Théologien catholique

Théologien catholique

Théologie catholique

La théologie catholique est l'écoute, l'analyse, l'interprétation, l'explicitation et l'étude méthodique de la Révélation par un sujet croyant catholique qui, d’une manière rationnelle, veut approfondir l’intelligence de la foi.

La formule de saint Anselme pour définir la théologie est fides quarens intellectum (la foi qui cherche l'intelligence). Ainsi, dans le catholicisme, le théologien explore rationnellement le mystère chrétien sur la base des données de la révélation chrétienne.

"Dieu est Amour" : cette affirmation johannique (1Jn4,8) marque le centre et l'achèvement de tout discours théologique et de toute connaissance que nous puissions avoir de Dieu. « Dieu n’est pas solitude infini, mais évènement d’amour… »[1]. Dieu est par essence Amour, Relation, et cela est possible car il est un Dieu en trois Personnes (Père, Fils et Esprit Saint), qui sont cette éternelle communication d'Amour. C'est le Mystère de la Trinité (Un Dieu en trois Personnes),"Mystère central de la Foi", "source" et "lumière" de tous les autres mystères[2].

Par essence donc, Dieu est Don de Soi, Autocommunication, Relation, éternel évènement d’Amour. Ce Mystère ne nous est pas extérieur : il est également directement celui de notre insertion même dans le mystère du Christ (insertion qu'il rend possible), et par Lui en Dieu. Le Mystère de la Trinité ouvre donc intrinsèquement sur le mystère de notre Salut. En découlent donc tous les mystères de la Foi : la Création, la Révélation, l'Incarnation et la Rédemption, l'Eglise et les sacrements du salut, les fins dernières et la récapitulation de toute chose en Dieu, par le Christ, dans l'Esprit Saint.

La Théologie catholique trouve donc dans le Mystère Trinitaire son fondement, son principe, sa fin, et son unité.


Sommaire

Bref rappel historique

Jusqu'au XVe siècle inclus, la théologie et la philosophie étaient très intimement liées. Dans l'école scolastique, l'une des branches de la philosophie était la métaphysique générale, la théologie étant aussi appelée la métaphysique spéciale. La réconciliation du christianisme et de la philosophie d'Aristote par saint Thomas d'Aquin (philosophie première) au XIIIe siècle se forgea autour de cette ligne de force.

Sur l'histoire de la théologie catholique jusqu'à la Réforme, on peut consulter :

Au Moyen Âge, on peut remarquer l'importance que prit la théologie de la Lumière dans le mouvement de Renaissance du XIIe siècle, que décrit bien l'historien Georges Duby.

La scolastique entra dans une phase de décadence à partir de la Renaissance, qui s'accéléra aux XVIIe et XVIIIe siècles. Même si les méthodes de raisonnement logique de la scolastique, héritées d'Aristote, étaient élaborées, la lourdeur des organisations et leur incapacité, dans le contexte de ces époques, à prendre en compte les observations scientifiques et les résultats des expériences, entraînèrent la disparition de cette école à la Révolution française.

À la même époque, de nombreux philosophes firent des travaux en logique (voir logique de Port-Royal), en métaphysique, en morale, et introduisirent des modifications profondes dans les mentalités et les structures sociales, qui eurent même un impact sur la langue. Le théologien marquant de l'époque est Blaise Pascal.

Renouvellement de la théologie

L'image de la théologie reste souvent attachée, dans les représentations collectives, aux dogmes. Si cette fonction existe effectivement lorsqu'il s'agit d'enseigner ou de défendre les principes fondamentaux de la foi catholique (incarnation, rédemption, trinité…), la théologie s'est ouverte au XXe siècle à des domaines extrêmement diversifiés.

Les profondes transformations de la société depuis la révolution industrielle au XIXe siècle ont nécessité un renouvellement de la théologie [réf. nécessaire] (voir aussi Révolution copernicienne, qui présente maintenant les caractéristiques suivantes :

  • le retour aux sources des textes anciens, qui s'est fait en parallèle avec les autres familles chrétiennes depuis le concile Vatican II,
  • l'œcuménisme et le dialogue interreligieux,
  • une ouverture sur le monde, que l'on ressent davantage depuis Vatican II.

La théologie est aussi une discipline plus autonome par rapport à la philosophie, même si toutes deux se nourrissent mutuellement.

On peut éventuellement rencontrer des conflits entre certains rares théologiens et le magistère. Au XXe siècle, plusieurs théologiens ont agi en libre-penseurs théologiques et ont été condamnés par les congrégations vaticanes. Ces dissidents incluent notamment Hans Kung, Charles Curran et Leonardo Boff.

Domaines de la théologie

Exégèse

Article détaillé : Exégèse.

Il y a eu de nombreuses traductions de la Bible dans l'Histoire. Voir, pour la langue française, l'article Traductions de la Bible en français.

Des traductions peuvent s'appuyer sur des éléments externes aux textes originels (qui sont pour l'essentiel en hébreu et en grec ancien). Ainsi, la Logique de Port-Royal (traduction de la Bible en français au XVIIe siècle, travaux auxquels a participé Pascal), ont introduit des modifications syntaxiques et grammaticales dans le texte biblique en français²²², qui ont eu probablement certains effets sur la langue française.

Quelques précurseurs catholiques ont relancé les études bibliques au XIXe siècle.

Le chanoine Augustin Crampon a effectué un travail considérable de réinterprétation et de traduction en français de l'ensemble des textes canoniques de la Bible, à partir des sources les plus authentiques à cette époque.

En 1890, le dominicain Marie-Joseph Lagrange fonda l'École Pratique d'Études Bibliques, devenue en 1920 école biblique et archéologique française de Jérusalem.

Le pape Léon XIII reconnut la nécessité de relancer les études bibliques. Il publia l'encyclique Providentissimus deus (1893). C'est un aspect méconnu de l'action de ce pape, surtout connu pour avoir élaboré la doctrine sociale de l'Église. Son image en France est celle d'un pape "social". On oublie trop souvent que, durant son long pontificat, Léon XIII a mis à profit sa grande culture pour renouveler plusieurs domaines de la théologie catholique, et en particulier l'exégèse. En 1920, à l'occasion du quinzième centenaire de la mort de saint Jérôme, le pape Benoît XV publia l'encyclique Spiritus paraclitus sur les principes régissant l'étude des Saintes Écritures.

En 1943, le pape Pie XII fit également progresser l'exégèse, en clarifiant les conditions d'exercice de cette discipline dans l'encyclique Divino Afflante Spiritu. En 1993, la Commission biblique pontificale a publié un texte intitulé L'Interprétation de la Bible dans l'Église et qui constitue une synthèse des principes exégétiques pour le catholicisme.

Les travaux exégétiques stimulés par les écrits pontificaux ont conduit à des rééditions de la Bible dans la deuxième moitié du XXe siècle :

Les passages à caractère cosmologique de la Bible sont maintenant rédigés d'une façon plus claire, et permettent d'éviter les confusions sur les questions de représentation du monde.

Article détaillé : cosmologie religieuse.

Pendant le concile Vatican II, la Commission Biblique Pontificale a fait paraître une instruction sur la vérité historique des évangiles (21 avril 1964) qui a été saluée comme un magnifique guide de travail pour les exégètes.

Herméneutique

Article détaillé : Herméneutique.

L'herméneutique est l'art de comprendre et d'interpréter la Parole de Dieu.

Elle se fixe trois orientations :

  • la recherche du sens des textes (voir théorie des quatre sens),
  • la compréhension de la Parole de Dieu en rapport avec l'existence humaine,
  • l'efficacité de la Parole dans l'Histoire et le contexte sociopolitique.

Certains herméneutes mettent davantage l'accent aujourd'hui sur la pratique (« praxis »), que sur la doctrine : il s'agit de libérer la Parole de Dieu pour lui rendre son efficacité dans l'Histoire.

Théologie dogmatique

La théologie dogmatique regroupe les différents traités du dogme catholique, élaborés par l'Eglise inspirée par l'Esprit Saint, à partir de la Révélation (Ecriture et Tradition). Ces traités sont : la théologie trinitaire, la christologie, la pneumatologie (étude de l'Esprit Saint), mais aussi l'hérméneutique théologique (le rapport entre Ecriture et Tradition, Foi et Raison, le dogme, le Magistère), la théologie sacramentelle (les sacrements), l'anthropologie théologique, le traité sur la Grace (De Gratia), l'eschatologie (les fins dernières). La théologie dogmatique présente donc le coeur de la Foi de l'Eglise. Le Cathéchisme de l'Eglise Catholique en présente en quelque sorte le résumé essentiel.

Histoire du christianisme

Article détaillé : Histoire du christianisme.

Représentant : cardinal Paul Poupard

Le cardinal Paul Poupard participa à des études sur Galilée en 1981.

Voir Révolution copernicienne

Œcuménisme

Article détaillé : Œcuménisme.

Représentant : Yves Congar

Dialogue inter-religieux

Article détaillé : Dialogue inter-religieux.

Même si de nombreux contacts fructueux eurent lieu entre civilisations et religions dans l'Histoire, Henri Le Saux peut être considéré comme un pionnier du dialogue inter-religieux en tant que tel, spécialement sur les relations entre le christianisme et l'hindouisme.

Le dialogue inter-religieux en général fut traité lors du concile Vatican II, et fit l'objet de la déclaration Nostra Ætate de Paul VI, le 28 octobre 1965.

Article détaillé : Nostra Aetate.

Lors de repentances en 1997 (Église de France) et en 1998, et lors de la repentance de l'an 2000, l'Église catholique a reconnu qu'elle a diffusé une certaine culture antijudaïque dans l'Histoire, à travers la théologie, et ceci dès les IVe VIIe siècles [3]. Par exemple, la prière du vendredi saint comportait une mention offensante pour les Juifs (voir Oremus et pro perfidis judaeis).

La liturgie catholique a été adaptée en conséquence au XXe siècle pour éviter que ce genre de problèmes ne se renouvelle.

Théologie morale, doctrine sociale

Article détaillé : Théologie morale catholique.

Représentants :

Le catholicisme s'est profondément renouvelé au XIXe siècle. Dans la tradition de saint Vincent de Paul, plusieurs catholiques, tels Frédéric Ozanam, Félicité de Lamennais, Mgr Ketteler, Albert de Mun ont impulsé de nouveaux mouvements, de nouvelles lois sociales. Des mouvements d'action catholique ont vu le jour.

Le théologien jésuite Henri de Lubac s'est penché sur les aspects sociaux du dogme catholique.

Aujourd'hui, les cours de théologie morale à l'Institut catholique de Paris se répartissent entre :

  • la théologie morale fondamentale,
  • la théologie morale sectorielle, qui se subdivise elle-même entre la morale individuelle et la morale sociale.

Le travail théologique touche les domaines suivants :

En morale sociale :

En morale individuelle :

  • La famille (relations préconjugales, adultère, mariage homosexuel),
  • La reproduction (avortement, clonage reproductif, contraception).

Catéchèse

Article détaillé : Catéchèse.

Représentant : Walter Kasper, l'un des artisans du catéchisme pour adultes.

Le travail de catéchèse a consisté en l'élaboration d'un nouveau catéchisme de l'Église catholique en 1992, puis plus récemment d'un catéchisme simplifié.

Liturgie

Article détaillé : Liturgie catholique.

Représentant : dom Guéranger

La Liturgie est l'expression de la Foi. Le Père Louis Bouyer montre dans ses ouvrages comment la Liturgie est l'expression la plus parfaite de la Foi par rapport à la théologie car l'une donne la pratique que l'autre ne peut définir entièrement.

La Liturgie est l'action de Dieu vers l'homme, dans les sacrements par exemple, mais aussi de l'Homme vers Dieu par sa louange, louange d'autant plus parfaite et efficace qu'elle utilise la Parole de Dieu pour s'exprimer (les Psaumes par exemple).

La Liturgie est à la fois prière personnelle en ce sens que chacun participe à sa place (cf. Sacrosanctum Concilium) mais aussi prière commune de l'Église en ce sens que l'action d'un seul, s'il respecte les règles Liturgiques, est action de l'Église entière, comme le dit le Cardinal Saliège dans sa préface au Livres des Heures de l'Abbaye d'En-Calcat :

L'Office, prière officielle, prière communautaire qui nous rassemble tous. Ce n'est plus nous qui prions, c'est l'Église qui prie en nous et par nous. Sancta Mater Ecclesia. Notre Sainte Mère l'Église. Même isolé, l'Office est une prière communautaire, une prière unitive. Il faut aller jusque là pour en voir le sens profond et la valeur sanctifiante.

complété par l'instruction Doctrina et Exemplo signée par Paul VI en 1965 :

4. (...) Comme acte public de l'Église, le culte liturgique est nécessairement hiérarchique et, par conséquent, soumis aux prescriptions de l'Autorité compétente. Il s'en suit que la désobéissance aux prescriptions de la loi, résultant de préférences personnelles, altère la nature de l'acte qui n'est plus liturgique ; ce n'est plus le culte de l'Église, mais la prière privée d'un individu ou d'une faction.


La liturgie a fait l'objet de gros travaux dans la seconde moitié du XIXe siècle en France, car au sortir de la révolution et de l'empire, il y avait quatre liturgies différentes. Dom Guéranger, fondateur de l'abbaye de Solesmes, a permis une redécouverte de la Liturgie et de sa célébration respectueuse. A sa suite, nous avons pu assister à un Mouvement Liturgique qui connut un sommet dans les années 1930, avec notamment des personnes comme Romano Guardini ou le R.P. Gérard Lefebvre et les missels du même nom.

La liturgie a également été rénovée à l'occasion du du Concile de Trente (pour combattre l'hérésie protestante qui utilisait une modification de la Liturgie pour se propager) et du concile Vatican II (pour revenir à des éléments plus traditionnels découverts après le Concile de Trente). L'un des apports du concile Vatican II a été d'autoriser l'usage de la langue vernaculaire.

Théologie de la nature

Article détaillé : Théologie de la nature.

On a vu que l'exégèse a permis de revisiter des textes bibliques, et que l'herméneutique a permis d'en faire une interprétation nouvelle selon les critères de notre époque.

Il n'existe pas d'incompatibilité entre la vision de l'univers que proposent les cosmologies scientifiques, et la cosmologie religieuse actuelle. Celle-ci en effet n'a pas la prétention de décrire la structure physique de l'univers.

Les évolutions de notre époque, concernant l'environnement (problèmes d'empreinte écologique globale), appellent un nouveau regard de la théologie sur notre rapport au monde naturel. Ces questions, qui font l'objet de groupes de travail, n'ont pas encore été totalement formalisées. Un document a été rédigé par la Conférence des Évêques de France sur le respect de la création en 2000.

Rapports avec la philosophie

Théologie et philosophie

Aujourd'hui, la théologie se distingue assez nettement de la philosophie, bien que les deux disciplines restent complémentaires.

Dans ses relations avec la philosophie, la théologie a deux objectifs principaux :

Fides et ratio (1998)

L'encyclique Fides et ratio de Jean-Paul II rappelle que les philosophies qui ne présentent pas d'ouverture métaphysique ne permettent pas d'accéder à l'intelligence de la révélation. D'autre part, elle exhorte à une spéculation philosophique qui atteigne la substance spirituelle. (§ 83)

Cette même encyclique rappelle l'intérêt de la philosophie d'Aristote, et la réconciliation effectuée par saint Thomas d'Aquin au XIIIe siècle entre le christianisme et cette philosophie.

La philosophie d'Aristote conserve un intérêt sur les concepts fondamentaux :

La question de la substance

La question centrale des relations entre la théologie et la philosophie est sans doute la substance. Aujourd'hui, le mot substance est presque toujours employé dans un sens matérialiste (comme dans substance toxique par exemple).

Le catholicisme considère que, dans l'Eucharistie, la substance du pain se transforme en la substance du corps du Christ (et de même pour le vin en sang) (cf. encyclique Ecclesia de Eucharistia, Jean-Paul II, 2003, ainsi que Fides et ratio, 1998). Dans la philosophie thomiste, la substance correspond à une catégorie d'Aristote.

Il est possible que cette question ait joué dans les débats philosophiques du XVIIe siècle (voir Urbain VIII et Galilée), et ait conduit à l'émergence du système cartésien.


Catholicisme et Protestantisme

Mystères

Le catholicisme partage les mystères suivants avec la plupart des autres familles chrétiennes :

Salut

Le catholicisme considère que le salut provient de la foi et des œuvres, et non pas de la foi seule, comme l'affirment certaines Églises réformées. Ceci est vérifié en plusieurs endroit de la Bible et de la Tradition Chrétienne : épitre de Saint Jacques (dénigrée par Luther car contraire à sa théologie), certaines épitres de Saint Paul, les Évangiles eux-mêmes. Cependant, tant l'Église catholique que les Églises issues de la Réforme affirment que le salut de l'âme est une grâce provenant de la mort et de la résurrection du Christ. En 1999, l'Église catholique romaine et la Fédération luthérienne mondiale publiaient une déclaration commune sur la justification par la foi.

Sacrements

Le catholicisme considère qu'il y a sept sacrements : baptême, confirmation, Eucharistie, pénitence, onction des malades, ordre et mariage.

Les Églises réformées ne retiennent généralement que deux rites : le baptême et la cène.

Article détaillé : Sacrement.

Saintes Écritures et Tradition

Le catholicisme appuie la foi sur la Révélation contenue dans les Saintes Écritures - la Bible - (Ancien Testament et Nouveau Testament) ainsi que sur la Sainte Tradition alors que les Églises réformées ont tendance à s'en tenir à l'Écriture seulement. Ceci a notamment été exprimé dans la constitution dogmatique Dei Verbum lors du Concile Vatican II.

Ce refus de la Tradition est propre aux Églises Réformées et date donc du XVIe siècle. La notion de "Sola Scriptura" s'oppose à l'étude historique de la formation des Écritures : celles-ci ont été "créées" pour des besoins liturgiques. On trouve plusieurs exemple dans la Bible elle-même où le Peuple Juif a perdu les Écritures alors en sa possession (donc encore incomplètes) et les retrouve.

En parallèle, les Églises Réformées proposent à chacun d'interpréter l'Écriture, sans nécessairement avoir une formation. Ceci va à l'encontre même du message contenu dans la Bible où Dieu forme un Peuple avec une hiérarchie et où le Christ parle volontairement en parabole pour ne pas être directement compris. Dans les Évangiles, nous trouvons des passages où les Apôtres demandent au Christ une explication de ses paraboles.


Si toutes les paraboles ne sont pas expliquées dans la Bible, elles ont pourtant été expliquées aux Apôtres et ces explications nous sont parvenues par la voie de la Sainte Tradition en parallèle de la Sainte Écriture.

Dans les Églises autres que réformées, la Hiérarchie a charge de donner l'interprétation authentique de la Sainte Écriture.


Le culte des saints (ou culte de dulie) et le culte de sainte Marie (ou culte d'hyperdulie) - qui sont des cultes différents de celui rendu à Dieu seul (ou culte de latrie) - ne sont pas non plus partagés.

Dogmes

Quelques dogmes ne sont pas partagés avec certaines familles chrétiennes :

  • Transsubstantiation, c'est-à-dire la présence réelle du Christ (la substance spirituelle) dans l'Eucharistie, en relation avec le Saint-Sacrement. Ce dogme a été proclamé à la treizième session du concile de Trente.
  • Infaillibilité pontificale, qui signifie que le pape, lorsqu'il parle ex cathedra - c'est-à-dire lorsqu'il engage son autorité pour définir la foi ou les mœurs - jouit du charisme de l'infaillibilité. Ce dogme a été défini par le concile Vatican I dans la constitution dogmatique Pastor Aeternus.
  • Immaculée conception, qui signifie que la vierge Marie a été conçue sans le péché originel. Ce dogme a été proclamé, en 1854, par le pape Pie IX avec la bulle Ineffabilis Deus.
  • Assomption de Marie, qui signifie qu'à la fin de sa vie, Marie est montée au ciel avec son corps et son âme. Ce dogme a été promulgué, en 1950, par le pape Pie XII avec la constitution apostolique Munificentissimus Deus.

Voir dans les articles correspondants les points de différence.

Article détaillé : Dogmes catholiques.

Conciles

Les questions doctrinales touchant la foi ou les mœurs, de même que les questions pastorales et disciplinaires, sont discutées pendant un concile œcuménique, comme Vatican II par exemple.

Diffusion d'informations théologiques

Il est possible de s'initier à la théologie par différents moyens, dont le web.

Le Centre d'études théologiques à distance (CETADnet)

Ce centre permet de se former on line, il est très prisé par les jeunes catholiques. Il est situé rue d'Assas.

Site web : Centre d'études théologiques à distance (CETAD), pour la formation à la théologie en ligne

Les livres de vulgarisation

Voir la bibliographie (librairie à La Défense, à Notre-Dame de Pentecôte)

Les formations

Note

  1. Benoit XVI, vêpres Pentecôte 2006
  2. Catéchisme de l'Eglise Catholique #234
  3. Consulter l'article antijudaïsme, section Concile de Nicée, haut Moyen Âge

Voir aussi

Théologiens marquants

Au Moyen Âge :

À la Renaissance :

À l'âge moderne :

Au XXe siècle :

Autres listes de théologiens

Sur la foi et la théologie en général

Sur les Encycliques en rapport avec la théologie catholique

Sur les relations avec la philosophie

Formation en ligne

Bibliographie

  • Marcel Neusch, Bruno Chenu, Au pays de la théologie, Centurion Paris, ISBN 2-227-31544-X
  • Catéchisme de l'Église catholique
  • Jean-Marie Vernier, Théologie et métaphysique de la Création chez saint Thomas d'Aquin, Pierre Téqui éditeur, collection croire et savoir, 1995, ISBN 2-7403-0310-6

Liens externes


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