- Université de la nouvelle-calédonie
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Université de la Nouvelle-Calédonie
Université de la Nouvelle-Calédonie (UNC) Informations Fondation 1987 (UFP) - 1999 (UNC) Type Université publique Localisation Nouméa, France, Nouvelle-Calédonie Campus Nouméa - Nouville et Magenta Président Jean-Marc Boyer Personnel 55 Enseignants 85 Étudiants 2 800 [1] Site web www.univ-nc.nc modifier L’Université de la Nouvelle-Calédonie (UNC) est née en 1987 en temps que composante de l'Université française du Pacifique dont le siège administratif était à Tahiti (Polynésie française). En 1999, les deux centres sont devenus deux universités autonomes et l'antenne calédonienne est devenue l'Université de la Nouvelle-Calédonie (UNC).
Sommaire
Statut
L’Université de la Nouvelle-Calédonie (UNC) a été créée par le décret n° 99-445 du 31 mai 1999. Elle constitue un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPCSCP), régi par la loi du 26 janvier 1984, dite loi Savary, à l’instar de l’ensemble des universités françaises, et plus particulièrement par les articles 71, 72 et 73 créés par l'article 14 de la loi n° 96-609 du 5 juillet 1996 portant dispositions diverses relatives à l'outre-mer[2]. Des aménagements ont été apportés par l’ordonnance n°98-582 du 8 juillet 1998 ratifiée par la loi du 28 décembre 1999, notamment l'article 1er de l'ordonnance repris par l'article 3 de la loi de 1999 qui modifie l'article 72 de la loi Savary au sujet de la représentation des collectivités au sein du conseil d'administration[3] et y insère l'article 74 qui prévoit l'organisation d'une conférence trimestrielle de la recherche entre les deux territoires de Nouvelle-Calédonie et de Polynésie française. L’université est placée sous la tutelle du ministère chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, tout du moins jusqu'à l'application de la loi Pécresse.
Organisation
Administration
L'Université de la Nouvelle-Calédonie est présidée depuis le 27 juillet 2007 par Jean-Marc Boyer, maître de conférences de physique et ancien 1er vice-président de l'Université de 2005 à 2007. Il est secondé par trois vice-présidents : les deux premiers sont des enseignants dont l'un en charge des études et l'autre en charge du tutorat, et enfin un vice-président étudiant.
Le président de l'Université est de fait également celui du conseil d'administration et du conseil scientifique.
Le conseil d'administration est composé de 37 membres, dont 7 personnalités extérieures (3 représentants du Congrès de la Nouvelle-Calédonie, 1 de l'Assemblée territoriale de Wallis-et-Futuna, 1 de l'Université d'Auckland, le directeur général de la Société Le Nickel ou son représentant, le chargé de mission pour la recherche et la technologie au Haut-commissariat), 6 représentants des professeurs des universités, 5 des maîtres de conférences, 1 des chargés d'enseignement, 6 des étudiants, 3 des IATOS et 9 membres de droit (le directeur du centre IRD de la Nouvelle-Calédonie, celui de l'IUFM du Pacifique, les directeurs des trois départements de l'université, celui du Centre des ressources informatiques CRI, celui du Service commun de la documentation SCD ainsi que la secrétaire générale et l'agent comptable de l'université). Le Haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie ainsi que le vice-recteur de la Nouvelle-Calédonie assistent aussi aux réunions du Conseil d'administration sans en être membres.
Le conseil scientifique est composé de 29 membres, dont 6 personnalités extérieures (1 représentant du Congrès de la Nouvelle-Calédonie, celui du gouvernement de Nouvelle-Calédonie en charge du secteur de la recherche, le directeur de l'une des quatre sociétés publiques de développement économique territoriale ou provinciales, les directeurs de deux organismes de recherches locaux, le représentant de l'une des universités partenaires de l'UNC), 8 représentants des professeurs des universités et assimilés, 4 représentants des personnels habilités à diriger des recherches, 4 des personnels pourvus d'un doctorat, 1 des autres personnels enseignants et chercheurs, 2 représentants des ingénieurs et techniciens, 1 des autres personnels et 3 des étudiants du 3e cycle universitaire. En sont également membres de droit le directeur du SCD, la secrétaire générale et l'agent comptable de l'université. Enfin, le chargé de mission pour la recherche et la technologie au Haut-commissariat en est un invité permanent.
Départements
L'université de la Nouvelle-Calédonie n'est pas subdivisée en UFR mais directement en quatre départements :
Droit, économie et gestion
Dirigé par Anne-Marie Gavard, maître de conférences en droit privé, il a son secrétariat pédagogique sur le site de Nouville - Atelier.
Ce département propose deux licences, divisées en trois années d'études et six semestres :
De plus, l'UNC s'est engagée dans un partenariat avec le lycée du Grand Nouméa, situé dans le quartier de Koutio à Dumbéa, pour créer à partir de la rentrée 2009 une classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE) qui permettrait à ses élèves de préparer tout à la fois la licence en économie et gestion ainsi que le concours d'entrée à l'École normale supérieure de Cachan (ENS Cachan)[4].
Est également ouverte depuis février 2009 une licence professionnelle de Commerce spécialisé en Achats et Logistique, sur une année et donc deux semestres, ouverte à des étudiants titulaires d'un diplôme de BAC+2 soit issus de la licence économie - gestion, soit d'un BTS ou d'un DUT, soit ayant suivi les deux premières années de l'École générale de Commerce (EGC) soit ayant validé leur expérience après avoir étudié à l'étranger ou dans une filière de la formation continue. Ce nouveau diplôme est alors issu d'un partenariat entre l'UNC et la Chambre de commerce et d'industrie de Nouvelle-Calédonie, et ses enseignements seront répartis entre le campus universitaire de Nouville et l'EGC, située en centre-ville de Nouméa[5].
Jusqu'à la fin de l'année 2005, le département proposait également une maîtrise en droit public. Depuis la réforme LMD, cette maîtrise n'existe plus. Toutefois, l'UNC a reçu l'accréditation pour ouvrir prochainement trois nouveaux masters :
- Master 1 recherche en droit pénal et carrière judiciaire. Ouvert à partir de la rentrée 2009, il permettra à ses étudiants qui l'auront valider de continuer leur cursus en master 2 à l'Université Montesquieu Bordeaux IV, soit en master 2 recherche en droit pénal et sciences criminelles, soit aussi de deux spécialités de master 2 professionnel (contentieux judiciaire - droit de l'exécution des peines ou bien droits de l'Homme)[6].
- Master 1 recherche en droit public et collectivités territoriales, ouverte à partir de février 2009. Tout comme le master 1 en droit pénal, ceux qui auront valider cette année pourront s'inscrire en master II à l'Université Paul Cézanne Aix-Marseille III, soit dans une optique de recherche (master recherche en droit administratif et collectivités territoriales), soit dans une démarche professionnelle (avec deux spécialités possibles : carrières administratives ou droit, économie et management des collectivités territoriales)[7].
- Master professionnel de management international de l'entreprise, fortement parrainé par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et la Province Sud, effectué en deux années et 4 semestres avec des enseignements à Nouméa et de nombreux stages à l'étranger. Ce nouveau master professionnel sera ouvert en collaboration avec HEC[8].
Enfin, est rattaché auprès du département le Laboratoire de recherches juridiques et économiques (LARJE) qui a le statut d'équipe d'accueil n° 3329 (EA 3329).
Lettres, langues et sciences humaines
Il est dirigé par Michel Wauthion, maître de conférences en sciences du langage, et il a son secrétariat pédagogique ainsi que l'essentiel de ses enseignements et bureaux sur le site de Magenta.
Ce département propose 5 licences :
- en histoire et géographie : les cours sont entièrement commun au cours de la première année. Au cours de la 2e année, les enseignements se scindent en trois parcours possibles en fonction de la continuation souhaitée ensuite par l'étudiant : le cursus type histoire ou géographie pour ceux qui souhaitent ensuite poursuivre éventuellement vers un master et où l'étudiant se spécialise donc plus dans l'une de ces deux matières, le cursus type CAPES pour ceux qui suivent ce concours et qui comporte donc des cours d'histoire et de géographie et un cursus type professorat des écoles qui y intègre en plus des enseignements en langues et en lettres.
- en lettres modernes : elle aussi se scinde en trois parcours en 3e année : CAPES, professorat des écoles et un cursus « Français langue étrangère » pour une ouverture vers un master et avec une forte interdisciplinarité avec la licence d'anglais du même type.
- en anglais : dès la deuxième année, la licence se scinde en deux : une type CAPES et une type « Professorat des écoles - Français langue étrangère ». En 3e année, cette dernière formation se scinde à son tour en deux.
- en langues, littératures et civilisations régionales (LLCR) : elle se scinde en 3e année en deux formations : une type « Enseignement » et une type « Science du langage ». Voulues par les Accords de Nouméa, cette licence vise à former des spécialistes et enseignants des langues kanak.
À cela s'ajoutent deux masters :
- 1 master professionnel en géographie, appelé Développement territorial et aménagement du territoire (DEVTAT), ouvert en 2005, décliné en 2 ans. Ce master est ouvert à la formation continue.
- 1 master recherche pluridisciplinaire (surtout histoire, géographie humaine, anthropologie, littérature locale) intitulé « Espaces, Sociétés et Littératures des Mondes océaniens » (ESLMO)[9], dont l'ouverture a été obtenue en 2008 pour 2009.
Enfin, le département comporte deux laboratoires au statut d'équipes d'accueil : l'Institut des Mondes océanien et australasien (IMOA, EA 3328) et le laboratoire Transcultures (EA 3327).
Sciences et Techniques
Il est dirigé par Gilles Taladoire, maître de conférences en informatique, et a son secrétariat pédagogique ainsi que l'essentiel de ses enseignements et bureaux sur le site de Nouville - Banian.
Ce département propose 3 mentions d'une licence « Sciences, technologies et santé » :
- en mathématiques-informatique (MI) : Elle constitue une fusion des licences de mathématiques et d'informatique qui partageaient déjà leurs enseignements lors des deux premières années, ainsi que quelques options en troisième année. Une licence commune a été créée suite aux manques d'effectifs de la licence d'informatique qui avait contraint à la fermeture de la troisième année de celle-ci (mise en place en 2005) dès 2006. Le premier semestre de la première année est commun avec la licence de physique-chimie. Un système d'options mis en place dès le second semestre de la première année permet de se spécialiser dans l'une ou l'autre des disciplines de cette licence, voire de garder une formation dans une autre science[10].
- en physique-chimie : les enseignements sont communs avec la licence MI pour le premier semestre de la première année, et des options interdisciplinaires sont mises en place à partir du second semestre. La troisième année a finalement été ouverte en 2007[11].
- en Sciences de la vie et de la terre : le premier semestre de la première année est commun avec celui de la première année de médecine. La 3e année offre aux étudiants deux parcours possibles : un parcours « métiers de l'enseignement » pour ceux souhaitant préparer le CAPES ou le concours de professeur des écoles, et un parcours « recherche » pour ceux souhaitant s'orienter vers un master en biologie ou biochimie[12].
Aux licences s'ajoutent l'ouverture depuis 2003 de la première année du premier cycle d'études médicales (PCEM 1), en trois semestres dont le premier est commun aux semestres 1 (1er de première année) et 3 (1er de seconde année) de la licence SVT. Cette première année prépare aux concours de PCEM pour continuer ensuite soit des études de médecine à la faculté de l'Université Pierre-et-Marie-Curie et donc auprès du CHU de la Pitié-Salpêtrière avec lequel l'université de la Nouvelle-Calédonie collabore pour les enseignements du PCEM 1, soit des études dentaires à l'UFR de chirurgie dentaire de l'Université Paris Descartes à Montrouge, soit à l'école de sages-femmes de l'hôpital Saint-Antoine à Paris, soit enfin à l'École nationale de kinésithérapie et de rééducation (ENKRE) à l'hôpital national de Saint-Maurice[13].
Une licence professionnelle « systèmes informatiques et logiciels, option Développeur d'applications intranet / internet », formant des développeurs spécialisés dans la programmation orientée objet, devrait s'ouvrir à la rentrée 2009. Ouverte aux titulaires d'un Bac+2 compatible avec le champ disciplinaire de la licence, elle consistera en une seule année, avec des enseignements assurés en coopération entre l'université et le lycée du Grand Nouméa et un stage de 12 semaines entre septembre et janvier[14].
Le département regroupe également tous les Diplôme d'études universitaires scientifiques et techniques (DEUST) proposés par l'université :
- en génie informatique et électronique des systèmes,
- en « Animation et Gestion des Activités Physiques, Sportives ou Culturelles », intégré au cursus STAPS, qui est ouvert à la rentrée 2009[15],
- en géosciences appliquées aux mines, à l'eau et à l'environnement,
- en métallurgie extractive et génie métallurgique.
Un master professionnel en sciences de l'environnement est ouvert depuis la rentrée 2009. Il s'obtiendra au bout de deux ans, avec des enseignements interdisciplinaires (centrés sur la biologie mais aussi l'informatique et la télédétection) et pour finir un projet tutoré couplé à un stage en entreprise ou en laboratoire. Ce master est mis en place dans le cadre d'une coopération entre l'université et l'IRD, et ses enseignements seront bilingues (anglais et français)[16].
Le département propose également de passer le Certificat informatique et internet (C2i).
Enfin, le département accueille 4 laboratoires dont 2 ont le statut d'équipes d'accueil : l'Équipe de recherche en informatique et mathématiques (ERIM, EA 3791) et le Laboratoire de Géosciences et Physique de la Matière condensée (LGPMC, EA 3325), à quoi s'ajoutent le laboratoire Mécanismes adaptatifs et biomolécules des plantes endémiques de Mélanésie (MABioM) et le Laboratoire d'études des ressources vivantes et de l'environnement marin (LERVEM).
Formation continue
Constitué en département à part entière, le service de la formation continue a pour coordinatrice Laurence Benasse et pour chargés de mission auprès de la présidence de l'Université Gaël Lagadec (maître de conférences en économie) et Pascal Dumas (maître de conférences en géographie).
Elle propose les préparations aux diplômes suivants :
- Diplôme d'accès aux études universitaires (DAEU), A (littéraire) ou B (scientifique),
- Certificat de capacité en droit,
- Certificat universitaire de préparation aux concours de fonctionnaires de catégorie B,
- Licence d'administration publique (LAP) en coopération avec l'IPAG de l'université de Poitiers,
- Validation des acquis de l'expérience (VAE),
- accueil des adultes en reprise d'études dans les cursus de formation initiale.
École doctorale
L'université comporte une unique école doctorale, créée conjointement avec l'Université de la Polynésie française et en partenariat avec celles de la Réunion et Antilles-Guyane. Elle est orientée sur le thème des Milieux insulaires ultra-marins. Elle est dirigée par Henri Bonnel, professeur des universités de mathématiques.
Effectifs et personnel
Il s'agit de la plus petite université de France, avec 2 800 étudiants en 2008.
Y sont employés 85 enseignants-chercheurs et enseignants, dont[17] :
- 3 au sein du département droit, économie et gestion : 2 en droit public et 1 en gestion,
- 4 au sein du département lettres, langues et sciences humaines : 1 en anthropologie et ethnologie, 1 en langue et littératures françaises, 1 en anglais et 1 en langues et cultures océaniennes,
- 7 au sein du département sciences et techniques : 3 en mathématiques, 1 en chimie, 1 en microbiologie, 1 en physiologie végétale et 1 en Géologie.
- 11 au sein du département droit, économie et gestion : 4 en droit privé, 3 en droit public, 3 en sciences économiques et 1 en gestion,
- 13 au sein du département lettres, langues et sciences humaines : 3 en langue et littérature anglaises et anglo-saxonnes, 3 en géographie, 2 en sciences du langage, 1 en langue et littératures françaises, 2 en langues et cultures océaniennes, 1 en histoire ancienne (également titulaire pour les enseignements d'histoire du Moyen Âge) et 1 en littérature comparée,
- 23 au sein du département sciences et techniques : 4 en physique, 4 en chimie, 4 en informatique, 3 en mathématiques, 2 en géologie, 2 en biologie animale, 1 en biochimie et biologie moléculaire, 1 en biologie cellulaire et moléculaire, 1 en physiologie animale et 1 en biologie végétale.
- 1 au sein du département droit, économie et gestion : 1 en droit public,
- 1 au sein du département lettres, langues et sciences humaines : 1 en anglais,
- 2 au sein du département sciences et techniques : 1 en physique, 1 en informatique et 1 en géologie.
- 1 au sein du département lettres, langues et sciences humaines : 1 en langue et littératures françaises,
- 2 au sein du département sciences et techniques : 1 en biologie moléculaire et 1 en géologie.
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- 10 professeurs agrégés :
- 2 au sein du département droit, économie et gestion : 2 en économie et gestion,
- 6 au sein du département lettres, langues et sciences humaines : 2 en histoire, 1 en anglais, 1 en langue et littérature anglaises et anglo-saxonnes et 1 en langue et littérature française,
- 1 au sein du département sciences et techniques : 1 en mathématiques,
- 1 en éducation physique et sportive.
- 1 en sciences et techniques : 1 en géologie,
- 1 en éducation physique et sportive.
À cela il faut ajouter un certain nombres de personnalités extérieures venant enseigner en tant que vacataires, ainsi que les missions organisées d'enseignants-chercheurs d'autres universités françaises, de métropole ou des régions ou collectivités d'outre-mer.
Enfin, l'Université de Nouvelle-Calédonie compte 55 agents administratifs et de bibliothèque IATOS.
Sites
Elle est répartie sur trois sites, tous situés à Nouméa : deux à Nouville à l'ouest (Nouville-Banian : département des Sciences et Techniques, Nouville-Ateliers : département de Droit, Gestion et Économie, qui tire son nom du fait que ce site est installée dans les anciens ateliers du bagne) et un à Magenta à l'est (département des Lettres, Langues et Sciences humaines).
Il est prévu de réunir bientôt les départements en un seul grand campus universitaire à Nouville, les travaux ont commencé en 2005 et la première phase s'est terminée au début de l'année 2007 avec l'ouverture d'une bibliothèque universitaire commune pour les trois départements (2 400 m², environ 45 000 volumes, 206 titres de périodiques et 78 postes informatiques dont 61 publics), d'un restaurant universitaire (de 120 places pouvant servir 200 repas par jour), d'un nouvel amphithéâtre de 400 places (qui vient s'ajouter à celui de 200 places déjà existant sur le site de Nouville - Banian, ce nouvel « amphi » est équipé d'un système audiovisuel moderne permettant notamment de réaliser une visioconférence de jusqu'à 5 personnes en simultanée, à quoi s'ajoute un vidéoprojecteur plafond) et d'un parking de 130 places. Le tout agrémenté d'une agora, ou esplanade ouverte, de 2 200 m² dominant la mer.
La deuxième tranche de travaux devrait s'échelonner de 2008 à 2011, avec la construction de nouveaux bâtiments pour accueillir l'ensemble des enseignements et services jusqu'à présent encore localisés à Magenta, mais aussi d'une halle des sports (ouverte en 2008) et d'une plus grande résidence universitaire. Pour cette dernière, l'université devrait récupéré en 2011 les locaux qui seront construits d'ici là pour servir de « village olympique » des Jeux du Pacifique de 2011 qui se dérouleront à Nouméa, soit en tout 500 places qui s'ajouteront donc aux 100 premières chambres universitaires qui seront livrées en 2009. Sinon, deux studios pour les doctorants de passage devraient être fournis en 2008 à Nouville - Atelier. Pour l'instant, l'université ne peut offrir que 66 places, dont 44 à Nouville et 22 à Magenta.
Relations internationales
L'Université de la Nouvelle-Calédonie a signé des conventions de mobilité et procède donc à des échanges d'étudiants avec 7 universités de 5 pays différents de la région Asie - Pacifique : l'University of Canberra, l'University of Technology de Sydney et l'University of Adelaide en Australie, l'University of Auckland en Nouvelle-Zélande, l'University of South Pacific (USP) essentiellement basée aux Fidji, la Ryūkyū Daigaku ou Université des Ryūkyū à Okinawa au Japon et la Đại học Dân lập Văn Lang ou Université Van Lang d'Hanoï au Viêt Nam.
Pour les universités européennes, hors France métropolitaine, l'université de la Nouvelle-Calédonie fait partie du programme Erasmus.
Elle est sinon membre de l'Agence universitaire de la Francophonie et participe donc à des missions de développement et d'enseignement dans le Pacifique francophone. Elle est le pôle universitaire francophone unique pour tout le Pacifique sud occidental, et accueille ainsi des étudiants de Wallis-et-Futuna mais aussi des ni-vanuatais francophones.
Sinon, chaque laboratoire possède son propre réseau avec des universités métropolitaines, européennes ou de la région Asie-Pacifique avec lesquelles elle organise régulièrement des colloques, séminaires ou conférences internationales. Le laboratoire ERIM (équipe de recherche en informatique et mathématiques) a ainsi organisé en 2005 la première Conférence de Mathématiques du Pacifique sud en partenariat avec l'Université de la Polynésie française, l'University of South Pacific de Fidji et l'IRD, avec pour thème central l'optimisation et le contrôle. Elle a réuni alors 38 participants venus de 18 universités ou instituts de recherche de 8 pays différents (France, Australie, Nouvelle-Zélande, Japon, Fidji, Brésil, Hong Kong et Finlande).
Notes et références
- ↑ Université de la Nouvelle-Calédonie - Présentation
- ↑ Loi du 5 juillet 1996 portant dispositions diverses relatives à l'outre-mer parue au journal officiel du 9 juillet 1996
- ↑ Texte de la loi n°99-1121 du 28 décembre 1999 portant ratification des ordonnances n° 98-580 du 8 juillet 1998, n° 98-582 du 8 juillet 1998, n° 98-728 du 20 août 1998, n° 98-729 du 20 août 1998, n° 98-730 du 20 août 1998, n° 98-732 du 20 août 1998, n° 98-774 du 2 septembre 1998 prises en application de la loi no 98-145 du 6 mars 1998 portant habilitation du Gouvernement à prendre, par ordonnances, les mesures législatives nécessaires à l’actualisation et à l’adaptation du droit applicable outre-mer, paru au Journal officiel du 29 décembre 1999
- ↑ Fiche de présentation de la CPGE ENS Cachan
- ↑ Fiche de présentation de la licence professionnelle Commerce - Achats et Logistique
- ↑ Fiche de présentation du master 1 Droit pénal et Carrière judiciaire
- ↑ Fiche de présentation du master 1 Droit public et collectivités territoriales
- ↑ Fiche de présentation du master professionnel Management international de l'entreprise
- ↑ Fiche de présentation du Master 2 ESLMO
- ↑ [pdf]Présentation de la licence sur l'offre de formation 2009 de l'UNC
- ↑ [pdf]Présentation de la licence sur l'offre de formation 2009 de l'UNC
- ↑ [pdf]Présentation de la licence sur l'offre de formation 2009 de l'UNC
- ↑ [pdf]Présentation du PCEM 1 sur l'offre de formation 2009 de l'UNC
- ↑ [pdf]Présentation de la licence sur l'offre de formation 2009 de l'UNC
- ↑ [pdf]Présentation du DEUST sur l'offre de formation 2009 de l'UNC
- ↑ [pdf]Présentation du master sur l'offre de formation 2009 de l'UNC
- ↑ Liste des enseignants en 2009 au 01/05/2009, site officiel de l'UNC
Lien externe
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