Élections présidentielles en Nouvelle-Calédonie

Élections présidentielles en Nouvelle-Calédonie

Les électeurs de Nouvelle-Calédonie ont participé à toutes les élections présidentielles françaises au suffrage universel direct depuis 1965.

Les électeurs calédoniens ont toujours eu une tendance gaulliste, ou tout du moins de droite, à l'exception de l'élection de 1974, à laquelle François Mitterrand fut vainqueur en voix sur le territoire, au premier et au second tour.

En gras sont indiqués les vainqueurs au plan national du premier puis du second tour.

Sommaire

1965

Premier tour (5 décembre 1965)

Deuxième tour (19 décembre 1965)

1969

Premier tour (1er juin 1969)

Deuxième tour (15 juin 1969)

1974

Premier tour (5 mai 1974)

Deuxième tour (19 mai 1974)

1981

Premier tour (26 avril 1981)


Deuxième tour (10 mai 1981)

1988

La Nouvelle-Calédonie est l'un des thèmes majeurs de campagne des candidats à la présidentielle, notamment des deux principaux : le Premier ministre Jacques Chirac et le président sortant François Mitterrand, du fait des Evénements et surtout de la prise d'otages d'Ouvéa qui débute deux jours avant le premier tour, le 22 avril 1988, et se termine violemment 3 jours avant le second tour le 5 mai 1988.

Premier tour (24 avril 1988)

L'appel à l'abstention du FLNKS a particulièrement été suivi parmi les Kanaks. Le contexte de la prise d'otage fait que l'électorat anti-indépendantiste, seul à voter, plébiscite largement Jacques Chirac, tandis que François Mitterrand obtient un score particulièrement faible.

Deuxième tour (8 mai 1988)

Après l'électrochoc de la prise d'otages à Ouvéa et de leur libération entre les deux tours, les votants néo-calédoniens, encore une fois essentiellement loyalistes, s'expriment massivement en faveur de Jacques Chirac.

1995

Encore une fois l'abstention est assez forte au sein du monde mélanésien, la participation n'atteignant pas 40 % en Province Nord, et cela même si cette fois-ci une partie du camp indépendantiste (et surtout l'UC) a appelé à voter pour Lionel Jospin. Le RPCR quant-à-lui se divise sur le choix du candidat de droite à soutenir : son leader Jacques Lafleur, pourtant ami de longue date de Jacques Chirac, appelle à voter pour Édouard Balladur. Une majorité du mouvement reste toutefois fidèle au président du RPR, et certains d'entre eux, emmenés par Didier Leroux, décident de partir en créant le parti « Une Nouvelle-Calédonie pour Tous ».

Premier tour (23 avril 1995)

Deuxième tour (7 mai 1995)

2002

Les différents mouvements indépendantistes (FLNKS, FCCI, LKS, les partisans de Richard Kaloï) appellent cette fois tous à voter pour Lionel Jospin, tandis que l'essentiel du camp loyaliste choisit Jacques Chirac (à l'exception de la section locale du FN qui soutient bien sûr Jean-Marie Le Pen, mais aussi Didier Leroux, et une minorité de son parti Alliance, qui a rejoint l'UDF et donc appelle à voter pour François Bayrou). Le socialiste Louis Le Pensec et le président chiraquien du Sénat Christian Poncelet sont tous les deux venus sur le territoire pour faire campagne au nom de leurs candidats respectifs.

Premier tour (21 avril 2002)

Inscrits : 126 985 Abstention : 64 434 (50,7 %) Exprimés : 60 951 (48 %)

Deuxième tour (5 mai 2002)

Comme dans toute la France, des manifestations contre le candidat d'extrême-droite Jean-Marie Le Pen ont été organisées en Nouvelle-Calédonie, notamment le 25 avril à Nouméa où environ mille personnes ont défilé dans les rues du centre-ville[1]. Toutefois, les partis de la gauche indépendantiste, et en premier lieu le FLNKS, ont pour la plupart appelé à l'abstention.

2007

L'essentiel du monde anti-indépendantiste (le Rassemblement-UMP évidemment, mais aussi une grande majorité des membres de l'Avenir ensemble qui sont membres de l'UMP, ainsi que le RPC après avoir au départ soutenu la candidature de Nicolas Dupont-Aignan, qui ne s'est pas faite) soutient la candidature de Nicolas Sarkozy. Seule une petite partie de l'Avenir ensemble, derrière Didier Leroux et Pascal Vittori, fait campagne pour François Bayrou. Les sections locales du FN et du MPF soutiennent leurs candidats respectifs, à savoir Jean-Marie Le Pen et Philippe de Villiers.

De l'autre côté, le camp indépendantiste se mobilise massivement pour Ségolène Royal : outre la fédération locale du PS, toutes les composantes du FLNKS (Palika, UC, RDO et UPM) appellent officiellement à voter pour elle, comme le LKS.

Le syndicat radical et controversé USTKE fait campagne pour José Bové qui se rend à plusieurs reprises sur le territoire.

Premier tour (22 avril 2007)


Deuxième tour (6 mai 2007)

  • Inscrits : 146 037
  • Abstention : 46 553 (31,88 %)
  • Exprimés : 97 538 (66,79 %)
  • Nicolas Sarkozy : 61 337 (62,89 %, vainqueur sur le plan national)
  • Ségolène Royal : 36 201 (37,11 %)

Références

Voir aussi

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