Élections provinciales de Nouvelle-Calédonie en 2009

Élections provinciales de Nouvelle-Calédonie en 2009

Élections provinciales néo-calédoniennes de 2009

Les élections provinciales de 2009 sont un scrutin territorial qui a eu lieu en Nouvelle-Calédonie le dimanche 10 mai 2009. Elles ont eu pour but d'élire les assemblées des trois provinces de la Nouvelle-Calédonie (Sud, Nord et Îles Loyauté) qui servent ensuite à former le Congrès de la Nouvelle-Calédonie.

Sommaire

Organisation du scrutin

L'élection se fait au suffrage universel, le corps électoral étant alors composé, de par la loi constitutionnelle du 23 février 2007 modifiant l’article 77 de la Constitution, sont les personnes résidant en Nouvelle-Calédonie depuis le 8 novembre 1998 au minimum et leurs enfants une fois atteints l'âge de la majorité. On parle de « corps électoral gelé »[1],[2].

Il y avait alors 135 932 inscrits sur cette liste électorale spéciale, soit 83 648 dans le Sud, 32 677 dans le Nord et 19 607 dans les Province des îles Loyauté. 18 206 inscrits de la liste générale (participant aux élections présidentielles, législatives, européennes et municipales, mais résidents dans l'archipel depuis une date ultérieur à 1998) sont exclus du scrutin[3].

Le scrutin, à un seul tour, se déroulait à la proportionnelle plurinominale, selon la règle de la plus forte moyenne, dans chaque province, chaque liste devant dépasser la barre des 5 % des inscrits pour obtenir au moins 1 élu. Ensuite, proportionnellement au score, un certain nombre d'élus de chaque liste est choisi pour former le Congrès, l'institution délibérative et législative locale.

Le nombre de sièges à pourvoir est :

Assemblées sortantes

À la veille du scrutin, les différentes assemblées locale étaient ainsi constituées :

Le Congrès

Président : Pierre Frogier
Parti Tendance Sièges  % Changement
depuis 2004
  Rassemblement-UMP Anti-indépendantiste 13 24,1 -3
  Calédonie ensemble Anti-indépendantiste 12 22,2 +12
  UNI-FLNKS Indépendantiste 8 14,8 0
  Union calédonienne Indépendantiste 7 13 0
  Avenir ensemble Anti-indépendantiste 4 7,4 -12
  Front national Anti-indépendantiste 2 3,7 -2
  MCF Anti-indépendantiste 2 3,7 +2
  LKS Indépendantiste 1 1,9 0
  UC Renouveau Indépendantiste 1 1,9 0
  FDIL ex-FCCI Indépendantiste 1 1,9 +1
  RPC Anti-indépendantiste 1 1,9 +1
  LMD Anti-indépendantiste 1 1,9 +1
  Dissidente Avenir ensemble Indépendantiste 1 1,9 +1
  FCCI Indépendantiste 0 0 -1
Total 54 100 0
  Anti-indépendantistes 35 64,8 -1
  Indépendantistes 19 35,1 +1

La Province Sud

Président : Philippe Gomès
Parti Tendance Sièges  % Changement
depuis 2004
  Calédonie ensemble Anti-indépendantiste 16 40 +16
  Rassemblement-UMP Anti-indépendantiste 13 32,5 -3
  Avenir ensemble Anti-indépendantiste 3 7,5 -16
  Front national Anti-indépendantiste 3 7,5 -2
  MCF Anti-indépendantiste 2 5 +2
  RPC Anti-indépendantiste 1 2,5 +1
  Dissidente Avenir ensemble Indépendantiste 1 2,5 +1
  Dissident Rassemblement-UMP Anti-indépendantiste 1 2,5 +1
Total 40 100 0
  Anti-indépendantistes 39 97,5 -1
  Indépendantistes 1 2,5 +1

La Province Nord

Président : Paul Néaoutyine
Parti Tendance Sièges  % Changement
depuis 2004
  UNI-FLNKS :
Palika
RDO
UPM
Indépendantiste 11
9
1
1
50
40,9
4,55
4,55
0
  Union calédonienne Indépendantiste 7 31,8 0
  Rassemblement-UMP Anti-indépendantiste 3 13,65 0
  Avenir ensemble Anti-indépendantiste 1 4,55 0
Total 22 100 0
  Indépendantistes 18 81,8 0
  Anti-indépendantistes 4 18,2 0

La Province des îles Loyauté

Président : Néko Hnepeune
Parti Tendance Sièges  % Changement
depuis 2004
  UC Indépendantiste 4 28,6 0
  LMD Anti-indépendantiste 2 14,3 +2
  Palika Indépendantiste 2 14,3 0
  LKS Indépendantiste 2 14,3 0
  UC Renouveau Indépendantiste 2 14,3 0
  FDIL ex-FCCI Indépendantiste 2 14,3 +2
  Rassemblement-UMP Anti-indépendantiste 0 0 -2
  FCCI Indépendantiste 0 0 -2
Total 14 100 0
  Indépendantistes 12 85,7 0
  Anti-indépendantistes 2 14,3 0

Enjeux

Enjeux institutionnels

Il s'agit de l'avant-dernier renouvellement des exécutifs locaux avant l'ouverture en 2014 de la quatrième et dernière mandature du statut établi par l'Accord de Nouméa de 1998 et la loi organique de 1999, qui correspondra à la « période référendaire » sur l'avenir institutionnel de l'archipel (référendum d'autodétermination ou, option défendue par de nombreux partis politiques locaux notamment anti-indépendantistes, d'une solution consensuelle par la négociation d'un nouvel accord). En ce sens, la période 2009-2014 doit répondre à deux questions majeures sur le plan institutionnel : l'achèvement de l'Accord de Nouméa et les discussions sur l'organisation de la période référendaire ou de sa sortie négociée.

Transferts de compétences

L'article 26 de la loi organique de 1999 prévoit la possibilité que l'État transfère à la Nouvelle-Calédonie, si le Congrès l'adopte à la majorité des trois cinquièmes de ses membres au plus tard le dernier jour du sixième mois suivant le début du mandat (il était également possible de le faire en 2004, mais aucun transfert n'a alors été voté), les compétences suivantes :

  • police et sécurité en matière de circulation aérienne intérieure et de circulation maritime dans les eaux territoriales,
  • enseignement du second degré public et privé (transfert le plus controversé), y compris l'enseignement agricole mais sans la réalisation et l'entretien des collèges du premier cycle du second degré qui relèvent déjà de la compétence des Provinces
  • santé scolaire,
  • enseignement primaire privé (l'enseignement primaire public est déjà sous la juridiction du Territoire depuis 1999),
  • droit civil, règles concernant l'état civil et droit commercial,
  • sécurité civile[4].

Le VIIe Comité des signataires de l'Accord de Nouméa réuni à l'Hôtel de Matignon à Paris le 8 décembre 2008 a défini les aspects techniques des transferts, surtout sur le plan financier, des quatre premiers champs d'action (police et sécurité aérienne et maritime, enseignement secondaire, santé scolaire et primaire privé) ainsi que de certains établissements publics (l'ADCK, l'ADRAF et le CDP). Pour ce qui est de la sécurité civile, du droit civil, des règles concernant l'état civil et du droit commercial, le même comité a décidé de les inscrire dans les modalités définies par l'article 27 de la loi organique[5] : concernant déjà le contrôle de légalité, le régime comptable et financier et les règles relatives à l'administration des collectivités publiques (provinces, communes) et de leurs établissements publics, l'enseignement supérieur et la communication audiovisuelle, il s'agit des compétences dont il n'est pas prévu d'opérer les transferts dans le cadre actuel, mais dont le Congrès peut, en adoptant une résolution en ce sens à partir de 2009, demander qu'elle soit finalement concédée à la Nouvelle-Calédonie sous le couvert d'une nouvelle loi organique[4]. Il appartiendra donc au Congrès nouvellement élu le 10 mai 2009 de se prononcer sur les décisions du Comité des signataires : les transferts de compétences et la modification de la loi organique.

Signes identitaires

L'article 5 du premier titre de l'Accord de Nouméa prévoit que : « Des signes identitaires du pays, nom, drapeau, hymne, devise, graphismes des billets de banque devront être recherchés en commun pour exprimer l'identité kanak et le futur partagé entre tous. »[6] Ceux-ci doivent être définis alors comme une marque de l'autonomie de la collectivité de Nouvelle-Calédonie, et non pas comme une accession à l'indépendance, comme en témoigne l'article 5 alinéa 1 de la loi organique de 1999 qui déclare : « La Nouvelle-Calédonie détermine librement les signes identitaires permettant de marquer sa personnalité aux côtés de l'emblème national et des signes de la République. ». Leur définition se fait par une loi de pays dont le projet de texte, avant d'être adopté par le Congrès là aussi à la majorité des trois cinquièmes, doit être étudié par le Conseil économique et social local, qui n'émet qu'un avis consultatif, approuvé par le Conseil d'État et soumis au Sénat coutumier[4].

Un comité de pilotage sur les signes identitaires du pays (CPSIP), composé de 25 membres représentants les différentes tendances politiques ou religieuses, les syndicats, la société civile et le monde associatif et dirigé par Déwé Gorodey, écrivain kanak et vice-présidente indépendantiste du gouvernement local, a été mis en place le 11 avril 2007. Cet organisme a depuis été chargé de définir les modalités des concours lancés auprès des artistes locaux pour trois des cinq signes identitaires (l'hymne, la devise et le graphisme des billets de banque) et de débattre sur les deux autres signes (drapeau et nom du territoire), plus sensibles à établir.

Le 26 juin 2008, date commémorative de la signature des accords de Matignon (devenu jour ferié), les choix définitifs pour l'hymne et la devise sont adoptés par le gouvernement et présentés aux médias. Il s'agit alors :

  • hymne proposé : « Soyons unis, devenons frères », de la chorale locale Mélodia, arrangé par le chef de chœur bulgare Plamen Tsontchev. Son refrain est chanté à la fois en français et en nengone, langue kanak parlée sur l'île de Maré proche du polynésien et considérée comme l'une des plus faciles à maîtriser pour des non locuteurs ;
  • devise proposée : « Terre de paroles, terre de partage ».

Un premier échantillon de billets a également été présenté ce jour-là, le choix devant encore s'affiner[7]. Le 29 août suivant, le Conseil économique et social émet un avis défavorable sur le changement de graphie des billets (qui selon lui est prématuré et trop coûteux) mais approuve l'hymne et la devise[8]. Le Conseil d'État quant-à-lui approuve le projet de loi sur les trois signes le 21 octobre[9]. Le 8 janvier 2009, une commission spéciale de 11 membres représentant les différents groupes du Congrès de la Nouvelle-Calédonie est créée pour étudier ce projet de loi de pays[10]. Mais la dernière session de la mandature se termine le 18 mars 2009 sans que le Sénat coutumier ait été saisi ni que le texte ait été mis à l'ordre du jour[11]. Le nouveau Congrès devra donc également statuer sur le sujet.

Emploi local

La loi organique de 1999 définit la nécessité de protéger l'emploi local à l'article 24 : « Dans le but de soutenir ou de promouvoir l'emploi local, la Nouvelle-Calédonie prend au bénéfice des citoyens de la Nouvelle-Calédonie et des personnes qui justifient d'une durée suffisante de résidence des mesures visant à favoriser l'exercice d'un emploi salarié, sous réserve qu'elles ne portent pas atteinte aux avantages individuels et collectifs dont bénéficient à la date de leur publication les autres salariés. »[4].

Résultats[3]

Résultat sur l'ensemble du territoire - 135 932 Inscrits - 72,48 % (Votants) - 71,03 % (Suffrages exprimés)
Parti Votes  % Sièges
au Congrès
Changement
depuis 2004
Changement
par rapport au Congrès sortant
  Rassemblement-UMP 19 888 20,6 13 -3 0
  Calédonie ensemble 16 253 16,83 10 +10 -2
  Avenir ensemble-LMD
Avenir ensemble
LMD
MCF
11 308 11,71 6
5
1
0
-10
-11
+1
0
-1[12]
+1
0
-2
  Union calédonienne 11 247 11,65 8 +1 +1
  UNI-FLNKS
Palika
RDO
UC Renouveau
FDIL
10 162 10,52 8
7
0
1
0
-1
0
-1
0
0
-2[13]
0
-1
0
-1
  Parti travailliste 7 692 7,97 3 +3 +3
  FLNKS unitaire
Palika
UC
RDO
UDC[14]
5 342 5,53 3
1
1
1
0
+3
+1
+1
+1
0
+2[15]
+1
+1
+1
-1
  RPC 4 304 4,46 2 0 +1
  Ouverture citoyenne 2 974 3,08 0 0 0
  Front national 2 591 2,7 0 -4 -2
  LKS 1 852 1,92 1 0 0
  Génération Destin commun 1 215 1,26 0 0
  Divers anti-indépendantistes 1 125 1,17 0 0
  FCCI 605 0,6 0 -1 0
Total 96 558 100 54
  Anti-indépendantistes 55 469 57,45 31 -5 -4[16]
  Indépendantistes 36 900 38,22 23 +5 +4[16]

Province Sud

Résultat en Province Sud - 83 648 Inscrits - 74,25 % (Votants) - 72,41 % (Suffrages exprimés)
Parti Tête de liste Votes  % Sièges
à l'Assemblée provinciale
Changement
depuis 2004
Changement
par rapport à l'Assemblée sortante
Sièges
au Congrès
Changement
depuis 2004
Changement
par rapport au Congrès sortant
  Rassemblement-UMP Pierre Frogier 17 290 28,54 15 -1 +2 12 -1 +1
  Calédonie ensemble Philippe Gomès 14 293 23,6 11 +11 -5 9 +9 -3
  Avenir ensemble-LMD
Avenir ensemble
LMD
MCF
Harold Martin 9 894 16,33 8
6
2
0
-11
-13
+2
0
+3
+3
+2
-2
6
5
1
0
-9
-10
+1
0
+1
+2
+1
-2
  FLNKS
UC
Palika
RDO
UPM
UDC[17]
Rock Wamytan 5 342 8,82 4
1
1
1
1
0
+4
+1
+1
+1
+1
0
+3
+1
+1
+1
+1
-1
3
1
1
1
0
0
+3
+1
+1
+1
0
0
+2
+1
+1
+1
0
-1
  RPC Jacques Lafleur 4 304 7,11 2 +2 +1 2 +2 +1
  Ouverture citoyenne Louis Mapou 2 974 4,91 0 0 0 0 0 0
  Front national Bianca Hénin 2 591 4,28 0 -5 -3 0 -4 -2
  Parti travailliste Marie-Pierre Goyetche 2 227 3,68 0 0 0 0 0 0
  Génération Destin Commun Jean-Raymond Postic 1 215 2 0 0 0 0 0 0
  Rassemblement océanien dans la Calédonie Plurielle Mikaele Tuifua 443 0,73 0 0 0 0 0 0
  Divers anti-indépendantistes Aucune liste présentée 0 0 0 0 -1[18] 0 0 0
Total 60 573 100 40 32
  Anti-indépendantistes 48 815 80,59 36 -4 -3 29 -3 -2
  Indépendantistes 7 569 12,5 4 +4 +3 3 +3 +2

Province Nord

Résultat en Province Nord - 32 677 Inscrits - 67,43 % (Votants) - 66,31 % (Suffrages exprimés)
Parti Tête de liste Votes  % Sièges
à l'Assemblée provinciale
Changement
depuis 2004
Changement
par rapport à l'Assemblée sortante
Sièges
au Congrès
Changement
depuis 2004
Changement
par rapport au Congrès sortant
  UNI-FLNKS
Palika
UPM
RDO
Paul Néaoutyine 6 631 30,6 9
8
1
0
-2
-1
0
-1
-2
-1
0
-1
6
6
0
0
-1
0
0
-1
-1
0
0
-1
  Union calédonienne Gilber Tyuienon 6 420 29,63 8 +1 +1 5 0 0
  Parti travailliste Rock Doui 2 593 11,97 3 +3 +3 2 +2 +2
  Rassemblement-UMP Léontine Ponga 2 044 9,43 1 -2 -2 1 -1 -1
  Calédonie ensemble Gérard Poadja 1 960 9,05 1 +1 +1 1 +1 +1
  Avenir ensemble Éric Babin 1 414 6,53 0 -1 -1 0 -1 -1
  FCCI Léopold Jorédié 605 2,79 0 0 0 0 0 0
Total 21 667 100 22 15
  Indépendantistes 16 249 74,99 20 +2 +2 13 +1 +1
  Anti-indépendantistes 5 418 25,01 2 -2 -2 2 -1 -1

Îles Loyauté

Résultat aux Îles Loyauté - 19 607 Inscrits - 73,32 % (Votants) - 73,02 % (Suffrages exprimés)
Parti Tête de liste Votes  % Sièges
à l'Assemblée provinciale
Changement
depuis 2004
Changement
par rapport à l'Assemblée sortante
Sièges
au Congrès
Changement
depuis 2004
Changement
par rapport au Congrès sortant
  Union calédonienne Néko Hnepeune 4 827 33,71 6 +2 +2 3 +1 +1
  UNI-FLNKS
Palika
UC Renouveau
FDIL
Jacques Lalié 3 531 24,66 4
2
1
1
0
0
-1
+1
-2
0
-1
-1
2
1
1
0
0
0
0
0
-1
0
0
-1
  Parti travailliste Louis Kotra Uregei 2 872 20,06 2 +2 +2 1 +1 +1
  LKS-Dynamique autochtone Nidoïsh Naisseline 1 852 12,93 2 0 0 1 0 0
  Rassemblement-UMP Michel Luepak 554 3,87 0 -2 0 0 -1 0
  LMD Hnawange Hnawange 516 3,6 0 0 -2 0 0 -1
  Avenir ensemble-Calédonie ensemble-RPC Egomë Bako 166 1,16 0 0 0 0 0 0
  FCCI Aucune liste présentée 0 0 0 -2 0 0 -1 0
Total 14 318 100 14 7
  Indépendantistes 13 082 91,37 14 +2 +2 7 +1 +1
  Anti-indépendantistes 1 236 8,63 0 -2 -2 0 -1 -1

Références

  1. Loi constitutionnelle du 23 février 2007 modifiant l’article 77 de la Constitution (sur la composition du corps électoral pour l’élection des membres du congrès et des assemblées de province de la Nouvelle-Calédonie), sur vie-publique.fr
  2. [pdf] « Tout savoir sur le corps électoral en Nouvelle-Calédonie », Association française des maires de Nouvelle-Calédonie, réunissant les premiers magistrats de communes issus du Rassemblement-UMP
  3. a  et b [pdf] Résultats des élections provinciales du 10 mai 2009 sur le site du Haut-Commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie, 11/05/2009
  4. a , b , c  et d [pdf] Loi organique modifiée n° 99-209 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie, site officiel du Congrès
  5. [doc] Relevé de Conclusions : VIIe Comité des Signataires de l'Accord de Nouméa - Hôtel de Matignon, site du Premier ministre de la République française, 08/12/2008
  6. Article 1.5 de l'Accord de Nouméa
  7. M. Baltzer, « Le pays a son hymne et sa devise », Les Nouvelles Calédoniennes, 27/06/2008
  8. « Un signe identitaire recalé par le CES », Les Nouvelles Calédoniennes, 30/08/2008
  9. H. LEPOT, « Le Conseil d’État approuve les signes identitaires », Les Nouvelles Calédoniennes
  10. « Une commission spéciale pour les signes identitaires », Les Nouvelles Calédoniennes, 09/01/2009
  11. H. LEPOT, « Le Congrès tire le rideau », Les Nouvelles Calédoniennes, 05/03/2009
  12. Par rapport aux 6 élus de l'intergroupe Avenir ensemble (4 élus) - MCF (2 élus, ce parti soutenait la liste Avenir ensemble dans le Sud) à quoi il faut ajouter Simon Loueckhote du LMD qui faisait aussi partie de la liste.
  13. Par rapport aux 9 élus du groupe UNI-FLNKS du Congrès, soient les 8 élus UNI de 2004 et Jacques Lalié de l'UC Renouveau qui l'a rejoint et a conduit sa liste aux îles en 2009, plus Cono Hamu de la FDIL et ex-FCCI qui siégeait avec le groupe UC mais faisait partie de cette liste UNI aux îles.
  14. Association politique de Christiane Gambey.
  15. En comptant Christiane Gambey, seule élue indépendantiste de l'Assemblée de la Province Sud en 2004 mais à l'époque sur la liste loyaliste de l'Avenir ensemble, elle s'en est dégagée progressivement à partir de 2007 et faisait partie en 2009 de la liste FLNKS de Rock Wamytan.
  16. a  et b Christiane Gambey, élue avec l'Avenir ensemble, est comptée comme anti-indépendantiste en 2004, mais, en tant qu'ancienne membre du LKS et après son départ du parti loyaliste modéré et son rapprochement du FLNKS en vue des Provinciales, comme une indépendantiste à la fin de la mandature.
  17. Association de Christiane Gambey.
  18. Guy Moulin, dissident du Le Rassemblement-UMP depuis 2008 et qui ne s'est rallié à aucune liste.
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