Cucugnan

Cucugnan

42° 51′ 07″ N 2° 36′ 11″ E / 42.8519444444, 2.60305555556

Cucugnan
Le moulin surplombant le village et remis en exploitation en 2006
Le moulin surplombant le village et remis en exploitation en 2006
Armoiries
Administration
Pays France
Région Languedoc-Roussillon
Département Aude
Arrondissement Narbonne
Canton Tuchan
Code commune 11113
Code postal 11350
Maire
Mandat en cours
Joël Gauch
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes des Hautes Corbières
Démographie
Population 113 hab. (1999)
Densité 7,4 hab./km²
Géographie
Coordonnées 42° 51′ 07″ Nord
       2° 36′ 11″ Est
/ 42.8519444444, 2.60305555556
Altitudes mini. 218 m — maxi. 822 m
Superficie 15,33 km2

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Cucugnan (en occitan : Cucunhan) est une commune française, située dans le département de l'Aude et la région Languedoc-Roussillon.

Ses habitants sont appelés les Cucugnanais.

Sommaire

Géographie

Commune des Corbières située au pied du Mont Tauch sur le Verdouble et sur le terroir viticole Corbières (AOC)

Communes limitrophes


Vue générale du village
La route des vins à Cucugnan
Vignobles devant le mont Tauch

Histoire

Cucuniano est mentionné par écrit pour la première fois en 951, lorsque le comte du Razès, Roger Ier de Carcassonne fait don d'une partie du territoire de Cucugnan à l'abbaye de Lagrasse. Le territoire de Cucugnan fait alors partie du pagus du Perpertusès, division administrative du comté du Razès, alors sous la souveraineté des Carolingiens.

Vers 863-864, le conté du Razès passe aux mains du comte de Carcassonne.

Après la guerre du Razès, qui débute en 981, le comte de Besalu prend en main, vers 1010, le commandement du Perapertusès.

A la fin du Xe siècle, l'émiettement du pouvoir carolingien entraine la multiplication des forteresses sur les hauteurs telles que Quéribus et Peyrepertuse.

En 1070, Cucugnan est cité lors des serments prêtés au comte de Besalu par les nobles.

En 1111, Peyrepertuse et tout le territoire qui lui appartient, dont Cucugnan, entrent dans le domaine du comte de Barcelone

En 1140, Bérenger de Peyrepertuse rend hommage au comte de Barcelone pour la Forteda de Cucuniano. Un ouvrage fortifié, dépendant des seigneurs de Peyrepertuse, est mentionné dès le début du XIIe siècle.

En 1193, le seigneur de Cucugnan est cité pour la première fois. Il fait partie de la branche cadette des seigneurs de Peyrepertuse.

De 1209 à 1255, pendant la croisade des Albigeois, les seigneurs de Peyrepertuse se joint à la résistance languedocienne, puis se soumet au roi de France Saint Louis en même temps que le comte de Toulouse en 1241.

En 1258, le traité de Corbeil, entre les royaumes de France et d'Aragon, fixe la frontière dans le Fenouillèdes. Cucugnan sera ainsi en première ligne lors des guerres contre les espagnols jusqu'au traité des Pyrénées de 1659.

A la fin du XVe siècle Cucugnan est détruit. Le traité des Pyrénées mettra fin à cette situation avec l'annexion par la France du Roussillon.

Au XVIe siècle, un nouveau village voit le jour au-dessous du village médiéval totalement ruiné. En 1692, les archives font état d'une maison du seigneur, qui était située, selon la tradition orale, en face de l'église actuelle. Ce village semblait fortifié comme semble l'attester une porte fortifiée située à l'Ouest.


Origine du nom

Avec son Cucu, le nom de Cucugnan, popularisé par Alphonse Daudet dans une de ses Lettres de mon moulin, a toujours fait rire les enfants.

Cependant ce Cucu a une origine très sérieuse qui a été redécouverte en avril 2006, en décodant un texte écrit de façon très particulière et datant du IVe siècle. Selon cette étude, le nom d’origine de Cucugnan a été donné en l’an 359 sous une forme qui devait être Cucucuquieno. Ce nom a été conçu comme une abréviation, qui se voulait évidente, de l’expression latine qui signifie justement 359, à savoir : « centum centum centum quinquagenta et novem ».
Chacun des trois centum est abrégé en cu, car les habitants gallo-romains de la région avaient probablement gardé l’habitude en comptant d'utiliser le mot qu'ils utilisaient en langue gauloise locale avant la création de la Narbonnaise romaine en 118 avant J.C.. A ce stade il faut faire une parenthèse explicative:

Le mot gaulois local évoqué pour dire "100" devait être le mot "komto" ou "comto" . Lorsqu'ils comptaient vite on peut imaginer qu'ils réduisaient le mot à "kom", voire "ko", lorsque le mot était répété pour compter plusieurs centaines. Pour argumenter ce mot "kumto" on peut se référer à :

- d'une part la racine indoeuropéenne *ḱmtóm correspondant au mot latin "centum", au mot grec ancien "hekatón", au mot breton "kant", et au mot gallois "cant".

- d'autre part au Dictionnaire de la langue Gauloise de X.Delamarre (Errance 2008) qui présente des épigraphies gauloises où la mention "conto" peut s'interpréter comme signifiant "100". Il parle aussi des formes pleines "*komto" ou "*komt-".

Pour argumenter l'abréviation locale on peut prendre à témoin le nom latin d'une station construite entre Salses et Ruscino sur la Via Domitia. Rappelons que la Via Domitia a été faite en -118 ou peu après. Cette station se nommait en latin "Combusta". L'interprétation de ce nom n'a jamais été faite en gaulois local. Mais il est permis grâce au même dictionnaire de X.Delamarre de penser que le "-busta" en cet endroit à une relation direct avec le fait de "stationner des bœufs". D'ailleurs il existe en espagnol un mot "bustar" signifiant "enclos à bovidés". Confère aussi le verbe latin "stabulare" (= stabuler) et les stations romaines "Ad Stabulum".

Alors le début "com-" pourrait être une notation latine de l'abréviation prononcée "kom" évoquée plus haut. Il paraît crédible d'annoncer par le nom d'une station la possibilité de "stationner cent bœufs". N.B. Le concept de "cent bœufs" a peut-être le sens de "beaucoup de bœufs" car il est attesté par diverses mentions dans diverses langues pendant l'Antiquité.

Il est difficile de dire si ces "o" du mot "komto" et de son abréviation "kom" se prononçaient /u/ (ou) comme les "o" en catalan roussillonnais proche depuis des siècles. Mais cela pourrait bien être ce que nous indique l'orthographe de toutes les mentions de Cucugnan et de Cubières. On conclura que ces abréviations se prononçant probablement localement /kum/ (koum), ou /ku/ (kou).

Fin de la parenthèse explicative de l'origine de base des syllabes "cu".

Avec les villages très voisins de Tuchan et de Padern, les trois noms d’origine évoquaient la phrase signifiant « C’est maintenant l’année de Notre Père 359 » qui s’écrivait en latin : « Tunc anni paterni CCCLIX ».

Le nom d’origine de Tuchan était donc Tunc-anni et celui de Padern était Paterni. Ils sont très proches des plus anciennes mentions de ces noms connues jusqu’à présent qui étaient :
Tuxsani (en 1119), Padernum (en 805) et Cucunianum (en 951).

Entre 359 et l'époque des mentions médiévales ci-dessus, le temps a produit des modifications dans la prononciation du nom, et donc dans son écriture. En particulier ce nom était trop long et répétitif pour rester intact.

L’évolution de la prononciation a dû être la suivante : koukoukoukouiéno, koukoukouiéno, koukouguino, koukougnio, coucounio.

Le « -anum » a probablement été mis à la place du « o » final par un moine érudit carolingien au moment du redressement économique de la région, après sa dégradation au moment de la conquête par les Sarrasins vers 716 et celle de sa reconquête par les Francs vers 759.

En effet il semble qu'à chaque fois qu'un nom vernaculaire de village évoquait un nom d'homme, ou de plante, les érudits le convertissaient en latin en un nom sur le modèle "villa(re) + nom d'homme suffixé avec -anum" pour montrer cette interprétation qu'ils croyaient à une telle origine du nom. Ici ils ont pu penser à une hypothétique famille gallo-romaine "Coquinius" dont le nom viendrait de l'adjectif "coquinus" = "relatif à la cuisine", ou du verbe "coquinare" = "faire de la cuisine". Il peut aussi s'agir d'un patronyme ayant une relation avec un autre mot désignant le "coq", ou le "coucou". Ces toponymes longs ont perdu vers le XIIIe-XIVe siècle leur mot "villa(re)" devenu "village" et ont vu raccourcir leur suffixe "-anum" en un /a/ accentué écrit "-an" en français.

La petite phrase évoquée faisait partie de la signature d’un texte, long d’environ deux-cents mots latins mémorisés dans les noms des villages de la partie de la Narbonnaise dont les villes principales étaient Ruscino et Illiberis au IVe siècle.

Le parler des Wisigoths pendant cinq-cents ans a pu suffire à défigurer les noms des trois villages. Mais le texte n’a pas disparu à jamais puisqu'il a pu être reconstitué depuis 2006 en partant des noms de villages tels qu'ils étaient du temps des carolingiens[1].

Certains objectent que l'Eglise n'a adopté l'Anno Domini qu'en l'an 532. En fait, plusieurs historiens antiques ont donné leur avis sur la correspondance entre les dates du calendrier julien (celui officiel des Romains depuis Jules César) et la date de l'année de la naissance du Christ. En l'an 359 de notre ère, le dernier à avoir fait une proposition de datation par rapport à la naissance du Christ était Eusèbe de Césarée (mort vers 340) ; c'est un homme connu par ses ouvrages majeurs : "Histoire de l'Eglise", et "Vie de Constantin".

On sait que Eusèbe est aussi connu de l'auteur du texte mémorisé dans les toponymes puisqu'il le cite dans ce texte (voir Origine du nom du village d'Aytua).

Il n'était donc pas impossible que ce texte soit daté par rapport à la naissance de Jésus. On comprend bien qu'il ait fallu attendre près de deux siècles de pratique de l'"année de Notre Père" et la fin de l'Empire Romain (qui avait une tradition très forte pour le comptage des dates) pour que soit officialisé par l'Eglise le comptage des dates par rapport à Jésus Christ que pratiquait déjà certains chrétiens; de telles officialisations supposent en général une pratique déjà rodée.

Pour terminer il faut préciser que d'autres informations dans le texte entier ont permis de lever toute ambigüité sur la date qui pouvait être cachée dans le nom de Cucugnan. En particulier il y a un autre nom de village codant un nombre : c'est celui qui mémorise le nombre de villages changés pour mémoriser le texte évoqué ici. Il est codifié exactement de la même façon.

Il s'agit du village de Cubières-sur-Cinoble non loin de Cucugnan. Cubières vient de Cuvietria. Ce dernier nom vient d'une abréviation Cu+vi+et+tria du nombre centum vigenti et tria signifiant 123.

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2008 2014 Joël Gauch    
mars 2001 2008 Alain Mounie    
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Rue de Cucugnan

Évolution démographique
(Source : INSEE[2])

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
214 214 239 252 267 283 301 312 282
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
299 288 271 280 268 262 261 231 218
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
228 217 226 201 224 225 184 154 146
1962 1968 1975 1982 1990 1999      
157 124 102 113 128 113      

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Graphique de l'évolution de la population 1794-1999

Héraldique

Blason de Cucugnan

Les armes de Cucugnan se blasonnent ainsi : D'argent, à une fasce fuselée d'argent et de sinople.

Lieux et monuments

Vierge enceinte

Cucugnan est dans une plaine à laquelle on accède par le grau de Maury qui est dominé et qui fut contrôlé par le château de Quéribus, dernière citadelle Cathare et sentinelle française aux portes de l'Espagne jusqu'en 1659 (Traité des Pyrénées, déplaçant la frontière à la chaine des Albères).
Cucugnan est un village artisanal, surmonté par l'église Saint Julien et Sainte Basilisse mentionnée pour la première fois en 1360 et abritant une Vierge enceinte.
Les vestiges d'un castrum sont encore visibles au-dessus du Moulin d'Omer en activité. La Commune de Cucugnan dévoile dans ses montagnes et sa garrigue une multitude de bâtiments anciens (XIIIe). Tout au sommet du village, le moulin seigneurial avait été préservé suite à la Révolution française. Particularité remarquable de ce moulin, il bénéficie toujours d'un Droit de Mouture et d'un contingent de 837 quintaux. Les conditions aérologiques exceptionnelles de la Vallée du Triby et de la fréquence des jours ventés ont permis sa remise en exploitation en début 2006. La chaîne complète du grain au pain peut être un but de visite.

Moulin d'Omer

Le moulin est bâti à même le rocher en pente, au-dessus de trois anciennes aires de battage.

Ce moulin à vent qui est mentionné sur des documents d'archives en 1692, appartient, alors, aux seigneurs de Cucugnan et le restera jusqu'à la Révolution.
En 1838, il est en ruine.
En 2003, le bâtiment et le mécanisme sont réhabilités. Ses ailes, en frêne habillées de toile, s'orientent grâce à un toit pivotant. La poutre maîtresse est en chêne, les engrenages sont en buis et les meules en granit.


Église Saint Julien et Sainte Basilisse

Le vocable[3] de l'église laisse à penser qu'un bâtiment religieux existait à l'époque carolingienne, sans impliquer pour autant la présence d'un habitat regroupé. Toutefois l'église est mentionnée à partir de 1360.
Quand les seigneurs de Cucugnan affirment leur pouvoir, le lieu de culte est déplacé dans leur château en haut du village.
Cette église, très détériorée, est démolie vers 1860. Ses pierres servent à la construction de l'église actuelle qui a été restaurée en 1991.
Cette nouvelle église de style néo-gothique est composée d'une nef à trois travées, d'un chœur polygonal, de deux chapelles formant transept et un clocher.

Château de Quéribus

Article détaillé : Château de Quéribus.

Gardien du Grau de Maury, Quéribus est perché sur un étroit piton rocheux à 728 mètres d'altitude. Il surveille le massif des Corbières, la Fenouillèdes et la plaine du Roussillon.

Ce château est mentionné pour la première fois en 1020, sur le testament de Bernard Taillefer, comte de Besalu.

En 1111, le territoire entre dans le domaine du comte de Barcelone et garde la frontière nord du royaume d'Aragon.

Lors de la croisade des Albigeois, le château abrite les religieux cathare, Benoit de Termes, diacre du Razès s'y réfugie et y meurt en 1241. En 1255, défendu par le chevalier Chabert de Barbeira le château tombe aux mains des croisés français d'Olivier de Termes et entre dans le royaume de France.

En 1258, avec le traité de Corbeil qui fixe la frontière dans le Fenouillèdes, Quéribus devient une pièce maitresse du dispositif défensif français, dont le centre de commandement est Carcassonne. Il est l'un des cinq fils de Carcassonne : Queribus, Aguilar, Peyrepertuse, Puilaurens et Termes.

Entièrement reconstruit par les rois de France à la fin du XIIIe et XIVe siècle, il perd sont intérêt stratégique en 1659 lors du traité des Pyrénées.

Le château de Quéribus est classé monument historique depuis 1907.

Grau de Maury

Article détaillé : Grau de Maury.

Le Grau de Maury est un col du Massif des Corbières qui marque la limite de l'Aude et des Pyrénées-Orientales.

Personnalités liées à la commune

Histoire du Sermon:

Ce célèbre sermon a existé : c'est celui que l'abbé Ruffié prononce en 1858 à Cucugnan, dans l'Aude. Blanchot de Brenas, poète en voyage dans les Corbières, le découvre puis le traduit en français.
Quand Roumanille reprend cette histoire en 1867, une extrapolation du fait de ses origines conduira à la croyance populaire situant le Cucugnan du sermon en Provence. En réalité, il n'y a qu'un Cucugnan, et il est bien dans les Corbières.
L'abbé Ruffié devient l'abbé Marti, et Alphonse Daudet affirmera tenir cette histoire de Roumanille dans son célèbre recueil.
En 1884, Achille Mir entreprend de ramener le sermon en langue Occitane.
C'est pourquoi, aujourd'hui, une structure - baptisée "Théâtre Achille Mir" - présente toute l'année un spectacle conté et animé qui s'intitule: Le sermon du curé de Cucugnan; Adaptation drôle et légère, avec la voix éclatante d'Henri Gougaud.

Voir aussi

Notes et références

  1. Michel Sauvant
  2. Cucugnan sur le site de l'Insee
  3. Vocable est le nom du saint auquel une église doit son appellation.

Liens externes


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Cucugnan de Wikipédia en français (auteurs)

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