- Château de Chambord
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Château de Chambord Période ou style Renaissance Type Château Renaissance Début construction XVIe siècle, 1519 Destination actuelle établissement public industriel et commercial Protection Classé MH (1840)
Patrimoine mondial (1981)Site web www.chambord.org Coordonnées [1] Pays France Anciennes provinces de France Blaisois Région Centre Commune française Chambord Géolocalisation sur la carte : France
modifier Le château de Chambord est un château français situé dans la commune de Chambord, le département de Loir-et-Cher et la région Centre. Le château, le plus vaste des châteaux de la Loire, est construit au cœur du plus grand parc forestier clos d’Europe (5441 ha). Il fut édifié sur ordre de François Ier entre 1519 et 1547.
Le château fut inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO dès 1981[2] et est inclus depuis 2000 dans la zone de classement du Val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes-sur-Loire[3]. Il est également classé Monument historique depuis 1840[4] et reconnu Établissement public à caractère industriel et commercial depuis 2005[5]. Le château fait partie du réseau des résidences royales européennes[6].
Situation géographique
Le château est situé sur une courbe du Cosson, petit affluent du Beuvron, lui-même affluent de la Loire, à environ 6 km de la rive gauche de la Loire, et à 14 km à l'est de Blois, sur la commune de Chambord, dans le département de Loir-et-Cher, en France.
Les lignes d'autocars 2 et 18 du réseau de transports en commun des Transports du Loir-et-Cher (TLC) desservent le domaine de Chambord depuis la gare SNCF de Blois[7].
Architecture du château
Chambord est sans conteste un des châteaux à la silhouette la plus reconnaissable, et constitue l'un des chefs-d'œuvre architecturaux de la Renaissance : 156 m de façade, 426 pièces, 77 escaliers, 282 cheminées et 800 chapiteaux sculptés[8].
Le nom de l'architecte nous est inconnu, mais des analyses montrent l'influence de Léonard de Vinci, qui travaillait alors comme architecte de la cour de François Ier, mais qui mourut quelques mois avant le début du chantier en 1519 au Clos Lucé (Amboise), ainsi que celle de Domenico da Cortona.
La construction a débuté en 1519. Le chantier de Chambord fut l'un des plus importants chantiers de la Renaissance. Il fallut environ 220 000 tonnes de pierres[8]. À défaut de pouvoir dévier le cours de la Loire, selon le vœu de François Ier, on se résoudra finalement à détourner le Cosson par un canal qui alimente les douves.
La vie y était rude, d'autant plus que le château a été construit sur des marécages, beaucoup d'ouvriers moururent de la fièvre. Les charpentiers auraient enfoncé des pilots de chêne jusqu'à 12 mètres[9] de profondeur, afin d'établir les fondations du château sur un solide pilotis au-dessus de l'eau. Des fouilles préventives réalisées en février 2007[10] ont néanmoins révélé que la tour sud-ouest s'appuie sur un enrochement calcaire, elles ont aussi mis au jour une structure circulaire en moellons, vestiges d'une tour du château médiéval qui s'y élevait avant la construction de l'actuel château[11].
Des chariots arrivaient du port de Saint-Dyé pour décharger tous les matériaux et en particulier la pierre de tuffeau utilisée pour la construction, c'est une pierre blanche, tendre et friable. Les tailleurs de pierre, comme les autres ouvriers, n'ont pas de salaire fixe et sont payés « à la tâche » : ce sont des tâcherons. Sur chacune des pierres qu'ils taillent, ils gravent leur marque. Cette signature permet au trésorier d'évaluer leur travail et de les payer ; on la retrouve sur certaines pierres n'ayant pas été graffitées par la suite lors de l'ouverture du château au public.
Le plan du château repose sur un corps central parfaitement carré en croix grecque (comme Saint Pierre de Rome construit au même moment), appelé le donjon car même s'il n'a jamais eu aucune vocation à la défense, le château de Chambord est construit sur le modèle des châteaux forts du Moyen Âge, avec cependant la particularité humaniste d'une rigoureuse orientation des diagonales de son donjon suivant les axes nord-sud et est-ouest ; ses tours marquant exactement les quatre points cardinaux. À l'intérieur du donjon, on trouve cinq niveaux habitables. Il y a quatre appartements carrés et quatre appartements dans les tours rondes par niveau. Entre les appartements, quatre couloirs venant des « quatre parties du monde » (découpées par les deux axes nord-sud et est-ouest) mènent à l'escalier à double révolution au centre. Le roi François Ier, dans un second temps, étend le château d'un quadrilatère et abandonnant le canton [le quart] nord, installe ses appartements (plus vastes) dans l'aile nord. Une chapelle est construite dans l'aile occidentale, dont l'entrée ouvre plein est. Elle est achevée par Jean le Humble sous le règne de François Ier. Cette position de la chapelle est rare pour l'époque : car si le roi avait voulu se placer en direction de Jérusalem, pour montrer qu'il est le détenteur du pouvoir spirituel dans son royaume, il se serait installé dans la partie est. Or c'est là qu'il a logé Charles-Quint en décembre 1539.
On dit que François Ier et son ami Jean le Humble voulaient également détourner la Loire et la faire passer devant le château, mais le projet a été abandonné.
L'escalier à double révolution [ou double vis] placé au centre de l'édifice est attribué au polymathe toscan Léonard de Vinci qui avait imaginé au départ en concevoir un quadruple. Comme son nom l'indique, il comporte deux volées d'escaliers suivant un schéma de double hélice, à la manière des deux troncs enlacés qui représentent l'arbre de vie au Moyen Âge. Il donne accès à la grande terrasse - elle aussi inspirée par Léonard - qui fait le tour du donjon et offre une vue sur les cheminées monumentales. Cet escalier est surmonté d'une tour-lanterne bien reconnaissable de l'extérieur, évoquant le clocher d'une chapelle
Le deuxième étage est également remarquable par ses voûtes à caissons représentant les symboles royaux (monogramme F couronné et salamandre), accompagnés d'une cordelette nouée, emblème de sa mère, Louise de Savoie. Certains monogrammes de l'escalier à hauteur des terrasses sont tracés à l'envers de manière à ce que Dieu du haut du ciel voie la puissance du Roi !
Arrivé sur la terrasse, le visiteur peut remarquer que l'escalier est surmonté d'une tour-lanterne, elle s'élève à 32 mètres et surmonte toutes les cheminées de Chambord. Son sommet est coiffé d'une fleur de lys (symbole de la monarchie française). Les terrasses sont encadrées de tourelles et lucarnes parées de marqueterie de tuffeau et d'ardoise est une reprise du décor de certaines églises italiennes.
Histoire du domaine
Les origines
Le nom de Chambord - du celte cambo-ritos - signifie "passage sur la courbe", c'est un gué à la courbe d'une rivière, le Cosson, modeste affluent de la Loire[12]. Ce gué crée un marécage sur lequel se construit un pont mentionné dès 1307 dans le testament du Comte de Blois, Hugues II de Blois-Châtillon. Chambord est alors un village relativement important où les Comtes de Blois, possèdent un château. Thibault IV et sa veuve y signent des chartes à la fin du XIIe et au début du XIIIe siècle. Comme l'ensemble des possessions des Comtes de Blois, le château de Chambord passa de la maison de Châtillon, à celle des ducs d'Orléans en 1397, avant d'être rattaché à la couronne lorsque Louis d'Orléans devint Louis XII de France en 1498.
Le château de chasse royal de François Ier
En 1516, François Ier revient d'Italie avec Léonard de Vinci et le désir de réaliser un grand édifice dans le style de la Renaissance italienne. En 1519, le site de Chambord est choisi pour ouvrir le chantier d'une résidence de chasse sur l'emplacement de l'ancien château fort. La résidence de chasse se transforme rapidement en une immense création architecturale d'une très haute ambition, une nouvelle "merveille du monde" destinée à immortaliser son constructeur, François Ier, "le prince architecte"[13].
À partir de 1526, 1 800 ouvriers travaillent à la construction du château. La première tranche de travaux s'achève après de multiples agrandissements en 1547, à la mort du roi, par l'aile des appartements royaux.
Le roi a finalement passé très peu de temps (72 nuits au total) à Chambord, sauf pour de longues parties de chasse avec sa "petite bande". Il a pris l'habitude de disparaitre en forêt pour y chasser en compagnie d'un petit groupe d'intimes - composé de beaucoup de dames - que les contemporains appellent la "petite bande" du roi[14],[15]. Charles Quint son grand rival est accueilli par le roi, à Chambord pour la nuit du 18 au 19 décembre 1539, alors qu'il quitte Bruxelles pour Madrid. Le cortège fut reçu par des ballets et des jonchées de fleurs dans un somptueux décor de tapisseries, dans ce qui n'est alors que le donjon du château encore en construction[16].
Les rois de France délaissent le château après la mort de François Ier, et désormais trop éloigné des lieux de séjours habituels de la Cour, il semble promis à une lente disparition. Henri IV, n'y réside pas et n'y fait pas de travaux, et Louis XIII s'y rend pour la première fois en 1614, à l'âge de treize ans. Il n'y retourna qu'une seule fois en revenant de Bordeaux avec sa nouvelle reine Anne d'Autriche en 1616.
Gaston d'Orléans
En 1639, Louis XIII le donne à son frère cadet Gaston d'Orléans qui avait reçu en apanage le comté de Blois en 1626.
Louis XIV à Chambord
Louis XIV se rend pour la première fois à Chambord en 1659. Puis y retourne en 1660, tout comme son père, en revenant de Fontarabie avec sa reine Marie-Thérèse d'Autriche.Il fait à nouveau entreprendre des transformations en 1684, pour faire couvrir la chapelle, et relier les quatre appartements du vestibule nord du premier étage en enfilade pour en faire son logis, architecture intérieure dont on retrouvera la structure au château de Versailles. Au cours des premiers séjours il s'était fait accompagner par la troupe de Molière qui reste un mois à demeure et créa devant lui Monsieur de Pourceaugnac, le 6 octobre 1669, accompagné de musiques de Lully pour les intermèdes et les ballets, cette pièce rencontra un vif succès. L'année suivante, Molière revient avec une nouvelle pièce dont il donne la première représentation au roi et à la reine Bourgeois gentilhomme joué le 14 octobre 1670 à l'occasion de la venue en France d'une ambassade turque[17].
Le séjour du roi de Pologne
De 1725 à 1733, le château a été occupé par le beau-père de Louis XV : Stanislas Leszczyński, roi détrôné de Pologne puis duc de Lorraine et de Bar. Il y a pour maître de musique le compositeur Louis Homet (1691-1767), alors en place à Orléans. Un Divertissement [en musique] pour la reine de Pologne, daté de 1730, est actuellement perdu.
Maurice de Saxe et la fin de l'ancien régime
De 1745 à 1750, le château sert de caserne au régiment de Maurice de Saxe.
Chambord de 1789 à 1930
Avec la révolution, les habitants des villages limitrophes réinvestissent l'espace et prennent leur revanche. Les grands animaux furent décimés, les arbres coupés ou ravagés par le pacage des troupeaux. Les dévastations sont telles que l'on doit envoyer un détachement du Régiment de Royal-Cravate pour faire arrêter les pillages en mai 1790. Et encore un détachement du 32e régiment d'infanterie en 1791, pour rétablir un semblant d'ordre. Entre octobre et novembre 1792, le gouvernement révolutionnaire fait vendre le mobilier qui n'a pas été volé, les enchères s'accompagnant de pillages nocturnes. Les fenêtres et les portes sont arrachées ainsi que les plombs ornant les combles du donjon. Un état des lieux dressé le 29 prairial an IV, (17 juin 1796) confirme le désastre de "la maison nationale de Chambord"[18].
Le 13 messidor, an X, (2 juillet 1802), le premier consul attribut le château à la quinzième cohorte de la Légion d'honneur, mais ce n'est que deux ans plus tard que le général Augereau visite finalement le château dévasté par les pilleurs, et en état de délabrement avancé. Il fait fermer les portes du parc et réparer l'enceinte et sauve le domaine, en dépit des protestations de la population. Napoléon Bonaparte décide de créer au château une maison d'éducation pour les filles des titulaires de la Légion d'honneur, en 1805, mais cette décision reste sans suite. Le château est soustrait à la Légion d'honneur et réuni à la couronne, avant d'être rebaptisé "principauté de Wagram" et donné le 15 aout 1809 au maréchal Berthier, prince de Neuchâtel et Wagram en récompense de ses services, avec une rente de 500 000 francs. Berthier ne vint qu'une fois à Chambord en 1810, pour une partie de chasse. À sa mort en 1815, le château fut mis sous séquestre avant d'être mis en vente en 1820 par sa veuve Élisabeth de Bavière, incapable de faire face aux dépenses.
En 1821, grâce à une souscription nationale, qui l'offre au jeune Henri d'Artois, duc de Bordeaux, né l'année précédente, sept mois après l'assassinat de son père, le duc de Berry et, pour cette raison, baptisé "l'enfant du miracle". Installé tout près, en Touraine, Paul-Louis Courier, dans son retentissant pamphlet, Simple discours de Paul-Louis vigneron de la Chavonnière aux membres du Conseil de la commune de Véretz, protestera notamment contre cette souscription . Cette virulente protestation l'enverra purger deux mois de prison à Sainte-Pélagie.
Après la révolution de 1830, le prince et chef de la branche aînée des Bourbons prendra, en exil, le titre de courtoisie de « comte de Chambord ». Avant cela, Charles X l'aura occupé brièvement et le fait restaurer sommairement. Pendant la guerre franco-prussienne de 1870 il sert comme hôpital de campagne. Le comte de Chambord y résidera très brièvement en 1871, et lancera depuis Chambord un manifeste aux Français, appelant à la restauration de la monarchie et du drapeau blanc. Après 1883, le château appartient à l'ancienne famille régnante du duché de Parme, le duc Robert de Parme l'ayant hérité de son oncle maternel, le comte de Chambord.
Le domaine, racheté onze millions de francs-or au duc de Parme, le prince Élie de Bourbon, est la propriété de l'État depuis le 13 avril 1930. La gestion et l'exploitation est partagée entre l'administration des domaines, les Eaux et forêts, et les monuments historiques, et sera entérinée après la guerre le 19 juillet 1947[19].
Le plus grand musée clandestin de France 1939-1945
Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, le château devient le centre de triage des trésors des musées nationaux de Paris et du Nord de la France, qu'il faut évacuer et protéger des bombardements allemands. Des conservateurs et des gardiens montent alors la garde pour défendre certaines œuvres du musée du Louvre entreposées dans le château. Certaines comme la Joconde ne restent que quelques mois, mais d'autres restent à Chambord pendant toute la guerre[20]. Ainsi, dès le 28 aout 1939, la Joconde part pour Chambord, accompagnée de 50 autres tableaux exceptionnels[21]. Ce sont bientôt trente-sept convois, et 3690 tableaux qui quittent ainsi le Louvre pour Chambord, puis vers des refuges, disséminés plus au sud[22].
Le domaine national de Chambord
Après avoir échappé de peu aux bombardements, au crash d'un bombardier B-24 américain en 1944[23],[24], et à un incendie, qui le 7 juillet 1945 réduit en cendres les combles du canton sud, c'est avec le rapatriement progressif des œuvres du Louvre vers Paris, en 1947 que commence une grande remise à niveau de près de trente ans, menée dès 1950 sous la direction de l'architecte Michel Ranjard puis par Pierre Lebouteux, à partir de 1974 de ce qui est devenu une attraction touristique majeure. Les combles sont reconstruits en (1950-1952), la tour de la chapelle restaurée (1957-1960), ainsi que les offices (1962) et le logis de François Ier en (1960). Dans le parc, le canal est de nouveau creusé en (1972) et les fausses braies dégagées, et c'est en 1981, que Chambord est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. Les travaux recommencèrent en 1998, sous la direction de Patrick Ponsot, pour la réfection des terrasses, des balustrades des donjons ainsi que de l'aile antérieure des offices[25]. Des spectacles Son et lumières sont montés et le premier eut lieu le 30 mai 1952[26].
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François Ier et Charles Quint en 1540
Le parc de Chambord
Le parc de Chambord est un élément constitutif du projet royal de François Ier. Il fut entrepris moins de cinq ans après le début des travaux du château, pour constituer un enclos boisé destiné à la fois à la chasse et à la conservation du gibier, comme dans la plupart des grands châteaux des XVe et XVIe siècles. Il est totalement original, par ces dimensions inhabituelles, c'est le plus grand parc ceint de murs existant en France, et par la position centrale du château au milieu du domaine. Dans ses dimensions de 1523, le parc projeté comptait déjà plus de 3000 arpents (1 500 ha) et son tracé englobait déjà de nombreuses propriétés privées. La construction du mur d'enceinte de 32 km de tour, commença dès 1542. Un office de capitainerie fut créé par le roi en 1547, pour la garde du parc, jusqu’à sa dissolution par Louis XVI en 1777[27].
Le domaine national de Chambord couvre 5 441 ha, dont 1 000 ha sont publics, ce qui en fait le plus grand parc forestier clos d’Europe. Le cerf et le sanglier en sont les espèces emblématiques, mais l'on y trouve également plus de 100 espèces d'oiseaux.
Des observatoires situés le long de la route principale permettent d'observer la faune. Le site comprend plusieurs étangs : la Faisanderie, le Périou, la Thibaudière et les Bonshommes. Le Parc du château et les Rives du Cosson en sont des éléments patrimoniaux.Politique
Helmut Kohl et François Mitterrand se sont entretenus le 28 mars 1987 au château de Chambord, dans le cadre d'une discussion visant à harmoniser la position européenne en matière d'armement[28].
Le prince Charles et Lady Diana ont visité le château le 9 novembre 1988 dans le cadre d'une visite officielle en France[29].
Divers
Au deuxième étage du château se situe le Musée de la chasse et de la nature depuis 1971[30].
Le village de Chambord comporte quelques maisons à vocation touristique et est également la propriété de l'État dans son intégralité[31].
Depuis 1970, sous la présidence de Georges Pompidou, l'État nomme un haut-fonctionnaire au poste de commissaire à l'aménagement de Chambord[32]
En 2007, 17 300 SUF se sont rassemblés dans le parc du château durant trois jours, afin d'y fêter les 100 ans de la création du scoutisme par Lord Baden Powell.
Le château de Chambord a servi de décor au tournage du film Peau d'âne de Jacques Demy en 1970.
Plusieurs marques ont choisi le nom de Chambord pour nommer un de leurs produits[33].
Le peintre et sculpteur espagnol Manolo Valdés a exposé ses sculptures représentant des têtes chapeautées à l'entrée du château d'avril à septembre 2010[34].
Le château est également à l'origine de l'expression locale solognote « Tout droit Chambord » faisant référence aux chemins en étoile y menant et constitue l'équivalent local de « tous les chemins mènent à Rome »[35].
Depuis 2006, le survol du château de Chambord est interdit à des altitudes inférieures à 400 m (par rapport au niveau de la mer), et ce dans un rayon de 900 m environ. Il s'agit de la zone réglementée LF-R 96[36].
Direction
Commissaires à l'aménagement du domaine
- 8 décembre 1970 : Christian Dablanc[37]
- 22 août 1973 : Gérard Belorgey[38]
- 23 juillet 1975 : Geoffroy Chancerelle de Roquancourt Keravel[39]
- 12 février 1982 : Christian Mary[40]
- 13 mai 1991 : Louis Hubert[41]
- 11 mai 2000 : Xavier Patier[42]
- 13 janvier 2004 : Philippe Martel[43]
Présidents du conseil d'administration de l'EPIC
- 21 juillet 2005 : Frédéric Salat-Baroux[44]
- 8 juin 2006 : Michel Blangy[45]
- 27 septembre 2007 : Emmanuelle Mignon[46]
- 17 décembre 2009 : Pierre Charon[47]
Voir aussi
Bibliographie
- Louis Jarry, Le château de Chambord : documents inédits sur la date de sa construction et le nom de ses premiers architectes, Orléans, H. Herluison, 1888 [lire en ligne]
- Christian Trézin, Le château de Chambord, Éditions du patrimoine, coll. « Itinéraire du patrimoine », septembre 1999, 80 p. (ISBN 2858221936)
- Monique Chatenet, Chambord, Paris, Éditions du patrimoine, coll. « Monum », octobre 2001, 280 p. (ISBN 9782858226603)
Filmographie
- 1970 : Peau d'âne de Jacques Demy
- 1978 : Les Divisions de la Nature de Raoul Ruiz
Télévision
- 2000 : La vie secrète de la forêt, Laurent Charbonnier[48].
- 2004 : Chambord, l'énigme de François Ier, Stéphane Ghez & Sabine Quindou.
- 2008 : La Dame de Monsoreau, Michel Hassan.
- 2009 : La Reine et le Cardinal, Marc Rivière.
Liens internes
- Liste des châteaux de la région Centre
- Liste des résidences des chefs d'État français
- Le palais de Sans-Pareil, « copie Tudor » (1538-1562) du château de Chambord
Liens externes
Notes et références
- Google Maps
- UNESCO - Chambord, site officiel du château. Consulté le 7 juin 2008
- Val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes - UNESCO World Heritage Centre
- Notice no IA00012822, sur la base Mérimée, ministère de la Culture. Consultation : août 2009.
- Chambord devient un établissement public industriel et commercial. Régis Guyotat. Le Monde du 18 septembre 2004.
- http://www.europeanroyalresidences.eu/fr/members/7-chateau-of-chambord-france
- Lignes 2 et 18 du réseau départemental d'autocars du Loir-et-Cher
- Jean-Christophe de Revière, émission Secrets d’Histoire sur « François Ier : le Roi des rois », 9 août 2011
- différentes études archéologiques, cette hauteur a été réévaluée largement à la baisse, aux alentours de 6 à 8 mètres. D'après
- INRAP menées par Simon Bryant. Fouilles
- Restes d'une forteresse sous le château de Chambord. Régis Guyotat. Le Monde du 20 mars 2007.
- Monique Chatenet, Chambord, Monum, Éditions du Patrimoine, Paris, 2001, p.19
- Monique Chatenet, Chambord, Monum, Éditions du Patrimoine, Paris, 2001, p.35
- Brantôme, 1864-1882, œuvres complètes, publ. par Ludovic Lalanne, Paris, 1864-1882, 11 vol., p.344-345
- Monique Chatenet, Chambord, Monum, Éditions du Patrimoine, Paris, 2001, p.28
- Monique Chatenet, Chambord, Monum, Éditions du Patrimoine, Paris, 2001, p.59
- Monique Chatenet, Chambord, Monum, Éditions du Patrimoine, Paris, 2001, p.154
- Monique Chatenet, Chambord, Monum, Éditions du Patrimoine, Paris, 2001, p.193
- Monique Chatenet, Chambord, Monum, Éditions du Patrimoine, Paris, 2001, p.198
- http://www.chambord.org/Chambord-fr-idm-61-n-Agenda-agenda-316-t-1939_1945_otages_de_guerre_a_chambord.html
- http://culturebox.france3.fr/all/18244/otages-de-guerre-a-chambord#/all/18244/otages-de-guerre-a-chambord
- http://www.louvre.fr/media/repository/ressources/sources/pdf/src_document_55088_v2_m56577569831234992.pdf
- http://www.aerosteles.net/fiche.php?code=chambord-liberator
- http://deuxiemeguerremondia.forumactif.com/t1775-un-b-24-abattu-pres-du-chateau-de-chambord
- Monique Chatenet, Chambord, Monum, Éditions du Patrimoine, Paris, 2001
- Pleins feux à Chambord. Cécile Urbain. Le Monde du 7 août 2008.
- Monique Chatenet, Chambord, Monum, Éditions du Patrimoine, Paris, 2001, p.135-147.
- Rencontre informelle entre MM. Mitterrand et Kohl. Le Monde du 29 mars 1987.
- La visite à Paris de Charles et de "Lady Di" Les préoccupations sociales d'un prince. Marie Pierre Subtil et Charles Vial. Le Monde du 10 novembre 1988.
- Le musée de la chasse sur le site officiel du château
- Chambord dans l'ombre de Chambord. Régis Guyotat. Le Monde du 4 avril 1992.
- Xavier Patier, Le Château absolu, La Table ronde, 2004, 236 p.
- Chambord expose sa marque. Véronique Cauhapé. Le Monde du 12 juillet 2007.
- Agence France-Presse, « Chambord accueille Manolo Valdés et ses imposantes sculptures », Le Point, 14 avril 2010. Consulté le 25 octobre 2010.
- http://www.masologne.org/Tout-droit-Chambord
- Arrêté du 21 août 2006 portant création d'une zone réglementée dans la région de Chambord (Loir-et-Cher), JORF no 253 du 31 octobre 2006, p. 16108, texte no 27, NOR EQUA0601409A, sur Légifrance.
- Décret du 8 décembre 1970 portant nomination du commissaire à l'aménagement du domaine de Chambord, JORF no 287 du 11 décembre 1970, p. 11374, sur Légifrance.
- Décret du 22 août 1973 portant nomination du commissaire à l'aménagement du domaine de Chambord, JORF no 196 du 24 août 1973, p. 9188.
- Décret du 23 juillet 1975 portant nomination du commissaire à l'aménagement du domaine de Chambord, JORF no 170 du 24 juillet 1975, p. 7525, sur Légifrance.
- Décret du 12 février 1982 portant nomination du commissaire à l'aménagement du domaine de Chambord, JORF no complémentaire 38 du 14 février 1982, p. 1745, sur Légifrance.
- Décret du 13 mai 1991 portant nomination du commissaire à l'aménagement du domaine de Chambord, JORF no 112 du 15 mai 1991, p. 6435, NOR ENVN9161939D, sur Légifrance.
- Décret du 11 mai 2000 portant nomination du commissaire à l'aménagement du domaine de Chambord, JORF no 111 du 13 mai 2000, p. 7224, NOR ATEN0080036D, sur Légifrance.
- Décret du 13 janvier 2004 portant nomination du commissaire à l'aménagement du domaine de Chambord, JORF no 12 du 15 janvier 2004, p. 1168, texte no 73, NOR AGRA0302326D, sur Légifrance.
- Décret du 21 juillet 2005 portant nomination du président du conseil d'administration du domaine national de Chambord, JORF no 169 du 22 juillet 2005, p. 11994, texte no 80, NOR MCCB0500435D, sur Légifrance.
- Décret du 8 juin 2006 portant nomination du président du conseil d'administration du domaine national de Chambord - M. Blangy (Michel), JORF no 132 du 9 juin 2006, p. 8765, texte no 70, NOR MCCB0600437D, sur Légifrance.
- Décret du 27 septembre 2007 portant nomination de la présidente du conseil d'administration du domaine national de Chambord - Mme Mignon (Emmanuelle), JORF no 225 du 28 septembre 2007, p. 15873, texte no 90, NOR MCCX0710899D, sur Légifrance.
- Décret du 17 décembre 2009 portant nomination du président du conseil d'administration du domaine national de Chambord - M. Charon (Pierre), JORF no 294 du 19 décembre 2009, p. 21954, texte no 129, NOR MCCB0930420D, sur Légifrance.
- La vie secrète de la forêt. Sylvie Kerviel. Le Monde du 17 décembre 2000.
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- Monument historique de Loir-et-Cher
- Monument historique classé en 1840
- Musée national (France)
- Patrimoine du XVIe siècle
- Chasse
- Sologne
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