- Villers-lès-Nancy
-
Villers-lès-Nancy
Église Saint-Fiacre
DétailAdministration Pays France Région Lorraine Département Meurthe-et-Moselle Arrondissement Nancy Canton Laxou Code commune 54578 Code postal 54600 Maire
Mandat en coursPascal Jacquemin (PS)
2008 - 2014Intercommunalité Communauté urbaine du Grand Nancy Site web www.villers-les-nancy.fr Démographie Population 14 835 hab. (2008) Densité 1 491 hab./km² Gentilé Villarois(es) Géographie Coordonnées Altitudes mini. 224 m — maxi. 381 m Superficie 9,95 km2 Villers-lès-Nancy est une commune française, située dans le département de Meurthe-et-Moselle et la région Lorraine. Les habitants sont appelés Villarois.
Sommaire
Géographie
Villers-lès-Nancy se situe au nord-est de la France, dans la banlieue sud-ouest de Nancy. Elle s’étend depuis Nancy jusque sur le plateau de Haye et sa forêt.
La commune est composée de trois quartiers :
- le quartier Placieux-Mairie,
- le quartier Botanique-Village, qui va du village au Jardin botanique du Montet et au plateau de Brabois,
- le quartier de Clairlieu (gentilé « Clairlocois »), dans une clairière de la Forêt de Haye, au delà de l’autoroute A33.
Les communes frontalières dans le Grand Nancy sont : Laxou, Nancy et Vandœuvre-lès-Nancy.
Le quartier Placieux-Mairie
Ce quartier est le plus proche de Nancy. Construits entre les années 1930 et 70, les deux secteurs qui composent « Villers-bas », abritent de nombreux bâtiments à vocation publique : la mairie bien sûr, deux zones commerciales de proximité, 2 centres socio-culturels, des sièges d’administration, 1 foyer de personnes âgées et une maison de retraite privée, plusieurs écoles… On y trouve aussi la marque de l’entrée de Villers dans le XXIe siècle avec la reconstruction de l’ilot des Poilus d’Orient et les panneaux solaires de ses nouveaux immeubles.
Le quartier Botanique-Village
Cette zone est située entre le quartier Placieux-Mairie et Clairlieu, et s’étend du secteur du Jardin Botanique du Montet, en bordure de la Faculté des Sciences (limite de Vandoeuvre-lès-Nancy), le boulevard des Aiguillettes et inclut le Village (également appelé « Le Vieux Villers ») jusqu’en bordure de la voie de contournement (A33), comportant le plateau de Brabois, le Pôle Technologique et Villers-Cottages.
Le Parc de Brabois, équipement communautaire majeur, est situé en quasi-totalité sur le territoire de la commune de Villers. Dévasté par la tempête de 1999, il bénéficie actuellement d’un programme de remise en valeur. Sur son flanc Ouest, la « Grande Avenue » porte le nom de l’ancien Maire Paul Muller et relie Clairlieu à la Mutualité. C’est là qu’a été inauguré en 2007, le nouveau bâtiment de l’ESIAL, école d’ingénieurs composante de l’Université Henri Poincaré. Sur le Plateau, se déroulent tous les ans en mai les Eurovolies.
Après les hauteurs du village, cœur historique de la commune, on découvre le Jardin botanique du Montet, et le lotissement éponyme, construit dans les années 1980. Il jouxte la partie villaroise de la faculté des sciences de Nancy, et notamment le LORIA, laboratoire de recherche de réputation mondiale
Le quartier Clairlieu
Ce quartier, situé à l’ouest de la commune, est principalement constitué d’un grand lotissement, construit sur d’anciens terrains agricoles et pour partie inclus dans la forêt de Haye. Les habitants sont appelés Clairlocois.
Après avoir longé Promotech et la technopole Nancy-Brabois, les bâtiments du Centre de gestion de la Fonction publique de Meurthe-et-Moselle et d’Oséo-Lorraine, agence publique de l’innovation, et le stade Municipal Roger Bambuck, l’avenue Paul Muller descend vers le bassin de la Sance à l’entrée Nord de Clairlieu. Bati sur les terrains d’une ancienne abbaye cistercienne, ce lotissement a été, dans les années 1970, la plus grosse opération d’habitat social individuel d’Europe
Histoire
Abbaye cistercienne de Clairlieu fondée vers l’an 1150, en activité jusqu’à la Révolution française[1].
Blason
Le 27 mai 1978, Villers-lès-Nancy entrait officiellement en possession de ses armoiries communales homologuées par la Préfecture.
"D’argent, à la crosse abbatiale d’azur posée en pal, accostée de deux étoiles à cinq rais de même ; à l’écusson d’or, à la bande de gueules chargée de trois alérions d’argent (qui est de Lorraine), brochant sur le tout et posé en cœur ; à la chape d’azur semée à dextre de croix recroisetées au pied fiché d’or, à la tour crénelée de même, ouverte, ajourée et maçonnée de sable brochant sur le tout, chargée à senestre d’un raisin fruité, tigé ; feuillé et vrillé également d’or, nervé de sable, les vrilles formant en chef la lettre « V »"
Pour clarifier, le blason se compose de trois parties, l’une centrale comportant une crosse rappelant l’Abbaye de Clairlieu, deux étoiles symbolisant le culte marial (Clairlieu) et les deux curés martyrs de la Révolution, l’écusson de Lorraine, justifié par le fait que fondée par le Duc de Lorraine Mathieu 1er, l’abbaye de Clairlieu fut pendant trois siècles ce que certains ont appelé le St Denis Lorrain. La partie gauche comporte une tour symbolisant les Seigneurs de la commune, les huit châteaux du territoire communal. Les pierres rappellent les anciennes briqueteries et tuileries. De l’autre côté, la grappe de raisin évoque la culture de la vigne (fête des vendanges depuis 1956).
- En détail [2]
Les symboles :
- La crosse abbatiale représente le bâton des abbés de Clairlieu, d'où sa position contournée, contrairement à la crosse des évêques. Elle est signe d'autorité, c'est aussi le symbole de l'axe du monde. Sa décoration florale évoque la nature, car Villers a longtemps été une commune essentiellement rurale.
- Les 2 étoiles figurent le sceau de l'abbaye. Elles évoquent aussi les 2 abbés martyrs exécutés à Mirecourt le 15 novembre 1793. On retrouve les étoiles dans les armoiries de plusieurs familles dont les Callot et les Scitivaux de Greiche. Elles symbolisent la lumière, la spiritualité, l'espoir et la liberté.
- Les armes de Lorraine représentent la région tout en rappelant l'origine de l'abbaye de Clairlieu édifiée grâce au duc Mathieu 1er, qui l'a choisie comme tombeau, ainsi que de nombreux seigneurs. Les couleurssang et or évoquent le sacrifice des Lorrains durant les gueurres. Les alérions évoquent la nature.
- La chape évoque le grand manteau d'église, mais aussi la montagne. C'est également l'initiale renversée de Villers ou la figuration du compas d'architecte. Les armoiries des Viriet, au XVIIIe siècle comportaient une chape.
- Les croix recroisetées figurent sur les armes de Marguerite Pelerin de Remicourt, la croix fichée sur celles des Lefevre de St Germain. La croix commémore la participation aux croisades. Elle est devenue le symbole de la chrétienté et représente aussi bien la vie que la mort.
- Le raisin évoque la tradition vinicole de Villers. Clin d'œil à la fête des vendanges, c'est aussi le symbole de la propriété et du travail très pénible. Il figure sur les armes des Viriet.
- La tour évoque les seigneurs temporels, la terre de Remicourt où est implanté le plus ancien château de Villers. Elle représente non seulement le temps féodal, mais aussi le présent. Elle est maçonnée pour rappeler le temps où la commune comptait des briqueteries. Les briques symbolisent le travail. Les ouvertures sont de sable car aucun travail ne s'accomplit sans effort et l'avenir dépend de la volonté d'agir. La tour, qui symbolise la force, figure dans les armoiries des Feriet.
Les couleurs :
- Les émaux : l'azur et l'argent (bleu et blanc) sont les couleurs traditionnelles de Villers. Elles figurent sur les armoiries de plusieurs seigneurs dès le XIVe siècle. Elles représentent les 4 éléments et rappellent le côté écologique de la commune.
- L'azur (bleu) signifie justice et représente l'eau.
- L'argent (blanc) signifie espérance et représente aussi l'eau.
- L'or (jaune) signifie foi et représente le soleil.
- Le sable (noir) signifie prudence et représente la terre.
- Les gueules (rouge) signifient charité et représente le feu.
Lieux et monuments
- Tumulus fouillé en 1904 dans le parc de Brabois.
Immeuble original
- Château de Madame de Graffigny avec son parc agrémenté d’arbres remarquables
- Château de Rémicourt existait dès 1270 construction d'une chapelle en 1334 restauré au 18ème
- Château de Brabois construit en 1536 reconstruit en 1615, l'ensemble date du 18ème très remanié 19ème : vaste parc ouvert au public.
- Château et domaine de l'Asnée 19ème reconstruit en 1869.
Édifices religieux
- Grand séminaire de l’Asnée, construit sous la direction de l’architecte Jules Criqui entre 1932 à 1936
- Église Saint-Fiacre
- Église Sainte-Thérèse-de-l'enfant-Jésus également construite par Jules Criqui entre 1931 et 1934
- Église Saint Bernard
- Ancienne abbaye cistercienne du lieu-dit "Clairlieu", vaste abbaye cistercienne qui fut fondée en 1159, rasée en 1791-1792, des fouilles ont été récemment entreprises à l'emplacement de l'église abbatiale.
École supérieure
- ESIAL - École supérieure d’informatique et applications de Lorraine
- Exia Nancy - École supérieure en informatique appliquée
- EI-CESI
Site archéologique
- Galerie de drainage des eaux souterraines du plateau de Haye[3], convertie en 1991 en spéléodrome[4]
Maires de Villers-lès-Nancy
Pascal Jacquemin, né le 12 septembre 1949, est élu maire en 2001 avec 36 % des voix à la faveur d'une pentagulaire : cinq listes (3 UDF-UMP, 1 PS-Verts-PRG et 1 extrême-gauche) avaient réussi à se maintenir au second tour. Lors des élections municipales du 9 mars 2008, la liste Villers Innovante conduite par Pascal Jacquemin, est réélue au premier tour avec 55,36 % des voix.
Jumelage
- Oerlinghausen (Allemagne) depuis 1988
Démographie
Évolution démographique 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 5 956 7 811 14 084 16 120 16 515 15 694 15 075 14 835 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Manifestations
- Fête des Vendanges (le 1er week end de septembre)
- Faites du solaire (octobre)
Personnages liés
- Françoise de Graffigny (1695-1758), écrivain
- Charles Gomien (1808-1876), portraitiste
- Benoît Henry (1976-), handballeur
Notes et références
- La page de l’abbaye de Clairlieu
- Magazine de la commune d'août 2008 - les 30 ans du blason
- Jean et Michel Pertuy, Notes historiques sur Hardeval à Villers-lès-Nancy, in : Villers au fil du temps n°11, 2e trimestre 2000, ISSN : 0244-6391
- La reconversion en spéléodrome
Voir aussi
Liens externes
Catégories :- Communauté urbaine du Grand Nancy
- Commune de Meurthe-et-Moselle
Wikimedia Foundation. 2010.