Tsugouharu Foujita

Tsugouharu Foujita
Portrait de Foujita par Ismael Nery, 1930

Tsugouharu Foujita[1] ou Tsuguharu Fujita (藤田 嗣治, Fujita Tsuguharu?), aussi connu après son baptême[1] en 1959 sous le nom de Léonard Foujita, est un artiste complet (peintre, dessinateur, graveur, illustrateur, céramiste, photographe, cinéaste, créateur de mode ...) et français d’origine japonaise. Il est né le 27 novembre 1886 à Tōkyō et mort le 29 janvier 1968 à Zurich en Suisse. Il repose à Reims dans la chapelle Notre-Dame de la Paix qu'il a imaginée et peinte à la fin de sa vie.

Sommaire

Biographie

Enfance et adolescence au Japon

Tsuguharu (Héritier de la Paix) Fujita (Foujita à son arrivée en France) est fils du général Tsuguakira Fujita, médecin de l'Armée impériale japonaise et de Masa, qui meurt prématurément en 1891 à Kumamoto. Tsuguharu a un frère ainé et deux sœurs qui le protègent au moment du drame. Le berceau familial est particulièrement cultivé et ouvert aux idées occidentales nouvelles.

Inscrit aux cours de français dès l'école primaire, Tsuguharu étudie la peinture de style occidental aux Beaux-Arts de Tōkyō, obtient son diplôme en 1910 et n'a qu'une idée en tête : aller à Paris. En 1913, il s'embarque finalement pour Marseille et débarque à Montparnasse le 6 août au matin. Il s'est engagé auprès de sa famille à revenir au bout de trois ans, notamment pour épouser sa fiancée Tomiko.

Arrivée à Paris

Le lendemain, Ortiz de Zarate, qui l'aborde à la terrasse d'un café, l'entraîne chez Picasso qui provoque le premier grand choc de sa vie d'artiste. Les compositions cubistes et les peintures du Douanier Rousseau de l'atelier de Picasso le poussent à oublier ce qu'il sait et à se jeter à fond dans la bataille des avant-gardes de l'Art Moderne que livre une centaine d'artistes de son âge décidés comme lui à imposer leur idées nouvelles à Paris. Déjà bien avant la première guerre, l'École de Paris existe pour éclore tout à fait après 1918. Foujita en devient l'une des stars. Amedeo Modigliani, Pascin, Moïse Kisling, Chana Orloff, Chaïm Soutine, André Derain, Vlaminck, Fernand Léger, Juan Gris, Henri Matisse et, en général, tous ses voisins de Montparnasse, deviennent ses amis.

Les premières expériences à Paris et Londres

Après avoir résidé à l'hôtel d'Odessa, Foujita partage l'atelier de son premier ami japonais à Paris, Kawashima, dans une zone mal définie proche des fortifications au sud de Montparnasse. Ils suivent l'enseignement néo-grec de Raymond Duncan. Il hésite entre la danse et la peinture. Après un séjour à Londres en 1914, il revient Cité Falguière près de Soutine et Modigliani jusqu'à ce qu'il rencontre sa première femme Fernande Barrey en 1917 et qu'il installe son atelier dans sa cour, 5 rue Delambre.

Les premiers succès parisiens

Sa première exposition personnelle chez Chéron en juin 1917 est un triomphe ; il expose 110 aquarelles dans un genre mi japonais, mi-gothique que Picasso admire. Avec ses gains il offre un oiseau à Fernande qui est à l'origine de cette exposition et installe chez eux une baignoire avec l'eau chaude courante, ce qui fait aussi le bonheur des modèles, dont Kiki de Montparnasse, modèle favori, dont on admire la beauté dans le fameux Nu couché à la toile de Jouy (MAMVP). Odalisque alanguie, le nu de Kiki fait sensation au Salon d'Automne de 1921 et se vend l'énorme somme de 8 000 francs. En 1918,le poète et marchand polonais Léopold Zborowski entraîne Soutine, Modigliani et sa femme Jeanne Hébuterne avec Foujita et Fernande à Cagnes pour s'abriter des bombes et vendre leurs peintures dans les palaces de la Côte d'Azur. C'est un moment fort pour Foujita qui peint avec ses deux amis pendant tout un été et rencontre Renoir juste avant sa mort. Très rapidement, en particulier après ses trois premières expositions personnelles, Foujita connaît la gloire. Il est de tous les salons de peinture non seulement à Paris mais à Bruxelles, en Allemagne, aux États-Unis et au Japon ; son nom et les photos de ses exploits illustrent de nombreux articles de la presse nationale et internationale.

Le triomphe des Années Folles à Montparnasse

Alors que Fernande se détourne de lui, Foujita rencontre à la Rotonde Lucie Badoud, qu'il surnomme Youki (Neige en japonais) à cause de sa blancheur de peau; elle devient non seulement sa muse mais aussi une égérie de Montparnasse. Ils sont de tous les bals, les stars des Années Folles. Le succès de Foujita tient à son style tellement original et novateur qui le situe, à la frontière de l'Orient et de l'Occident, dans un registre où il excelle. Ses sujets, de préférence occidentaux, sont dessinés avec sobriété et minutie sur des fonds ivoire de sa fabrication qui lui permettent de déposer un fin et vigoureux trait noir et des couleurs à l'huile transparentes et légères. Foujita remet en vigueur un second Japonisme. Ses tableaux de femmes, d'enfants et de chats entrent dans les plus grandes collections. En 1925, il est décoré de l'Ordre de Léopold en Belgique et fait chevalier de la Légion d'honneur en France. C'est sans doute l'un des artistes qui gagne le plus d'argent. Il est envié et inconscient de l'ampleur de sa réussite. Cette réussite lui attire en 1928 un lourd redressement fiscal qui va bouleverser sa vie. Afin d'aller y vendre ses oeuvres, il retourne à Tokyo avec Youki après 17 ans d'absence et avoir répudié sa première fiancée. Il doit minimiser son train de vie, vendre maison et voiture et perd Youki, follement éprise de Robert Desnos. Après avoir tenté l'expérience surréaliste d'une vie à trois, Foujita ne voit qu'une issue possible, quitter Paris.

Période d'itinérance et retour avec succès au Japon

Il part fin décembre 1931 avec son modèle, Madeleine, pour un voyage extraordinaire de deux ans en Amérique Latine. Il se contente de laisser une lettre d'adieu à Youki et de recommandation à Desnos. Madeleine, dite Mady Dormans, l'aide à surmonter ses déboires et leurs découvertes, Brésil, Argentine, Colombie, Pérou, Mexique et Californie, lui redonnent goût à la vie et à la peinture. Le couple vit du fruit des expositions et arrive à Tokyo le 16 novembre 1933. Il y est accueilli comme une vedette et très vite organise à la Galerie Nichido une succession d'expositions. Il devient alors membre de Nikakai et réalise de grandes peintures murales. Madeleine meurt soudainement d'une overdose à Tokyo en juin 1936. Il connaît une jeune japonaise Kimiyo Horiuchi auprès de qui il trouve le réconfort. En 1938, Foujita se rend en Chine avec d'autres peintres comme Koiso Ryôhei en tant que peintre attaché aux armées en guerre.

Bref retour à Paris et période de la guerre au Japon

Il séjourne à nouveau à Paris de 1939 jusqu'à l'arrivée des Allemands en mai 1940. De 1939 à 1945 il travaille à des œuvres et des expositions de peintures de guerre, dont « Sensō-ga ». La Bataille de la rive de la rivière Khalka (哈爾哈河畔之戦闘) (voir Bataille de Halhin Gol) et La Charge suicide d'Attu (アッツ島玉砕). Sa collaboration au militarisme japonais, puis avec les Américains, sera à l'origine de critiques à l'après-guerre.

Sur son action dans l’armée impériale japonaise pendant cette période, l’historien J.L. Margolin écrit que « figure de proue des peintres de guerre, il n’avait jamais manifesté le plus petit doute, même en privé, quant à la justesse de la cause impériale ». Une organisation japonaise[2] précisant même en 1946, que Fujita « collabora de la façon la plus active et la plus énergique avec l’armée au travers de son travail artistique. S’investit par écrit dans la propagande militariste. Voix écoutée dans le monde de l’art, comme dans la société, il eut un rôle important dans les mouvements militaristes et une influence extrêmement forte sur l’ensemble du peuple ». Cela ne l’empêcha pas d’être, dès 1945 « le principal collaborateur des Américains dans le domaine de l’art … de rassembler pour eux des peintures de guerre, sans se priver au passage de placer certains de ses propres tableaux dans les meilleures collections américaines » [3].

Renaissance à New-York

Seul son départ définitif du Japon pourra l'apaiser. Après une attente de trois années pour obtenir un visa, Foujita s'envole pour New-York en 1949 protégé par le Général Mac-Arthur. Kimiyo, celle qui sera sa dernière épouse, le rejoint quelques semaines plus tard. Les peintures qu'il expose à la Galerie Komor à New-York demeurent parmi ses chefs d'oeuvre, dont "Au Café" (coll. Centre Pompidou, Paris).

Retour définitif à Paris et son apaisement mystique

Le 14 février 1950, Il retrouve Paris et s'installe avec Kimiyo de nouveau à Montparnasse, renouant avec ses anciens marchands et le succès. Pétridès, Romanet et Jeanne Jarrige-Bernard sont ses principaux marchands. Ils lui organisent des expositions en Algérie, au Maroc et en Espagne. Son ami Georges Grosjean, journaliste, et Victor Berger-Vachon l'aide dans sa nouvelle carrière. Il repart à zéro à Paris. Il mène une vie calme, laborieuse, sereine et retirée du monde.

En 1955, malgré son action avec l’armée Japonaise en Indochine en 1941, il obtient la nationalité française.

Il se convertit au catholicisme le 14 octobre 1959 après avoir connu en compagnie de son ami Georges Prade une illumination mystique en visitant la basilique Saint-Remi à Reims. Sa marraine est Béatrice Taittinger, son parrain René Lalou ; son prénom de baptème Léonard évoque l'amour qu'il voue à Léonard de Vinci.

Il achète en 1960 une petite maison à Villiers-le-Bâcle, dans la vallée de Chevreuse où il aspire à une retraite mystique et artistique avec sa femme, recevant seulement de très bons et vieux amis.

En 1964, il décide avec René Lalou (son parrain, qui dirigeait la maison de champagne Mumm) de bâtir et décorer une chapelle à Reims : la chapelle Notre-Dame-de-la-Paix ou chapelle Foujita (commencée en 1965, terminée en 1966). Son dernier grand chantier sera les fresques de cette chapelle.

Léonard Foujita meurt d'un cancer le 29 janvier 1968 à Zurich, en Suisse. Après avoir été inhumé à Reims, puis exhumé pour Villiers-le-Bâcle (Essonne), ses cendres reposent à nouveau (depuis le 6 octobre 2003) dans la chapelle Foujita à Reims, auprès du corps de sa dernière épouse qui l'a rejoint en 2009.

Sources : Sylvie Buisson, auteur du Catalogue général de Foujita (3 tomes, 1987, 2001 et 2007)

Ses œuvres

Liste de ses œuvres

Illustration d'un menu d'un salon de thé François à Kyoto au Japon
  • Portrait de jeune femme (Anna Zborowska), 1918, Collection particulière[4]
  • Nu couché à la toile de Jouy 1922
  • Autoportrait dans l'atelier 1926
  • Un bistrot à Saint-Germain-des-Prés 1958
  • La Jeune Fille à la corbeille de fruits 1961

Livres illustrés par Foujita (collectifs ou personnels)[5]

  • Komaki Ohmia, Quelques poèmes, (12 dessins) La Belle Edition, Paris 1919.
  • Collectif, Les Lettres parisiennes, Jacinto Greu…, Foujita…, Les lettres Parisiennes, Paris 1919.
  • in L’Œuvre, janvier 1920, 2e époque-54e fascicule, (2 dessins “Mouton jouant avec une pomme” et “La bougie”)
  • in L’Œuvre, février 1920, 2e époque, 5e fascicule, ( 2 dessins “Visage de femme” et “Les canards”)
  • Rabindranath Tagore traduit par André Gide, Amal et la lettre du Roi, titres composés par André Cochin, bois originaux gravés par Foujita (7 pièces), Les Publications Lucien Vogel (copyright librairie Gallimard), Paris 1922.
  • Recueillies par T.Foujita, Légendes japonaises (les plus belles légendes du monde), préface de Claude Farrère, (66 illustrations de Foujita) Edition de l’Abeille d’Or, Paris 1923.
  • Lucien Fabre, Vanikoro (Poèmes), Éditions de la Nouvelle Revue Française, Paris 1923 (1 illustration de Foujita).
  • Guillaume Apollinaire, Les Vergers des Amours, Monaco 1924 (6 eaux-fortes de Foujita).
  • Paul Claudel, Connaissance de l’Est, éditions Georges Grès et Cie, Paris 1925 (115 illustrations dessinées et gravées sur bois par Foujita).
  • Baronne Renée de Brimont, Épigrammes japonaises, Édition de l’Étoile, Paris 1925 (49 gravures de Foujita)sans doute jamais paru.
  • Géo-Charles, Jeux olympiques (premier spectacle du théâtre en plein air), Editions de la Nouvelle Revue Française, Paris 1925 (1 eau-forte de Foujita).
  • Pierre Louys, Les Aventures du Roi Pausole, Arthème-Fayard et Cie, Paris 1925.
  • Pierre Loti, Madame Chrysanthème, Edition Excelsior, Paris 1925 (phototypes de 60 illustrations originales de Foujita rehaussées au pochoir)
  • in Revue Franco-Nippone, 1ère année n°1, 15 février 1926, couverture illustrée “Deux Profils, le Japon et la France, Paris, Foujita”
  • in Revue Franco-Nipponne, 1ère année n°2, 1er mai 1926, en couverture, reproduction d’un dessin de Foujita “Deux femmes de profil”
  • in Revue Franco-Nipponne, 1ère année n°3, 15 août 1926, en couverture reproduction sur fond rouge d’une dessin de Foujita “Nu au bras levé”
  • in Revue Franco-Nipponne, 1ère année n°4, novembre 1926, en couverture reproduction d’un dessin de Foujita, “femme endormie”, (dessin également reproduit dans Paris-Shuho, 5 septembre 1927)
  • Claude Dazil, Tu m’aimeras, (comédie en trois actes) Librairie Baudinière, Paris 1926 (1 eau-forte de Foujita).
  • E. Steinilber Oberlin (ancien Chef de Cabinet du Ministre de l’Instruction Publique) et Hidetake Iwamura, Chansons des Geishas, (Les collections Les Heures Légères) Editions Crès et Cie, Paris 1926 (pochoir des aquarelles et vignettes (28) par Foujita).
  • Pierre Loti, La Troisième jeunesse de Madame Prune, Edition d’Art Devamdez, Paris 1926 (17 illustrations gravées en couleurs par Foujita).
  • Commentaires de Thomas Raucat, La Chambre Secrète, Edition de l’Etoile, Paris 1926.
  • Jacques Brindejonc-Offenbach, Les Divertissements d’Eros, Edition Henri-Parville, Paris 1927 (10 illustrations rehaussées au pochoir par Foujita).
  • Michel Vaucaire, Barres parallèles, Typographie François Bernouard, Paris 1927 (5 eaux-fortes de Foujita).
  • Thomas Raucat, L’Honorable partie de campagne, Librairie Gallimard, Paris 1927 (32 compositions gravées à l’eau-forte, en couleurs, de Foujita); nouvelle édition réalisée par Les Libraires associés, achevé d’imprimer le 31 décembre 1957, Club des Libraires de France
  • Paul Morand, Mr U, Editions des Cahiers Libres, Paris 1927 (1 eau-forte).
  • Collectif, Tableaux de Paris, (19 auteurs et 19 artistes) Editions Emile-Paul frères, Paris 1927 (1 eau-forte de Foujita).
  • Kikou Yamata, Les Huit renommées (L’invitation au voyage), André Delpeuch, Paris 1927 (51 dessins originaux)
  • Paul Claudel, L’Oiseau noir dans le soleil levant, Edition Excelsior, Paris 1927 (27 eaux-fortes de Foujita).
  • Pierre Louys, Pybrac (Poésie), Cythère-Au-coq hardi, Paris 1927 (1 eau-forte de Foujita).
  • Imagier de la société de la gravure sur bois originale, Paris 1927 (1 gravure de Foujita).
  • Tristan Bernard, Le Chien de pique, Au Sans pareil, Paris 1927.
  • Collectif, André Gide, Edition du Capitole, Paris 1928 (1 gravure de Foujita)
  • Henri Chaumet, Bêtes et Cie, Kra Edition, Paris 1928 (25 eaux-fortes de Foujita).
  • Paul Morand, Foujita, Editions Chroniques du Jour, Paris 1928 (une eau-forte originale, 5 illustrations de Foujita et 30 planches de reproductions d’oeuvres datées de 1913 à 1928)
  • Jules Boissière, Propos d’un intoxiqué, Javal et Bourdeaux, Paris 1928 (16 phototypes rehaussés au pochoir d’après des aquarelles de Foujita).
  • Kikou Yamata, Shizouka princesse tranquille, Editions M.P. Trémois, Paris 1929 (3 illustrations de Foujita
  • Kiki, Kiki, Souvenirs, Henri Broca, Paris 1929 (1 illustration de Foujita)
  • Collectif, Maria Lani, Edition des Quatre Chemins, Paris 1929 (oeuvres de 51 artistes dont 1 de Foujita).
  • Michel Georges-Michel, Les Montparnos, Fasquelle Edition, Paris 1929 (3 illustrations de Foujita)
  • Lucien Aressy, Les Nuits et les ennuis du Mont-Parnasse, Jouve et Cie Editeur, Paris 1929 (3 pièces de Foujita)
  • Foujita, Profil de Paris (Pari no Yokogao, Jitsugyo-no-Nihon-Sha, Tokyo 1929, 261 pages, 4 reproductions de dessins à l’encre, 11 repod. de photographies concernant l’artiste et 3 reprod. de ses peintures
  • Michael Joseph, A Book of cats, Covici, Friede Publisher, New York 1930.
  • Docteur Lucien-Graux, La Fleur aux mille pétales d’or, Edition d’Art Apollo, Paris 1930.
  • collectif, Pax Mundi (Livre d’Or de la Paix), la Société Paxunis, Genève 1932;
  • K. Matsuo et E.Steinilber-Oberlin, Haikai de Basho et de ses disciples, Collection japonaise, Institut International de Coopération Intellectuelle, 1936.
  • Ken Yanagizawa et T.Foujita, Le Monde Illustré, Récit de Voyages, Okagura Sho-Bo, mars Tokyo 1936, 115 pages, 10 illustrations (reprod. d’aquarelles) sur le Mexique, 10 illustrations sur Paris, 9 illustrations sur Pékin, 14 illustrations sur le Japon et un portrait de Yanagizawa
  • Jacques Meurgey, Poèmes essoufflés, Nouvelles Editions Latines, Paris 1936, avec un portrait de l’auteur par Foujita
  • T.Foujita, Un seul bras (Udde Ippon), Toho, Tokyo décembre 1936, 213 pages, 91 reproductions de petits dessins à l’encre
  • Jean Giraudoux, Combat avec l’image, Edition Emile-Paul frères, Paris 1941.
  • T.Foujita, Nager sur la terre (Chi Wo Oyogu), Shomotsu, Tenbô-Shà, Tokyo 1942, 33 reproductions de petits dessins à l’encre à l’intérieur, couverture et intérieur de couverture illustrées
  • T.Foujita, Oka, Sekizawa et Yamagizawa Figures, Nippon Sha, Tokyo 1949, 230 pages, 15 reproductions de dessins signé f en tête des XV chapitres
  • René Héron de Villefosse, La Rivière enchantée, Bernard Klein Editeur, Paris 1951.
  • Collectif, Vins, fleurs et flammes, Bernard Klein Editeur, Paris 1953.
  • Jean Cocteau, Le Dragon des mers, Editions Georges Guillot, Paris 1955.
  • Youki Desnos, les Confidences de Youki, Librairie Arthème-Fayard, Paris 1957.
  • Yvonne de Brémond d’Ars, C’est arrivé en plein Paris, Henri Lefèvre Editeur, Paris 1957.
  • Charles Guyot (Géo-Charles), Poèmes choisis, Les Écrivains réunis/ Armand Henneuse Editeur, Lyon 1958.
  • Albert Fournier, Les Petits Métiers et Gagne-petit, Pierre de Tartas/Edition Rombaldi, Paris 1960.
  • Collectif, La Fontaine, 20 Fables, Jaspard Polus et Cie, Monaco 1961.
  • Georges Bonneau, Douce-comme-le-miel ou la lune brille à l’Est, Librairie Arthème-Fayard, Paris 1962.
  • Jean Cocteau, La Mésangère, Pierre de Tartas, 1963.
  • Léon-Paul Fargue, Au temps de Paris, Paris-Bièvre 1964.
  • Collectif, L’Apocalypse, « livre-monument » Joseph Foret Éditeur d’Art, Paris 1961[6]. Trois œuvres (0,46 sur 0,58) : Les Quatre Cavaliers, Les Sept Trompettes, Paradis et Enfer (encre de chine et aquarelle sur parchemin)
  • Collectif, La Bible, Pierre de Tartas, 1971

Lieux d'exposition

  • Maison-atelier Foujita[7] : situé 7, route de Gif à Villiers-le-Bâcle dans lequel on peut voir son travail préparatoire à la réalisation de la chapelle Notre-Dame-de-la-Paix de Reims.
  • Musée Faure : Deux toiles du peintre y sont exposées, situé villa les Chimères, 10, boulevard des Côtes, 73100 Aix-les-Bains.
  • Musée de Bridgestone, Musée d'art contemporain de Tokyo, et le Musée d'art de Hirano Masakichi (Akita) au Japon.

Événement

Du 30 juin au 19 septembre 2010 "Foujita et ses amis du Montparnasse", Château de Chamerolles, exposition organisée par le Conseil général du Loiret, commissariat Sylvie Buisson avec le concours de la Maison-atelier Foujita, les musées des Beaux-Arts de Nîmes, d'Orléans, du Musée Bourdelle et du Musée Zadkine.

Du 1er avril 2010 au 28 juin 2010 Foujita monumental enfer et paradis', commissariat de David Liot, conservateur en chef du Musée des Beaux-Arts de Reims et Anne Lediberder, chargée de la Maison-Atelier Foujita et de ses collections, en relation avec

Domiciles successifs de son arrivée à Paris à sa fugue

1913

  • Hotel d’Odessa, rue d’Odessa Paris XIV e
  • c/o Mr R. Kawashima, près des fortifs, puis 3, rue Vercingetorix

1915-15

  • 14 Cité Falguière Paris XIVe

1916

  • 71, Royal Hospital Rd Chelsea London

c/o Mrs Rogers Poltesco Farw "Sunny Cottage” Ruan Minor Cornwall England 1917-24

  • 5 rue Delambre Paris XIVe

1924-27

  • 17 rue Henri-Martin Paris XVIe

1927-30

  • 3 square Montsouris Paris XIVe

1930-31

  • 6 rue Lacretelle

Sources : Sylvie Buisson (ses archives)

Marché de l'art

Les œuvres de Tsuguharu Fujitan sont très prisées par les collectionneurs du monde entier.

  • Jeune fille dans le parc, une huile sur toile de 1957 a été vendue 5 500 000 USD soient 4 125 000 euros le 16 mai 1990 à New York[8].
  • Les deux amies (Youki et Mado), une huile sur toile de 1926 a été vendue 204 000 £ avec les frais, soient 304 572 euros chez Sotheby's, le 6 février 2007 à Londres[8].

Bibliographie

  • Sylvie Buisson, Foujita, Paris, ACR Éditions, 2001
  • Coll., Desnos, Foujita et Youki, un amour surréaliste, Paris, Éditions des Cendres et Musée du Montparnasse, 2001
  • Sylvie et Dominique Buisson, Vie et œuvre de Foujita, ACR Éditions, 1987, réédité en 2002 : Léonard-Tsuguharu Foujita, ACR Éditions, 588 p. (ISBN 9782867701498) [lire en ligne] 
  • Jean Selz, Foujita, Flammarion, 1980
  • Gérard Bauër, Robert Rey, Foujita, coll. Cahiers de la peinture, Paris, 1958.

Notes et références

  1. a et b Rubrique Vie des arts du magazine La Vie
  2. Ligue japonaise de la culture démocratique
  3. Jean-Louis Margolin, L’armée de l’empereur : Violence et crimes du Japon en guerre 1937-1945, Edition Armand Colin, 2006 (ISBN 978-2-2002-6697-4), p. 395-396 
  4. (fr) Léonard-Tsuguharu Foujita Par Sylvie Buisson,Dominique Buisson sur books.google.fr
  5. Sources : Sylvie Buisson (ses archives)
  6. Présentation de l'ouvrage et de l'éditeur sur Éditions d'Art KC
  7. Maison-atelier Foujita
  8. a et b Résultats de ventes aux enchères

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