Université de la Nouvelle-Calédonie

Université de la Nouvelle-Calédonie
Université de la Nouvelle-Calédonie (UNC)
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Informations
Fondation 1987 (UFP) - 1999 (UNC)
Type Université publique
Localisation
Coordonnées 22° 16′ 08″ S 166° 25′ 10″ E / -22.268889, 166.41944422° 16′ 08″ Sud
       166° 25′ 10″ Est
/ -22.268889, 166.419444
  
Ville Nouméa
Pays France, Nouvelle-Calédonie
Campus Nouméa - Nouville et Magenta
Direction
Président Jean-Marc Boyer
Chiffres clés
Personnel 100
Enseignants 100
Étudiants 3 000[1]
Divers
Site web www.univ-nc.nc/

Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Calédonie

(Voir situation sur carte : Nouvelle-Calédonie)
Université de la Nouvelle-Calédonie

L’université de la Nouvelle-Calédonie (UNC) est née en 1987 en tant que composante de l'université française du Pacifique dont le siège administratif était à Tahiti (Polynésie française). En 1999, les deux centres sont devenus deux universités autonomes et l'antenne calédonienne est devenue l'université de la Nouvelle-Calédonie (UNC).

Sommaire

Statut

L’université de la Nouvelle-Calédonie (UNC) a été créée par le décret n° 99-445 du 31 mai 1999. Elle constitue un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPCSCP), régi par la loi du 26 janvier 1984, dite « loi Savary », à l’instar de l’ensemble des universités françaises, et plus particulièrement par les articles 71, 72 et 73 créés par l'article 14 de la loi n° 96-609 du 5 juillet 1996 portant dispositions diverses relatives à l'outre-mer[2]. Des aménagements ont été apportés par l’ordonnance n°98-582 du 8 juillet 1998 ratifiée par la loi du 28 décembre 1999, notamment l'article 1er de l'ordonnance repris par l'article 3 de la loi de 1999 qui modifie l'article 72 de la loi Savary au sujet de la représentation des collectivités au sein du conseil d'administration[3] et y insère l'article 74 qui prévoit l'organisation d'une conférence trimestrielle de la recherche entre les deux territoires de Nouvelle-Calédonie et de Polynésie française. L’université est placée sous la tutelle du ministère chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, tout du moins jusqu'à l'application de la loi Pécresse.

Gouvernance

L'université de la Nouvelle-Calédonie est présidée depuis le 27 juillet 2007 par Jean-Marc Boyer, maître de conférences de physique et ancien 1er vice-président de l'université de 2005 à 2007. Il est secondé par trois vice-présidents : les deux premiers sont des enseignants dont l'un chargé des études et l'autre chargé du tutorat, et enfin un vice-président étudiant.

Le président de l'Université est de fait également celui du conseil d'administration et du conseil scientifique.

Le conseil d'administration est composé de 37 membres, dont 7 personnalités extérieures (3 représentants du Congrès de la Nouvelle-Calédonie, une de l'Assemblée territoriale de Wallis-et-Futuna, 1 de l'université d'Auckland, le directeur général de la Société Le Nickel ou son représentant, le chargé de mission pour la recherche et la technologie au Haut-commissariat), 6 représentants des professeurs des universités, 5 des maîtres de conférences, 1 des chargés d'enseignement, 6 des étudiants, 3 des IATOS et 9 membres de droit (le directeur du centre IRD de la Nouvelle-Calédonie, celui de l'IUFM du Pacifique, les directeurs des trois départements de l'université, celui du Centre des ressources informatiques CRI, celui du Service commun de la documentation SCD ainsi que la secrétaire générale et l'agent comptable de l'université). Le haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie ainsi que le vice-recteur de la Nouvelle-Calédonie assistent aussi aux réunions du conseil d'administration sans en être membres.

Le conseil scientifique est composé de 29 membres, dont 6 personnalités extérieures (1 représentant du Congrès de la Nouvelle-Calédonie, celui du gouvernement de Nouvelle-Calédonie chargé du secteur de la recherche, le directeur de l'une des quatre sociétés publiques de développement économique territoriale ou provinciales, les directeurs de deux organismes de recherches locaux, le représentant de l'une des universités partenaires de l'UNC), 8 représentants des professeurs des universités et assimilés, 4 représentants des personnels habilités à diriger des recherches, 4 des personnels pourvus d'un doctorat, 1 des autres personnels enseignants et chercheurs, 2 représentants des ingénieurs et techniciens, 1 des autres personnels et 3 des étudiants du 3e cycle universitaire. En sont également membres de droit le directeur du SCD, la secrétaire générale et l'agent comptable de l'université. Enfin, le chargé de mission pour la recherche et la technologie au Haut-commissariat en est un invité permanent.

Structure

L'université de la Nouvelle-Calédonie n'est pas subdivisée en UFR mais directement en quatre départements, une école interne (IUFM) et une école doctorale :

Départements

Droit, économie et gestion

Dirigé par Étienne Cornut, maître de conférences en droit privé (droit des obligations, de la famille, des biens, procédure civile, droit comparé, statut civil coutumier, droit coutumier de la Nouvelle-Calédonie), il a son secrétariat pédagogique sur le site de Nouville - Atelier.

Ce département propose deux formations principales de premier cycle, sous la forme depuis 2011 de deux mentions d'une licence commune de « droit, économie et gestion », divisées en trois années d'études et six semestres :

De plus, l'UNC s'est engagée dans un partenariat avec le lycée du Grand Nouméa, situé dans le quartier de Koutio à Dumbéa, pour créer à partir de la rentrée 2009 une classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE) qui permettrait à ses élèves de préparer tout à la fois la licence en économie et gestion ainsi que le concours d'entrée à l'École normale supérieure de Cachan (ENS Cachan)[4].

Est également ouverte depuis février 2009 une licence professionnelle de commerce spécialisé en achats et logistique, sur une année et donc deux semestres, ouverte à des étudiants titulaires d'un diplôme de BAC+2 soit issus de la licence économie - gestion, soit d'un BTS ou d'un DUT, soit ayant suivi les deux premières années de l'École générale de Commerce (EGC) soit ayant validé leur expérience après avoir étudié à l'étranger ou dans une filière de la formation continue. Ce nouveau diplôme est alors issu d'un partenariat entre l'UNC et la Chambre de commerce et d'industrie de Nouvelle-Calédonie, et ses enseignements sont répartis entre le campus universitaire de Nouville et l'EGC, située en centre-ville de Nouméa[5]. S'y ajoute à partir de 2011 une autre mention de licence professionnelle, pour les « métiers de la comptabilité et de la gestion », ouverts sous les mêmes conditions que celle sur les achats et logistique (mois ceux de l'EGC, qui n'est pas partenaire de cette formation assurée par l'UNC seule).

Jusqu'à la fin de l'année 2005, le département proposait également une maîtrise en droit public. Depuis la réforme LMD, cette maîtrise n'existe plus. Toutefois, l'UNC a reçu l'accréditation en 2008 pour ouvrir trois nouveaux masters, tous fermés en 2011 :

  • Master 1 recherche en droit pénal et carrière judiciaire. Ouvert à partir de la rentrée 2009, il permettait à ses étudiants qui l'ont validé de continuer leur cursus en master 2 à l'Université Montesquieu Bordeaux IV, soit en master 2 recherche en droit pénal et sciences criminelles, soit aussi de deux spécialités de master 2 professionnel (contentieux judiciaire - droit de l'exécution des peines ou bien droits de l'Homme)[6].
  • Master 1 recherche en droit public et collectivités territoriales, ouvert également à partir de février 2009 puis fermé en 2011. Tout comme le master 1 en droit pénal, ceux qui ont validé cette année ont pu s'inscrire en master II à l'Université Paul Cézanne Aix-Marseille III, soit dans une optique de recherche (master recherche en droit administratif et collectivités territoriales), soit dans une démarche professionnelle (avec deux spécialités possibles : carrières administratives ou droit, économie et management des collectivités territoriales)[7].
  • Master professionnel de management international de l'entreprise, fortement parrainé par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et la Province Sud, effectué en deux années et 4 semestres avec des enseignements à Nouméa et de nombreux stages à l'étranger. Ce nouveau master professionnel a existé en collaboration avec HEC[8].

Enfin, est rattaché auprès du département le Laboratoire de recherches juridiques et économiques (LARJE) qui a le statut d'équipe d'accueil n° 3329 (EA 3329), présidé par Mathias Chauchat, professeur des universités de droit public.

Lettres, langues et sciences humaines

Il est dirigé par Vincent Clément, maître de conférences en géographie (géohistoire, histoire environnementale, développement durable), et il a son secrétariat pédagogique ainsi que l'essentiel de ses enseignements et bureaux sur le site de Magenta.

Ce département propose traditionnellement quatre formations de premier cycles, organisés depuis 2011 en quatre mentions de deux licences :

  • trois mentions de la licence « Arts, Lettres et Langues » (ALL) :
  • en anglais : elle se spécialise véritablement, à travers des enseignements optionnels, en troisième année, où il est possible de suivre des enseignements différents en fonction de trois débouchés différents (CRPE, CAPES ou parcours « Française - Langue étrangère et seconde » FLES).
  • en langues, littératures et civilisations régionales (LLCR) : dès le deuxième semestre, il est possible de se spécialiser, via les enseignements optionnels, vers une optique de préparer à terme le CRPE, soit de s'ouvrir à l'un des enseignements d'une des trois autres formations de premier cycle du département.
  • en lettres : comme la licence d'anglais, elle se spécialise par les enseignements optionnels en troisième année par trois parcours (FLES, CAPES, CRPE, avec aussi possibilité d'un approfondissement dans le domaine de la culture littéraire dans l'optique d'une poursuite en Master Recherche).
  • une licence « Sciences humaines et sociales » (SHS), mention histoire-géographie : les cours sont entièrement commun au cours de la première année. Les deux années suivantes, deux UE restent en commun à chaque semestre (un en histoire, un en géographie), le reste se spécialisant en une « majeure histoire » et une « majeure géographie ». Cette différenciation disciplinaire se fait ensuite en 3e année dans le cadre d'une UE « Concours » et d'une UE « Unité de professionnalisation » (ainsi, contrairement à ce qui s'est fait entre 2004 et 2011, il n'y a plus de réelle séparation en fonction du débouché souhaité, à savoir l'enseignement ou la recherche).

À cela s'ajoutent deux masters :

  • 1 master professionnel en géographie, appelé Développement territorial et aménagement du territoire (DEVTAT) au moment de son ouverture en 2005 puis « Sciences humaines et sociales, mention Aménagement et Développement territorial » (ADT) à partir de 2011, décliné en 2 ans. Ce master est ouvert à la formation continue. Ses enseignements se font en partenariat avec l'Institut agronomique néo-calédonien (IAC).
  • 1 master recherche pluridisciplinaire (surtout anthropologie, littératures et cultures locales, anglophones ou francophones, histoire, géographie humaine) dont l'ouverture a été obtenue en 2008 pour 2009, intitulé tout d'abord « Espaces, Sociétés et Littératures des Mondes océaniens » (ESLMO)[9], puis, depuis 2011, « Arts, Lettres et Langues, mention Arts, Lettres et Civilisations » (ALC).

Enfin, le département comporte le Centre des nouvelles études pour le Pacifique (CNEP), qui a le statut d'équipe d'accueil n°4242 (EA 4242), dirigé par Bernard Rigo, professeur des universités en langues et cultures océaniennes.

Sciences et Techniques

Il est dirigé par Gilles Taladoire, maître de conférences en informatique, et a son secrétariat pédagogique ainsi que l'essentiel de ses enseignements et bureaux sur le site de Nouville - Banian.

Ce département propose 3 mentions d'une licence « Sciences, technologies et santé » :

  • en mathématiques et informatique (MI) : Elle constitue une fusion des licences de mathématiques et d'informatique qui partageaient déjà leurs enseignements lors des deux premières années, ainsi que quelques options en troisième année. Une licence commune a été créée suite aux manques d'effectifs de la licence d'informatique qui avait contraint à la fermeture de la troisième année de celle-ci (mise en place en 2005) dès 2006. Le premier semestre de la première année est commun avec la licence de sciences physiques et chimie. Un système d'options mis en place dès le second semestre de la première année permet de se spécialiser dans l'une ou l'autre des disciplines de cette licence, voire de garder une formation dans une autre science[10].
  • en sciences physiques et chimie : les enseignements sont communs avec la licence MI pour le premier semestre de la première année, et des options interdisciplinaires sont mises en place à partir du second semestre. La troisième année a finalement été ouverte en 2007[11].
  • en Sciences de la vie et de la terre : le premier semestre de la première année est en grande partie commun commun avec celui de la première année de médecine.

Aux licences s'ajoutent l'ouverture depuis 2003 de la PCEM 1, devenue en 2011 la première année des études de santé (PAES), en trois semestres dont le premier est en grande partie commun aux semestres 1 (1er de première année) et 3 (1er de seconde année) de la licence SVT. Cette première année est sanctionnée par quatre concours, en fonction des spécialités, déterminant la possibilité de continuer ensuite soit des études médicales à la faculté de l'Université Pierre-et-Marie-Curie et donc auprès du CHU de la Pitié-Salpêtrière avec lequel l'université de la Nouvelle-Calédonie collabore pour les enseignements du PAES, soit des études pharmaceutiques de la faculté de l'Université Paris-Descartes (Paris-V) à Châtenay-Malabry, soit des études d'odontologie à l'UFR de chirurgie-dentaire de Paris-V également à Montrouge, soit à l'école de sages-femmes de l'hôpital Saint-Antoine à Paris, soit enfin (dans le cadre d'une place ouverte par une convention particulière dans le cadre du concours de médecine) à l'École nationale de kinésithérapie et de rééducation (ENKRE) à l'hôpital national de Saint-Maurice[12].

Une licence professionnelle « systèmes informatiques et logiciels, mention Développeur d'applications intranet / internet » (DAII), formant des développeurs spécialisés dans la programmation orientée objet, s'est ouvert à la rentrée en 2009 mais ne l'a pas été, faute d'effectifs, en 2011 (elle fait toutefois toujours partie de l'offre de formation de l'université). Acceptant les titulaires d'un Bac+2 compatible avec le champ disciplinaire de la licence, elle a consisté en une seule année, avec des enseignements assurés en coopération entre l'université et le lycée du Grand Nouméa et un stage de 12 semaines entre septembre et janvier. De même, l'offre de formation initiale pour 2011 a proposé une deuxième mention à cette licence professionnelle, en « Administration de systèmes et de réseaux » (ASR), pour produire des administrateurs systèmes, Administrateur réseaux ou des responsables sécurité. Elle n'a toutefois pas été ouverte à cette rentrée.

Le département regroupe également tous les Diplôme d'études universitaires scientifiques et techniques (DEUST) proposés par l'université :

Un master professionnel en sciences de l'environnement s'est ouvert à la rentrée 2009 (officiellement « Master Sciences et Technologiques, mention Sciences de l'environnement » à partir de 2011). Il s'obtient au bout de deux ans, avec des enseignements interdisciplinaires (centrés sur la biologie mais aussi l'informatique et la télédétection) et pour finir un projet tutoré couplé à un stage en entreprise ou en laboratoire. Ce master est mis en place dans le cadre d'une coopération entre l'université et l'IRD dans un premier temps puis avec l’Université d'Hawaï - Hilo et l'Université du Pacifique Sud (USP), et ses enseignements sont bilingues (anglais et français)[14]. Il n'a toutefois pas pu être ouvert en 2011, sans être retiré de l'offre de formation de l'UNC.

Le département propose également de passer le Certificat informatique et internet (C2i).

Enfin, le département accueille 3 laboratoires ayant le statut d'équipes d'accueil :

Formation continue

Le département de la formation continue a pour directeur Guy Agniel, professeur des universités de droit public. Il est également responsable de la délégation du Centre national d'enseignement à distance (CNED) en Nouvelle-Calédonie, créée au sein de l'UNC depuis 2010.

Elle propose les préparations aux diplômes suivants :

IUFM

L'Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM) de Nouvelle-Calédonie, ancienne antenne de Nouméa de l'IUFM du Pacifique, est installé depuis 2005 dans un nouveau site proche du campus de Nouville - Banian. Il a pour administrateur provisoire Bruno Eldin, professeur agrégé d'histoire-géographie.

Il propose, depuis la réforme des concours de l'enseignement du second degré entrée en vigueur en 2010, un master « métiers de l'enseignement » pour la formation au Certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré (CAPES) et au Certificat d'aptitude au professorat d'éducation physique et sportive (CAPEPS), comportant des parcours spécifiques pour préparer le concours bivalent du Certificat d'aptitude au professorat de lycée professionnel (CAPLP) en Lettres-Histoire et en Mathématiques-Sciences. Ce master comporte huit spécialités :

L'IUFM prépare également au concours de recrutement de professeur des écoles (CRPE).

École doctorale

L'université comporte une unique école doctorale, créée conjointement avec l'université de la Polynésie française et en partenariat avec celles de la Réunion et Antilles-Guyane. Elle est orientée sur le thème des Milieux insulaires ultra-marins. Elle est dirigée par Henri Bonnel, professeur des universités de mathématiques.

Sites

Elle est répartie sur trois sites, tous situés à Nouméa : deux à Nouville à l'ouest (Nouville-Banian : département des Sciences et Techniques, Nouville-Ateliers : département de Droit, Gestion et Économie, qui tire son nom du fait que ce site est installée dans les anciens ateliers du bagne) et un à Magenta à l'est (département des Lettres, Langues et Sciences humaines).

Il est prévu de réunir bientôt les départements en un seul grand campus universitaire à Nouville, les travaux ont commencé en 2005 et la première phase s'est terminée au début de l'année 2007 avec l'ouverture d'une bibliothèque universitaire commune pour les trois départements (2 400 m², environ 45 000 volumes, 206 titres de périodiques et 78 postes informatiques dont 61 publics), d'un restaurant universitaire (de 120 places pouvant servir 200 repas par jour), d'un nouvel amphithéâtre de 400 places (qui vient s'ajouter à celui de 200 places déjà existant sur le site de Nouville - Banian, ce nouvel « amphi » est équipé d'un système audiovisuel moderne permettant notamment de réaliser une visioconférence de jusqu'à 5 personnes en simultanée, à quoi s'ajoute un vidéoprojecteur plafond) et d'un parking de 130 places. Le tout agrémenté d'une agora, ou esplanade ouverte, de 2 200 m² dominant la mer.

La deuxième tranche de travaux s'échelonne de 2008 à 2011, avec la construction de nouveaux bâtiments pour accueillir l'ensemble des enseignements et services jusqu'à présent encore localisés à Magenta, mais aussi d'une halle des sports (ouverte en 2008) et d'une plus grande résidence universitaire. Pour cette dernière, l'université devrait récupéré en 2011 les locaux qui seront construits d'ici là pour servir de « village olympique » des jeux du Pacifique de 2011 qui se dérouleront en grande partie à Nouméa, soit en tout 500 places qui s'ajouteront donc aux 100 premières chambres universitaires livrées en 2009. Sinon, deux studios pour les doctorants de passage ont été fournis en 2008 à Nouville - Atelier. Avant cela, l'université ne pouvait offrir que 66 places, dont 44 à Nouville et 22 à Magenta.

Après les jeux, le site de Magenta sera officiellement fermé fin septembre 2011 et les nouveaux bâtiments de Nouville seront inaugurés à la rentrée 2012.

Relations internationales

L'université de la Nouvelle-Calédonie a signé des conventions de mobilité et procède donc à des échanges d'étudiants avec 13 universités de 8 pays différents de la région Asie - Pacifique : l'université nationale australienne (ANU) de Canberra, l'université technologique de Sydney (UTS), l'université d'Adélaïde et l'université de Wollongong (UOW) en Australie, l'université d'Auckland et l'université de Waikato en Nouvelle-Zélande, l'université du Pacifique Sud essentiellement basée aux Fidji, l'université d'Hawaï à Hilo aux États-Unis, l'université de Papouasie-Nouvelle-Guinée (UPNG) de Port Moresby dans le pays éponyme, l'université des Ryūkyū à Okinawa au Japon, l'université Sungkyunkwan à Séoul en Corée du Sud, l'université de Hanoï et l'université de Nha Trang au Viêt Nam.

Pour les universités européennes, hors France métropolitaine, l'université de la Nouvelle-Calédonie fait partie depuis 2007 du programme Erasmus, ce qui lui ouvre un partenariat avec 17 établissements supérieurs dans 10 pays différents de l'Union européenne : les universités de Brême et de Constance en Allemagne, celles catholique de Louvain (UCL), de Liège (ULg), libre de Bruxelles (ULB) et les facultés universitaires Notre-Dame de la Paix (FUNDP) de Namur en Belgique, l'université de Sofia Saint-Clément d'Ohrid en Bulgarie, celles de Las Palmas de Gran Canaria en Espagne, de Cassino en Italie, du Luxembourg dans l'État éponyme, de Varmie et Mazurie d'Olsztyn (UWM) en Pologne, métropolitaine de Prague, agricole tchèque de Prague et Palacký d'Olomouc en République tchèque, de Bucarest et Politehnica de Bucarest en Roumanie et Aston de Birmingham au Royaume-Uni.

Un accord-cadre de mobilité a aussi été signé avec l'université Laval de la ville de Québec, dans la province du même nom au Canada, portant le nombre de partenariats de l'UNC à 31 dans 19 pays pour, en 2011, 200 étudiants étrangers inscrits dont 50 en échange, 50 étudiants calédoniens en mobilité, et un objectif à l’horizon 2013 de 5 % d’étudiants sortants et 7 % d’étudiants étrangers entrants.

Elle est d'autre part membre de l'Agence universitaire de la Francophonie et participe donc à des missions de développement et d'enseignement dans le Pacifique francophone. Elle est le pôle universitaire francophone unique pour tout le Pacifique Sud occidental, et accueille ainsi des étudiants de Wallis-et-Futuna mais aussi des ni-vanuatais francophones.

De plus, chaque laboratoire possède son propre réseau avec des universités métropolitaines, européennes ou de la région Asie-Pacifique avec lesquelles elle organise régulièrement des colloques, séminaires ou conférences internationales. Le laboratoire ERIM (équipe de recherche en informatique et mathématiques) a ainsi organisé en 2005 la première Conférence de Mathématiques du Pacifique Sud en partenariat avec l'université de la Polynésie française, l'université du Pacifique Sud de Fidji et l'IRD, avec pour thème central l'optimisation et le contrôle. Elle a réuni alors 38 participants venus de 18 universités ou instituts de recherche de 8 pays différents (France, Australie, Nouvelle-Zélande, Japon, Fidji, Brésil, Hong Kong et Finlande).

Vie étudiante

Évolution démographique

Évolution démographique de la population universitaire

Années 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
Population 1 606[15] 1 796[16] 1 819[17] 2 117[18] 2 244[19] 2 384[20] 2 412[21] 2 247[22]
Années 2008 2009 - - - - - -
Population 2 532[23] 2 489[24] - - - - - -

Notes et références

  1. Université de la Nouvelle-Calédonie - Présentation
  2. Loi du 5 juillet 1996 portant dispositions diverses relatives à l'outre-mer parue au journal officiel du 9 juillet 1996
  3. Texte de la loi n°99-1121 du 28 décembre 1999 portant ratification des ordonnances n° 98-580 du 8 juillet 1998, n° 98-582 du 8 juillet 1998, n° 98-728 du 20 août 1998, n° 98-729 du 20 août 1998, n° 98-730 du 20 août 1998, n° 98-732 du 20 août 1998, n° 98-774 du 2 septembre 1998 prises en application de la loi no 98-145 du 6 mars 1998 portant habilitation du Gouvernement à prendre, par ordonnances, les mesures législatives nécessaires à l’actualisation et à l’adaptation du droit applicable outre-mer, paru au Journal officiel du 29 décembre 1999
  4. Fiche de présentation de la CPGE ENS Cachan
  5. Fiche de présentation de la licence professionnelle Commerce - Achats et Logistique
  6. Fiche de présentation du master 1 Droit pénal et Carrière judiciaire
  7. Fiche de présentation du master 1 Droit public et collectivités territoriales
  8. Fiche de présentation du master professionnel Management international de l'entreprise
  9. Fiche de présentation du Master 2 ESLMO
  10. [PDF]Présentation de la licence sur l'offre de formation 2009 de l'UNC
  11. [PDF]Présentation de la licence sur l'offre de formation 2009 de l'UNC
  12. [PDF] Présentation du PAES sur l'offre de formation 2011 de l'UNC
  13. [PDF]Présentation du DEUST sur l'offre de formation 2009 de l'UNC
  14. [PDF]Présentation du master sur l'offre de formation 2009 de l'UNC
  15. Jean-Richard Cytemann, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2001, Imprimerie nationale, p. 161, (ISBN 2-11-092136-6), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  16. Jean-Richard Cytemann, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2002, Imprimerie nationale, p. 159, (ISBN 2-11-092152-8), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  17. Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2003, Imprimerie nationale, p. 155, (ISBN 2-11-093455-7), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  18. Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2004, Imprimerie nationale, p. 159, (ISBN 2-11-094345-9), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  19. Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2005, Imprimerie nationale, p. 175, (ISBN 2-11-095390 X), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  20. Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2006, Imprimerie nationale, p. 179, consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  21. Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2007, Imprimerie nationale, p. 181, consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  22. Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2008, Imprimerie nationale, p. 173, consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  23. Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2009, Imprimerie nationale, p. 385, consulté sur www.education.gouv.fr le 25 mai 2011
  24. Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2010, Imprimerie nationale, p. 383, consulté sur www.education.gouv.fr le 25 mai 2011

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