- Première année commune aux études de santé
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En France, les études de santé débutent par la Première Année Commune des Études de Santé (PACES). C’est une formation d’une année se déroulant à l’université et s’achevant par un concours. La mise en place de cette année se fait à la rentrée 2010 et remplace la PCEM1 (Premier Cycle des Etudes Médicales). Elle devrait normalement être suivie par la réforme des études de santé au niveau L2 et L3[réf. nécessaire].
Sommaire
Programme
La première année des études de santé est commune aux études médicales, odontologiques, pharmaceutiques et de sage-femme[1] (parfois de kinésithérapie et d'ergothérapie). Elle se divise en deux semestres.
Pour être admis à s’inscrire en première année des études de santé, les candidats doivent justifier :
- soit du baccalauréat ;
- soit du diplôme d'accès aux études universitaires ;
- soit d’un diplôme français ou étranger admis en dispense ou équivalence du baccalauréat en application de la réglementation nationale ;
- soit d’une qualification ou d’une expérience jugées suffisantes[2].
Comme pour toute formation du système LMD, l’année est découpée en deux semestres et en « unités d’enseignement » (UE) qui se voient attribuer un certain nombre de crédits ECTS.
Au premier semestre, les enseignements sont communs à toutes les filières[3]. Des épreuves sont organisées à la fin de celui-ci; les étudiants mal classés peuvent être réorientés dans d’autres filières de l’université[4].
Au second semestre, les étudiants choisissent une ou des UE spécifique(s) à une filière, en plus de la formation commune. Les étudiants passent un concours à la fin de l’année débouchant sur quatre classements[5]. Il est recommandé par les universités de n'en choisir que deux tout au plus, la quantité de travail s'alourdissant très vite. La possibilité de choix multiples en fonction du classement disparait.
Le concours de fin de première année reste très sélectif en PACES : 16% des étudiants en moyenne accèdent à la deuxième année (14% en Ile-de-France, voire 10% pour certaines facultés comme Montpellier pour la filière médecine). Pour la rentrée 2011, 7400 étudiants de PACES pourront poursuivre en PCEM2.
Réactions
La PAES a suscité les critiques de nombreuses organisations représentatives des étudiants des filières concernées (l'ANEMF, l'ANEPF, l’ANESF, la FNEK, l’UNECD, la FAGE) tant sur le fond que sur la manière de procéder ce qui semble être la cause du report de l'entrée en vigueur de la réforme[6],[7],[8]. Officiellement, ce report est dû à un amendement déposé lors de l'étude du texte au Sénat, alors que les lycéens devaient en parallèle choisir leurs voeux d'orientation. Une mise en application si rapide sans aucune information préalable n'aurait pas été très opportune.
Une grande partie du corps enseignant et de l'administration[Qui ?] critique la forme de la PACES, en affirmant qu'il s'agit d'une PCEM1 déguisée, avec des séparations entre les filières trop floues ou quasi-inexistantes, représentant qu'une infime partie de la note finale ainsi qu'un développement des passerelles trop insuffisantes (bien que ce soit un des buts premiers de la réforme). De plus, certains regrettent la disparition du choix multiple, qui permettait à des élèves non classés médecine mais classés dentaire ou sage-femme d'avoir la possibilité de poursuivre leur cursus dans ces enseignements.[réf. nécessaire]
Particularités locales
- De manière générale, malgré une liste de matières imposées par la réforme, les universités peuvent conserver leurs particularités (plus scientiques, plus médicales...) grâce à la difficulté des matières au concours et aux coefficients.
- Tours : La réunion des UFR de Pharmacie et de Médecine se fera uniquement sur l'UFR médecine. Les étudiants primants effectuant leur première année (promotion 2010) pourront tous (sans exception) prétendre a une inscription en PACES. Les redoublants actuels pourront faire une année de PACES par dérogation accordée par l'université et dans la limite de 10% du numerus clausus (ce dernier étant de 233 en médecine pour l'année 2009-2010).
Annexes
Références
- Article L631-1 du Code de l’éducation
- Arrêté du 28 octobre 2009 relatif à la première année commune aux études de santé, article 2
- Arrêté du 28 octobre 2009, article 3
- Arrêté du 28 octobre 2009, article 5
- Arrêté du 28 octobre 2009, article 8
- [1], article sur le site du quotidien du pharmacien.
- [2], article sur le site de l'ANEMF.
- [3], video de la chaîne locale TV Tours.
Articles connexes
Catégories :- Études de santé en France
- Premier cycle des études supérieures en France
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