Gaspard Louis Langeron (1772-1858)

Cet article concerne Gaspard Louis Langeron. Pour le général du même nom, voir Alexandre-Louis Andrault de Langeron.

Gaspard Louis Langeron
Naissance	1er janvier 1772 Landau  Électorat de Bavière
Décès	20 février 1858 (à 76 ans) au château de Miramion à Saint-Jean-de-Braye (Loiret)
Origine	France
Allégeance	Royaume de France Royaume des Français République française Empire français Empire français (Cent-Jours) Royaume de France
Arme	Infanterie
Grade	Général de brigade
Années de service	1787 - 1853
Conflits	Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes
Distinctions	Légion d'honneur (Commandeur)
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Gaspard Louis Langeron, né le 1^er janvier 1772, à Landau (Royaume de Bavière) et mort le 20 février 1858 dans son château de Miramion à Saint-Jean-de-Braye (Loiret), est un général français des XVIII^e et XIX^e siècles. Il sert pendant les guerres de la Révolution et de l'Empire.

États de services

• Engagé dans le 49^e régiment d’infanterie le 23 juillet 1787 ;
• Sous-lieutenant le 20 juin 1793 ;
• Lieutenant le 4 février 1794, (nommé à titre provisoire, confirmé le 11 août 1794) ;
• Capitaine le 22 août 1794 ;
• Chef de bataillon le 15 août 1806 ;
• Colonel, nommé sur le champ de bataille de Wagram ;
• Général de brigade le 26 février 1814 ;
• Mis en non-activité à la Première Restauration, le 1^er septembre 1814 ;
• Mis en non-activité, à la Seconde Restauration, le 10 août 1815 ;
• En disponibilité (21 août 1822 - 12 février 1823) ;
• Admis en retraite le 26 novembre 1826 ;
• Placé dans la section de réserve de l’état-major général de l’armée le 22 mars 1831 ;
• Réadmis en retraite le 29 avril 1834 ;
• Replacé dans la section de réserve de l’état-major général de l’armée le 1^er janvier 1853.

Campagnes

• Engagé dans le 49^e régiment d’infanterie le 23 juillet 1787 ;
• Affecté au 101e régiment d’infanterie le 14 avril 1791 ;
• Affecté à la Légion des Alpes le 10 octobre 1792 ;
• Employé aux armées des Alpes et du Rhin (1793-1795) ;
• Capitaine à la légion des Alpes, devenue par la suite le 23^e régiment d’infanterie légère ;
• Employé aux armées des Alpes et d’Italie (1796-[1797]) ;
• Employé en Corse (1798, jusqu’au 11 novembre 1805) ;
• Chef de bataillon le 20 septembre 1806 au 23^e Léger ;
• Employé à l’armée d’Italie (1806) ;
• Affecté au Royaume de Naples et en Calabre (1807-1808) ;
• Colonel, commandant du 2^e régiment d’infanterie légère le 7 septembre 1809 ;
• Campagne d'Allemagne et d'Autriche (1809) ;
• Employé en Espagne et au Portugal (1810-1813) ;
• Colonel, commandant du 4e régiment d’infanterie légère le 3 août 1811 ;
• Commandant d'une brigade du 6^e corps de la Grande Armée le 13 février 1814 ;
• Employé à l’intérieur de la France (1814) ;
• Commandant de la 1^re brigade de la 2^e division militaire de la réserve de Paris le 4 mars 1814 ;
• Commandant de la 2^e division militaire de la réserve de Paris le 6 mars 1814 ;
• Rappelé par le ministre de la guerre, le Maréchal Davout, durant les Cent-Jours, en qualité de général de brigade, commandant du département de l'Aisne le 19 mars 1815 ;
• Gouverneur de la place de Laon, 22 juin 1815 et commandant de place de la Fère ;
• Maréchal de camp, rappelé en qualité d’inspecteur d’infanterie dans la 23^e division militaire (Corse) le 25 juillet 1816 ;
• Mis à la disposition du gouverneur militaire de la Corse le 22 janvier 1817, en qualité d’adjoint à l’inspection générale de l’infanterie ;
• Commandant de la 2^e subdivision (Ajaccio) de la 23^e division militaire (Corse) le 12 avril 1817 ;
• Inspecteur général de l’infanterie, en Corse, 1819 ;
• Commandant de l’une des subdivisions (Ajaccio) de la 17^e division militaire (Corse) par ordonnance du 21 avril 1820 ;

Commandant de la 1^re subdivision (Marseille) de la 8^e division militaire (Bouches-du-Rhône) le 12 février 1823 ;

• Commandant de la 3^e subdivision (Vaucluse) de la 8^e division militaire le 11 février 1824 ;
• Commandant de la 4^e subdivision (Gers et Hautes-Pyrénées) de la 10^e division militaire le 7 décembre 1825.

Faits d'armes

• A la prise du Mont-Cenis, le 3 mai 1794 : à la tête de 15 hommes d’avant-garde, il fit prisonniers 200 grenadiers piémontais, et s’empara de deux pièces de canon ;
• Il combattit avec beaucoup de valeur à l’affaire de Saint-Michel (25 mai 1809), et aux batailles de Raab (14 juin 1809) et de Wagram (5 et 6 juillet 1809).

Blessures

• Reçu un coup de feu à l’affaire de Miletto, en Calabre (Italie) le 28 mai 1807 ;
• Atteint de deux coups de feu à la bataille de Raab le 14 juin 1809 ;
• Reçu un coup de feu dans une affaire au Portugal le 5 mai 1812 ;
• Reçu un coup de feu à la bataille de Vittoria, en Espagne le 21 juin 1813.

Décorations

• Légionnaire par décret impérial du 28 juin 1805, puis,
• Officier de l'Ordre impérial de la Légion d'honneur par décret impérial du 8 juin 1809, puis,
• Commandeur de l'Ordre royal de la Légion d'honneur sous la Restauration ;
• Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis par ordonnance royale du 30 octobre 1814.

Titres

• Chevalier de l’Empire par décret impérial du 15 août 1809 et lettres patentes du 21 novembre 1810.

Hommage, Honneurs, Mentions,...

Autres fonctions

Pensions, rentes

• Dotation accompagnant son titre de Chevalier de l’Empire.

Règlement d'armoiries

« D’azur à trois étoiles d’argent ; à la bordure de gueules chargée d’une croix de la Légion d’honneur d’argent^[1]. »

Notes et références

Sources

• Archives nationales (CARAN) – Service Historique de l’Armée de Terre – Fort de Vincennes – Dossier S.H.A.T. côte : 8 Yd 1 645.
• Dossier de la Légion d’honneur, côte : LH/1469/6 (en ligne).
• Dictionnaire Historique et Biographique des Généraux Français (Courcelles-1822).

• Côte S.H.A.T., état de services, distinctions sur web.genealogie.free.fr : Les militaires.
• Biographie sur lesapn.forumactif.fr : Les Amis du Patrimoine Napoléonien.

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