavarman.
À la fin du IVe siècle, quatre inscriptions en sanscrit, trouvées dans le Quang Nam et le Phu Yên, mentionnent une divinité Bhadreshvara, le « seigneur favorable », c'est-à-dire Shiva. Il s'agit du plus ancien exemple, en Asie du Sud-Est, d'un nom de divinité portant le nom de « roi ». La première mention d'une capitale est datée de 605 après J.-C. D'autres inscriptions révèlent le nom de Champa par lequel était désigné le royaume. Du IVe au XVIIe siècles, ce royaume s'étendait sur la côte orientale du Viêt Nam d'aujourd'hui, de la Porte d'Annam au nord à la région de Phan Thiêt (région du Binh Thuân) au sud. L'usage est désormais d'appeler les habitants du Champa et leurs descendants, les Cham.
Au début du Ve siècle, le moine bouddhiste chinois Faxian, sur le chemin du retour d'Inde en Chine, y fait escale et décrit « le fort nez droit et les cheveux noirs et bouclés » de ses habitants, ainsi que leurs pratiques funéraires de la crémation au son des tambours.
Article détaillé : Royaume du Champâ.Dans le nord commence vers 1200 une période brillante. Le Nam Viêt devient Dai Viêt. Il tient en échec les invasions chinoises et commence son expansion vers le sud, sur le royaume du Champa, de culture indienne.
Le Nagarakertagama, un poème épique écrit en 1365 dans le royaume javanais de Majapahit, cite parmi les contrées avec lesquelles le royaume entretient des relations commerciales Yawana, c'est-à-dire le Viêt Nam (que les Khmer, de leur côté, appellent Yuon).
Vers 1420, on note une très courte occupation chinoise. Vers 1600, les Vietnamiens finissent la conquête du Champa mais le pays est coupé en deux. Les seigneurs Trinh gouvernent le Nord, les Nguyen le Sud. Vers 1800, le pays est réunifié sous l'autorité des Nguyen. Il porte le nom de Viêt Nam et il annexe les terres méridionales.
- « […] Au cours de cette entreprise coloniale réussie, car ce ne fut rien d’autre, le gouvernement vietnamien décida de donner au processus employé le statut d’État et, en 1481, les « Don Diên’ furent créés. Comme les ‘Coloniae’ romaines 1 500 ans plus tôt, comme les ‘Nakhal’ israéliens 500 ans plus tard ou les ’Weherbauern’ austro-allemands du XVIIIe siècle, les ‘Don Dien’, littéralement ferme (Dien) fortifiée (Don), vietnamiens étaient des colonies agricoles que l’État octroyait aux fermiers qui, en contrepartie, assuraient la mise en valeur de la ‘nouvelle frontière’. Les colons du ‘Don Dien’ étaient des gens rudes et intrépides, décidés non seulement à défendre ce qu’ils possédaient, mais aussi à étendre et repousser plus loin la frontière un peu plus au sud jusqu’à l’ouverture de la grande plaine du delta du Mékong où la route vers l’ouest leur est devenue désormais ouverte sans le franchissement des montagnes de la cordillère annamitique »[2].
Le Sud
Dans le sud du Viêt Nam, des fouilles entreprises sur le site d'Oc Eo au début des années 2000 permettent de mieux connaître une culture qui, au moins au IIIe siècle après J.-C., s'étendait sur le Viêt Nam, le Cambodge et la Thaïlande actuels. Cette culture entretenait des relations avec la Chine. L'influence indienne sur cette culture est manifeste, avec des statues de Bouddha et de Vishnu. Des bateaux étrangers venaient à Oc Eo échanger des marchandises.
Les premiers textes chinois concernant l'Asie du Sud-Est datent du IIIe siècle. Ils parlent d'un royaume qu'ils appellent Fou-nan et décrivent ses habitants comme étant « laids et noirs, avec des cheveux frisés ». Cette description tend à faire penser que les habitants du Fou-nan étaient ethniquement khmer. Le nom de Fou-nan lui-même serait une transcription en caractères chinois du mot bnam, en khmer moderne phnom, qui signifie « montagne » (et qu'on retrouve dans le nom de Phnom Penh). Au VIe siècle le royaume du Tchen-la, établi au nord, en amont dans le bassin du Mékong, conquiert le Fou-nan, formant ainsi le Cambodge pré-angkorien.
Cette fois-ci l’avance vietnamienne se fait au détriment du Cambodge en décomposition. Une telle situation était riche en incidents frontaliers, utilisés pour agrandir le domaine vietnamien. En 1623, le roi Chey Chettha II du Cambodge (1618-1628) autorise des réfugiés viêt qui fuient la guerre civile entre les Trinh et les Nguyen à s'installer dans la région de Prey Nokor, la future Saigon. Le Cambodge, affaibli par une guerre contre le Siam, est incapable d'empêcher l'installation des vagues suivantes de colons viêt. En 1698, la cour des Nguyen charge le mandarin Nguyễn Hữu Cảnh de mettre en place une administration vietnamienne dans la région, la détachant ainsi du Cambodge, qui ne peut intervenir.
C’est ainsi que s’est constitué le Viêt Nam, à partir de Huê, au centre du Viêt Nam sur le Champa et le Cambodge par l’avancée d’un front de villages. Tout le sud du Viêt Nam était territoire cambodgien.
En 1863, la signature d'un accord entre le roi Norodom du Cambodge et la France établit un protectorat sur le royaume qui met un coup d'arrêt à l'expansion vietnamienne.
Article détaillé : Histoire du Cambodge.Les Nguyễn
Née dans une période de troubles politiques et sociaux, la dynastie des Nguyễn voit se confondre toutes les étapes clef de son histoire avec les moments les plus décisifs de l’histoire du Viêt Nam. Du renversement des Lê au XVIe siècle à l’expansion des Viêt vers le sud, de l’affermissement d’un État centralisé à l’arrivée des premiers colons, des intrigues de palais aux grandes œuvres de développement économique, de la vénération des sujets pour leur roi à l’abdication du dernier empereur en 1945, tous les Nguyễn régnants ont vécu et pour certains façonné la sinueuse histoire du Viêt Nam.
Plus que tout, c’est la faculté de sentir le rapport de force qui a fait des Nguyễn des souverains puissants et efficaces. Jusqu’au couronnement de Gia Long qui marque l’apogée du Viêt Nam classique et centralisé rien ne semble détourner les Nguyễn de leur foi en l'édification d'une nation puissante. Ils sentent, ils savent, ils proclament avoir le droit de leur côté et celui-ci semble leur donner raison.
Mais, après Gia Long, c’est avec résignation et parfois mollesse que les Nguyễn voient leur pays souverain tomber, province après province dans les mains de la puissance française. Certes, certains tenteront de soulever leur peuple, de briser la mainmise des mandarins et des catholiques pro français, mais avec la même certitude qu’ils avaient de lutter pour leur trône, les Nguyễn du XIX° se montreront résignés devant l’occupant français, sûrs que rien n’empêcherait leur pays de se soumettre et leur puissance de se déliter.
Sur le plan politique, l’histoire des Nguyễn, c’est l’histoire de l’affermissement d’un État, de la création d’une nation. Sur le plan individuel, c’est l’histoire d’hommes persévérants, sûrs de leur droit. L’histoire des Nguyễn, pourrait être résumée par ces deux verbes : « maintenir » et continuer. Les neufs seigneurs et les treize rois qui se sont succédé durant près de quatre siècles semblent n’avoir eu pour devise que de poursuivre, inlassablement, obstinément, l’œuvre entamée un jour de 1527 par le premier seigneur, Nguyễn Kim, que l’histoire retient sous le nom de Roi fondateur (Trieu To Tinh Hoang De).
Souverains de la dynastie Nguyên
- *1802-1819 : Gia Long ou Nguyên Anh
- *1819-1841 : Minh Mang
- *1841-1847 : Thieu Tri
- *1847-1883 : Tu Duc
- *1883-1883 : Duc Duc
- *1883-1883 : Hiep Hoa ou Prince Hong Dat
- *1883-1884 : Kien Phuc ou Prince Ung Dang
- *1884-1885 : Ham Nghi ou Prince Ung Lich
- *1885-1889 : Dong Khanh ou Prince Ung Xuy
- *1889-1907 : Thanh Thai
- *1907-1916 : Duy Tân ou Vinh San
- *1916-1925 : Khải Định ou Prince Buu Dao
- *1926-1955 : Bao Dai ou Prince Vinh Thuy
La période française
La colonisation
En 1858, les Français prennent la baie de Da Nang (francisé en Tourane) à un Viêt Nam qui connaît sa forme actuelle. En 1883 la France annexe le Viêt Nam à son empire colonial. La Cochinchine au sud devient colonie française, ainsi que les villes de Hanoï, Haiphong et Tourane. Le reste du territoire, Tonkin au nord, Annam au centre, reste en principe sous l'autorité directe des empereurs Nguyễn au sein d'un protectorat. Le Viêt Nam fait désormais partie de l'Union indochinoise qui comprend également les Royaumes du Laos et du Cambodge actuels.
- « […] le contact le plus durable entre le Viêt Nam et l’Europe, l’archéologie de « Oc Eo » dans la région de An Giang a montré des contacts commerciaux plus anciens avec le monde romain, commença en 1535 avec le débarquement à Faïfo du Capitaine portugais, Duc d’Albuquerque, Antonia da Faria, et l’établissement qui en résulta de comptoirs rivaux portugais et hollandais. D’autre part, des missionnaires catholiques romains étaient venus sans doute avant da Faria ; mais ce n’est qu'en 1651 qu’une mission catholique romaine permanente fut installée au Viêt Nam. […] Cependant, c’est à un prêtre jésuite français que l’on doit le catholicisme romain au Viêt Nam et son ancrage culturel, au-delà de l’aspect religieux des rituels magiques. Autrement dit, ce n’est pas seulement en tant que religion, mais également en tant que facteur de civilisation (Paul Mus, p. 85, 1952). […] Arrivé au Viêt Nam en 1626, à l’âge de 36 ans, Alexandre de Rhodes entreprit d’unifier diverses transcriptions de la langue vietnamienne faites par ses prédécesseurs, en un alphabet latin cohérent accompagné d’accents toniques et de signes diacritiques »[3].
- « […] Le deuxième prêtre catholique romain à avoir pris place sur les autels des ancêtres au Viêt Nam fut Mgr Pierre Joseph Georges Pigneau de Behaine, Évêque d’Adran, qui a épousé la cause du jeune prince Nguyên Anh, alors âgé de 16 ans, qui errait en fugitif dans son pays ancestral. Nguyên Anh fut obligé de s’exiler au Siam (devenu Thaïlande en 1939) et Mgr Pigneau ne désespéra pas pour autant : il se rendit en France en 1787 (une France dont la banqueroute financière et morale allait déclencher deux ans plus tard la ‘Révolution’), avec l’ultime espoir de rassembler une armée pour sauver sa ‘seconde patrie bien-aimée’. Ce fut un échec. Néanmoins, il réussit à recruter 300 aventuriers français dans les comptoirs français de l’Inde. Avec quelques pièces d’artillerie et deux bateaux, l’expédition se mit en route le 19 juin 1789, à moins d’un mois du jour de la prise de la bastille, pour le Viêt Nam »[4].
Ce jeune prince Nguyên Anh va devenir l’empereur Gia Long, le fondateur de la dynastie des Nguyễn, grâce à l’appui militaire des Français qui y voyaient une conquête coloniale possible plus tard sous le Second Empire.
Depuis l’arrivée des soldats de l'empereur Napoléon III, les Vietnamiens n’ont cessé de se révolter contre l’emprise coloniale, de Phan Boi Chau à Hô Chi Minh en passant par Ngô Đình Diệm et l’empereur Bảo Đại, chacun selon ses possibilités, à sa manière et sur sa voie. Les résistances vietnamiennes à la colonisation française se sont succédé, des révoltes et jacqueries paysannes à celles des lettrés de Phan Châu Trinh et jusqu'à celle de l'empereur Duy Tan détrôné en 1916 pour patriotisme et exilé à l'île de la Réunion par l'Administration coloniale.
Menés par les « nationalistes » du VNQDD (Viêt Nam Quoc Dan Dang) proche du Guomindang des Chinois nationalistes de Sun Yat-sen, le soulèvement de Vinh et la mutinerie de Yên Bay de 1927 ont échoué et ont rempli les bagnes français qui ont transformé en communistes les nationalistes vietnamiens. Dans les années 1920, il faut noter aussi l'importance prise par le caodaïsme (secte politico-religieuse projaponaise) qui disposait d'une milice armée, comme la secte Hoa Hao dans le delta du Mekong des années 1940. Le film français Indochine (film) se rapporte à cette période des années 1920-50 ainsi que le film américain Un Américain bien tranquille d'après un roman de Graham Greene (A quiet American) qui se rapporte au régime de Ngô Đình Diệm de 1955-1963.
En 1930, le Parti Communiste Indochinois est fondé par Nguyên Sinh Cung, ce dernier se faisant appeler Nguyên Tat Thanh et Nguyên Ai Quôc (Nguyên le Patriote), puis Hồ chí Minh (lac de sagesse ou lac de lumière), dans les métamorphoses du personnage décrit par Jean Lacouture, du proscrit Nguyên Ai Quoc, considéré comme un des pères fondateurs du Parti communiste français, au Président de la République Démocratique du Viêt Nam.
En 1932, l'empereur Bảo Đại, de retour d'exil en France où il faisait ses études, instaure une monarchie constitutionnelle sous protectorat français.
La seconde guerre mondiale
Articles détaillés : Invasion japonaise de l'Indochine, Combats en Indochine (1945) et Révolution d'Août.En 1940, l'Empire du Japon envahit l'Indochine française. Un traité franco-japonais de cessez-le-feu est finalement signé, l'Indochine demeurant pour la durée du conflit un lieu de transit pour les soldats japonais. Les forces françaises sont tolérées par l'occupant japonais car elles ne disposent ni d'un armement moderne ni d'un soutien de la métropole, l'État français étant officiellement neutre. Jean Decoux, gouverneur général de l'Indochine nommé par Philippe Pétain, met en place un régime « pétainiste », le chant patriotique Maréchal, nous voilà ! remplaçant de fait La Marseillaise. En 1941, le Parti communiste indochinois crée la ligue Việt Minh (Viêt Nam Doc Lap Dong Minh Hôi, soit Ligue pour l'indépendance du Viêt Nam) ou, dont Hô Chi Minh prend la tête.
Au cours de l'année 1942, l'état major américain divise le Viêt Nam en deux zones de combat avec des rattachements opérationnels distincts. C'est cette vision qui prime dans les différentes rencontres entre Staline et Roosevelt sans aucune consultation du gouvernement de la France libre de De Gaulle.
On dit, fait non prouvé, que l'empire colonial français a été partagé entre les deux leaders en deux zones d'influence, répartition seulement écrite à la main sur un brouillon de travail. Ce partage officieux a été rendu effectif à la Libération. En particulier pour le Viêt Nam avec un partage au 17e parallèle en zone d'influence chinoise et anglaise. Une autre preuve d'un accord tacite entre les États-Unis et l'URSS est le soutien concerté à Hô Chi Minh entre l'OSS et le Komintern, lors de ses opérations de guérilla entre 1941 et 1945 entre la Chine et le haut Tonkin. Une famine dont l'origine est mal identifiée fait rage dans le nord : en aidant les populations, le Viêt Minh gagne en popularité.
En 1945, l'administration mise en place par Vichy est toujours en fonctions en Indochine française, à laquelle les Alliés réalisent des bombardements de plus en plus précis. Le 9 mars 1945, craignant une incursion alliée en Indochine, l'occupant japonais réalise un coup de force contre les Français, nettoyant toute l'Indochine française de toute présence administrative et militaire française. Les forces armées françaises sont attaquées par surprise. Les civils et militaires français sont emprisonnés (les femmes et les enfants) ou massacrés (les hommes et les métis eurasiens).
Un chaos politique s'ensuit : le 11 mars, l'empereur, collaborant avec les Japonais, proclame l'indépendance et la réunification du pays. Le 10 août, le Viêt Minh entre en conflit ouvert avec les Japonais. Le 15 août le Japon annonce sa capitulation. A partir du 17 août, le Viêt Minh prend le pouvoir à Hanoï au cours de l'épisode connu sous le nom de « Révolution d'Août ». Le 2 septembre 1945, sur la Place Ba Dinh à Hanoï, Hồ Chí Minh proclame l'indépendance de la République Démocratique du Viêt Nam, fortement soutenu par l'OSS. L'empereur Bảo Đại, ayant abdiqué, devient « conseiller spécial » du premier gouvernement de la République. Les troupes françaises réinvestissent l'Indochine à l'automne, tandis que l'armée de la République de Chine occupe le Tonkin.
Après 1945
Article détaillé : Guerre d'Indochine.En octobre 1945, la France occupe de nouveau le sud du Viêt Nam. En mars 1946, les accords Hô-Sainteny reconnaissent l'indépendance du pays, au sein de l'Indochine française. Mais la proclamation d'indépendance de la Cochinchine, et l'échec de la conférence de Fontainebleau, amènent à la reprise des hostilités. En décembre 1946, la France occupe Hanoï après les négociations d'un « modus vivendi », c'est le début de la guerre d'Indochine avec le bombardement de Haiphong par la marine française. En juin 1948, c’est le traité de la baie d'Halong : l'empereur Bảo Đại est reconnu chef de l' État du Viêt Nam unifié et indépendant au sein de l’Union Française (Commonwealth à la française). L'armée française est prêtée à l'empereur pour lutter contre l'expansion communiste.
En 1950, le Viêt Minh a le soutien de L'Union soviétique et de la République populaire de Chine. En octobre 1950, la France subit sa première défaite avec la bataille de la RC 4. Les États-Unis soutiennent la France. Le 7 mai 1954, la France perd la bataille de Diên Biên Phu. Le 21 septembre, Pierre Mendès France signe les accords de Genève avec Pham Van Dong : le pays est coupé en 2 au 17° parallèle de façon temporaire pour le regroupement militaire des forces françaises au sud avant son évacuation complète du Viêt Nam, Cambodge et Laos. Au cours des deux années suivantes, un référendum devra être organisé pour choisir un régime unique au Viêt Nam. La population a cent jours pour choisir entre le régime communiste du Nord et nationaliste du Sud : un million de « Nordistes », pour la plupart catholiques, émigrent au Sud avec leurs curés par paroisses entières sur le thème de « suivre la Vierge partie pour le Sud » pour éviter d'être liquidés par le nouveau pouvoir, qui élimine toute opposition, d'après une intense propagande franco-américaine[5], alors que 100000 « sudistes » de l'Armée populaire vietnamienne rejoignent le Nord, selon les termes des « Accords de Genève » sur le regroupement militaire. La France se retire définitivement de l'Indochine, suivant ces mêmes termes des Accords de Genève. En 1955, l'État du Viêt Nam laisse la place à la République du Viêt Nam (ou Sud du Viêt Nam), qui fait toujours face à la République démocratique du Viêt Nam (ou Nord du Viêt Nam).
De 1953 à 1954, le Nord élimine les classes sociales défavorables à l'édification du communisme. Suite à une réforme agraire « musclée », la révolte paysanne de Ngê-Tinh, à l'automne 1956, passe inaperçue dans les médias occidentaux, occupés par la crise du canal de Suez et l'insurrection de Budapest.
Les Républiques
La guerre du Vietnam
Article détaillé : Guerre du Viêt Nam.- Une situation complexe En octobre 1955, l'empereur Bảo Đại a été déposé à la suite du coup d'État effectué par son premier ministre Ngô Đình Diệm qui a fondé la République du Viêt Nam (Viêt Nam Công Hoà) à la place de l'État du Viêt Nam (Quôc Gia Viêt Nam) sous la direction de l'ex-empereur Bảo Đại, créé par la France pour contrer la République Démocratique du Viêt Nam fondée le 2 septembre 1945 à Hanoi. En 1956 le Sud refuse d'organiser le référendum prévu par les accords de Genève pour la réunification du Viêt Nam, qu'il n'avait pas signés et qu'il a dénoncés lors de la signature. Le régime trop autoritaire de Diêm entraîne la fondation du Front national pour la libération du Viêt Nam qui lance une rébellion armée.
- Le temps des conseillers Alors a commencé la « Deuxième Guerre d'Indochine » de réunification ou guerre du Viêt Nam en une suite d'escalades et d'erreurs d'appréciation. Bernard B. Fall y a consacré ses travaux. Pour continuer l'assistance militaire au régime de Saïgon après le départ des Français en 1956 de par les Accords de Genève, le MACV (Military Aid Command Viêt Nam) remplace le MAAG créé plus tôt. Devant l'infiltration massive des troupes communistes vietnamiennes du Nord au Sud, le plein déploiement des forces terrestres des USA est autorisé par le Président Lyndon Johnson à la suite de la Résolution du golfe du Tonkin.
- L'escalade de la violence Après la partition Nord-Sud, le Nord écrase dans le sang une révolte paysanne déclenchée par une collectivisation à outrance. En novembre 1956, le Nord élimine la classe intellectuelle par le Trăm hoa đua nở (la floraison des cent fleurs). En 1960, les premiers conseillers militaires américains arrivent au Sud Viêt Nam. En décembre, la création du Front National de Libération du Viêt Nam sape la légitimité de la République du Sud Viêt Nam. De 1960 à 1963, Ngô Đình Diệm instaure un régime dictatorial au Sud, et il en résulte des troubles avec les manifestations bouddhistes et étudiantes. Avec l'assassinat de Ngô Đình Diệm en 1963, le chaos politique s'installe jusqu'en 1965. En août 1964, les États-Unis bombardent le Nord.
- Viêt Nam War En 1965, les américains (Une division de Marines) débarquent sur le sol sud vietnamien sur la plage de Da Nang. C'est le début de l'intervention militaire américaine au Sud Viêt Nam. Progressivement le nombre de GI combattant dans le Sud-est asiatique va s'accroître. Courant 1966, les américains, sous l'égide du général Westmorland lancent une série d'offensives destinées à trouver les places fortes où les militants communistes pourraient se cacher. C'est alors la logique de « recherche et Destruction » (Search and Destroy) qui prime. La plupart de ces opérations se solde par des échecs : « Cedar Fall », « Opération Atelboro », etc. car les troupes vietcong ne cherchent pas l'affrontement. C'est en effet une guerre d'embuscades, une vraie guérilla qui agite tout le Sud Viêt Nam. Les américains intensifient alors l'usage des hélicoptères (les fameux Bell-Huey) pour pouvoir se mouvoir au mieux et lancer des missions dans la jungle vietnamienne. Devant une situation à laquelle l'armée américaine n'est pas préparée (les vétérans américains parlent souvent d'un ennemi invisible) et le moral des troupes s'effondre. On lance alors le projet de gagner « le cœur et les âmes » pour s'attirer la sympathie des populations rurales du Sud, mais c'est un nouvel échec, alors que les bombardements sur le Nord s'intensifient, et que les intrusions Nord vietnamiennes au Sud (par la « piste Hô Chi Minh ») deviennent massives. La guerre est alors totale en 1967. La bataille pour la colline 887, qui sera baptisée « Hamburger Hill » va devenir le symbole aux États Unis d'un conflit qui devient inutile et coûteux en hommes. Pour contrer cela, et alors qu'il est difficile d'évaluer les pertes du vietcong, les américains lancent le « Body count » : décompte macabre et falsifié des pertes ennemies. Les média qui couvrent librement un conflit armé, pour la première fois de l'histoire, inondent les journaux américains d'images fortes qui font basculer l'opinion publique.
- Le Tournant Le 1er février 1968 est marqué par l'offensive du Têt : attaque surprise et généralisée perpétrée par le FNL et les troupes nord-vietnamiennes. Ils occupent les villes du Sud, surtout Huê. Lors de leur retraite, les troupes dites « viêt công » massacrent les habitants de Huê. L'ingéniosité vietnamienne (guerre des tunnels, pièges (booby-trap)...) est alors portée aux nues face à la lourdeur et au manque d'initiative des forces américaines pourtant engagées en masse. Le symbole de cette offensive du Têt restant la prise par les vietcong de l'ambassade américaine à Saïgon.
- US GO Home! (slogan pacifiste de l'anti-américanisme) Le 31 mars 1968, les bombardements américains cessent au Nord. En juin 1969, les États-Unis se retirent partiellement du conflit. Le 3 septembre 1969, Hồ chí Minh décède et le Parti se déchire entre pro-chinois et pro-soviétiques. Comme la bataille de Dien Bien Phu a conduit aux accords de Genève de 1954 pour le retrait des troupes françaises, l'offensive du Têt de 1968 a conduit aux Accords de Paix de Paris de 1973 pour l'évacuation totale des troupes terrestres américaines peu après.
Réunification du Viêt Nam
Le 30 avril 1975, Saïgon tombe. On assiste à un exode de Sud-Vietnamiens à l’étranger. Les nouvelles autorités communistes ouvrent de nombreux camps de rééducation, et on commence une destruction minutieuse de toute la « culture sudiste » considérée comme antirévolutionnaire et dégradante; une « économie de poubelles et de bordels » pour les armées française et américaine depuis 1945 (la littérature française a été prolixe au sujet des maisons de jeu du « grand monde » de Chợ Lớn et du « parc aux buffles », un immense BMC ou Bordel Militaire de Campagne et le « Marché aux voleurs »).
Le 2 juillet 1976, réunification officielle en République socialiste du Viêt Nam avec la disparition conjointe et simultanée de la République démocratique du Việt Nam et la République du Việt Nam. Hanoï devient la capitale du pays réunifié et, dans le même temps, Saïgon devient Hô Chi Minh Ville.
Les premiers « boat people » étaient les catholiques du Nord. Ceux de 1975 étaient les hauts dignitaires du régime de Saïgon et ceux de 1980 étaient d'abord les Sino-Vietnamiens (Hoa) et le « petit peuple du Nord» peu habitué à l'austérité socialiste des « moines-soldats » et aux privations qu'ils avaient connues pendant 30 ans de guerre d'indépendance et de réunification. Le choc fut rude pour la culture « festive » des sud-vietnamiens. Le président général Nguyễn Văn Thiệu fut le premier à partir pour Taïwan avant la chute de Saïgon et le général Nguyễn Ngọc Loan (celui qui a exécuté à bout portant un prisonnier ligoté) s'est retrouvé en Virginie.Ainsi, de 1975 à 1982, plus d'un million furent envoyées en « camps de rééducation » ou dans les « nouvelles zones économiques ». Leurs biens personnels (habitations, commerces, entreprises, terres...) furent confisqués pour une période plus ou moins longue. Plus d'un million de Sud-Vietnamiens fuirent le pays. Au total, trois millions de personnes quittèrent l'Indochine entre 1975 et 1997 selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.
En janvier 1979, le Việt Nam envahit le Cambodge avec la Troisième Guerre d'Indochine sur deux fronts, au Sud contre le Cambodge pour libérer ce pays des Khmers rouges pro-chinois qui massacrent les régions frontalières avec le Việt Nam et au nord avec la République populaire de Chine à travers le contentieux sino-vietnamien millénaire. L'occupation vietnamienne au Cambodge durera dix ans pour stabiliser le pays jusqu'à la relève par l'ONU.
En 1986, le marché et la production sont libéralisés avec l'économie politique vietnamienne.
En 1992, les relations diplomatiques sont rétablies avec les États-Unis et normalisées avec la République populaire de Chine.
En 1994, l'embargo américain est levé, les relations américano-vietnamiennes se normalisent, et l'économie de marché commence à s'appliquer.
Le Việt Nam est officiellement une république socialiste. Le capitalisme y règne en maître et la nomenclature du seul parti autorisé, le Parti communiste vietnamien, contrôle toutes les institutions politiques ainsi que l'économie du pays. L'organe suprême de l'État est l'Assemblée populaire, renouvelée tous les cinq ans. Celle-ci est élue au suffrage universel. Par ailleurs, l'Assemblée populaire élit le président de l'État au rôle symbolique et le premier ministre et son gouvernement. Ils sont les deuxième et troisième personnages de l'État. En effet, au Việt Nam, le premier personnage de l'État est le secrétaire général du Parti communiste. L'exécutif vietnamien, renouvelé en juin 2006, est confié à :
- Nguyễn Minh Triết, remplace Trần Đức Lương qui avait été président depuis 1997.
- Nguyễn Tấn Dũng, remplace Phan Văn Khải qui était premier ministre depuis 1997.
- Nông Đức Mạnh est quant à lui toujours secrétaire général du parti depuis 1997.
De nos jours, quelques critiques concernant l'administration sont tolérées.
La problématique du nom du pays et des relations avec la Chine
Le Contentieux sino-vietnamien
Voir aussi : le Yunnan
Notes
- ↑ Thanh H. Vuong, « colonisations du Vietnam et colonialisme vietnamien », dans Études Internationales, pp. 552-553 Vol. XVIII, No. 3, septembre 1987)
- ↑ (Thanh H. Vuong, « colonisations du Vietnam et colonialisme vietnamien », p. 556, dans Études Internationales, Vol. XVIII, No. 3, septembre 1987)
- ↑ (Thanh H. Vuong, « colonisations du Vietnam et colonialisme vietnamien », dans Études Internationales, p. 564, Vol. XVIII, No. 3 pp. 546-571, septembre 1987).
- ↑ (ibid, p. 565).
- ↑ cf,mais l'élimination des opposants, notant des intellectuels non communistes est un fait véridique et vérifié.Bernard B. Fall
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Philippe Langlet et Thanh Tâm Quach, Introduction à l'histoire du Viêt Nam contemporain de la réunification au néocommunisme, Les Indes savantes, Paris, 2001 ;
- Thanh Khôi Lê, Histoire du Viêt Nam des origines à 1858, Sudestasie, Paris, 1992 ;
- Thê Anh Nguyên, Monarchie et fait colonial au Viêt Nam (1875–1925), le crépuscule d'un ordre traditionnel, L'Harmattan, Paris, 1992 ;
- Philippe Papin, Viêt Nam, parcours d'une nation, La Documentation française, coll. « Asie plurielle », Paris, 2003.
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