Philosophie medievale

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Philosophie médiévale

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Le Moyen Âge est en philosophie une période de fondation pour la pensée occidentale et chrétienne. Elle se fait par la réappropriation par la pensée chrétienne des auteurs grecs, principalement Platon (via le néoplatonisme) dans un premier temps, puis Aristote, la philosophie de ce dernier donnant lieu, par la pratique abondante du commentaire et de la systématisation conceptuelle, à la scolastique. Sa démarche vise principalement à accorder la théologie et la philosophie.

Cette réappropriation s'est faite par l'intermédiaire des auteurs latins, mais aussi par la traduction du grec et par les traductions et commentaires arabes.

Cet article traite de la philosophie occidentale. Pour la philosophie islamique ou la philosophie juive, qui se sont principalement développées durant cette période, voir les articles spécifiques. Ces distinctions ont toutefois leurs limites, car ces différents mouvements non seulement ont des sources communes mais aussi se sont influencés les uns les autres.

Sommaire

Caractéristiques de la philosophie médiévale

Construction des fondements intellectuels du savoir

La période du Moyen Âge (l'expression date du XIXe siècle) souffre quelquefois d'une image négative, surtout en Europe de l'ouest, due au fait que la civilisation européenne, aux Xe et XIe siècles (voir an mil), accusait un retard important par rapport à d'autres civilisations (musulmane, chinoise...). On retient aussi des images d'intolérance.

Les grandes invasions des Ve siècle et VIe siècles, puis dans une moindre mesure, après la période carolingienne, les invasions viking, sarrazine et hongroise (de 850 à 920 environ), furent pour beaucoup dans la dégradation des pays qui héritèrent de la civilisation de l'ancien empire romain d'Occident.

L'appropriation par l'Occident des grands systèmes philosophiques de l'Antiquité, d'abord surtout latins, puis davantage grecs, aidèrent l'Occident à établir les fondements philosophiques et intellectuels du savoir, nécessaires au développement de la civilisation, sur les plans tant artistique que scientifique et technique.

Pendant le Moyen Âge, cette appropriation a été quasi exclusivement le fait de religieux, des humanistes au sens propre du terme, qui travaillaient dans des monastères (scriptoria), puis dans des écoles urbaines et des universités.

On peut ainsi distinguer très schématiquement deux grandes périodes :

Le haut Moyen Âge (VIe au Xe siècles)

L'héritage de la philosophie antique au Moyen Âge : Platon, Sénèque et Aristote, miniature d'un manuscrit médiéval anglais écrit vers 1325-1335 (MS Hunter 231 (U.3.4), page 276)

Pendant cette période, l'Occident était encore très rural. Le savoir se développait dans les monastères, en dehors des villes, sous la règle de saint Benoît qui impose le travail intellectuel (bénédictins, ordre de Cluny). Les auteurs antiques étaient traduits et retranscrits dans les scriptoria des monastères.

Les écoles monastiques étaient le haut lieu du savoir médiéval. Les bibliothèques des monastères, très réduites pour les yeux de nos contemporains (quelques centaines d'ouvrages au maximum), comprenaient les principaux auteurs de langue latine. La philosophie grecque n'était cependant pas totalement inconnue, car on traduisait et on lisait déjà Platon[réf. nécessaire] (pas encore Aristote), qui avait été transmis via Plotin, saint Augustin, Isidore de Séville)...

Bède le Vénérable posa, au VIIe siècle, les fondements des arts libéraux (Septem artes liberales), et étudia particulièrement la rhétorique et la dialectique, à partir des philosophes grecs. À la cour de Charlemagne, on lisait Platon, qui était connu de l'entourage de l'empereur (Alcuin). Le haut Moyen Âge vit donc s'épanouir des philosophes néoplatoniciens comme Jean Scot Erigène. Cette école perdura jusque dans le bas Moyen Âge (Saint Anselme...), puis sous la forme de l'augustinisme.

Les bases de la philosophie reposaient alors sur des systèmes de questions réponses, issus de la dialectique, un des sept arts libéraux. Le philosophe grec présocratique Zénon d'Élée (école éléatique) est à l'origine de la dialectique, qui nous fut transmise par les traductions et transcriptions de Platon, par Plotin, et durant le haut Moyen Âge.

Cependant, après les invasions viking, les monastères étaient désorganisés, les règles n'étaient plus observées, et plusieurs arts libéraux n'étaient plus enseignés : la dialectique précisément, et les quatre disciplines du quadrivium (algèbre, géométrie, astronomie, musique).

Ce fut le moine Gerbert d'Aurillac qui, vers les années 970, élargit les bases de la culture médiévale, en particulier à partir de la philosophie d'Aristote. Lors d'un séjour de deux ans en Catalogne, dans un monastère non loin de Barcelone, il enrichit sa culture en apprenant les œuvres d'Aristote, et les sciences (mathématiques, astronomie), grâce aux échanges avec les musulmans alors établis dans la plus grande partie de l'Espagne. Appelé à Reims par Adalbéron, Gerbert d'Aurillac introduisit la dialectique et le quadrivium à l'école cathédrale de Reims : en particulier l'algèbre (les chiffres arabes). Gerbert avait une idée très claire de la classification de la philosophie. Il devint pape sous le nom de Sylvestre II (le pape de l'an mil était Franc).

Le bas Moyen Âge (XIe au XVe siècles)

Une nouvelle période de traduction des œuvres d'Aristote commença au XIe siècle. Puis il fallut attendre les années 1120 à 1190 pour que les traductions s'organisent.

XIe siècle

Le XIe siècle est marqué par l'importance accrue de la dialectique dans les études et le combat entre dialecticiens et anti-dialecticiens. Les dialecticiens pensent que par le recours à la logique d' Aristote, une explication rationnelle des mystères chrétiens est possible. Les anti-dialecticiens pensent au contraire que la dialectique risque de dissoudre les mystères de la religion chrétienne et sont partisans de la foi et de l'autorité absolue des Pères de l'Église et des Conciles. L'œuvre imposante d'Anselme de Cantorbéry domine cette époque de tâtonnement sur les rapports de la raison avec la foi.

XIIe siècle

Le XIIe siècle poursuit et amplifie le développement de la dialectique et sème les germes qui aboutirent à la scolastique du XIIIe siècle. La logique et la grammaire spéculative se développent et deviennent les instruments de la théologie (voir Alain de Lille). C'est également au XIIe siècle que se structure durablement la querelle des universaux autour de deux groupes antagonistes : les réalistes et les nominalistes. De tous ses maîtres, on ne connaît plus guère aujourd'hui que les noms de Roscelin de Compiègne et Guillaume de Champeaux, les maîtres d'Abélard, le plus grand dialecticien et le principal nominaliste de l'époque.

La passion de la logique n'est pas la seule activité intellectuelle du XIIe siècle. Deux écoles monastiques se partagent le terrain :

À la fin du XIIe siècle, Henri Aristippe traduit du grec le Livre IV des Météorologiques d’Aristote, dont Gérard de Crémone avait traduit les Livres I à II de l’arabe en latin. Alfred de Shareshel écrit des gloses sur ce texte et ajoute, en les traduisant de l’arabe, trois « chapitres » nouveaux à ce traité : c’est le De mineralibus d’Avicenne. La science aristotélicienne fait ainsi son retour en Occident.[1]

La fondation de ces écoles ouvre la voie à la fondation des Universités (Bologne la plus ancienne, suivie de Paris et Oxford) qui s'épanouissent au XIIIe siècle.

Les premières sommes de sentences sont rédigées et présentent de manière ordonnée les diverses doctrines des pères de l'Église et des Conciles. L'un d'eux, Pierre Lombard, rédige un Liber de Sentencia qui servira de base à l'enseignement de la théologie jusqu'à la fin du Moyen Âge. Ce souci d'organiser la théologie de manière systématique est la source directe des sommes théologiques du siècle suivant.

La seconde moitié du XIIe siècle voit s'amorcer un vaste mouvement de traduction qui part de Tolède, reconquise par les chrétiens. De là, puis d'Italie partent des écoles de traducteurs qui mettent à la disposition du monde chrétien outre des textes religieux (Pierre le Vénérable traduit le Coran) et scientifiques (ouvrages de géométrie et d'algèbre, Almageste de Ptolémée), de nombreuses œuvres philosophiques : Gérard de Crémone traduit Aristote (1140/1142), Alexandre d'Aphrodise, le Liber de Causis (une compilation de Proclus attribuée par les Arabes à Aristote), des traités d'Al-Kindi et d'Al-Farabi. Dominique Gundissalvi traduit Avicenne, Al-Ghazali et Salomon Ibn Gabirol... Ses traductions qui souvent ne sont pas de première main, introduisent pourtant en Occident le vaste courant de l'aristotélisme arabe repensé dans un esprit néo-platonicien.

XIIIe siècle

La diffusion de la philosophie d'Aristote fit alors naître une nouvelle méthode philosophique : la scolastique. Celle-ci reposait sur un ensemble d'œuvres d'Aristote, progressivement regroupées, par Thomas d'Aquin et d'autres philosophes de l'université de Paris (Albert le Grand). La classification comprenait plusieurs ensembles : la logique (Organon), la physique (Physique), la métaphysique (regroupement de quatorze livres d'Aristote), l'éthique (éthique à Nicomaque), la politique, la poétique... Toutefois, l'assimilation du corpus intégral d'Aristote ne va pas sans poser un difficile problème. Il s'agit en effet du premier corpus philosophique où il était clairement impossible de trouver la moindre référence aux croyances chrétiennes. Pourtant, au milieu du siècle, l'incorporation de l'aristotélisme au christianisme, qui semblait une tâche impossible, se réalise grâce à la gigantesque synthèse thomiste. Si le courant dominicain l'adopte rapidement, un fort courant franciscain le rejette et reste fidèle à saint Augustin (Saint Bonaventure), tandis que d'autres se tournent vers Avicenne ou Averroès (Siger de Brabant, Boèce de Dacie). Les luttes intellectuelles âpres qui s'en suivent aboutissent à la condamnation en 1277 de 219 propositions aristotéliciennes et averroïstes par l'évèque de Paris. L'enseignement thomiste est suspendu jusqu'en 1285 tandis qu'une opposition vigoureuse au thomisme s'organise. C'est de cette opposition que de nouvelles écoles vont surgir au début du XIVe siècle, issues des maîtres franciscains : Duns Scot et Guillaume d'Occam.

Bilan de la scolastique
Article détaillé : Scolastique.

L'évolution par rapport à la période antérieure tenait à un degré supérieur de dialogue par rapport aux arts libéraux qui restaient enseignés : la dialectique fut enrichie par la logique aristotélicienne, qui apportait des fondements et des concepts très évolués de raisonnement. Elle permettait à des positions et des systèmes philosophiques concurrents ou contradictoires de se mettre à dialoguer les uns avec les autres, en vue d'une réconciliation. Cette méthode était à la base de la logique dite générale. Elle s'appuyait sur des inférences, qui n'étaient pas seulement des déductions logiques (logique mathématique).

Cette croyance est la véritable essence de la conception philosophique selon Aristote, qui était intimement associée à la philosophie scolastique du bas Moyen Âge.

Grâce aux débats aristotéliciens des XIIe et XIIIe siècle, la philosophie médiévale permit à l'Occident de rattraper le retard intellectuel qu'il avait accumulé par rapport à la civilisation islamique. Mais surtout, elle aboutit à la subordination de la philosophie qui se met au service de la théologie et à la rationalisation du message chrétien.

XIVe et XVe siècles

Dès la fin du XIVe siècle, la scolastique marque le pas. Les écoles (albertistes, thomistes, scotistes, nominalistes, averroistes...) subsistent et se disputent mais ne se renouvellent pas.

En 1438, le byzantin Gemiste Pléthon pousse Cosme de Médicis à la fondation d'une Académie platonicienne (1459) et en 1447, l'Université de Louvain sépare l'enseignement de la théologie et de la philosophie. C'est la fin de la philosophie médiévale.

Critique de la philosophie médiévale

La décadence s'accentua au XVIe siècle, et surtout au XVIIe siècle, lorsqu'il devint évident que la méthode scolastique plaçait ses protagonistes en retrait par rapport aux observations expérimentales des réalités physiques. En particulier l'affaire Galilée discrédita la scolastique, de sorte que Descartes n'eut de cesse de critiquer ses anciens maîtres et la philosophie d'Aristote. Descartes produisit son célèbre cogito, et proposa une classification de la connaissance mélangeant philosophie et sciences dans les Principes de la philosophie rédigé en 1644.

La critique atteint son point culminant au XIXe siècle, lorsqu'Auguste Comte dénia tout intérêt à la métaphysique. Auguste Comte s'appuya sur des philosophies des XVIIe siècle et XVIIIe siècle (Descartes, Hume, Condorcet...) et limita son analyse des périodes plus anciennes de l'histoire de la philosophie à certaines critiques de la scolastique au XIIIe siècle (Roger Bacon). Ces positions contingentes du positivisme comtien furent elles-mêmes discréditées par la suite par la critique épistémologique.

Ces positions rejaillirent sur la philosophie d'Aristote, qui fut rejetée sur deux points :

La plupart des manuels de philosophie et d'histoire des sciences en France éliminèrent Aristote jusqu'à la Seconde Guerre mondiale environ.

Une philosophie toujours actuelle ?

Au-delà de quelques faiblesses sur l'observation expérimentale, et de certaines condamnations incompréhensibles avec nos yeux du XXIe siècle, la philosophie médiévale nous a légué les fondements intellectuels de la civilisation occidentale, puisqu'elle nous a transmis, avec la civilisation islamique, les philosophies des grands penseurs de l'Antiquité (Platon, Aristote...). Mais elle ne s'est pas contentée de réintroduire la pensée grecque dans l'Europe chrétienne et de l'acclimater au christianisme. Par cette confrontation, elle a dû trouver la solution des rapports entre la raison et la foi. Cette solution, aujourd'hui abandonnée, consistait à soumettre la raison au verdict de la foi, de subordonner la philosophie à la théologie. Cette subordination, au premier abord, semble une régression.

Tel ne fut pas le cas pourtant. En tentant et en réussissant la synthèse de deux formes de pensée d'origine différente, la philosophie médiévale a poussé l'interrogation sur la nature de la raison et les limites de la connaissance rationnelle bien au-delà de la pensée grecque. On a pu juger le résultat de cette interrogation trop verbal, trop abstrait et qu'il ignorait la méthode expérimentale. Il n'en a pas moins conduit à l'élaboration d'un latin abstrait qui fut l'un des instruments principaux de l'unification intellectuelle de l'Europe sous la bannière chrétienne.

Et si le résultat de cet effort fut vite dépassé dans le domaine de la physique, tel ne fut pas le cas en ce qui concerne la métaphysique et la morale. Les notions de création ex nihilo, de liberté métaphysique et morale, de personne, de destination surnaturelle, inconnus des grecs, sont entrées dans la philosophie et l'ont révolutionnée. Issues du Moyen Âge, elles ont envahi la pensée moderne et nous en sommes toujours largement tributaires. Ces idées, il faut le dire, proviennent en définitive du christianisme, mais ne lui sont pas entièrement réductible. C'est pourquoi elles fécondèrent, au delà de la scolastique, la Renaissance et les temps modernes. Bien que l'idée soit controversée, la philosophie médiévale en Occident est une philosophie chrétienne, et c'est cela qui fait son actualité.

Liste des principaux philosophes médiévaux

Cette liste inclut des philosophes tant chrétiens que musulmans et juifs. On indique également des traducteurs d'œuvres grecques, arabes, ou persanes en mathématiques et en astronomie.

Références

  1. Voir James K. OTTE, Alfred of Suareshel’s Commentary on the Meteora of Aristotle, 1988.

Voir aussi

Bibliographie

Ouvrages généraux

  • Bernard Quilliet, La tradition humaniste, Fayard, 2002.
  • Georges Duby, Le temps des cathédrales, Gallimard, 1976,
  • Émile Bréhier, La philosophie du Moyen Âge, Albin Michel, 1937.
  • P.Delaye, La philosophie chrétienne au Moyen Âge, Paris, 1953.
  • Étienne Gilson :
    • La philosophie au Moyen Âge, des origines patristiques à la fin du XIVe siècle, 3e éd., Paris, 1957.
    • L'esprit de la philosophie médiévale, 2e éd., Paris, 1944.
    • Études de philosophie médiévale, Strasbourg, 1921.
  • E. Jeauneau, La philosophie médiévale, Paris, 1963.
  • P. Vignaux, Philosophie au Moyen Âge, Paris, 1958.
  • Jacques Le Goff, Les intellectuels au Moyen Âge, Paris, 1957.
  • Henri de Lubac, Exégèse médiévale, quatre volumes, Paris, 1959/1964.
  • A. Jolivet, La philosophie médiévale en Occident, in Histoire de la philosophie de l'Encyclopédie de la Pléiade, 1969.[[Media:]]
  • F. Picavet, Essai d'une histoire générale et comparée des philosophies médiévales, Paris, Alcan, 2e éd., 1913.
  • Maurice De Wulf, Histoire de la philosophie médiévale, 6e éd., Louvain, 1936.
  • Kurt Flasch, Introduction à la philosophie médiévale, Champs-Flammarion, 1998.
  • Rémi Brague, Au moyen du Moyen Âge : Philosophies médiévales en chrétienté, judaïsme et islam, Champs-Flammarion, 2008.
  • M.Gorce, L'essor de la pensée au Moyen âge, 1933.

Haut Moyen âge

  • A. Van de Vyer, Les étapes du développement philosophique du haut Moyen Âge, Revue belge de philologie et d'histoire, n°8, 1929.
  • G. Brunhes, La foi chrétienne et la philosophie au temps de la renaissance carolingienne, Paris, 1903.

Bas Moyen âge

  • Chenu, La théologie au XIIe siècle, Paris, 1957.
  • G. Robert, Les Écoles et l'enseignement de la théologie pendant la première moitié du XII siècle, 1909.
  • J. de Ghellinek, Le mouvement théologique du XIIe siècle, 2e éd., Bruges-Bruxelles-Paris, 1948.
  • G.Paré, A.Brunet, P.Tremblay, La Renaissance du XIIe siècle, Paris, 1933.
  • F Van Steenberghen, Aristote en Occident. Les origines de l'aristotélisme parisien, Louvain, 1946.
  • M.D. Chenu, La théologie comme science au XIIIe siëcle, Archives d'histoire doctrinale et littéraire, VII, 1933.
  • B. Landry, L'idée de chrétienté chez les scolastiques du XIIIe siècle, 1929.
  • G de Lagarde, La naissance de l'esprit laïque au déclin du Moyen-âge, St-Paul-Trois-Châteaux, 1934.
  • Hauréau, Histoire de la philosophie scolastique, 2 vol., Paris.
  • L. Gauthier, Scolastique musulmane et scolastique chrétienne, Revue d'histoire de la philosophie, 1928.
  • A. et Ch. Jourdain, Recherches critiques sur l'âge et l'origine des traductions d'Aristote, 2e éd., Paris, 1943.
  • L. Albren, Les Universités au XIIIe siècle, Revue Historique, LXVII, 1931.
  • Alexandre Koyré, Le vide et l'espace infini au XIVe siècle, Archives de philosophie médiévale,

1949.

  • Michalski :
    • Les courants critiques et sceptiques dans la philosophie du XIVe siècle, Cracovie, 1927.
    • La physique nouvelle et les différents courants philosophiques au XIVe siécle, Cracovie, 1928.
    • Le criticisme et le scepticisme dans la philosophie ndu XIVe siécle, Cracovie, 1926.
  • Delacroix, Le mysticisme spéculatif en Allemagne au XIVe siécle, 1900.



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