- Université européenne de Strasbourg
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Université de Strasbourg
Cette page est consacrée à l'université de Strasbourg. Pour les pages sur les trois universités créées en 1970 et réunifiées, voir université Strasbourg I, université Strasbourg II, université Strasbourg III.Université de Strasbourg Informations Fondation 1er janvier 2009 (fondation historique : 1538) Type Université publique Budget 406 072 916 €[1] Localisation Strasbourg, France Campus Strasbourg (Campus Central de Strasbourg), Illkirch-Graffenstaden, Haguenau, Colmar Régime linguistique Français Fondateur Jean Sturm Président Alain Beretz Personnel 6 021[2] Enseignants 2 477[2] Étudiants 41 740[2] Site web www.unistra.fr modifier L’université de Strasbourg (UDS) est la plus grande université de France[3] ; elle est située à Strasbourg. Sa genèse remonte à la création du gymnase Jean-Sturm en 1538, devenu université royale en 1621.
Université multidisciplinaire, elle résulte de la fusion des trois anciennes universités (université Strasbourg I, université Strasbourg II et université Strasbourg III) issues de la division de l’université de Strasbourg après les événements de Mai 68, l’objectif clairement affiché étant d’en faire une université de tout premier plan face à la concurrence internationale.
L'université de Strasbourg a été classée 147e au niveau mondial au classement effectué par la Jiao Tong University (Shanghai) en 2008.
L’université de Strasbourg est une des deux universités alsaciennes, l’autre étant l’université de Haute-Alsace qui est située dans le sud de la région à Mulhouse et Colmar.
L’université de Strasbourg existe officiellement depuis le 1er janvier 2009, et sa consolidation doit s’achever en 2012. Comptant près de 42 000 étudiants (dont 21 % d’étudiants étrangers), 5 230 personnels, 37 composantes (unités de formation et de recherche, facultés, écoles, instituts) et 86 unités de recherche. Elle fait partie des vingt premières universités françaises (sur quatre-vingt-cinq) à accéder à l'autonomie au 1er janvier 2009, elle peut ainsi gérer son budget elle-même et se doter d'une fondation, la Fondation partenariale de l'université de Strasbourg.
Sommaire
Présentation
Historique
L'ancienne Université
Son origine remonte au Gymnase[4] protestant (gymnase Jean-Sturm) fondé par Johannes Sturm en 1538. L’université s’appelait aussi Académie protestante[5]. En 1566, l’Empereur Maximilien II, lui confère le rang d’Académie, puis elle devient université en 1621 et université royale en 1631. En 1681 les troupes du Roi Soleil envahissent Strasbourg et, grâce également aux Traités de Westphalie, la France règne sur toute la rive ouest du Rhin et sur l’Université.
Après la Première Guerre mondiale, le Traité de Versailles qui restitue à la France l’Alsace et Strasbourg, rend aussi l’université à l’enseignement supérieur français. Le 23 novembre 1919, l’université de Strasbourg – alors installée dans le Palais universitaire – est solennellement inaugurée par le président de la République française Raymond Poincaré.
En 1970 suite à la loi Faure, l’université de Strasbourg a été subdivisée en trois institutions :
- université Strasbourg I (université Louis-Pasteur) ;
- université Strasbourg II (université Marc-Bloch) ;
- université Strasbourg III (université Robert-Schuman).
L’université actuelle
L’université de Strasbourg est réunifiée depuis le 1er janvier 2009[6].
Les bâtiments sont principalement localisés sur le Campus historique de l'Esplanade. L’ensemble bénéficie du Plan Campus.
Le premier président, Alain Beretz, a été élu le 18 décembre 2008.
La consolidation de la nouvelle université se prolongera jusqu’en 2012.
Formation
L’université de Strasbourg couvre l’ensemble des principaux champs disciplinaires de l’enseignement supérieur :
- 50 mentions de master déclinées en 226 spécialités ou parcours de formation ;
- 26 mentions de licence, déclinées en 66 spécialités et parcours ;
- 34 spécialités de licence professionnelle ;
- 11 423 stagiaires en formation continue.
L'université de Strasbourg propose aussi des formations par apprentissage en partenariat avec le Centre de formation d'apprentis universitaire d'Alsace de l'université de Haute-Alsace (Mulhouse – Colmar).
Les composantes
L’université de Strasbourg comporte 37 composantes qui sont répartis en 8 collégiums[7], organes de coordination entre la présidence de l'université et les composantes, ceux-ci sont en cours de formation[8] :
- la faculté des sciences économiques et de gestion de Strasbourg,
- la faculté de Droit, Sciences Politiques et Gestion de Strasbourg,
- l’école de management Strasbourg (EM Strasbourg),
- le centre universitaire d'enseignement du journalisme,
- le centre d'Études Internationales de la Propriété Intellectuelle,
- l’institut du travail (IDT),
- l’institut de préparation à l'administration générale (IPAG),
- l’institut des hautes études européennes (IHEE),
- l’institut d'études politiques de Strasbourg (Sciences po),
- l’UFR des arts,
- l’UFR des langues et sciences humaines appliquées,
- l’UFR des langues vivantes,
- l’UFR des lettres,
- l’UFR des sciences sociales, pratiques sociales et développement,
- l’UFR des sciences historiques,
- l’UFR des sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS),
- l’UFR de philosophie, linguistique et sciences de l’éducation,
- l’institut universitaire de formation des maîtres (IUFM),
- la faculté de géographie et d’aménagement,
- la faculté de psychologie et des sciences de l’éducation,
- la faculté de théologie catholique,
- la faculté de théologie protestante,
- l’école européenne de chimie, polymères et matériaux (ECPM),
- l’école nationale supérieure de physique de Strasbourg (ENSPS),
- l’école et observatoire des sciences de la Terre (EOST),
- l’école supérieure de biotechnologie de Strasbourg (ESBS)
- l’institut universitaire de technologie de Schiltigheim (IUT LP),
- la faculté de chimie,
- la faculté des sciences de la vie,
- l’institut universitaire de technologie de Haguenau (IUT de Haguenau),
- l’institut universitaire de technologie Louis Pasteur de Schiltigheim (IUT Louis-Pasteur),
- l’institut universitaire de technologie Robert-Schuman (IUT Robert-Schuman),
- l’observatoire astronomique,
- l’UFR de mathématique et d’informatique,
- l’UFR de physique et d'ingénierie,
- la faculté de médecine,
- la faculté de chirurgie dentaire,
- la faculté de pharmacie[9].
Recherche
- 1 Prix Nobel ;
- 15 académiciens ;
- 21 enseignants-chercheurs à l'Institut universitaire de France ;
- 8 chercheurs distingués par l'ERC (European Research Council);
- 2 236 chercheurs et enseignants-chercheurs dans les unités de recherche dont 634 chercheurs CNRS, INSERM, INRA ;
- 86 unités de recherche dont 47 associées à un organisme de recherche ;
- 9 écoles doctorales et 2 535 doctorants ;
- 380 thèses soutenues annuellement ;
- un collège doctoral européen ;
- un réseau thématique de recherche avancée : « Centre international de recherche aux frontières de la chimie » ;
- une Maison inter-universitaire des sciences de l'homme – Alsace (MISHA) membre fondateur de la Ligue européenne des universités de recherche (LERU) ;
- participation au réseau EUCOR (confédération de 7 universités de l’espace rhénan : Strasbourg, Mulhouse, Bâle, Fribourg en Brisgau et Karlsruhe).
- une fondation : la Fondation de l'université de Strasbourg (fr) site officiel;
Anciens et Personnalités notables (par ordre chronologique)
- Jean Sturm (1507-1589)
- Johann Conrad Dannhauer (1603-1666)
- Antoine Deparcieux (1703-1768) mathématicien
- Jean Hermann (1738-1800), zoologue, médecin et philosophe
- Mikhaïl Illarionovitch Golenichtchev-Koutousov (1745-1813), maréchal russe
- Jean-François de Bourgoing (1748-1811), écrivain, traducteur et diplomate
- Johann Wolfgang von Goethe (1749-1832) poète, romancier, dramaturge et scientifique allemand
- Ramond de Carbonnières (1755-1827) homme politique, géologue et botaniste français
- Klemens Wenzel von Metternich (1773-1859) diplomate et un homme politique autrichien
- Georg Büchner (1813-1837), médecin, poète, écrivain, révolutionnaire et scientifique allemand
- Émile Kuss (1815-1871) médecin et maire de Strasbourg
- Charles Frédéric Gerhardt (1816-1856), chimiste
- Eugène Cavaignac, (1876-1969, historien français.
- Louis Pasteur (1822-1895), savant français
- Adolf von Baeyer (1835-1917) chimiste allemand, prix Nobel en 1905
- Gustav von Schmoller (1838-1917) économiste allemand
- Paul Heinrich von Groth (1843-1927) minéralogiste allemand.
- Lujo Brentano (1844-1931) économiste et grand reformateur social allemand
- Ernst Remak (1849-1911) neurologue allemand.
- Karl Ferdinand Braun (1850-1918) professeur de physique à l'université de Strasbourg, prix Nobel de Physique en 1909
- Hermann Emil Fischer (1851-1919) étudiant allemand puis professeur de Chimie, prix Nobel de Chimie en 1902
- Albrecht Kossel (1853-1927) médecin, prix Nobel en 1910
- Edmond Rothé (1873-1942) géophysicien et sismologue français
- Albert Schweitzer (1875-1965) théologien, philosophe et médecin, prix Nobel de la Paix en 1952
- Martin Spahn (1875-1945) historien et politicien allemand
- Ernest Esclangon (1876-1954) astronome et mathématicien
- Paul Rohmer (1876-1977) père de la pédiatrie moderne dans le Nord-Est de la France
- Maurice Fréchet (1878-1973) mathématicien
- Fred Vlès (1885-1944) biologiste et physicien mort en déportation
- Marc Bloch (1886–1944) historien français et membre de la Résistance.
- Robert Schuman (1886-1963) homme d'État français, père de la construction européenne
- Carl Schmitt (1888-1985) juriste et philosophe allemand
- Beno Gutenberg (1889-1960) sismologue allemand
- André Danjon (1890-1967) astronome
- Henri Lefebvre (1901-1991) sociologue, intellectuel et philosophe.
- Henri Cartan (1904-2008), mathématicien français, un des membres fondateurs du groupe Bourbaki
- Jean-Pierre Rothé (1906-) géomagnéticien et sismologue français
- Emmanuel Lévinas (1906-1995) philosophe français d'origine lituanienne
- Michael E. DeBakey ( 1908-2008) chirurgien cardiaque et vasculaire américain
- Antoinette Feuerwerker (1912-2003) juriste et éducatrice, membre de la Résistance
- Albert Rohmer (1913-2006) pédiatre strasbourgeois et Résistant déporté
- Salomon Gluck (1914-1944), médecin français, Résistant déporté
- Etienne Juillard (1914-2006), géographe français de renommée internationale
- Serge Mouille (1922-1988) orfèvre
- René Thom (1923-2002) mathématicien, fondateur de la théorie des catastrophes, médaille Fields en 1958.
- Louis O'Neill (né en 1925) écrivain, homme politique, philosophe, prêtre catholique et un théologien canadien.
- Olivier Reboul (1925-1992), philosophe
- Guy Ourisson (1926-2006) chimiste français et membre de l'Académie des Sciences
- Yves Michaud (Québec) (né en 1930) homme politique et un journaliste québécois
- Pierre Chambon (né en 1931) médecin, généticien de réputation internationale, membre de l'Académie des Sciences
- Michel Roos (1932-2002) professeur de médecine et champion de France d'échecs
- Alberto Fujimori (né en 1938) homme politique péruvien et ancien Président
- Liliane Ackermann (1938-2007) scientifique, écrivaine et conférencière
- Jean-Marie Lehn (né en 1939) chimiste, spécialiste de la Chimie Supramoléculaire, prix Nobel en 1987
- Katia Krafft (1942-1991) et Maurice Krafft (1946-1991) volcanologues
- Philippe Lacoue-Labarthe (1940-2007), philosophe et écrivain
- Jean-Luc Nancy (né en 1940) critique, philosophe et écrivain
- Jules Hoffmann (né en 1941), président de l'Académie des Sciences
- Yves Rumpler (né en 1938), anthropologue
- Jacques Marescaux (né en 1948) médecin français de renommée internationale
- Israël Nisand (né en 1950) gynécologue obstétricien
- Jean-Claude Juncker, (1954) homme politique luxembourgeois, Premier ministre depuis 1995
- Thomas Ebbesen (1954), physicien et chimiste
- Jean Waline (né en ?), Professeur à l'URS et homme politique alsacien
- Costel Gilca (né en 1975) juriste roumain
- Mikheil Saakachvili (né en 1967), Président de la Géorgie
Notes et références
- ↑ Budget de l’Université de Strasbourg - Recettes, site de l’Université de Strasbourg
- ↑ a , b et c L’université en chiffres, site de l’Université de Strasbourg
- ↑ http://www.europe1.fr/Info/Actualite-Economie-et-Societe/Education/Strasbourg-accueille-la-plus-grande-universite-de-France
- ↑ Gymnasium en allemand
- ↑ Philippe Dollinger, « Maîtres célèbres et étudiants illustres de l'Université de Strasbourg », Saisons d'Alsace n° 2 (1951) et Pierre Juillot (Internet)
- ↑ Décret n° 2008-787 du 18 août 2008 portant création de l'université de Strasbourg Lire sur Légifrance
- ↑ http://www.unistra.fr/index.php?id=676
- ↑ http://www.dna.fr/articles/200905/06/on-invente-les-collegiums,region,000002471.php
- ↑ Malgré les usages, les « facultés » sont en fait des UFR.
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel de l'Université de Strasbourg
- Site officiel de la Fondation Université de Strasbourg
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Universität Straßburg ».
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