Sainte-Sévère-sur-Indre

Sainte-Sévère-sur-Indre

46° 29′ 15″ N 2° 04′ 19″ E / 46.4875, 2.07194444444

Sainte-Sévère-sur-Indre
La halle de la place du marché.
La halle de la place du marché.
Armoiries
Administration
Pays France
Région Centre
Département Indre
Arrondissement La Châtre
Canton Sainte-Sévère-sur-Indre
(chef-lieu)
Code commune 36208
Code postal 36160
Maire
Mandat en cours
Jean-Claude Beaudoin
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes de La Châtre - Sainte-Sévère
Site web www.sainte-severe.com
Démographie
Population 865 hab. (2008)
Densité 33 hab./km²
Gentilé Sévérois
Géographie
Coordonnées 46° 29′ 15″ Nord
       2° 04′ 19″ Est
/ 46.4875, 2.07194444444
Altitudes mini. 222 m — maxi. 342 m
Superficie 26,03 km2

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Voir la carte administrative

Sainte-Sévère-sur-Indre est une commune française, située dans le département de l'Indre, en région Centre.

Sommaire

Géographie

Situation

La commune est située dans le sud-est du département dans la région naturelle du Boischaut-Sud.

La topographie, accidentée au sud du village, est au contraire assez plane au nord, en allant vers la Châtre. Dans un paysage de haies et de bouchures typique du Boischaut, le village ouvre la porte au massif central avec la présence du plateau du bas Berry au sud de la commune avec des points à plus de 400 m d'altitude en se rapprochant du département de la creuse.

Hydrographie

Le territoire communal est traversé par la rivière Indre.

Hameaux de la commune

Communes limitrophes

Sainte-Sévère-sur-Indre est situé[1] à environ :

Transports et voies de communications

Réseau routier

Le territoire communal est desservi par les routes départementales : 26, 26d, 26e, 36, 54, 71h, 84, 110, 117 et 917.

Desserte ferroviaire

La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Lavaufranche situé à 26 km.

Bus

Le territoire communal est desservi par les lignes F et G du réseau L'Aile Bleue.

Aéroport

L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre situé à environ 53 km.

Sentiers de randonnées

Le territoire communal est traversé par :

Histoire

Héraldique

Armes de Sainte-Sévère-sur-Indre

Les armes de Sainte-Sévère-sur-Indre se blasonnent ainsi :
écartelé aux 1) et 4) d’azur semé de fleurs de lys d’or, aux 2) et 3) d’azur aux trois gerbes de blé d’or liées de gueules.

Les premier et quatrième quartiers correspondent aux Armes (anciennes) du royaume de France, dont dépendait le Berry ainsi que la Marche (définitivement à partir de 1531). Les deuxième et troisième quartiers correspondent quant à eux aux armes de Jean de Brosse (1375-1433), seigneur de Boussac (Creuse), Sainte-Sévère-sur-Indre et Huriel (Allier), maréchal de France sous Charles VII et compagnon de Jeanne d'Arc.

Étymologie

  • Santa Severa est le nom de la commune en occitan.

Préhistoire

Les environs de Sainte-Sévère révèlent régulièrement d'assez nombreux éléments archéologiques indiquant une activité humaine préhistorique, sans toutefois permettre l'identification de sites occupés de longue durée, comme c'est le cas plus à l'Ouest, dans la vallée de la Creuse notamment. On peut noter que la région de Sainte-Sévère paraît propice à une vie préhistorique (nombreux vallons encaissés et rocheux, nombreux cours d'eau, faune et flore riches et variées).

Antiquité

La région de Sainte-Sévère livre également des vestiges de l'Âge du bronze, et recèle des sites pouvant remonter à cette période (entre autres à la période des Champs d'urnes — bien que leur identification, en l'absence de fouilles, demeure sujette à caution). Pendant la période celtique, Sainte-Sévère se situe à l'extrême sud de la civitas des Bituriges Cubi, dont elle fait partie. En l'absence de données fermes sur cette période, on peut toutefois affirmer que le site gaulois ne se situe pas à l'emplacement de l'actuel village, mais à quelques centaines de mètres au sud, sur un oppidum aux dimensions restreintes (il s'agit d'un éperon barré par une levée de terre, dit du Montcourault, d'une superficie d'environ 3 hectares). Sainte-Sévère fait alors probablement partie de ces vingt villes bituriges que mentionne Jules César dans "La guerre des Gaules". De petite taille et à l'écart des grandes voies de circulation, la cité biturige ne doit, dans tous les cas, pas être d'une grande importance. Après la conquête romaine, Sainte-Sévère ne se mue pas en cité gallo-romaine, éclipsée par sa puissante voisine Châteaumeillant. On relève seulement, à proximité de l’oppidum, ce qui semble être le tracé d'un fanum et, dans la région, les traces d'assez nombreuses petites exploitations agricoles gallo-romaines.

Moyen Âge

Les périodes mérovingienne et carolingienne laissent Sainte-Sévère dans l'ombre. C'est toutefois vers 630 que la tradition situe la venue dans la région de l'abbesse Sévère, sœur de l'archevêque de Trèves, qui y fonde un monastère. Ce n'est que bien plus tard, ayant récupéré des reliques de la sainte, que la ville se placera sous son patronage (le nom de "Sainte-Sévère" est attesté au XIe siècle). La ville, qui s'est déplacée sur son site actuel dominant la vallée de l'Indre, n'en reste pas moins d'importance secondaire dans le pagus carolingien. C'est la "mutation féodale" des Xe et XIe siècles qui fait de cette place militairement puissante à la frontière du Berry et du Limousin, le siège d'une seigneurie et d'une famille influentes. Sainte-Sévère avait son atelier monétaire qui battait sa propre monnaie au XIe siècle[2]. Hélie de Sainte-Sévère, en 1068, est le premier membre connu de la famille de Sainte-Sévère, proche parente des seigneurs d'Huriel, et certainement intégrée à la clientèle des princes de Déols qui dominent l'ensemble du Bas-Berry.

L’autorité royale se manifeste à partir du début du XIIe siècle (les Capétiens ayant acheté la vicomté de Bourges et Dun-le-Roi en 1101) : Louis VI le Gros mène une expédition judiciaire à Sainte-Sèvère en 1108-1109[3]. Sainte-Sévère passe à la fin du XIIe siècle à la famille marchoise des Palesteau, que l'héritière Guiburge Palesteau apporte à son époux Hugues, vicomte de Brosse (près de Saint-Benoît-du-Sault), vers 1240. La famille de Brosse, d'origine limousine, conservera la seigneurie jusqu'au début du XVIe siècle, et comptera dans ses rangs quelques personnages importants, tel Jean de Brosse (mort en 1433), seigneur de Sainte-Sévère, maréchal de France et compagnon de Jeanne d'Arc sous Charles VII. Sainte-Sévère est érigée en baronnie pour Jean II de Brosse, vers 1470.

Époque moderne

Donnée en règlement de dot à l'occasion du mariage d'Isabeau de Brosse avec Jean IV de Rieux, important seigneur breton, Sainte-Sévère ne demeure pas longtemps à ce personnage, puisqu'elle est vendue en 1517 à François de Blanchefort, seigneur de Saint-Jeanvrin, qui la transmet à son fils Gilbert de Blanchefort. La vente de Sainte-Sévère à Louis II de Bourbon, duc de Montpensier, en 1578, marque la fin des seigneurs de proximité, et fait désormais passer la seigneurie dans les domaines nombreux (et jamais visités) de grandes familles princières. La petite fille du duc de Montpensier apporte ses biens à son époux Gaston d'Orléans, frère de Louis XIII, en 1626. Passée à sa fille la Grande Mademoiselle, puis à Philippe d'Orléans frère de Louis XIV, en 1693, la seigneurie de Sainte-Sévère circule entre de nombreuses mains au cours de la première moitié du XVIIIe siècle. Durant toute cette période, la seigneurie tout entière est affermée à des bourgeois de Sainte-Sévère, les officiers seigneuriaux jouant un rôle de moins en moins présent dans la ville. Sainte-Sévère est finalement rachetée, en 1766, par un officier descendant de la famille de Brosse, Pierre-Michel, vicomte de Brosse. Celui-ci, ayant acquis le comté de Châteaumeillant, vend enfin la seigneurie à la famille de Villaines, à la veille de la Révolution.

Révolution et Empire

Intégrée par les discussions administratives de la Révolution dans le nouveau département de l'Indre comme chef-lieu d'un petit canton de dix communes, Sainte-Sévère (devenue un temps Indre-Source pour suivre un décret de la Convention (An II)[4]) mène désormais la vie paisible d'un modeste chef-lieu administratif rural, seulement troublée par les guerres napoléoniennes dans lesquelles plusieurs Sévérois combattirent.

Époque contemporaine

Le percement de routes durant le XIXe siècle contribua à rompre l'isolement du bourg que notait George Sand (notamment la route de Boussac en 1848), de même que le passage d'une ligne de chemin de fer à Champillet, dans la seconde moitié du siècle. Les guerres de 1870, mais surtout de 1914-1918 et 1939-1945, comme dans tous les villages de France, créèrent des saignées démographiques et morales qui symbolisèrent aussi la fin de la civilisation rurale. La baisse démographique sera dès lors une tendance générale et régulière jusqu'à nos jours. La création de la Communauté de communes de La Châtre et Sainte-Sévère en 2001 marque la volonté de contrebalancer ce déclin par la mutualisation des ressources communales.

Administration

Maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2001 en cours Jean-Claude Beaudoin[5] SE Retraité

Services publics

La commune dispose des services suivants :

Démographie

Évolution démographique

En 2008, Sainte-Sévère-sur-Indre comptait 865 habitants (soit une diminution de 4 % par rapport à 1999). La commune occupait le 10 720e rang au niveau national, alors qu'elle était au 9 495e en 1999, et le 53e au niveau départemental sur 247 communes.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Sainte-Sévère-sur-Indre depuis 1793.

Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par loi du 27 février 2002, dite loi de démocratie de proximité[7], afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises.

Pour les communes dont la population est inférieure à 10 000 habitants, les enquêtes sont exhaustives et ont lieu chaque année par roulement au cours d'une période de cinq ans[8]. Pour Sainte-Sévère-sur-Indre, le premier recensement a été fait en 2006[9], les suivants étant en 2011, 2016, etc. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1e janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006, qui, pour Sainte-Sévère-sur-Indre, est un recensement exhaustif[10].

Le maximum de la population a été atteint en 1891 avec 1 391 habitants.

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 589 341 549 563 891 961 904 953 1 030
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 1 038 1 006 1 065 1 082 1 137 1 283 1 325 1 391 1 352
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 1 302 1 336 1 297 1 187 1 106 1 074 1 099 1 135 1 022
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 -
Population 1 061 1 032 1 034 1 039 939 899 874 865 -
Notes, sources, ... Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusqu'en 1962[11], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[12],[13]

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (42,9 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (29,3 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (55,5 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 44,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 14,6 %, 15 à 29 ans = 11,1 %, 30 à 44 ans = 15,9 %, 45 à 59 ans = 22,9 %, plus de 60 ans = 35,6 %) ;
  • 55,5 % de femmes (0 à 14 ans = 10,1 %, 15 à 29 ans = 7,4 %, 30 à 44 ans = 13,6 %, 45 à 59 ans = 20,2 %, plus de 60 ans = 48,8 %).
Pyramide des âges à Sainte-Sévère-sur-Indre en 2007 en pourcentage[14]
Hommes Classe d'âge Femmes
2,1 
90  ans ou +
10,2 
13,7 
75 à 89 ans
21,5 
19,8 
60 à 74 ans
17,1 
22,9 
45 à 59 ans
20,2 
15,9 
30 à 44 ans
13,6 
11,1 
15 à 29 ans
7,4 
14,6 
0 à 14 ans
10,1 
Pyramide des âges du département de l'Indre en 2007 en pourcentage[15]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,6 
90  ans ou +
1,8 
9,1 
75 à 89 ans
13,3 
16,5 
60 à 74 ans
17,2 
22,0 
45 à 59 ans
20,5 
19,8 
30 à 44 ans
18,4 
15,5 
15 à 29 ans
13,8 
16,6 
0 à 14 ans
15,1 

Économie

Enseignement

La commune possède[16] :

Culture

  • Durant l'été 1947, Jacques Tati débarqua avec une petite équipe technique et tourna 6 mois durant son premier long métrage, Jour de fête[17], un film de 75 minutes tourné en Thomsoncolor. Chaque habitant participa avec enthousiasme, à ce qui allait devenir un des plus grands moments de l'histoire de leur village. Un scenovision ouvert depuis le 4 avril 2009, dédié à l'œuvre de Jacques Tati, est proposé aux visiteurs de Sainte-Sévère-sur-Indre.

Sport

Lieux et monuments

La porte du Marché.
La porte du Marché.
Le Calvaire.
Le Calvaire.
  • Donjon (XIIIe siècle). Il s'agit du seul vestige du château de pierre édifié au XIIIe siècle. Située sur sa motte, la "tour des fiefs" ou "grosse tour", dont il ne subsiste plus qu'une moitié, est encore partiellement couronnée de mâchicoulis. Après avoir porté une horloge au XVIIIe siècle, sa moitié la plus menaçante fut abattue vers 1840. Un second éboulement réduisit encore la portion subsistante, vers 1900. Si des travaux de consolidation ne sont pas entrepris, cet élément important de l'histoire et de la physionomie de Sainte-Sévère est appelé à disparaître.


  • Porte de ville (XVe siècle - IMH). Durant la période médiévale, cette porte constituait l'entrée du château proprement dit, qui possédait son enceinte distincte de celle de la ville. Au XVIe siècle, autorisation fut donnée aux habitants de s'installer à l'intérieur de cette enceinte: ce quartier fut alors appelé "ville neuve". La porte a conservé les logements des bras de ses deux pont-levis. Elle comportait à l'origine un étage supérieur, probablement constitué par un chemin de ronde sur mâchicoulis.


  • Maisons à tourelle(XVe siècle). Près du château se voient deux maisons avec tourelles d'escalier. Celle qui donne sur la place du marché était la résidence aménagée pour Jean II de Brosse, ou plus probablement celle destinée à son officier.


  • Maisons de ville (XVIe siècle). On relève la présence de plusieurs bâtiments remontant partiellement ou totalement au XVIe siècle, en sortant du village sur la route de la Châtre, ainsi que dans la vieille ville.


  • Calvaire(XVIe siècle - IMH). Il a été édifié par Gilbert de Blanchefort, baron de Sainte-Sévère, en 1543, peut-être en hommage à son père décédé l'année précédente. Présentant le Christ sur une face, et la Vierge sur l'autre, elle fut restaurée au XIXe siècle.


  • Halle (fin XVIIe siècle - IMH). Située sur la place du marché, elle a été édifiée en 1696. Cent ans plus tard, elle se trouvait en état de délabrement avancé, et fit l'objet d'une restauration vers 1795.


  • Château (XVIIIe siècle). Edifié au pied du donjon par Pierre-Michel de Brosse, baron de Sainte-Sévère, pour lui servir de résidence dans les années 1770, il est ensuite modifié par l'adjonction de deux ailes par la famille de Villaines au XIXe siècle, qui fait également figurer ses armes sur la façade nord. C'est cette famille qui fit aussi aménager un vaste parc (partiellement conservé) sur la pente descendant vers l'Indre, et qu'appréciait George Sand. Le château est actuellement occupé par la maison de retraite Le Castel.


  • Église (XIXe siècle). Elle a succédé aux deux églises médiévales de Sainte-Sévère: l'église Sainte-Sévère, important bâtiment détruit en 1794, et l'église Saint-Martin, ancienne chapelle castrale, qui lui succéda comme lieu de culte jusqu'à sa destruction en 1876. Edifiée par l'architecte bourbonnais Jean-Bélisaire Moreau, elle reprend le sobre style roman bourguignon. De vastes dimensions, elle comporte une nef voûtée flanquée de collatéraux. Le cœur ouvre sur une vaste abside semi-circulaire flanquée de chapelles. On peut voir à l'intérieur l'ancienne cloche de l'église de Rongères, datée de 1572.


  • Maisons de maître (XIXe siècle). On peut voir quelques maisons de maître dans l'ancienne ville, ainsi qu'une vaste maison à la sortie de Sainte-Sévère sur la route de la Châtre, édifiée après 1794 sur l'emplacement et avec les pierres de l'église Sainte-Sévère.


  • Maison jour de fête.

Activités festives

La fête des 60 ans du tournage du film.
La fête des 60 ans du tournage du film.

Personnalités liées à la commune

  • Humbaud de Sainte-Sévère, seigneur de Sainte-Sévère après son père Hélie, se fit élire évêque de Limoges en 1087 en s'appuyant sur une faction armée de la ville. Déposé par le Pape, il falsifia cette décision en confirmation: ce n'est qu'en 1095 qu'il fut déposé par le Pape Urbain II en personne. Il continua pourtant à occuper le siège épiscopal deux années encore, avant de rentrer à Sainte-Sévère, où il se livra à des brigandages nombreux qui indisposèrent contre lui les seigneurs du Berry. Le roi Louis VI le Gros vint alors attaquer Sainte-Sévère, en 1108. Après un court combat non loin de la ville, Sainte-Sévère se rendit, et Humbaud fut emmené prisonnier à Étampes. Il en revint, et vécut encore longtemps. Il est dès lors surtout connu pour ses actes de charité envers l'Église.
  • George Sand (1804-1876), célèbre écrivain du Berry, a décrit Sainte-Sévère (à 15 km de Nohant) dans ses Promenades autour d'un village, et mentionne le village dans sa correspondance. Elle y a situé la majeure partie de son roman Mauprat (l'action se déroulant notamment au château de Sainte-Sévère et à la Tour Gazeau).
  • Jacques Tati (1907-1982), cinéaste français, a tourné son premier film Jour de Fête (1949) à Sainte-Sévère, rebaptisée pour l'occasion Follainville. Les habitants formèrent le gros des figurants.

Notes et références

  1. La distance entre Sainte-Sévère-sur-Indre et les grosses communes du département avec Mappy.fr.
  2. Archives départementales de l’Indre, Berry médiéval : à la découverte de l’Indre au Moyen Âge, catalogue d’exposition, Châteauroux, Archives départementales de l’Indre, 2009, p. 12.
  3. Berry médiéval, op. cit., p. 12.
  4. Charles Bouyssi, Communes et paroisses d’Auvergne, mis en ligne en 2002 [1], consulté le 18 novembre 2008.
  5. Résultats des élections municipales de mars 2008 sur le site officiel de la préfecture de l'Indre.
  6. Carte de la viabilité hivernale du conseil général de l'Indre.
  7. Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V "des opérations de recensement".
  8. INSEE : Les grandes étapes : 2002 – 2009.
  9. Calendrier des recensements des communes du département de l'Indre sur www.insee.fr, Insee. Consulté le 24 juillet 2011.
  10. Par convention dans Wikipédia, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 d’afficher dans le tableau des recensements : la population 2006, première population légale connue post-1999, les populations légales suivantes correspondant aux années réelles de recensement et enfin la dernière population légale publiée par l’INSEE. Dans le graphique sont par contre représentés l’ensemble des populations légales connues.
  11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 24 juillet 2011.
  12. Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 24 juillet 2011.
  13. Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 24 juillet 2011.
  14. Évolution et structure de la population à Sainte-Sévère-sur-Indre en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 24 juillet 2011.
  15. Résultats du recensement de la population de l'Indre en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 24 juillet 2011.
  16. Site officiel de l'inspection académique de l'Indre.
  17. Site officiel de la société de production "La Prod est dans le pré".

Voir aussi

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Liens externes



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