- Saint-Pierre-d'Oleron
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Saint-Pierre-d'Oléron
Saint-Pierre-d'Oléron Administration Pays France Région Poitou-Charentes Département Charente-Maritime Arrondissement Rochefort Canton Saint-Pierre-d'Oléron Code Insee abr. 17385 Code postal 17310 Maire
Mandat en coursPatrick Moquay
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de l'Île-d'Oléron Démographie Population 6 177 hab. (2006) Densité 152 hab./km² Gentilé Saint-Pierrois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 0 m — maxi. 15 m Superficie 40,55 km² Saint-Pierre-d'Oléron est une commune française, située dans le département de la Charente-Maritime et la région Poitou-Charentes. Ses habitants sont appelés les Saint-Pierrois et les Saint-Pierroises.
Principale agglomération de l'île d'Oléron, la ville est considérée comme sa capitale géographique.
Sommaire
Géographie
Localisation
Hydrographie
Climat
Le climat est de type océanique : la pluviométrie est relativement élevée en automne et en hiver et les hivers sont doux. L'été reste tempéré grâce à la brise marine. Deux vents venant de l'océan, le noroît et le suroît , soufflent sur les côtes du département. L'ensoleillement de la côte charentaise est très important : avec 2250 heures par an, il est comparable à celui que connaît une partie de la côte méditerranéenne.[1]
Données générales
Ville Ensoleillement (h/an) Pluie (mm/an) Neige (j/an) Orage (j/an) Brouillard (j/an) Paris 1 797 642 15 19 13 Nice 2 694 767 1 31 1 Strasbourg 1 637 610 30 29 65 Brest 1 749 1 114 9 11 74 Saint-Pierre-d'Oléron[2] 2250 755 4 13 26 Moyenne nationale 1 973 770 14 22 40 Tempête de décembre 1999
La Charente-Maritime est le département français qui a été le plus durement touché par l'ouragan Martin, du 27 décembre 1999. C'est sur l' île d'Oléron que les records nationaux de vents enregistrés ont été atteints avec 198 km/h. Les bâtiments, les bois et les infrastructures portuaires et de communication de la commune ont subi de lourds dégâts.
Histoire
Administration
Article détaillé : Administration de la Charente-Maritime.Municipalité
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 2008 Patrick Moquay DVG Président ComCom 1995 2008 Jean-Paul Peyry UMP Conseiller général 1977 1995 Patrick Moquay PS 1971 1977 Henri Chailloleau 1961 1971 Raymond Grandsart 1947 1961 Camille Memain Toutes les données ne sont pas encore connues. Canton
La commune de Saint-Pierre-d'Oléron a été désignée chef-lieu de canton en 1790 lors de la Constituante de 1790.
Son canton rassemble les quatre communes du nord de l'île d'Oléron (qui jusqu'en 1953 n'en possédait que trois, avant que ne soit créée la toute dernière commune du département de Charente-Maritime, La Brée-les-Bains).
Intercommunalité
- En raison de sa situation géographique remarquable au cœur de l'Île d'Oléron, Saint-Pierre-d'Oléron a été désignée pour être le siège administratif de la communauté de communes de l'Île-d'Oléron qui rassemble les huit communes de l'île. Elle constitue par sa population la troisième communauté de communes du département de Charente-Maritime se situant après la communauté de communes de la Haute-Saintonge et la communauté de communes du Pays Santon.
- La ville de Saint-Pierre-d'Oléron est de plus le siège administratif du Pays Marennes-Oléron, qui est une structure de regroupement de collectivités locales au nombre de 15 communes et créée en décembre 1997.
Démographie
Article détaillé : Démographie de la Charente-Maritime.Lieux et monuments
Église Saint-Pierre
Située au cœur du quartier piétonnier, l'église Saint-Pierre est la principale église de la ville. Fondée dès le XIIe siècle (il subsiste de l'édifice primitif une colonne et les bases d'un arc[5]), elle fut victime de sévères déprédations durant les guerres de religion, ce qui explique son architecture atypique mêlant styles gothiques, baroques et classiques. Basée sur un plan en forme de croix latine, l'église se compose d'une nef divisée en trois travées couvertes de voûtes d'arêtes (à l'exception de la première travée, couverte d'une voûte lambrissée), d'un transept saillant et d'une abside rectangulaire en moyen appareil. Tout comme la croisée du transept, l'abside est couverte d'une charpente évoquant un navire renversé. Le mur du chevet est aveugle et orné d'un Christ en croix d'inspiration baroque.
Au XIXe siècle, l'église fut dotée de collatéraux sur les plans de l'architecte diocésain Antoine Brossard[5]. Ils sont éclairés par des baies ogivales garnies de vitraux évoquant des scènes bibliques. Au dessus du porche d'entrée, une large tribune bordée d'une grille en fer forgé accueille l'orgue. Deux chapelles sont situées de part et d'autre de l'entrée : l'une d'elle abrite une reproduction du gisant de la duchesse Aliénor d'Aquitaine, laquelle octroya charte communale et divers privilèges aux habitants de l'île d'Oléron en 1199. C'est également depuis l'île d'Oléron qu'elle promulgua le premier code maritime d'Europe, les rôles d'Oléron.
Parmi les éléments les plus remarquables de l'édifice se trouve la façade, édifiée dans le style de la contre-réforme, un courant architectural relativement peu représenté dans la région. Rythmée par des pilastres, elle est ornée de fines volutes et de motifs floraux.
Principal repère dans le paysage urbain, le clocher a été rajouté durant le règne du roi Louis XVI, en 1776. Cette tour hexagonale, conçue pour servir d'amer aux navires croisant au large de l'île accueille en son sommet un belvédère d'où l'on peut jouir d'un panorama sur la ville et sur le littoral. La façade (à l'exclusion du clocher) et la tribune d'orgue ont été inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 21 décembre 1988[5]. À l'intérieur, plusieurs tableaux sont également inscrits aux monuments historiques : ceux-ci représentent notamment la mort de Saint-Joseph, l'Immaculée Conception ou la crucifixion[6].
Église Notre-Dame-de-la-Mer
L'église Notre-Dame-de-la-Mer est située à proximité du port de la Cotinière, un quartier situé à quelques kilomètres à l'ouest du centre-ville. Édifice résolument moderniste, elle a succédé à plusieurs chapelles aujourd'hui détruites. L'église actuelle est basée sur un plan atypique de forme triangulaire, œuvre de l'architecte Kieffer. Élevée à partir de 1966, elle est solennellement consacrée le 20 mai 1969 par Mgr Félix-Marie-Honoré Verdet, évêque du diocèse de La Rochelle et Saintes[7].
Formant un unique vaisseau couvert d'une charpente apparente, elle est flanquée d'un clocher en moellons, également de plan triangulaire. L'intérieur de l'édifice est éclairé par une série de baies rectangulaires ménagées verticalement et horizontalement. Celles-ci sont garnies de vitraux modernistes évoquant la mer. À l'entrée du sanctuaire, un autel est consacré aux marins disparus en mer, auxquels des vitraux d'un bleu profond rendent également hommage.
Château de Bonnemie
Cet ancien siège de la seigneurie de Bonnemie fut édifié à partir du XIIIe siècle. Considérablement modifié entre 1694 et 1700, notamment par l'adjonction d'une vaste salle centrale et par la réfection de l'enceinte, ce château se compose d'un ensemble de quatre tours : la tour de l'horloge, la tour de la citerne, la tour de la chapelle et le donjon central. La façade du château fut inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1981, l'intérieur, en 1994.
Maison des aïeules
Cette maison bourgeoise du centre-ville, édifiée au XVIIIe siècle, est l'ancienne demeure de l'écrivain Pierre Loti, qui est inhumé dans le jardin attenant.
Lanterne des morts
La lanterne des morts est située dans le centre historique de la ville, sur la place Camille Mémain. Autrefois entourée par le cimetière paroissial, elle servait vraisemblablement au culte des défunts.
Construite sans doute au XIIe siècle, elle se compose d'un fût octogonal orné d'une arcature et de longs piliers en faisceaux, et se prolonge par un lanternon pentagonal surmonté d'une flèche en pierre. Un escalier à vis intérieur (non accessible au public) permettait d'atteindre le foyer du lanternon, où l'on allumait périodiquement un feu en mémoire des morts. Le tertre sur lequel elle est assise est l'ancien ossuaire du cimetière. Elle mesure 23,40 mètres de haut au total, ce qui en fait le plus haut monument de ce type en France.
La lanterne des morts fut classée monument historique dès 1886. Bénéficiant d'une campagne de restauration en 1906 sous la direction de l'architecte Ballu[8], elle fut de nouveau restaurée en 1995.
Kiosque à musique
Le kiosque à musique fut édifié sur la place Gambetta en 1899, afin de pouvoir offrir des concerts aux habitants de la commune. Ce kiosque à musique de forme hexagonale a été restauré en 1985.
Équipements et services
Dans la ville-même se trouvent un office de tourisme, un cinéma (l'Eldorado) qui projette les films en sortie nationale, l'hôtel de ville,un mini-golf, de nombreux magasins, restaurants et commerces, un marché couvert, plusieurs écoles et collège...
En 2008, la commune a reçu le label « Ville Internet @@@ »[9]
Personnalités liées à la commune
- Pierre Loti, (1850-1923), écrivain
- Pierre Sidos (1927-), militant politique
- Josyane Savigneau (1951-), journaliste au Monde et écrivaine, évoque l'île d'Oléron et sa maison de la Chefmalière dans son ouvrage Point de côté (2008)
Notes et références
- ↑ Données Météo France.
- ↑ Données de la station de La Rochelle, sources l'Internaute, INSEE et Lameteo.org
- ↑ http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
- ↑ INSEE : Population depuis le recensement de 1962
- ↑ a , b et c Fiche de l'église Saint-Pierre, Base Mérimée
- ↑ Tableaux de l'église Saint-Pierre
- ↑ Fiche de l'église sur la Base Mérimée
- ↑ La lanterne des morts sur la Base Mérimée
- ↑ Villes Internet par régions sur www.villes-internet.net. Consulté le 3 octobre 2009
Voir aussi
Lien interne
Article connexe : Ile d'Oléron.Liens externes
- Site officiel de Saint-Pierre-d'Oléron
- Saint-Pierre-d'Oléron(La Maison du tourisme de l'ile d'oleron)
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