- Guillaume Alexandre Thomas Pégot
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Guillaume Alexandre Thomas Pégot Naissance 7 mars 1773
Saint-Gaudens (Haute-Garonne)Décès 20 juillet 1858 (à 85 ans)
Saint-Gaudens (Haute-Garonne)Origine France Allégeance Royaume de France
Royaume des Français
République française
Empire français
Royaume de Naples
Royaume de Naples
Royaume de Naples
Royaume de France
Empire français (Cent-Jours)
Royaume de FranceArme Marine
InfanterieGrade général de brigade des armées napolitaines
Maréchal de campAnnées de service 1790 - 1835 Conflits Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennesCommandement Commandant de la place de Toulouse(1799) Faits d'armes Montréjeau (1799) Distinctions Ordre des Deux-Siciles
(Commandeur)
Ordre de Saint-Louis
(Chevalier)
Légion d’honneur
CommandeurFamille Frère du général de brigade Jean Pégot modifier Guillaume Alexandre Thomas Pégot était un général de brigade à l'époque des Guerres napoléoniennes, né à Saint-Gaudens (Haute-Garonne) le 7 mars 1773 et mort dans cette même ville le 20 juillet 1858.
Sommaire
Biographie
Guillaume Pégot était le fils aîné de Bertrand Pégot, négociant franc-maçon, membre de l'Assemblée de Comminges puis de l'Assemblée Constituante et de Jeanne-Joséphine-Antoinette Lacroix. Son frère cadet, Jean Gaudens Claude, fut également volontaire (1792), chevalier de l'Empire (1809) et général de brigade (1813).
Marin de la Révolution française
Il se porte volontaire dans la marine en 1790. Pilotin sur le navire L’Hortézien (ou Orthézien) (1791-1792), il passe capitaine au 3e bataillon de volontaires des Hautes-Pyrénées le 8 juin 1792, puis lieutenant-colonel en 2nd dudit bataillon.
Suspendu de ses fonctions par les commissaires de la Convention, il rejoint l’Armée des Pyrénées orientales (1793-1795) où il devient adjoint provisoire aux adjudants généraux (décembre 1793).
Mis en non-activité en 1795, il est réemployé à l’Armée d'Italie (1796-1798) où il sert comme enseigne sur la flottille du lac de Garde (1796).
Fantassin du Directoire
En 1799, servant à l’« Intérieur », il est chargé de conduire à l’armée d’Italie un détachement de conscrits de la Haute-Garonne. Devenu chef de bataillon à la suite de la 3e demi-brigade de ligne, adjoint à l’adjudant-général Barbot, à l’état-major de la 10e division militaire à Toulouse, (31 juillet), il se signale à Montréjeau contre les insurgés de la Haute-Garonne, puis commande provisoirement la place de Toulouse. Il est réformé le 11 avril 1800.
Il est réemployé le 9 avril 1805 comme chef de bataillon à l’état-major de l’avant-garde, qui deviendra plus tard le 5e Corps de la Grande Armée sous les ordre du Maréchal Lannes (27 juillet 1805).
Officier napolitain
En 1806, l'empereur Napoléon Ier crée un Royaume de Naples qu'il confie à son frère Joseph le 30 mars 1806.
Dans le même temps, Pégot passe au service du Roi de Naples, devenant major puis colonel au 1er régiment de ligne napolitain, du même régiment.
En Catalogne, sous Duhesme, (1808-1810), il s’empare de l’ermitage de Moncada, puis sert à la défense de Barcelone.
Passé inspecteur aux revues dans l’armée napolitaine le 1er février 1812, général de brigade des armées napolitaines, (20 mars 1813), il démissionne du service de Naples le 22 février 1814, et rentre en France.
Fin de carrière
La Première Restauration « conciliante » le reprend à son service en lui conservant son grade de général de brigade (mué en celui de Maréchal de camp) le 9 septembre 1814.
On lui octroie le commandement supérieur du département de la Gironde afin qu'il y procède au licenciement des troupes en août 1815.
Mis en non-activité en 1815, on le met à la retraite le 7 décembre 1825.
Replacé dans le cadre de réserve militaire par la Monarchie de Juillet (1831), on le voit commandant du département de la Loire (1er novembre 1833), puis admis définitivement à la retraite le 23 mai 1835.
État de services
- Volontaire dans la Marine de guerre (1790) ;
- Capitaine (8 juin 1792) ;
- Lieutenant-colonel (8 septembre 1792) ;
- Chef de bataillon (26 juin 1799) ;
- Major (Royaume de Naples) (16 juin 1806) ;
- Colonel (Royaume de Naples) (16 novembre 1807) ;
- Général de brigade (Royaume de Naples) (20 mars 1813) ;
- Maréchal de camp (9 septembre 1814) ;
Campagnes
- Pilotin sur le navire L’Hortézien (ou Orthézien) (5 février 1791 au 4 mars 1792) ;
- capitaine puis lieutenant-colonel en 2nd au 3e bataillon de volontaires des Hautes-Pyrénées (1792) ;
- suspendu de ses fonctions par les commissaires de la Convention, (21 novembre 1792) ;
- Armée des Pyrénées orientales (1793-1795) :
- Adjoint provisoire aux adjudants généraux (décembre 1793).
- Mis en non-activité en 1795 ;
- Armée d'Italie (1796-1798) :
- Enseigne de vaisseau sur la flottille du lac de Garde (1796) ;
- Sert à l’« Intérieur » (1799) :
- chargé de conduire à l’armée d’Italie un détachement de conscrits de la Haute-Garonne (25 mai 1799) ;
- Chef de bataillon à la suite de la 3e demi-brigade de ligne :
- Adjoint à l’adjudant-général Barbot, à l’état-major de la 10e division militaire à Toulouse (31 juillet 1799) ;
- Il se signale à Montréjeau contre les insurgés de la Haute-Garonne (20 août 1799) ;
- Commandant provisoire de la place de Toulouse (20 octobre 1799) ;
- Réformé le 11 avril 1800 ;
- Chef de bataillon à l’état-major de l’avant-garde (9 avril 1805), qui deviendra plus tard le 5e Corps de la Grande Armée sous les ordre du Maréchal Lannes (27 juillet 1805).
- Passe au service du Royaume de Naples (28 mars 1806) ;
- Major au 1er régiment de ligne napolitain (16 juin 1806) ;
- Colonel du même régiment (16 novembre 1807) ;
- Campagne d'Espagne, sous Duhesme (1808-1810) :
- Inspecteur aux revues dans l’armée napolitaine (1er février 1812) ;
- Démissionne du service de Naples (22 février 1814) et rentre en France.
- Repasse au service de la France (9 septembre 1814) ;
- Commandant supérieur du département de la Gironde afin qu'il y procède au licenciement des troupes (15 avril 1815 - 27 août 1815) ;
- Mis en non-activité (27 août 1815) ;
- Admis en retraite (7 décembre 1825) ;
- Replacé dans le cadre de réserve militaire (22 mars 1831) ;
- Commandant du département de la Loire (1er novembre 1833) ;
- Admis définitivement à la retraite le 23 mai 1835.
Faits d'armes
- Se signale à Montréjeau contre les insurgés royalistes de la Haute-Garonne le 20 août 1799.
- S’empare de l’ermitage de Moncada le 11 juin 1810.
Blessures
Décorations
- Commandeur de l'Ordre des Deux-Siciles le 19 mai 1808 ;
- Chevalier de Saint-Louis le 20 août 1814 ;
- Commandeur de la Légion d’honneur le 27 avril 1834.
Titres
Hommage, Honneurs, Mentions,...
Autres fonctions
Pensions, rentes
Règlement d'armoiries
« D'azur au rocher à trois coupeaux, sommé d'un pégot (oiseau) d'or, soutenu d'une champagne de gueules, au signe des chevaliers légionnaires. L'écu est sommé d'une toque de velours noir, retroussée de sinople, à un porte-aigrette d'argent, surmonté d'une aigrette blanche[1]. »
Notes et références
Sources
- Dictionnaire des généraux de la Révolution et du 1er Empire par Georges Six, tomes 1 et 2 (1934)
- Archives nationales (CARAN) – Service Historique de l’Armée de Terre – Fort de Vincennes – Dossier S.H.A.T. (côte : 8 Yd 1 802).
Bibliographie
- Héliodore Héliodore Castillon d'Aspet, Histoire des populations pyrénéennes du Nébouzan et du pays de Comminges depuis les temps les plus anciens jusqu'à la révolution de 89, Delsol, 1842 [lire en ligne] ;
Liens externes
- Site Sainte-Hélène
- Armorial du Souvenir
- Côte S.H.A.T., état de services, distinctions sur web.genealogie.free.fr : Les militaires.
Catégories :- Général du Royaume de Naples (1806-1815)
- Naissance en 1773
- Naissance à Saint-Gaudens
- Décès en 1858
- Général promu pendant la Première Restauration
- Commandeur de la Légion d'honneur
- Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis
- Chevalier de l'Empire
- Commandeur de l'ordre des Deux-Siciles
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