- 94e régiment d'infanterie de ligne
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94e Régiment d'Infanterie
Insigne régimentaire du 94e Régiment d’Infanterie.Période 1709 – 1993 Pays France Branche armée de Terre
infanterieType Régiment d'infanterie Rôle infanterie Fait partie de 8e Division d'Infanterie Ancienne dénomination Royal-Bavière
Garde ImpérialeDevise On l'engage pour vaincre Inscriptions sur l’emblème Valmy 1792
Marengo 1800
Austerlitz 1805
Friedland 1807
Anvers 1832
La Marne-L'Yser 1914
La Somme 1916
L'Aisne-Verdun 1917
Montdidier 1918
AFN 1952-1962Anniversaire Saint-Maurice Guerres Guerres napoléoniennes
Première Guerre mondiale
Bataille de France
Guerre d'AlgérieBatailles Bataille d'Austerlitz
Bataille de la Marne
Bataille de la Somme
Bataille de Verdun
Bataille du Chemin des DamesFourragères Aux couleurs du ruban de la Médaille Militaire Décorations Croix de guerre 1914-1918
Cinq palmes
Une étoile de Vermeilmodifier Le 94e régiment d’infanterie (94e RI) est un régiment de l'armée de terre française, ancien régiment royal de Bavière en 1709 puis régiment royal Hesse-Darmstadt (de 1780 à 1791) (régiment allemand).
Le 94e RI est le régiment héritier de la Garde impériale c'est pourquoi il porte le nom de Grenadiers de la Garde ou "La Garde". Bien souvent dans les écrits il n'est pas désigné par son numéro, mais par son nom.Création et différentes dénominations
Le 94e régiment d’infanterie a la particularité, comme tous les régiments d’infanterie portant un numéro entre le 76e et le 99e, d’être l’héritier des traditions de deux régiments : le 94e, et le 19e d’infanterie légère.
Historique du 94e RI
- 1709 : création du régiment Royal-Bavière avec des recrues allemandes
- 1780 : renommé Royal-Hesse-Darmstadt
- 1791 : à la Révolution, toutes les unités sont renommées d’après leur arme et numérotées d’après leur ancienneté. Le Royal-Hesse-Darmstadt devient le 94e régiment d’infanterie
- 1793 : au premier amalgame
Historique du 19e léger
Historique du 94e après la suppression de l’infanterie légère
- 1855 : l’infanterie légère est dissoute, et ses régiments sont convertis en unités d’infanterie de ligne, prenant un numéro à la suite des 75 déjà existants. Le 19e prend le nom de 94e régiment d’infanterie de ligne
- 1913 : son 4e bataillon va former le 2e bataillon du 164e régiment d’infanterie
- 1914 : à la mobilisation, il donne naissance au 294e régiment d’infanterie
Colonels/Chefs de brigade
94e de ligne
- 14 février 1807 - 1813 : Colonel Combelle(**)
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- 23 mars1914 - 10 novembre1914 : Colonel Margot
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- septembre 1916 - juillet1917 : Colonel Détrie(**)
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- 1939-1940 : Colonel Gregy
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(*) Ces officiers sont devenus par la suite généraux de brigade. (**) Ces officiers sont devenus par la suite généraux de division.
19e léger
- frimaire an VII - an XI : Charles-François Bourgeois - Chef de brigade (*)
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- 1848 : Prudent de Chasseloup-Laubat - colonel (*)(**)
(*) Ces officiers sont devenus par la suite généraux de brigade. (**) Ces officiers sont devenus par la suite généraux de division.Historique des garnisons, combats et batailles du 94e RI
Ancien Régime
Crée le 1er janvier 1706 il prend le nom de Royal Bavière. Son premier chef de corps étant le Emanuel-Francois-Joseph, chevalier de Bavière, fils illégitime de l'électeur, Maximilien-Emmanuel de Bavière. Le 1er janvier 1709 Louis XV reconnait le régiment, il est engagé en Italie. En 1715 il est renforcé du régiment de Hesse. En 1780 Il prend le nom de Royal Hesse Darmstadt.
Guerres de la Révolution et de l'Empire
- 1792 : Bataille de Valmy
- 1800 : Bataille de Marengo
- 1805 : Bataille d'Austerlitz
- 1807 : Bataille de Friedland
1815 à 1848
Second Empire
Le 94e est reformé à Lille le 24 octobre 1854. Le 1er janvier 1855, le 19e léger devient le 94e de ligne ; il est envoyé en Crimée le 24 octobre 1855. Le 23 janvier 1856, le 94e a perdu 423 hommes. En 1856, il est à Saint-Omer; en 1869, il est à Rouen sous le commandement du colonel De Geslin.
Le 19 juillet 1870, la guerre est déclarée ; intégré à la brigade Collin, le 94e arrive à Metz avec 2510 hommes sur 4000, le 15 août il se bat à Rezonville ; il est brusquement pris à partie par une charge de cavalerie et une mitraille qui sème la panique dans ses rangs. Le 18 août le régiment est à Sainte-marie-aux-Chênes et s'y installe. La garde prussienne marche sur le village en direction de St-Privat, mais elle est décimée par le feu. Les Allemands appelleront Sainte-Marie "le tombeau de la garde".
Meurtri par les durs combats, le régiment reçoit l'ordre du maréchal Canrobert d'assurer l'arrière-garde de la retraite sur Metz. Le 29, Metz se rend et le régiment est envoyé en captivité mais il sauve son drapeau.
À partir du 4e bataillon, le 94e de ligne est reformé au sein de l'armée Chanzy avec le 1er régiment des grenadiers de la Garde impériale et des prisonniers libérés. Il prend depuis cette époque le nom de régiment de la "Garde".
Le 21 mai il participe à la répression de la Commune de Paris.
Le 25 mai le colonel est nommé général gouverneur militaire de Paris. Jusqu'en 1872 le régiment reste dans la capitale, et rejoint Verdun le 12 septembre.
1870 à 1914
Le 25 juillet 1880, le 94e reçoit son drapeau où figurent les noms de batailles suivants : Marengo 1800 - Austerlitz 1805 - Friedland 1807 - Anvers 1832.
Dans celui déchiré à Metz figurait Valmy 1792 - Zurich 1799. Il prend garnison à Bar-le-Duc qu'il ne quitte qu'en 1914 et 1939. Le régiment a été envoyé à Ay-Champagne en 1911, lors de la révolte des vignerons. Il quitte définitivement la Meuse en 1980.
Première Guerre mondiale
Le 94e RI est formé à Bar-le-Duc.
1914
Casernement à Bar-le-Duc, appartient à la 83e Brigade d'Infanterie de la 42e Division d'Infanterie du 6e Corps d'Armée du Général Verraux, puis au Première bataille de la Marne
1915
- Le 2 septembre 1915, il est à l'École Normale de Tir et prépare un nouveau terrain d'attaque dans le secteur d'Auberive, au nord de la Suippe. Malgré des bombardements fréquents et sévères, les hommes travaillent avec ardeur au creusement de parallèles de départ en avant des premières lignes. Le 24 septembre, le terrain est prêt pour la bataille.
- Le 25 septembre 1915, dans le cadre de la grande offensive de Champagne, le 2e Corps d'Armée Colonial, aile droite de la IVe Armée commandée par le général de Langle de Carry, avait la redoutable mission, en partant de part et d'autre du village de Souain de faire tomber la première position allemande sur un front de 5 kilomètres et sur une profondeur de plus de 3 kilomètres. Le 2e Corps Colonial devait ensuite percer la deuxième position ennemie au nord de Navarin, afin de permettre aux unités du 6e Corps d'Armée (127e DI, 12e DI, 56e DI) d'exploiter en direction de Sommepy -Vouziers.
- Le 25 septembre, à 9 h 15, les premières vagues s'élancent hors de la parallèle de départ, baïonnette au canon. Les mitrailleuses allemandes crépitent. Malgré des pertes sévères, la première ligne allemande est enlevée. Le barrage opposé à nos troupes par le feu s’intensifie; la deuxième ligne est atteinte par le 2e Bataillon (Commandant de Sélancy), qui se cramponne aux tranchées conquises avec des éléments du 1er Bataillon (Commandant Darthos) et du 3e Bataillon (Commandant Méalin). Le fameux saillant F est en notre pouvoir. Les Lieutenants Ragot et d'Ancezune tentent de continuer la progression, mais il n'y a plus de brèches et ils tombent dans les fils de fer, le corps criblé de balles. Le soldat Gérard, qui les accompagnait, se maintient seul sur son emplacement, fait le coup de feu malgré deux blessures et rejoint sa Compagnie à la nuit, après avoir tenté de se créer un abri. Chacun avait fait preuve de courage et d'entrain. Le Lieutenant Méchaussie, voyant sa Compagnie gênée pour circuler dans un boyau, la fait sortir par un autre itinéraire en disant: « Le Régiment voisin commence à déboucher, s'il passe en avant du 94e, nous sommes déshonorés ».'Le sous-lieutenant Gérard voyant un peu de flottement se manifester à la droite de sa section, se dresse pour se rendre compte et tombe mortellement frappé, criant à ses hommes: « Ceux du neuf-quatre, ne reculez pas ! » Mais il est impossible de continuer à progresser : des réseaux de fils de fer à contrepente sont intacts et Auberive, solide point d'appui, n'a pu être enlevé.
- Le 26, la position subit un bombardement formidable, mais le terrain est conservé, malgré des pertes très élevées. Le 27, l'ennemi essaye de contre-attaquer, mais sans succès: l'avance est maintenue. Le Commandant Méalin prend le commandement du 8e Bataillon de Chasseurs et est remplacé à la tête du 3e Bataillon par le Capitaine Gerde, de la 10e Compagnie, nommé Chef de bataillon en récompense de son indomptable bravoure.
- Le Commandant de Sélancy est tué le 2 octobre en surveillant personnellement l'organisation de la défense sous un violent bombardement
- Le 3 octobre, le Régiment va en réserve à Mourmelon. Alerté le 6, il remonte en ligne le 11 sur le terrain conquis, le 25 septembre, et où la 84e Brigade vient à son tour d'arrêter avec peine des tentatives adverses.
- 11 octobre 1915, Le 94e RI relève le 103e et le 142e au saillant T et dans les tranchées à l’est d’Auberive (7e et 8e Cies sous le commandement du Capitaine Florentin en réserve au bois de Vauban). Le P.C. du Lt Colonel est sur la rive droite de la Suippe [1].
- 15 octobre 1915, Violente attaque allemande. Le 15 octobre, le saillant F est occupé par le 1er Bataillon, une Compagnie de mitrailleuses et les 5e et 6e Compagnies, le tout sous les ordres du Commandant Darthos. Les travaux n'ont pu encore être poussés et il n'existe aucune liaison, ni latérale, ni avec l'arrière. À 4 h 30, un tir extraordinairement violent d'artillerie de tous calibres s'abat sur tout le saillant F et ses abords, c'est le plus formidable ouragan de mitraille qui ait été tiré sur le Régiment depuis le début de la campagne. Les boyaux sont bouchés, les tranchées démolies, nivelées, les abris de mitrailleuses bouleversés. De nombreux blessés et des morts gisent dans ce dédale dévasté. À 5 heures, les Allemands s'élancent et débordent le saillant F par les flancs. Les agents de liaison envoyés vers l'arrière ne peuvent atteindre le poste de commandement. Les hommes se battent jusqu'à épuisement des cartouches et des grenades. Ainsi isolé, le saillant tombe au pouvoir de l'ennemi, mais sur les sept Compagnies, les Allemands n'avaient pu prendre que 300 vivants. Le Commandant Darthos, le Capitaine Lecaplain, le Lieutenant Toussaint et une vingtaine d'hommes se précipitent sur l'ennemi et arrivent à rentrer dans nos lignes.
.Le Régiment, avait à déplorer la perte de 14 Officiers tués ou disparus - 778 hommes tués, blessés ou disparus [1]. Parmi ceux-ci, qui devaient avoir en captivité une dignité parfaite, le Caporal Chevalier, après un séjour dans un camp de représailles, réussit, le 3 mars 1916, après avoir intelligemment mûri son plan, à s'évader et à atteindre, après mille dangers et de nombreuses péripéties, la frontière hollandaise. Ayant reconquis la liberté, le Caporal Chevalier vint reprendre sa place dans nos rangs, donnant à tous un bel exemple de patriotisme.
- 19 octobre 1915, Le 94e est relevé par le 151e sans perte entre 14 et 17 h. Les 2e et 3e bataillons cantonnent au bâtiment du Quartier Fleurus à Mourmelon[1].
- Le 20 octobre, le Régiment est relevé, puis reprend le secteur du 27 octobre au 2 novembre.
- 27 octobre 1915, Le 94e relève le 151e. Les 7e et 8e Cies sont à droite et en première ligne [1].
- 4 novembre 1915, Le 94e est relevé par le 151e. Les 2e et 3e bataillons viennent en repos au Quartier Fleurus à Mourmelon [1].
Le Peloton de Sapeurs est cité à l'ordre du jour pour son labeur infatigable (Citation du Peloton de Sapeurs Pionniers : « Tous les jours sur la brèche, avec son chef le Sous-Lieutenant Prott, depuis le 20 septembre et constamment aux postes les plus avancés et les, plus périlleux, a fait preuve, malgré des pertes quotidiennes très sensibles, d'un entrain, d'un dévouement et d'un mépris du danger qui méritent d’être donnés en exemple au Régiment auquel cette unité, de formation récente, animée de l'esprit d'un véritable peloton d'élite, a rendu les services les plus précieux par son labeur infatigable »)
De nouveau au repos du 2 au 12 novembre à Mourmelon, il reprend du 12 au 20 novembre les mêmes tranchées, où règne un calme relatif. Il se repose encore jusqu'au 3 décembre
- 12 novembre 1915, Le 94e relève le 151e[1].
- 20 novembre 1915, Le 94e est relevé par le 151e. Le 2e bataillon vient en repos au Quartier Fleurus à Mourmelon [1].
- 24 novembre 1915, Le 94e prend en charge les bâtiments construits pour un bataillon au camp Berthelot Quartier Deville. Les bâtiments sont inaugurés par le Général Berthelot Commandant le corps d’armée[1].
- 26 novembre 1915, Le 2e bataillon monte aux abris du PC2 comme bataillon de travailleurs. Le lieutenant-colonel rentrant de sa tournée d’inspection reprend le commandement du régiment[1], puis se rend à la ferme Piémont et la ferme des Wacques, d'où chaque jour il va exécuter des travaux dans le secteur au nord-ouest de Suippes, jusqu'au 31 décembre.
- 3 décembre 1915, Le 94e relève le 151e. Le 2e bataillon reste bataillon de travailleurs [1].
9 décembre 1915. Le 94e est relevé par le 151e [1].
- 10 décembre 1915, Les 1er et 2e bataillons envoient chacun 450 travailleurs dans le secteur du 2e Corps de Cavalerie et 150 à disposition du Génie pour la construction du Camp Berthelot[1].
- 12 décembre 1915, Les bataillons se rendent aux cantonnements fixés dans le secteur du 6e Corps d’Armées (56e Division). 2 Compagnies du 2e bataillon sont à St Hilaire-le-Grand [1].
1916
1917
1918
Entre-deux-guerres
Seconde Guerre mondiale
En 1940 le régiment est sous les ordres du Colonel Gregy, il appartient à la 42e Division d'Infanterie. Région Militaire, Centre Mobilisateur d'infanterie; Réserve A RI Type NE; il est mis sur pied par le CMI 62 Bar-le-Duc.
Après 1945 à nos jours
- La Guerre d'Algérie le régiment est recréé le 16 avril 1956 sur le camp de Sissonne, il sera déployé dans les Aurés et Nemenchta. Le PC est à Khenchela, il est composé de 4 bataillons. Le 1eoctobre, le 4e bataillon est intégré au 3eà Batna. Il devient commando de chasse, face à un ennemi bien armé et déterminé. 4 officiers et 3 sous-officiers laisseront leur vie. Le 4 juillet 1962 le 1er bataillon est dissous, le 4 octobre le 2e bataillon devient le 1e bataillon du 39e R.I, le 15 c'est au tour du 3e bataillon. La garde du drapeau est confiée au CISS 6 occupant le quartier Exelmans à Bar le Duc.
- Après guerre et jusqu'en 1964, les Américains développent une importante base aérienne sur le terrain d'Étain et de Rouvres dans la Meuse.
- Le 1erseptembre 1967 il renaît, installé sur la base d'Étain, il est motorisé, en 1975 il se mécanise sur AMX 13. Le régiment quitte à son tour celle-ci en 1980, il s'installe sur le camp national de Sissonne (Aisne) où il devient en 1981, l'un des régiments d'infanterie motorisé sur véhicule de l'avant blindé (VAB) de la 8e division d'infanterie. Il assurera des tournantes sur la Nouvelle-Calédonie et fournira des personnels au Tchad, en Centrafrique, au Liban au sein du 420e DSL et en ex-Yougoslavie. Il est dissous en 1993. Deux compagnies partiront à Dijon avec deux du 67eR.I de Soissons reformer le 27eR.I.
- Le 1erseptembre 2005 le 94e Régiment d'infanterie devient régiment de tradition du Centre d'entraînement au combat en zone urbaine (CENZUB) de Sissonne. Le CENZUB a la garde de son drapeau et de ses traditions.
Drapeau
Les noms de neuf batailles s'inscrivent en lettres d'or sur le drapeau, ainsi que l'inscription A.F.N[2],[3]:
Décorations
Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec cinq citations à l'ordre de l'armée puis une citation à l'ordre du corps d'armée.
Il a le droit au port de la Fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire.
Fait d'armes faisant particulierement honneur au régiment
Devise
On l'engage pour vaincre Refrain
Personnalités ayant servi au 94e RI
- Jean Philippe Raymond Dorsner (1750-1829), général d'Empire
- Michel-Jacques-François Achard (1778-1865), général d'empire, capitaine adjudant-major à la 19e Demi-Brigade Légère en 1803
- Louis fils de Charles de Bigault de Granrut, maître Verrier, à Courcy Marne,le 13 mars, Louis fut blessé à proximité de Douaumont. Louis de Bigault est mort des suites de ses blessures, le 22 mars 1916 [4].
Sources et bibliographie
- Paul Martin, « Le Régiment Royal Hesse-Darmstadt », L'Essor, no 77
- Louis Maufrais, J'étais médecin dans les tranchées. 2 aout 1914 - 14 juillet 1919., Paris, Robert Laffont, 2008 (ISBN 978-2-221-10918-2).
Présenté par Martine Veillet
- Paul Détrie, Lettres du front à sa femme. 5 aout 1914 - 26 février 1919., Grenoble, Pointcom', 1995, 584 p.
Présenté par Paul-Henri Détrie
- Marcel Remy, La Garde - 1914-1918 - historique 94° régiment d'infanterie, Bar-le-Duc, Collot, 1920, 110 p.
Présenté par Paul-Henri Détrie
Notes et références
- Journal de Marche et des Opérations du 94e RI
- Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007
- Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie
- pagesperso-orange.fr le calvaire du Four de Paris – Gilles Thierion de Monclin
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Catégories :- Régiment décoré de la Croix de guerre 1914-1918
- Unité d'infanterie française dissoute
- Unité de l'armée française
- Unité militaire française historique
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