Histoire Du Japon

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Histoire du Japon

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Samouraïs du fief de Satsuma lors de la guerre Bōshin
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Chronologie du Japon

Sommaire


Préhistoire et origines (100 000 à 30 000 av. J.-C - 12 000 av. J.-C)

Période précéramique paléolithique

L'âge du premier peuplement du Japon est discuté. Le chiffre de - 200 000 ans a été avancé pendant quelque temps suite aux découvertes exceptionnelles de l'archéologue japonais Shinichi Fujimura, mais il s'est avéré qu'il avait introduit frauduleusement des objets dans des niveaux anciens [1]. Il a été démasqué en 2000 mais certains ouvrages sur l'histoire du Japon ne tiennent pas compte de cette remise en cause et sont à lire avec précaution.

Des âges de - 30 000 ou - 40 000 ans (site dans la préfecture de Miyagi) semblent vraisemblables.

Cette période se caractérise par les plus vieilles pierres polies découvertes, datant d'environ 30 000 ans av. J.-C.

On sait qu'au début de cette période les îles japonaises étaient reliées entre elles, et au continent, par la glace jusqu'en 13 000 avant J.-C. environ. La fonte des glaciers de la fin du Pléistocène isola et recréa la forme actuelle de l'archipel.

On sait toutefois que les Japonais de l'époque ne maîtrisaient ni la céramique, ni l'agriculture sédentaire mais exploitaient l'obsidienne.

Vers - 13 000 ans, le peuple aïnou, composé de chasseurs et pêcheurs originaires de Sibérie, migra vers Hokkaidō. Leurs descendants ont aujourd'hui quasiment disparu dans la population japonaise.

Proto-histoire (XIIe siècle av. J.-C. - Ier siècle ap. J.-C.)

Période Jōmon 

Article détaillé : Période Jōmon.

Les origines de la civilisation japonaise sont inscrites dans la légende. Le 11 février 660 avant JC est la date acceptée traditionnellement pour la fondation du Japon par l'Empereur Jimmu[2]. C'est du moins de cette manière que l'histoire japonaise est relatée dans les premiers écrits datant du VIe siècle et VIIIe siècle, peu après l'adoption du système d'écriture chinois et du bouddhisme. À cette époque, les empereurs luttaient pour le pouvoir.

Afin de légitimer leur place sur le trône, ils ont ordonné la création de collections de poèmes mythologiques expliquant que leur pouvoir provenait d'Amaterasu, la déesse du soleil qui enfanta Jimmu Tennō, premier empereur légendaire duquel descendrait la famille impériale actuelle[3].

Les empereurs furent les dirigeants symboliques, alors que le véritable pouvoir était le plus souvent tenu par les puissants nobles de la Cour, régents, ou shoguns (gouverneurs militaires).

Les sources chinoises semblent plus crédibles en décrivant un pays nommé « Wa » dirigé par différentes familles possédant chacune leurs dieux. De récentes études anthropologiques suggèrent que les premiers colons du Japon viendraient de Sibérie et/ou de Polynésie.

Période Yayoi (-300 à 250)

Article détaillé : Période Yayoi.

La civilisation Yayoi se développe à partir de -300 dans l'Ouest de l'archipel, à partir d'un flux migratoire dont la provenance continentale est discutée[4]. Les migrants s'installent dans la plaine de Yamato autour de Nara, et développent la riziculture inondée, la métallurgie du bronze et du fer, et la poterie au tour. Les premiers oppida fortifiés sont attestés, et Tōkyō apparaît à cette période. La société se divise en clans et règne sur toute la partie Sud de l'archipel, en laissant le Nord aux Aïnous. La période Yayoi connaît également le développement de la culture Yamato et le shintoïsme qui sont à l'origine de la lignée impériale japonaise via la déesse du soleil, Amaterasu. En 239, l'Ouest du pays (Yamatai) est dominé par la reine Himiko[5].

Période Ancienne (IIe - XIIe siècles)

Période Yamato

Voir aussi Période Yamato (250 - 710)

La période Yamato est le début d'un véritable État, et se divise en deux sous-périodes, la période Kofun et la période Asuka.

La période Kofun marque la naissance d'une vraie société accompagnée de bases culturelles par l'invasion de cavaliers avec la volonté de créer un État japonais. La période Asuka est marquée par l'arrivée du bouddhisme au Japon, en 538. La victoire du clan Soga permet au bouddhisme de devenir religion officielle à la cour du Yamato en 587. Le prince et régent impérial Shôtoku adopte les éléments principaux de la culture sinocoréenne du Yamato en 592, et la première ambassade officielle du Yamato est inaugurée à la cour des Sui en 600.

Les années 645 et 646 sont marquées par un sanglant coup d'État, au cours duquel le clan Soga est écarté du pouvoir. La grande réforme Taika est proclamée pour accélérer la sinisation de l'État du Yamato. Des codes inspirés de ceux des Tang régissent alors la vie publique, le droit et le protocole de l'État. En 663, un corps expéditionnaire est envoyé en Corée pour porter secours au roi de Paekche. Malgré la défaite du corps, et le repli du Yamato sur l'archipel, des immigrants coréens sont accueillis à la cour[6].

Époque de Nara

Voir aussi Époque de Nara (710 - 794)

L'époque de Nara débute en 710 par la construction d'une capitale fixe à Nara, sur le modèle des capitales chinoises. Les grands monastères de la ville, tels Hōryûji et Tôdaiji, sont construits grâce à l'expansion économique de la civilisation. Les mythes et légendes fondateurs de la dynastie sont rédigés de 712 à 720, et la compilation de l'anthologie poétique du Man'yoshû est réalisée vers 760. En 784, afin d'échapper aux moines bouddhistes, l'empereur Kammu déplace la capitale à Nagaoka[7]. À la fin du VIIIe siècle, le Nord-Est de l'archipel passe sous l'influence de la cour impériale, suite aux campagnes militaires. La fin de l'époque de Nara est marquée, en 794, par un nouveau changement de capitale pour Heian Kyô (Kyōto)[8].

Époque de Heian

Voir aussi Époque de Heian (794 - 1185)

La cour impériale connaît sa période de paix. Ses arts, particulièrement la poésie (manyoshu) et la littérature, resplendissent.

Période féodale (XIIe ‑ XVIe siècles)

Plusieurs ères couvrent cette époque féodale, dans laquelle de puissantes familles locales, daimyō, se partagent le pouvoir avec les seigneurs de guerres.

Période Kamakura

Restauration de Kemmu

Article détaillé : Restauration de Kemmu.

Période Muromachi

Article détaillé : Époque de Muromachi.

Période Azuchi-Momoyama

Article détaillé : Époque Azuchi-Momoyama.

En 1590, le Japon est enfin unifié, grâce à Toyotomi Hideyoshi, un des trois grands unificateurs du pays.

Période moderne (XVIIe ‑ XIXe siècles)

Époque d'Edo

Article détaillé : Époque d'Edo.

L'administration du pays est partagée par deux cents daimyō.

Durant cette période, le commerce et les villes se développent, dans un contexte de centralisation de l'État.

Contact avec l'Occident

Durant le XVIe siècle, des commerçants venus du Portugal, des Pays-Bas, d'Angleterre et d'Espagne débarquèrent au Japon, avec les missionnaires chrétiens. Pendant la première partie du XVIIe siècle, le shogunat japonais suspecta qu'ils étaient les prémisses d'une conquête militaire par les forces européennes et cessa finalement toute relation avec l'étranger exceptés certains contacts restreints avec des marchands chinois et hollandais à Nagasaki (précisément sur l'île de Dejima). Cet isolement dura 200 ans, jusqu'à ce que le Commodore Matthew Perry force le Japon à s'ouvrir à l'Occident avec la convention de Kanagawa en 1854.

En seulement quelques années, le renouement des contacts avec l'Occident transforma profondément la société japonaise. Le shogunat fut forcé de démissionner et l'Empereur reprit le pouvoir.

Époque contemporaine (XIXe siècle à aujourd'hui)

Ère Meiji

Articles détaillés : Ère Meiji et Empire du Japon.

La restauration Meiji de 1868 initia de nombreuses réformes. Le système féodal fut aboli, et de nombreuses institutions occidentales furent adoptées, dont un système légal et de gouvernement ainsi que d'autres réformes économiques, sociales et militaires. Elles transformèrent le Japon en une puissance sur la scène mondiale connue sous le nom d'Empire du Japon.

Le ministère de l'éducation est créé en 1871, il aura trois actions principales : nationalisme et loyauté au pouvoir sont prônés dans les écoles, les diplômes sont valorisés comme passeport pour l'emploi et on introduit rapidement et massivement les connaissances étrangères.[9]

Deux événements majeurs survinrent en 1876 avec l'interdiction du port du sabre pour les samouraïs. Le sabre fut dorénavant réservé aux seuls officiers de l'armée impériale japonaise ainsi que la suppression des pensions versées aux samouraïs par le gouvernement qui représentaient à cette date le tiers des dépenses de l'État qui décida qu'il serait dorénavant plus profitable d'investir dans l'industrie naissante que d'entretenir un symbole d'un passé révolu.

Plus d'un millier de châteaux furent détruits sur ordre impérial. Les grands seigneurs, dépossédés de leurs terres, se virent incapables de subvenir aux besoins de plus d'un million de samouraïs. Il fut conseillé à ces derniers de se reconvertir dans d'autres activités.

Tous ces bouleversements ne se firent pas sans résistance. Plusieurs révoltes de samouraïs eurent lieu dés 1874 qui durent être réprimées par la nouvelle armée nationale constituée de conscrits.

La plus importante en 1877 fut la rébellion de Satsuma, menée par Saigo Takamori qui fut ministre de la Guerre. Ce dernier fut finalement vaincu lors de la bataille de Shiroyama. Cette véritable guerre civile s'acheva sur un lourd bilan : les impériaux déplorèrent 6 399 tués et 10 523 blessés. Les rebelles perdirent officiellement 7 000 tués et 110 000 blessés mais ces chiffres sont aujourd'hui considérés comme fortement sous-évalués et il est probable que les pertes des samouraïs approchèrent les 30 000 tués et blessés. La guerre coûta au gouvernement japonais plus de 42 000 000 de yens de l'époque. Il fallut au pays près de 15 ans pour se remettre financièrement.

Guerres avec la Chine et la Russie

Ces transformations donnèrent naissance à une forte ambition, qui se transforma en guerre contre la Chine (1895) et la Russie (1905) dans laquelle le Japon gagna la Corée, Taïwan et d'autres territoires.

Alliance britanno-japonaise

Le traité d’alliance anglo-japonais a été signé le 30 janvier 1902 par le ministre des affaires étrangères du Royaume-Uni Lord Lansdowne et l’ambassadeur japonais à Londres le comte Tadasu Hayashi.

Ère Taishō

Voir aussi Ère Taishō (1912 - 1926)

Première guerre mondiale

Ère Shōwa

Voir aussi Ère Shōwa[10] (1926 - 1989)
Attaque sur Pearl Harbor en décembre 1941

Les débuts du militarisme

Le début de l'ère Shōwa vit l'État japonais tomber sous l'influence croissante de l'expansionnisme militaire avec un régime politique de plus en plus sévère et autoritaire. En 1931, le Japon prit possession de la Mandchourie qui reçut le nom de Manzhouguo. Cette dernière fut considérée dès lors comme une colonie au même titre que la Corée. Le Japon se retira de la SDN en mars 1933 suite à une résolution lui demandant de se retirer de Mandchourie.

En 1937 l'invasion de la Chine avait étendu l'empire japonais le long de la côte et sur le cours du Chang Jiang où l'armée impériale se livra à de nombreuses exactions contre les civils, notamment à Shanghai, Nankin, Canton et Wuhan. Lors de cette invasion, le Quartier-général impérial cautionna des massacres ainsi que l'utilisation des armes chimiques.

Après avoir signé en 1936 un pacte d'assistance (pacte anti-Komintern) avec l'Allemagne hitlérienne, le Japon rejoignit les forces de l'Axe en 1940.

L'échec du conflit armé limité avec l'Union soviétique de 1939 met un terme aux ambitions expansionnistes de l'Empire au nord.

Article détaillé : Crimes de guerre japonais.

Conflit franco-japonais (1940)

En 1940, le Japon envahit l'Indochine française loyaliste à Vichy et conclut une alliance avec la Thaïlande qui à son tour, envahira l'Indochine française en 1941.

De Pearl Harbor à Midway

En 1941, l'empereur Shōwa lance la guerre de la Grande Asie orientale (Dai Tô-A sensō) qui débute par l'attaque sur Pearl Harbor, l'invasion de la Malaisie et celle des Philippines en décembre 1941. Cet événement fait sortir les États-Unis de leur neutralité pour prendre part à la Seconde Guerre mondiale. Le Japon poursuit sa conquête de l'Asie du Sud-Est en envahissant Singapour, les Philippines, l'Indonésie, la Papouasie-Nouvelle-Guinée jusqu'à la frontière septentrionale de l'Australie et dans les archipels de l'océan Pacifique. Les Japonais s'installent durablement en Birmanie.

Avec la bataille de Midway dans le Pacifique, l'expansionnisme nippon est interrompu : 1942 marque le tournant de la guerre du Pacifique.

De Guadalcanal à Iwo Jima

De 1942 à 1945, la situation militaire japonaise se dégrade dans le Pacifique. Les troupes japonaises sont repoussées progressivement dans les îles Salomon, en Nouvelle-Guinée, en Birmanie et aux Philippines. Le conflit en Chine s'enlise. Une offensive en Inde, en 1944, débouche sur un échec total. L'armée américaine débarque en 1945 sur le sol même du Japon.

La capitulation

Explosion atomique à Nagasaki, le 9 août 1945

Le Japon est finalement vaincu en 1945. Le largage de deux bombes atomiques, la première sur Hiroshima le 6 août et une seconde le 9 août sur Nagasaki, ainsi que l'invasion de la Mandchourie par l'Union soviétique, conduisent l'Empereur Hirohito à annoncer lui-même la capitulation.

Une délégation du gouvernement nippon se rend sur le pont du cuirassé américain USS Missouri pour signer, devant les généraux Alliés MacArthur et Leclerc, les termes d'une reddition sans conditions, puis aux États-Unis, le 2 septembre 1945

Le jugement des criminels de guerre

Plusieurs hauts officiers du régime Shōwa furent jugés pour crimes de guerre par le Tribunal de Tokyo. À titre de commandant suprême des forces alliées, Douglas MacArthur accorda toutefois l'immunité à l'empereur Shōwa et à tous les membres de sa famille impliqués dans la conduite des opérations militaires comme son frère Yasuhito Chichibu, maître d'œuvre de l'opération Lys d'or, ainsi qu'à ses oncles et ses cousins comme le prince Yasuhiko Asaka, instigateur du massacre de Nankin, le prince Hiroyasu Fushimi, le prince Naruhiko Higashikuni et le prince Tsuneyoshi Takeda. Cette immunité fut également étendue à Shiro Ishii et à tous les membres de ses unités de vivisection humaine.

Un nouveau statut pour l'empereur

Depuis quinze siècles, le rôle de l’empereur était celui d’un dirigeant impérial. À compter de la restauration Meiji, il était devenu un véritable chef d’État, commandant de l'Armée et de la Marine. Avec la constitution de 1946, l'empereur Shōwa renonça à ses pouvoirs exécutifs de droit divin, ne faisant dorénavant que nommer le Premier ministre et le président de la cour suprême. Le rôle de l'empereur est défini dans le chapitre I de la Constitution du Japon de 1947. L'article 1 définit l'empereur comme le symbole de l'État.

De l'occupation à la fin des années 80

Article détaillé : Occupation du Japon.

Le Japon dévasté d'après-guerre, maintenant confiné à sa taille actuelle, resta sous la tutelle des États-Unis jusqu'en 1952.

Après l'occupation

Après 1952, son économie se rétablit et permit le retour de la prospérité sur les îles. Le Japon devint progressivement l'une des principales puissances économiques du monde.

Ère Heisei

Article détaillé : Ère Heisei.
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Notes et références

  1. Fujimura Shinichi
  2. Voir page 203 in Japan, a modern history, James L. McClain, W.W. Norton & Co., 2002
  3. Voir page 88 in Shinto: the way home, Thomas P. Kasulis, University of Hawaii Press, 2004
  4. Pierre Souyri, Japon, peuple et civilisation, partie Histoire, p. 97 
  5. Pierre Souyri, Japon, peuple et civilisation, partie Histoire, p. 98 
  6. Jean-François Sabouret et Pierre Souyri, Japon, peuple et civilisation 
  7. A noter que dans certains ouvrages, la période de Nara s'arrête à cette date. Ces auteurs considérant que la proximité de Nagoaka de Heian font démarrer la période Heian en 784 et non en 794
  8. Pierre Souyri, Japon, peuple et civilisation, partie Histoire, p. 100 
  9. référence, citation ou lien
  10. Cet article présente également en détail l'histoire économique du Japon du début de l'Ère Showa jusqu'à 1945

Voir aussi

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Bibliographie

  • Maison franco-japonaise, Dictionnaire historique du Japon, Kinokuniya, Tokyô, 2000, 95 p. 
  • Francine Hérail, Jean Esmein, François Macé, Histoire du Japon, Horvath, coll. « Histoire des nations », Genève, 1990, 631 p. (ISBN 2-7171-0704-5) 
  • Francine Hérail, Histoire du Japon. Des origines à la fin de l'époque Meiji, POF, Aurillac, 1997 
  • Jean-François Sabouret et , Japon, peuple et civilisation, La Découverte, coll. « Poche », Paris, octobre 2004, 238 p. (ISBN 978-2-7071-4433-1) [présentation en ligne], partie Histoire, p. 97-155 
  • Jean-François Sabouret et , La dynamique du Japon de 1854 à nos jours, CNRS Éditions, Paris, 28 février 2008, 415 p. (ISBN 978-2-271-06644-2) [présentation en ligne] 
  • Pierre François Souyri, Histoire du Japon : le monde à l'envers, Maisonneuve et Larose, 1998 (ISBN 2-7068-1297-4) 
  • Danielle Elisseef, Histoire du Japon, Editions du Rocher, 2001 (ISBN 2-268-04096-8) 

Articles connexes

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