Maison Devambez

Maison Devambez
DEVAMBEZ
Création 1826
Fondateurs Édouard Devambez
Personnages clés Édouard Devambez, Édouard Chimot
Siège social Drapeau de France Paris (France)
Activité Graveur, Éditeur d'Art
Site web http://www.devambez.com

La Maison Devambez, fondée par Édouard Devambez et reprise par Georges Weil[1], après la Première Guerre mondiale, est une entreprise française de gravure et d'édition de livres d'art.

Édouard Devambez fit de cette maison l'une des plus reconnues de Paris, gagnant de nombreux prix et médailles aux expositions universelles. Celle-ci était, dans un premier temps, spécialisée dans la gravure héraldique, les boutons de livrée, les médailles, la gravure en taille douce pour cuivre et acier, les lettres de faire-part, les billets de naissance, les invitations et les ex-libris pour les familles royales ou impériales ou pour l'Élysée.
Devambez élargit, dans un second temps, le savoir-faire de l’atelier pour produire des publicités et des tirages d’artistes pour des marques de luxe, des livres d’art en édition limitée, et ouvrit, enfin, une importante galerie d’art à Paris.
Les Éditions d'art Devambez atteindront leur apogée avec la publication du PAN, Annuaire du Luxe à Paris, en collaboration avec Paul Poiret.

Sommaire

Les origines, à partir de 1826

La Maison Devambez est fondée en 1826 au 17 du passage des Panoramas par Brasseux Jeune, graveur du roi Charles X. Hippolyte Brasseux avait la spécialité du cachet et de la médaille, de la gravure héraldique et de la gravure sur pierres dures. En 1835, la Maison Brasseux Jeune est transférée au 5 de la même rue suite aux travaux d’aménagement qui ont lieu dans le passage des Panoramas.
Brasseux a pour successeur, en 1863, Beltz, qui ne reste que sept ans dans les affaires, jusqu'à ce que l’atelier soit repris par Édouard Devambez[2].

Édouard Devambez est né le 11 mars 1844 à Saumont-la-Poterie. Il apprend son métier au côté de prestigieux graveurs — et ses cousins par alliance — Jules Joseph Foulonneau et Jean Henri Hillekamp, installés au 4, galerie Vivienne à Paris. En épousant Catherine Veret en 1864, Devambez rentre ainsi dans l'illustre dynastie Muret et Veret, deux familles qui marquent la gravure du début du XIXe siècle.
En 1873, Édouard Devambez achète l’atelier du 5, passage des Panoramas, et déménage pour la rue des Filles Saint-Thomas.

Édouard Devambez Graveur et Impressions Artistiques

Édouard Devambez n’est pas un simple artisan, c’est un artiste (il est donné, dans le Bénézit[3], comme graveur d'ex-libris). Son tempérament artistique le porte à consacrer une attention toute particulière aux balances de couleurs, à la bonne typographie, à la gravure et à la mise en page.

Au prix d’efforts incessants, il donne à l’atelier le renom d’exécution soignée et artistique qui lui vaut ses premières récompenses aux Expositions universelles : médaille de bronze en 1878, médaille d’argent en 1889 à l’Exposition de Paris dans la catégorie « impression de gravure artistique et peinture héraldique ».

Dans cette classe, on retrouve les spécialités de la Maison Devambez : imprimerie et industrie du livre ; gravure et fonderie des caractères d'imprimerie ; gravure sur acier, sur cuivre, sur plomb, sur bois et sur pierre ; zincographie, stéréotypie, galvanoplastie, et tous autres clichés destinés aux impressions litho- et typographiques ; encres et vernis ; pâtes à rouleaux ; typographie ; lithographie ; chromotypo- et chromolithographie ; autographie ; imprimerie et imagerie religieuses ; timbrage ; coloriage ; dessins et pierres lithographiques ; brochures ; journaux ; registres ; reliures de luxe et ordinaire ; dorure ; fournitures, papiers, cartons, cuirs et tissus spéciaux[4].

En 1890, la Maison se déplace ; elle s’installe au 63 du passage des Panoramas. L’atelier où Devambez a travaillé seul à ses débuts devient un magasin achalandé auquel, dès 1894, l’Élysée et l’Hôtel de Ville confient leurs travaux officiels de menus et programmes pour les réceptions des souverains étrangers. Devambez est devenu le graveur de la maison d'Orléans, du prince Roland Bonaparte, du tsar Ferdinand Ier de Bulgarie. Il réalise le traditionnel livre d'or pour de nombreux événements, comme la visite du roi d'Espagne ou du roi d’Angleterre, mais aussi des livres d’or pour l’institut Pasteur, la Croix-Rouge, etc.

Le tsar Nicolas II de Russie et l’impératrice Alexandra Feodorovna sont à Dunkerque le 18 septembre 1901. À cette occasion, la Maison Devambez est choisie pour imprimer le menu du dîner et de ceux qui suivront à Compiègne (dont le château est spécialement réaménagé pour l'occasion) — cette visite doit permettre de resserrer les liens diplomatiques et militaires unissant la France et la Russie.

Les Expositions universelles se succèdent avec les récompenses pour la Maison Devambez : médaille d’or à Bruxelles en 1897, diplôme d’honneur à Toronto en 1898. En 1900, la Maison remporte à l’Exposition universelle de Paris une médaille d’or dans le groupe « Gravure et Impression ». Édouard Devambez, désigné pour faire partie du jury, est nommé chevalier de la légion d’honneur et obtient le titre de « notable commerçant ».

Voilà la description faite, cette année-là, par M. Lahure dans son rapport sur l'Exposition universelle : « Monsieur Devambez, artiste dans l'âme, aimant avec passion son art, celui-ci ne tarda pas à faire de la Maison Devambez une des premières maisons de gravure de Paris. Toute cette exposition montrait un goût si artistique et une exécution si soignée que la réputation acquise par M. Devambez s'en serait encore accrue, si cela avait été possible[5]. »

Depuis ce jour, les efforts constants de la Maison Devambez ne cessent d’être couronnés de succès et portent au premier rang, dans les industries de l’impression, de la gravure et de l’édition, le luxueux magasin du 63, singulièrement agrandi, lui aussi, par l’adjonction des deux boutiques voisines dans le passage des Panoramas.

Survient la Première Guerre mondiale et son bouleversement sans nom. Dès le début, la Maison Devambez édite, pour le Bureau de propagande française à l’étranger, les pages tragiques et vengeresses d’Abel Faivre, d’André Devambez, de Steinlen, de Willette, de Forain.

Après la guerre, malgré les difficultés économiques qui surgissent, la Maison Devambez prend un essor plus vaste encore. Ses estampes sont de plus en plus demandées et ses livres sont entièrement souscrits dès leur publication.

Cette époque se clôt avec le décès d'Édouard Devambez, le 2 juin 1923, et la nomination d'Édouard Chimot comme directeur artistique des Impressions Artistiques.

Galerie Devambez

La galerie Devambez ouvre au 43, boulevard Malesherbes en 1897. C'est une galerie d’exposition et de vente de tableaux, à deux pas de la place Saint-Augustin, dans le quartier où se déplace le centre des affaires et de la vie élégante.

Au début, la galerie Devambez se borne à la vente des estampes modernes, de cette sélection de lithographies originales, de gravures en couleurs, de pointes-sèches ou de fac-similés d’aquarelles, où se lisent les signatures des meilleurs artistes contemporains. Le musée du Louvre, fermé, installe pendant plus d’une année à la galerie le service de vente des estampes de son département de chalcographie[6].

Dans le premier catalogue d’Estampes d’Art, Éditions de grand luxe de la galerie Devambez, on retrouve en édition limitée les artistes suivants :

Devambez publie aussi des éditions limitées de tirages par des artistes tel Guy Arnoux (Tambours et Trompettes, 10 tirages pochoirs publiés en 1918)[7].

Les premières expositions dans les nouveaux salons de la Maison Devambez, en 1908, démontrent l’excellence de l’emplacement choisi par la galerie. Dans ce foyer mondain du boulevard Malesherbes, le tout-Paris défile devant les expositions[8] successives, notamment celle de 150 dessins de Rodin, que la galerie est la première à présenter dans une grande rétrospective du 19 octobre au 5 novembre 1908. Cette exposition posera la direction artistique de la galerie. Celles qui vont suivre auront un impact sur l'évolution de l'art moderne : les deux premières, dirigées par Paul Guillaume, vont redéfinir l'esprit et la direction du modernisme dans l'art qui se développe après la Première Guerre mondiale.

La première exposition d'art premier et d'art océanien[9] a lieu à la galerie Devambez, en 1919, organisée par P. Guillaume, avec un catalogue d'Henri Clouzot et un texte introductif de Guillaume Apollinaire. Apollinaire, qui est décédé l'année précédente, a collaboré avec P. Guillaume aux premières études des sculptures d'art primitif. Cette exposition, montée à partir des pièces de la collection privée de Guillaume, va placer l'art primitif au centre du modernisme.
L’« Exposition de peinture moderne », toujours organisée par P. Guillaume, du 27 janvier au 12 février 1920, de nouveau avec une introduction d'Apollinaire, est considérée comme un tournant dans l’histoire de l’art moderne.
Picasso présente quatre œuvres : Tête, Buste, Nature morte, et Nu de Femme. Modigliani en présente douze : La Demoiselle du dimanche, Portrait de Jean Cocteau, La Dame au médaillon, La Collerette blanche, La Jolie Fille rousse, Le Liseré noir, Madame Pompadour, Femme au fauteuil, Béatrice, L’Enfant gras, La Rouquine, Tête de Femme et Raymond. Matisse expose une toile, Les Trois Sœurs, et quatre sculptures en bronze, Le Serf, Femme accroupie, Tête de femme et Torse de fillette. On y voit aussi un Chirico, Il Ritornante[10].
Dans le texte introductif du catalogue[11], Apollinaire commence ainsi :

« Les grands poètes et les grands artistes ont pour fonction de renouveler sans cesse l'apparence que revêt la nature aux yeux des hommes. Sans les poètes, sans les artistes les hommes s'ennuieraient vite de la monotonie naturelle. L'idée sublime qu'ils ont de l'univers retomberait avec une vitesse vertigineuse. L'ordre qui paraît dans la nature et qui n'est qu'un effet de l'art s'évanouirait aussitôt. Tout se déferait dans le chaos. Plus de saisons, plus de vie même et l'impuissante obscurité règnerait à jamais. Les poètes et les artistes déterminent de concert la figure de leur époque et docilement l'avenir se range a leur avis. »
Artistes qui exposeront à la galerie Devambez (liste non exhaustive) 

La galerie Devambez accueillait aussi les expositions annuelles du Salon de l'Araignée de Gus Bofa, la Société des peintres-graveurs français et la Société des peintres lithographes.

Les Éditions d'Art Devambez

Depuis longtemps établi comme imprimeur, Devambez se lance comme éditeur de livres au début du XXe siècle, avec un premier livre, en 1908, sur la place Vendôme.
Les publications paraissent simplement sous le nom de Devambez, de Devambez Éditions de Luxe, ou encore À l’Enseigne du Masque d’Or, Devambez ; c'est aussi sous la marque du Masque d’Or que sont publiés deux magnifiques almanachs art nouveau pour les années 1921 et 1922, illustrés au pochoir par Édouard Halouze.
Entre 1906 et 1932, Devambez publie environ 70 livres, généralement illustrés. La maison d'édition a son siège au 23, rue Lavoisier.

La nomination d'Édouard Chimot, en 1923, comme directeur artistique des Impressions Artistiques, Éditions d’Art Devambez, ouvre une nouvelle ère à l'entreprise. Chimot fait partie de ces artistes qui portent le symbolisme esthétique vers la période des arts décoratifs. Les années 1920 sont ses années fastueuses. Son art y est à son apogée, et le plus original. De plus, à cette époque, l'influence de Chimot est prépondérante sur la scène artistique parisienne. Les livres sont publiés par André Devambez, sous la direction de Chimot ; ils sont illustrés de dessins originaux dans des éditions d'art strictement limitées à quelques centaines d'exemplaires.

En 1929, Devambez publie un catalogue raisonné, simplement intitulé Les Éditions d’Art Devambez, avec un tirage exclusif de 100 exemplaires, pour l'offrir à ses proches collaborateurs et à ses meilleurs clients, amis et bibliophiles ; cet ouvrage contient des épreuves de tirages de travail de tous les livres publiés entre 1923 et 1929. Chaque exemplaire est unique, numéroté et signé par Chimot avec le nom de la personne à qui l'ouvrage est destiné. Un grand nombre de livres sont déjà épuisés. Ce catalogue n'est pas un outil commercial mais il représente la somme du travail accompli en six ans :
« Ce n’est pas un catalogue de reproductions que nous lui offrons, mais les précieux défets des livres eux-mêmes : les eaux-fortes du tirage et les feuilles typographiques du tirage, imprimées sur les différents papiers employés pour chaque édition. »

En tant que directeur artistique, Chimot travaille avec un large éventail d'artistes du monde entier qui se sont installés à Paris dans les années 1920 : William Walcot, artiste britannique, né à Odessa d'une mère russe ; Edgar Chahine ou Tigrat Polane, tous deux émigrés arméniens ; Foujita, connu de ses amis de Montmartre sous le nom de Léonard, et qui fut celui qui, plus que tous les autres artistes japonais, introduisit l'art japonais à la sensibilité occidentale ; artistes auxquels s'ajoutent des Français tels Pierre Brissaud, Drian[12], tous deux maîtres de l'art nouveau, Jean Droit, Henri Farge ou Alméry Lobel-Riche.
Édouard Chimot lui-même fut très prolifique, réalisant des tirages originaux pour les Éditions d’Art Devambez, illustrant Les Chansons du Bilitis, Les Poésies de Méléagre, Les Belles de Nuit, La Femme et le Pantin et Parallèlement.

Catalogue des ouvrages publiés par Les Éditions d’Art Devambez[13]

Il semble qu'un ouvrage qui fut publié n'apparaît pas dans le catalogue ci-dessus, bien qu'il fasse partie de la série (peut-être parce que le thème était trop osé pour l'époque) :

  • Petite Mythologie galante à l'usage des dames, Les Dieux Majeurs, ill. André Lambert, 1928

Trois titres furent annoncés pour l'année 1930 mais n'ont jamais été publiés :

Devambez et la publicité

Devambez est un pionnier en matière de communication. La maison produit des affiches, des catalogues (par exemple celui de Chrysler, réalisé par Valerio), ainsi que des documents commerciaux. Un article dans Commercial Art Magazine de mai 1928 souligne que Devambez a déjà découvert les secrets pour créer une marque : « En publicité directe, il consacre une attention particulière à stimuler l'intérêt de l'acheteur potentiel avec des objets qui ne sont pas au cœur de la publicité, mais qui créent des dispositions favorables envers l'annonceur[14]. »

Durant la Première Guerre mondiale, Devambez crée de nombreux posters pour le Bureau de la propagande française à l'étranger, réalisés par des artistes comme Abel Faivre, André Devambez, Théophile-Alexandre Steinlen, Adolphe Willette, et Jean-Louis Forain[15].

De 1921 à 1936, Devambez a un contrat exclusif avec le plus connu des affichistes de son époque, Leonetto Cappiello. Ses affiches les plus célèbres sont pour les parapluies Revel, La Belle Jardinière, Cachou Lajaunie, le Bouillon Kub et le Théâtre national de l’Opéra[16]. Une exposition de son œuvre se tient à la galerie Devambez de février à mars 1923.

D'autres artistes réalisèrent des affiches pour Devambez tels Lucien Boucher, Roger de Valerio ou Victor Vasarely[17].

PAN, Annuaire du Luxe à Paris, Paul Poiret

La Maison Devambez construisit des liens étroits avec les grandes maisons parisiennes. En 1927, le livre les Arcades des Champs-Élysées célèbre le travail de l'architecte Louis Duhayon. Louis Duhayon est l'architecte des hôtels parisiens de grand luxe : Royal Monceau, Hôtel Commodore, Hôtel California, Grand Hôtel des Ambassadeurs. Il était l'oncle de Suzanne Goyard, la femme de François Goyard, arrière-petit-fils du fondateur de la Maison Goyard, malletier à Paris depuis 1853.

Les enseignes de luxe étaient célébrées au pochoir dans des illustrations d'Édouard Halouze dans l'Almanach du Masque d'Or, on y retrouve Cartier. Des maisons comme Moët et Chandon rejoignirent Jeanne Lanvin, la Compagnie Générale Transatlantique et les chemins de fer français, tous commissionnèrent des catalogues commerciaux chez Devambez.

Le plus prestigieux de tous ces travaux fut celui réalisé en 1928 avec Paul Poiret lors de la publication de Pan, Annuaire du luxe à Paris aux Éditions Devambez. Ce très bel annuaire réunit presque tous les grands noms du commerce de luxe de l'époque. Publié et conçu par Paul Poiret, il est illustré de 116 planches en noir et en couleurs par les plus grands artistes contemporains dont Bellaigue, Lucien Boucher (Au Printemps), Cocteau, Mlle Colin, Crozet, La Jarrige, Deluermoz, Raoul Dufy (La Baule), Dupas, Yan B. Dyl, Fau, Foujita, Gus Bofa (Madeleine Vionnet), Édy Legrand, Libiszewski, Charles Martin, Mourgue, Sem (Maxim’s), Touchagues, Roger de Valerio (Devambez), Van Moppès, etc. Cet album offre un panorama important sur la publicité des années vingt : Van Cleef & Arpels, Judith Barbier, Mitsubishi, Maigret, Hermès, Lanvin, Callot Sœurs, Maxim's, Galeries Lafayette, Jane Régay, Les gants Jouvin, La Tour d'Argent, Madeleine Vionnet, Worth, Moulin Rouge et Devambez.

Malgré la beauté et le succès artistique des livres édités par Chimot aux Éditions d'Art Devambez, Pan fut probablement le projet le plus exclusif jamais réalisé.

Notes et références

Sources

  • Agnès Callu, La réunion des Musées Nationaux 1870-1940, p. 258.
  • Anonyme, « The Work of The Maison Devambez », Commercial Art Magazine, mai 1928
  • Guillaume Apollinaire, Apollinaire on Art: Essays and Reviews 1902-1918 (MFA Publications, 2001)
  • Janine Bailly-Herzberg, L’Estampe en France 1830-1950 (Arts et Métiers graphiques, 1985)
  • E. Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des Peintres, Sculpteurs, Dessinateurs et Graveurs (Gründ, 14 vols, 1999)
  • J.-L. Bernard, Édouard Chimot 1880-1959: bibliographie des œuvres illustrés, 1991
  • [Édouard Chimot], Les Éditions d’Art Devambez (Éditions d’Art Devambez, 1929)
  • Colette Giraudon, Paul Guillaume et les Peintres du XXe siècle (La Bibliothèque des Arts, 1993)
  • Paul Guillaume, A New Aesthetic, Les Arts à Paris, 15 mai 1919
  • Sieglinde Lemke, Primitive Modernism: Black Culture and the Origins of Transatlantic Modernism (Oxford University Press, 1998)
  • Luc Monod, Manuel de l’amateur de livres illustrés modernes 1875-1975 (Ides et Calendes, 1992)
  • Pierre Mornand, Trente Artistes du Livre (Éditions Marval, 1945)
  • Pierre Mornand, Vingt-Deux Artistes du Livre (Courier Graphique, 1948)
  • Pierre Mornand, Vingt Artistes du Livre (Courier Graphique, 1950)
  • Marcus Osterwalder, Dictionnaire des illustrateurs, 1800-1965 (Ides et Calendes, 3 vol., 2000)
  • Maurice Rat, Édouard Chimot (Henri Babou, 1931)
  • W. J. Strachan, The Artist and the Book in France (Peter Owen, 1969)
  • Martin Wolpert & Jeffrey Winter, Figurative Paintings: Paris and the Modern Spirit (Schiffer, 2006)

Notes

  1. Agnès Callu, La réunion des Musées Nationaux 1870-1940 p 258.
  2. Chimot, Les Éditions d’Art Devambez, 1929, Introduction pp.I-V.
  3. Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs.
  4. Rapport Groupe II Classe 11, Exposition Universelle 1878, Gravure et Peinture Héraldique, 1878.
  5. Rapport Groupe III Classe 11, Exposition Universelle 1900, Imprimerie et Industrie du Livre, 1900.
  6. Chimot, Les Éditions d’Art Devambez, 1929, Introduction p. IV.
  7. Catalogue d’estampes d’art de la galerie Devambez ; un exemplaire se trouve à la BNF, Paris.
  8. Il n'existe pas de liste complète des expositions qui se sont tenues à la galerie Devambez de 1907 à 1926. De nombreux catalogues peuvent être consultés au musée des Arts décoratifs de Paris. Pierre Sanchez a publié en 2009 un livre répertoriant des expositions de la galerie ainsi que les artistes et œuvres présentées : Galerie Devambez 1907-1926. Répertoire des artistes et liste de leurs œuvres, L'Échelle de Jacob.
  9. Lemke, Primitive Modernism, 1998, pp. 35-41 : Paul Guillaume. 'A New Aesthetic', 1919.
  10. Ce Chirico a été vendu lors de la vente Pierre Bergé-Yves Saint-Laurent à Christie's en février 2009 pour 11 041 000 € (14 285 461 US$). Cf. CatalogueChristie's.
  11. Catalogue d’exposition de la galerie Devambez ; un exemplaire se trouve à la BNF, Paris.
  12. Drian est né Adrien Désiré Étienne, en Lorraine. La châtelaine de la région le prit sous son aile, portant un intérêt à ce talentueux jeune homme, mais elle fut horrifiée par son désir de devenir un artiste. Ainsi, lorsque Adrien Étienne s'installe à Paris pour étudier à l'académie Julian, il prend le pseudonyme de « Drian ». Il est souvent cité sous les noms d'Adrien Drian ou Étienne Drian, mais les deux noms sont incorrects ; son nom est bien Drian seul, comme Erté. Cf. Marcus Osterwalder, Dictionnaire des illustrateurs 1890-1945, 1992, p. 321.
  13. Édouard Chimot, Les Éditions d’Art Devambez, 1929 ; Monod, Manuel de l’Amateur des Livres illustrés modernes, 1992.
  14. “In direct advertising he devotes particular attention to arousing the interest of possible buyers by objects which are not specific advertisements, but create a favourable disposition towards the advertiser on whose behalf they are produced.” Anon., 'The Work of the Maison Devambez', Commercial Art Magazine, mai 1928.
  15. Chimot, Les Éditions d’Art Devambez, 1929, Introduction, p.III.
  16. Jack Rennert, The Posters of Leonetto Cappiello, 2007.
  17. Bénézit, Dictionnaire des peintres, vol. 14, p. 59.

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