- Benoît Georges De Najac
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Benoît Georges de Najac
Benoît Georges de Najac (22 novembre 1748 à Versailles - 26 novembre 1826 à Paris), écuyer (1781), comte de l’Empire (L.P. du 26 avril 1808), comte de Najac.
Sommaire
Sa famille
Fils cadet de Jean (de) Najac (1696, Villefranche ?, Languedoc toulousain + 1782, Versailles), contrôleur ordinaire de la Maison de la Reine de Pologne (1732), puis de celle de la Reine de France (1747), anobli en 1781, et de Marie Thérèse Macalla de Dampierre (1714, Paris + 1794, Versailles), femme de Chambre de la Reine, Maria Leczinska (1752), puis Marie Antoinette (jusqu’en 1781), pensionnaire du Roi (1782).
Frère cadet de Jean Claude de Najac, sieur de Saint-Sauveur (1734 + avant 1792), chevalier de Saint Louis (1777), entré au service en 1750, lieutenant-colonel d’infanterie, commandant un bataillon du régiment de Rohan-Soubise (1779), retraité lieutenant du Roi à Narbonne (1786).
Neveu de Jean (de) Najac (1712, Sorèze, Languedoc toulousain + vers 1760, Saint Domingue), chevalier de Saint Louis (1756), entré au service en 1738, capitaine dès 1742, envoyé à Saint Domingue en 1750, major, commandant à Jacmel (vers 1754).
Baptisé le 23 novembre 1748.
Commissaire de la marine royale
Aspirant élève commissaire à Brest (1767), commissaire de la marine (1774), commissaire ordonnateur à Lorient (1786-1788), commissaire des ports et arsenaux à Lorient (1789).
Marié le 7 octobre 1788 à Lorient, à Henriette Marie Laurence Le Conte (1770, Pondichéry, Indes + 1794), fille d’Arnoult Le Conte (1731, Joinville, Haute Marne + 1798, Auray, Morbihan), écuyer, lieutenant général civil et juge du tribunal chaudrie (juridiction indienne), commandant à Karikal, puis conseiller au conseil supérieur de Pondichéry (1769), cour souveraine des établissements français en Inde, maire de Lorient (14 janvier 1790-1er février 1790), et de Laurence Catherine Desjardins (1749, Pondichéry + 1810, Auray), elle-même fille d'un capitaine de vaisseau de la compagnie des Indes et capitaine du port de Pondichéry.
Réformateur
Franc-maçon (loge de la « Parfaite Union », Lorient), président du comité permanent de Lorient (30 août 1789-1er janvier 1790), maire de Lorient (8 septembre 1789-15 octobre 1789), administrateur du département du Morbihan (25 mai 1790), fondateur du Club de Lorient (septembre 1790), président de l’Assemblée chargée d’élire l’évêque constitutionnel (mars 1791), 1er député suppléant du Morbihan (4 septembre 1791), employé au ministère de la Marine, à Paris (1792-1793 ; An II), emprisonné.
Haut fonctionnaire bonapartiste
Ordonnateur à Toulon, organisateur de la logistique de la campagne d'Egypte avec Bonaparte (An VI), ordonnateur à Brest (An VIII), intendant général de la marine, conseiller d'État (1800), préfet du Rhône (1800-août 1802), administrateur général des finances et ordonnateur du pays vénitien (1806), chargé de l’organisation de la Toscane (1810, intendant général des provinces illyriennes (1811-1812), donataire en Illyrie (r. 4000) par décret impérial (1er janvier 1812), chevalier (An XII) puis commandeur de la Légion d'honneur (1804), chevalier de Saint Louis (1814).
Rallié à l’Empereur (signe la délibération du Conseil d’État du 25 mars 1815), destitué du Conseil d’État (juillet 1815), réintégré en 1817.
En 1812, il figure à la 26e place des contribuables les plus imposés du Morbihan, avec des revenus (fonciers ?) estimés à 5.000 Francs. Il avait acheté des « biens nationaux ».
Postérité
Trois enfants nés entre 1790 et 1794 :
- Amédée, capitaine de cavalerie, tué à 20 ans ;
- Laurence, vicomtesse de Ginestous (1813) ;
- Hippolyte (+ 1854, Paris), 2e comte de Najac, lieutenant de vaisseau démissionnaire, propriétaire terrien, père d'Emile Ferdinand (1828 + 1889, Paris), 3e comte de Najac, homme de lettres, auteur de vaudevilles.
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