- Union progressiste mélanésienne
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Union progressiste mélanésienne
Logo officielPrésentation Président Guy Pascal Fondation 1974 Siège rue Paul Doumer - Centre-ville
NouméaPorte-parole Victor Tutugoro Idéologie Gauche, Indépendantisme, Nationalisme kanak, Trotskisme Couleurs rouge, jaune, vert, bleu, noir Représentation du parti Congrès Province Sud Province Nord Province Îles
L'Union progressiste mélanésienne (UPM) est un parti politique de Nouvelle-Calédonie fondé en 1974 militant pour l'indépendance de ce territoire en étant une composante du Front de Libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) et de l'Union nationale pour l'indépendance.Histoire
L'UPM est fondé sous le nom initial d'Union progressiste multiraciale en 1974 par des dissidents de l'Union multiraciale, parti lui-même fondé par des membres Kanaks de l'Union calédonienne opposés à Maurice Lenormand. C'est en 1977 que l'UPM prend son nom actuel. Situé initialement très à gauche et proche des mouvements trotskistes métropolitains, et notamment de la LCR, il s'inscrit rapidement dans la revendication de l'indépendance et cible particulièrement son action dans le domaine de la revendication foncière en faveur des Mélanésiens. Ses idées sont solidement ancrées à gauche. Elle se positionne plus à gauche que son partenaire Union Calédonienne.
Membre fondateur du FIFront indépendantiste à partir de 1979 puis du FLNKS à partir de 1984, il est au cœur des mouvements d'occupations de terres durant les Évènements des années 1980. Elle s'est également investie sur le terrain lors de la "mobilisation mine" pour récupérer le massif de Koniambo, affecté à la future usine du Nord[1].
Néanmoins, comme d'autres composantes également considérées initialement comme radicales, à l'instar du Palika, l'UPM a, depuis la signature des Accords de Matignon puis de Nouméa, profondément modéré son propos. De plus, son poids politique est particulièrement réduit aujourd'hui et il est généralement considéré comme un allié traditionnel du Palika au sein de l'UNI. Son dirigeant, Victor Tutugoro est également, depuis 2001, le porte-parole du bureau politique du FLNKS et donc le seul visage officiel du front depuis que celui-ci n'a plus de plus de président unitaire. Il milite à ce poste pour que les deux principales composantes du FLNKS, le Palika et l'UC, trouvent un terrain d'entente et cessent leurs querelles intestines.
La direction et les personnalités
L'UPM a un président et un secrétaire général qui sont élus en Congrès en même temps que le reste du bureau exécutif national. Le président actuel de l'UPM est Guy Pascal, un européen retraité de la SLN, élu au dernier congrès de l'UPM de Wenji Poya (25 novembre 2010). Son secrétaire général est René Porou, ancien élu UPM de la région Nord au côté de Jean-Marie Tjibaou. Il est toujours en activité dans la fonction publique de la Nouvelle Calédonie et est originaire de Poum.
Son porte-parole actuel est Victor Tutugoro qui est en même temps élu du parti à l'Assemblée de la province Nord). Victor Tutugoro est la seule véritable personnalité connue de l'UPM, aux côtés d'André Gopoea, son père fondateur et unique maire élu sous cette étiquette (à Ponérihouen, depuis 2001). René Porou a fait partie de la cellule technique de négociation chargée de préparer l'Accord de Nouméa de 1996 à 1998, date de la signature de l'Accord de Nouméa. Il faisait partie de la dernière mission du Comité de Suivi de l'Accord de Nouméa qui s'est déroulé à Paris en fin juin 2010.
L'UPM est également bien implantée aux îles Belep, commune qu'elle se dispute généralement avec la FCCI (autre parti indépendantiste mais plus modéré) : elle disposait de la mairie de 2001 à 2008 et constitue aujourd'hui l'opposition municipale.
Notes et références
Catégories :- Nationalisme kanak
- Parti politique calédonien
- Parti socialiste ou social-démocrate
- Parti politique fondé en 1974
- Parti politique indépendantiste
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