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Saint-Genis-Pouilly
Saint-Genis-Pouilly
Détail
DétailAdministration Pays France Région Rhône-Alpes Département Ain Arrondissement Gex Canton Ferney-Voltaire Code Insee abr. 01354 Code postal 01630 Maire
Mandat en coursHubert Bertrand
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Gex Site internet http://www.saint-genis-pouilly.fr Démographie Population 7 865 hab. (2006) Densité 805 hab./km² Gentilé Saint-Genésiens Géographie Coordonnées Altitudes mini. 419 m — maxi. 502 m Superficie 9,77 km² Saint-Genis-Pouilly est une commune française, située dans le département de l'Ain et la région Rhône-Alpes.
Elle se trouve dans le Pays de Gex, au pied du Jura. Bordant la frontière suisse, elle fait partie de l'agglomération transfrontalière de Genève. De par sa population, c'est l'une des dix villes les plus importantes du département de l'Ain[1]
Ses habitants sont les Saint-Genésiens et les Saint-Genésiennes[2].
Saint-Genis-Pouilly accueille sur son territoire une grande partie des installations du CERN, le laboratoire européen de physique des particules, haut-lieu de la recherche fondamentale mondiale. C'est au CERN que la commune doit l'essentiel de son développement depuis le milieu des années 1960.
Sommaire
Géographie
Situation
Localisation
L'altitude de la commune varie de 419 m (à l'extrémité Sud de la commune, au confluent entre l'Allondon et le Nant de l'Ecra) à 502 m (à l'extrémité Nord de la commune, dans le hameau de Flies). La commune se situe à la limite entre la plaine du Léman et les premières pentes du Jura. Les communes limitrophes de Saint-Genis-Pouilly sont: Thoiry, Sergy, Crozet, Prévessin-Moëns et Satigny (Suisse).
Climat
La station météorologique de Cointrin, située sur l'aéroport international de Genève, fournit des données pertinentes sur le temps qui règne à Saint-Genis-Pouilly. Cette station est en effet située à seulement 6,5 km du centre de la commune et à une altitude similaire (420 m)[3] Les données fournies par cette station sont disponibles en temps réel sur le serveur de MétéoSuisse.
L'ensoleillement annuel est de 1 694 heures (à comparer avec 1 797 heures pour Paris, 2 899 heures pour Toulon, la ville la plus ensoleillée de France, et 2 181 heures pour Cimetta, la station la plus ensoleillée de Suisse). Il tombe en moyenne 970 mm de pluie par an (à comparer avec 1 797 mm pour Paris, 1 483 mm pour Biarritz, la ville la plus arrosée de France, et 2 701 mm pour Säntis, la station la plus arrosée de Suisse). MétéoSuisse
Saint-Genis-Pouilly connaît, comme tout le Pays de Gex et le Canton de Genève, des coups de Joran, le vent froid descendant du Haut Jura vers le lac Léman, où il provoque parfois des tempêtes.
Hydrologie
Plusieurs cours d'eau traversent ou bordent Saint-Genis-Pouilly: Lion, Allondon, Nant de l'Ecra, Bief de la Janvoin, Ouaf, Grand Journans et Petit Journans. En 2005 et 2006, ces cours d'eau ont fait l'objet d'une interdiction de tout prélèvement pour cause de sècheresse. En 2004, seuls l'Allondon et le Lion l'avaient été. En juin 2009, l'ensemble des cours d'eau de Saint-Genis-Pouilly a fait l'objet de restrictions des prélèvements[4]. Le débit de l'Allondon est surveillé à Saint-Genis-Pouilly par une station du réseau HYDRO dont les mesures sont télétransmises[5]
Voies de communication et transports
Voies routières
Pistes cyclables
Transport ferroviaire
Transports en commun
Transports aériens
Risques naturels
Selon l'étude[6] réalisée en 2002 par la Direction départementale de l'agriculture et de la forêt, Saint-Genis-Pouilly est classée en zone à risque d'inondation de plaine. Selon une autre publication officielle,[7] la commune est classée en zone à risque de crues torrentielles ou de plaine de type rapide. Enfin, selon la fiche des risques majeurs[8] de Saint-Genis-Pouilly publiée par le portail de la prévention des risques majeurs du Ministère de l’Ecologie, la commune est classée en zone à risque d'inondation avec enjeu humain. Cette triplement différente qualification du risque n'a pas d'explication.
Comme toutes les autres communes du canton de Gex, Saint-Genis-Pouilly est classée en zone de sismicité Ib, c'est à dire que le risque sismique y est faible[9] Un nouveau zonage est en cours d'élaboration au Ministère de l’Ecologie,[10] mais il semble ne pas devoir modifier significativement le classement des communes du Pays de Gex.
Zones naturelles
La partie de la vallée de l'Allondon qui se trouve sur le territoire de la commune constitue une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I[11]
La commune est peu boisée (son taux de boisement est entre 10 et 20%[12]).
Urbanisme
Morphologie urbaine
Saint-Genis-Pouilly se compose de deux bourgs (Saint-Genis et Pouilly) et deux hameaux (Pregnin et Flies). Les deux bourgs tendent, vu leur extension croissante, à ne plus former qu'un tandis que les deux hameaux restent encore séparés l'un de l'autre et des deux bourgs.
Logement
L'habitat de Saint-Genis-Pouilly est essentiellement composé de logements en immeubles collectifs (67,3 % du parc) et de résidences principales (91,0 % du parc)[13] Les immeubles collectifs sont concentrés dans le bourg de Saint-Genis.
La commune compte une proportion significativement plus importante de résidences principales en immeubles collectifs que les autres communes de l'arrondissement: si près des deux tiers (65.5%) des Saint-genésiens habite en immeuble collectif, moins d'un Gessien[14] sur deux (46.5%) y habite[15]
Le Pays de Gex, l'Ain, la région Rhône-Alpes et la France métropolitaine comptent une majorité de propriétaires de leur résidence principale. Par contre, Saint-Genis-Pouilly compte une majorité de locataires (seulement 43,9 % des résidences principales sont occupées par leur propriétaire). Seule Ferney-Voltaire compte, dans le Pays de Gex, une plus faible proportion de propriétaires de leur résidence principale (33,5 %)[16] Il est possible que le grand nombre de fonctionnaires internationaux habitant dans ces deux communes explique cette particularité.
Projets d'aménagements
Histoire
Héraldique
La commune de Saint-Genis-Pouilly porte:
- D'azur à trois tours d'or maçonnées de sables, ouvertes et ajourées du champ[17].
Aujourd'hui, la commune utilise exclusivement un logo moderne qui figure en bonne place sur les pages de son site et de ses publications.
Toponymie
C'est en 1887 que l'appellation actuelle, Saint-Genis-Pouilly, apparaît sur les registres de l'État civil. Auparavant, ce sont le noms de Pouilly-Saint-Genis ou Pouilly-Saint-Genix qui étaient utilisés[18] Avant cela, les deux bourgs étaient identifiés séparément.
Pouilly était une petite cité gallo-romaine dont le nom vient sans doute du latin Pauliacum. Dans son atlas historique, G. Debombourg situe Pulliacum à l'époque du second royaume de Bourgogne (879-1032) là où il situe sur ses cartes religieuses l'église de Pouilly-St-Genis[19] Dans ses "Preuves" il cite un texte de 993 qui mentionne Pulliacum[20] Un mémoire de 1698 mentionne un certain Balthazard comme noble de Prengin, dans le Pays de Gex (peut-être est-ce le nom donné à cette époque à l'actuel hameau de Pregnin). Entre 1601 et 1789 il est fait mention de la Baronnie de Saint-Genist[21]. Nom de domaine d´origine gallo-romaine Polliacum, Pulliacum, dérivés avec le suffixe -acum du gentilice Paulius ou Pollius[22]. Homonymie avec les nombreux Pauilhac, Paulac, Pouillac, Poillé, Pouilly, Pouilley, Pollieu, etc., recencés par Albert Dauzat.Au fil du temps, Saint-Genis prit de l'importance. Son relais des Postes Royales (à côté de l'actuelle chapelle) fît croître le bourg et Pouilly-Saint-Genix devint Saint-Genis-Pouilly. Pregnin figure dans les Procès-verbaux du Directoire[23]. Le nom de Saint-Genis provient sans doute, comme dans le cas de Saint-Genis-Laval, de Saint-Genest, comédien romain de la seconde moitié du IIIe siècle, martyrisé sous Dioclétien[24]
Faits historiques
Antiquité
Les origines de Saint-Genis-Pouilly remontent à l'époque gallo-romaine. La colonie romaine Colonia Iulia Equestris fondée par Jules César entre 50 et 45 av. J-C s'étendait jusqu'à Thoiry et englobait donc le territoire qui devait devenir Saint-Genis-Pouilly. La grande villa de Pouilly, construite au premier siècle et située aux alentours de l'actuelle église de Pouilly, était habitée par une famille riche, comme en témoignent les bijoux, bagues et bracelets qui y ont été retrouvés[25]
À Saint-Genis, une tombe Franque, fouillée il y a quelques années, représente l'une des rares traces de la présence de cette ethnie dans le sud-est de la Gaule.[réf. nécessaire]
Des tombes en tuiles (dalles de molasse ?) découvertes à Pouilly au début du XIXe siècle (1821 ?) indiquent l'existence d'une population sur le territoire de la commune au VIIe siècle[26]
Plusieurs trésors ont été enfouis à Pouilly entre 250 et 300[27] lors des invasions des Allamands et ensuite, vers 406, lors des invasions Burgondes.
Plusieurs tombes du VIe siècle ont été découvertes à Pregnin[28] Prieuré établi par quelques moines à Pouilly, fin du Xe siècle[29] Le lieu-dit les châtelets, situé au nord de Pregnin, doit sans doute son nom à la présence au IIIe siècle de petits forts situés sur la route romaine longeant le Jura[30]
Moyen-Âge
En 1301, Uldric, seigneur de Saint-Genis renouvelle son hommage au Dauphin[31]
Au Moyen-Âge, les quatre villages de Saint Genis, Pouilly, Pregnin et Flies sont fortement peuplés (81 feux sont recensés). Les habitants possèdent un gros troupeau de bovins de 261 vaches laitières. L'activité principale est l'alpage qui permet de produire des fromages de gruyère qui sont commercialisés à Genève.
Après le XVe siècle
- XVe et XVIe siècles;
Pouilly-Saint-Genix prospère fortement à l'abri d'un monastère bénédictin. En 1536 cependant, les bernois détruisent complètement la ville et le monastère[32]
- XVIIe siècle
La construction de la route royale transforme l'économie de Saint-Genis et des bourgs voisins. Maréchaux-ferrants, commerces, auberges, complètent l'agriculture.
- XVIIIe siècle
La feuille Genève de la carte de Cassini, dont les levés ont été réalisés par Calon de Felcourt entre 1759 et 1761, permet d'identifier le bourg de Pouilly, les hameaux de Pregnin et Flies, ainsi que le Moulin St-Genis. La route de Lyon à Genève et sa bifurcation jusqu'à Gex y sont aussi clairement visibles. Ces routes, facilement identifiables car rectilignes sur la quasi totalité de leur tracé dans le Pays de Gex, existent encore aujourd'hui.
- XIXe siècle
À partir de 1817, le marais de Pouilly (situé autour de l'ancien château) est drainé car il cause de nombreuses fièvres dans les villages de Pregnin et Pouilly. En 1820, des fontaines publiques, dans chaque hameau, remplacent les puits particuliers. La fontaine de la place de St-Genis est construite entre 1824 et 1826.
- XXe siècle
Entre les deux guerres mondiales, c'est la diamanterie Donnet qui est l'industrie principale de la commune.
Evénements notables
Quelques événements dans l'histoire de la commune:
Année Evénement 1536 Les armées bernoises saccagent, brulent et rasent la ville de Pouilly-Saint-Genix et son prospère monastère bénédictin[33] 1590 Le château de Pouilly est détruit sur ordre des Conseils[34] 1591 Les troupes espagnoles de don Olivaros mettent le Pays de Gex à feu et à sang[35] 1601 Avec tout le Pays de Gex, Saint-Genis-Pouilly est rattachée à la France.
Reprise du fief de Saint-Genix par Françoise de Lambert[36]1662 Le temple protestant de Pouilly est détruit le 30 novembre sur ordre de l'évêque de Genève[37] Celui de Pregnin est aussi détruit cette même année[38] 1722 La seigneurie de Saint-Genix passe à l'Evêque et prince de Genève[39] 1887 Première mention de Saint-Genis-Pouilly comme nom de la commune. Aujourd'hui
C'est l'extension sur France du CERN (Organisation européenne pour la recherche nucléaire), au milieu des années 1960, qui fit de Saint-Genis-Pouilly la petite ville coquette[40] qu'elle est aujourd'hui. C'est aussi grace à la présence du CERN que le tissu économique local s'est considérablement densifié et diversifié.
Le tunnel abritant la boucle de 27 kilomètres du Large Hadron Collider, l'accélérateur de particules du CERN passe à une centaine de mètres sous la commune[41].
Politique et administration
Tendances politiques
- Élections municipales
Une liste assez complète des maires de la commune est disponible par ailleurs[42]
- Élections cantonales
Election Territoire Titre Nom Date Municipales Saint-Genis-Pouilly Maire H. Bertrand 18 mars 2001 Cantonales Ferney-Voltaire Conseiller général J. Boch 28 mars 2004 Législatives Ain - 3ème Député E. Blanc 16 juin 2002 - Référendums nationaux
Lors du vote[43] concernant le Traité établissant une constitution pour l'Europe, le 29 mai 2005, 1 865 des 3 089 inscrits ont voté et les 1 838 suffrages exprimés à cette occasion se sont répartis de la manière suivante: 1 087 oui (59,14 %) et 751 non (40,86 %).
Lors du vote concernant le Traité de Maastricht, le 20 septembre 1992, 1 814 des 2 576 inscrits ont voté et les 1 774 suffrages exprimés à cette occasion se sont répartis de la manière suivante: 1 186 oui (66,85 %) et 588 non (33,15 %). Au niveau national, une faible une faible majorité s'était dégagé : seulement 51,04 %.
Administration municipale
Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du Conseil municipal de la commune :
Groupe Président Effectif Statut Un avenir pour tous Hubert Bertrand 23 majorité Ouverture et renouveau Michèle Chenu 7 opposition La commune est actuellement administrée par M. H. Bertrand et son équipe. Aux élections municipales de 2008, deux listes se sont opposé lors d'un unique tour le 9 mars:
Liste Tête de liste Voix % Sièges Un avenir pour tous H. Bertrand 1082 54,8 23 Ouverture et renouveau M. Chenu-Durafour 894 45,2 6 Les résultats complets de cette élection sont disponibles sur le site du Ministère de l'intérieur.
Les résultats du deuxième tour des élections municipales du 18 mars 2001 étaient les suivants:
Liste Tête de liste Voix % Sièges Un avenir pour tous H. Bertrand 859 48,67 22 En avant M. Hayotte 689 39,04 6 Unis pour réussir M. Mugnier 217 12,29 1 Au total, sur les 3 023 inscrits, il y a eu 1 807 votants et 1 765 suffrages exprimés[44]
Liste des maires
Liste des maires[42] Période Identité Parti Qualité Liste des maires depuis 1803Période Identité Parti Qualité 1803 1817 François Vuaillet janvier 1817 1852 Jean Tissot juillet 1852 1858 Jean-Jacques Martin juin 1858 1885 François Michaud décembre 1861 1885 Aristide Vuaillet novembre 1885 1886 Jean-Auguste Donnet novembre 1886 1892 Louis Michaud mai 1892 1896 François Valloton novembre 1896 1919 Louis Michaud décembre 1919 1945 Albert Donnet mai 1945 1970 Aristide Grillet novembre 1970 1971 René Despierre mars 1971 1977 Pierre Blaison mars 1977 1989 Lucienne Duret mars 1989 1995 Hubert Bertrand DVG Artisan juin 1995 2001 Lisette Jean DVD mars 2001 Hubert Bertrand[45] PRG Artisan Toutes les données ne sont pas encore connues. Instances judiciaires et administratives
Politique environnementale
Jumelage
La commune a développé une association de jumelage avec :
- Mogliano Veneto (Italie) depuis 2006
Population et société
Démographie
- Une population en rapide augmentation
La population de Saint-Genis-Pouilly est en rapide augmentation depuis le milieu des années soixante:
Note: Sur son site web la municipalité de Saint-Genis-Pouilly indique le chiffre de 8 683 habitants et le Ministère de l'Économie, des finances et de l'industrie[50] indique le chiffre de 7 380 en 2005, mais il ne semble pas possible retrouver ces chiffres dans les données de l'INSEE ou celles publiées au Journal officiel.
Une des conséquences de cette augmentation rapide de la population (ainsi que de celle des communes voisines tant en France qu'en Suisse) est l'augmentation rapide du prix des logements. Ainsi, par exemple, le prix au mètre carré d'un appartement ancien dans le Pays de Gex a augmenté de 59% entre 2000 et 2004, selon l'INSEE[51]
- Une population internationale
La proximité de la Suisse et des organisations internationales installées à Genève explique qu'une partie significative de la population de la commune soit étrangère. Ainsi, selon le recensement réalisé par l'INSEE en 1999, la commune comptait parmi ses 6 383 habitants 1 697 étrangers [52] (soit 26.6%). À titre de comparaison, le département de l'Ain comptait, au moment de ce même recensement, parmi ses 515 478 habitants 40 903 étrangers[53] (soit 7.9%).
Enseignement
Manifestations culturelles et festivités
La fête de l'oiseau est la principale fête communale.
Santé
Sports
Plusieurs associations sportives sont présentes à Saint-Genis-Pouilly. On y trouve un club d'athlétisme[54], un club de badminton [55],le club d'arts martiaux[56], mais également les clubs[57] de gym, basketball, escrime, football, de danse, de judo, de pétanque, et de ski.
Médias
Personnalités liées à la commune
Économie
Saint-Genis-Pouilly est, depuis l'implantation du Technoparc[58], le siège privilégié de l'activité économique du Pays de Gex.
Zone franche
Saint-Genis-Pouilly bénéficie, tout comme les autres communes du Pays de Gex, du statut très particulier de zone franche instauré par le Congrès de Vienne dans le second Traité de Paris du 20 novembre 1815[59] De ce fait, les marchandises importées ou exportées hors de l'Union européenne ne sont pas soumises aux droits de douane. Si ce statut a connu des changements importants par le passé,[60] il semble aujourd'hui stabilisé. L'absence de droits de douane est particulièrement intéressant pour les particuliers habitant la zone franche lorsqu'ils achètent des véhicules fabriqués en-dehors de l'Union européenne car ceux-ci sont normalement frappés de droits de douane spécifiques importants (environ 10%). Ces véhicules sont facilement identifiables sur les routes puisqu'ils sont immatriculés dans la série spéciale TTW (p.ex. 14501 TTW ). Dans la seconde moitié du XXe siècle le sucre et le beurre hors Union étaient aussi très prisês dans la zone franche.
Revenus de la population et fiscalité
Depuis quelques années, le taux de la taxe d'habitation est resté fixé à 7,78%. Comme indiqué dans le graphique ci-contre, ce taux était en 2006 quasiment égal au taux moyen appliqué par les communes du Pays de Gex: 7,69%[61]
- Budget municpal
La commune[62] a supporté en 2008 (2005) un total de charges de fonctionnement de 7.13 (6.64) M€ et un total de 3.34 (4.06) M€ d'investissements, alors que ses produits de fonctionnement se montaient à 8.92 (7.96) M€ et ses ressources d'investissement à 3.55 (3.69) M€. Elle a donc dégagé un résultat d'ensemble positif de 2.00 (0.96) M€ cette même année.
Au 31 décembre 2008 (2005), Saint-Genis-Pouilly était endettée à hauteur de seulement 0.95 (2.12) M€, soit 118 (288) € par habitant (les communes de 5 000 à 10 000 habitants —la strate— ont une dette moyenne de 1021 (935) € par habitant).
Ceci alors que les recettes provenant de la taxe professionnelle étaient faibles: 0.55 (0.53) M€ (soit 68 (72) € par habitant alors que la moyenne de la strate était de 249 (211) € par habitant).2008 2005 Variation Charges de fonctionnement 7.13 M€ 8.64 M€ Investissements 3.34 M€ 4.06 M€ Produits de fonctionnement 8.92 M€ 7.96 M€ Ressources d'investissement 3.55 M€ 3.69 M€ Résultat 2.00 M€ 0.96 M€ Dette 0.95 M€ 2.12 M€ Dette par habitant 118 € 288 € Emploi
Selon l'enquête annuelle de recensement menée par l'INSEE[63] en 2004, le taux de chômage dans la commune était de 7.9% (contre 7.4% en 1999).
Entreprises de l'agglomération
Commerce
Culture et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
Monuments laïques
Quelques ruines du petit château-fort (du XIIIe siècle) de Flies sont encore visibles. Des sépultures gallo-romaines et des VIe-VIIIe siècles se trouvent encore dans le cimetière entourant l'église de Pouilly.
Monuments religieux
L'église Saint-Pierre de Pouilly (porche et choeur du XIIIe siècle) est sans doute l'élément du patrimoine architectural communal le plus connu. L'église est romane, sauf son choeur qui est gothique.
Patrimoine naturel
Gastronomie
Patrimoine culturel
Le Théâtre du Bord'eau, inauguré en 2006, offre 250 places assises aux amateurs de théâtre, danse, musique et autres arts de la scène.
Pregn'Art, le week-end annuel au cours duquel des artistes locaux exposent dans les jardins du hameau de Pregnin est l'une des manifestations dédiées aux art plastiques.
Science
Le CERN apporte à la commune une ouverture sur la physique de pointe qui est assez unique dans le monde, puisque des conférences y sont organisées très fréquemment et que certaines d'entre elles sont ouvertes au public. Il est possible de visiter le CERN.
Notes et références
- ↑ Ministère de l'Intérieur, « Le département de l'Ain ». Consulté le 20070427
- ↑ Gentilé de la commune, sur habitants.fr
- ↑ Cependant, cette station étant moins proche du Jura que Saint-Genis-Pouilly, elle sous-estime vraisemblablement la pluviométrie effectivement observée sur la commune. En effet, comme on peut le constater en consultant les bulletins mensuels publiés par Météo France pour le département de l'Ain, il tombe d'autant plus de pluie que l'on s'éloigne du lac Léman et que l'on se rapproche des sommets du Jura.
- ↑ Observatoire Départemental de l'Eau - Département de l'Ain, « Mesures contre la sècheresse ». Consulté le 20070427
- ↑ Les données fournies par cette station sont accessibles sur son serveur. L'évolution du débit de l'Allondon à moyen terme est quant à elle disponible sur le site de l'Observatoire départemental de l'Eau.
- ↑ [pdf] Direction départementale de l'agriculture et de la forêt de l'Ain, « Département de l'Ain - Risques naturels ». Consulté le 20070427
- ↑ Préfecture de l'Ain, « Communes concernées par le risque inondations ». Consulté le 20070427
- ↑ Ministère de l’Ecologie et du développement durable, « Risques majeurs - Saint-Genis-Pouilly ». Consulté le 20070514
- ↑ Ministère de l’Ecologie et du développement durable, « Zonage sismique de la France ». Consulté le 20070510
- ↑ Ministère de l’Ecologie et du développement durable, « Nouvelle carte d’aléa sismique ». Consulté le 20070512
- ↑ Les ZNIEFF de type I sont des zones de taille souvent petite, qui présentent un intérêt naturel particulier (p.ex. en abritant des espèces animales ou végétales protégées). Elles concourent à la préservation des biotopes concernés. Plus d'informations sont disponibles sur le site de l'INPN.
- ↑ [pdf] Département de l'Ain, « Document de gestion de l'espace agricole et forestier - Taux de boisement - Carte ». Consulté le 20070524
- ↑ Données de la série P_LOGB du recensement de 1999.
- ↑ Habitant du Pays de Gex. Les habitants de Gex sont appelés Gexois et Gexoises.
- ↑ Calculé d'après les données de la série R_MRP du recensement de 1999. L'usage de la série P_LOGB donne des chiffres parfois différents car dans cette série il n'est pas fait de distinction entre les résidences principales et les autres (de ce fait les communes disposant d'un parc important de logements saisonniers —été ou hiver— essentiellement collectifs se voient attribuer un taux de logements en immeuble collectif ne reflétant pas l'habitat de leurs habitants; tel est le cas, par exemple, de Lélex).
- ↑ Selon les données de la série P_LOGA du recensement de 1999.
- ↑ Armes de Saint-Genis-Pouilly, sur newgaso.fr
- ↑ Voir l'ordonnance royale 16556 du 11 février 1824 reprise dans Bulletin des lois du Royaume de France - 7ème série - Tome 18", Paris, 1824, p. 120
- ↑ Debombourg, Georges (1859). Atlas historique du département actuel de l'Ain. Imprimerie Louis Perrin.
- ↑ Ibid., preuve no 71: "In nomine .. Rodolphus rex ... Pulliacum villam in abbatia Agaunenfe per praecetum concederemus ... hoc donativum fummae pietatis gratia peractum hunc praeceptalem fieri praecipimus ..."
- ↑ Ibid., carte pour la période de 1601 à 1789.
- ↑ Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs ». Consulté le 20070427
- ↑ [pdf] Archives nationales, « Procès-verbaux du Directoire, An V - An VIII, Tome 3 (p.97) ». Consulté le 20070427
- ↑ D'autres origines ont aussi été proposées. Plusieurs sont mentionnées dans une autre encyclopédie.
- ↑ Malgouverne A., Melo A. (1986). Histoire du Pays de Gex - Tome 1 : des origines à 1601. Intersections. p. 35
- ↑ Ibid., p. 36
- ↑ Ibid., p. 39
- ↑ Ibid., p. 43
- ↑ Ibid., p. 49
- ↑ Ibid., p. 29
- ↑ Ibid., p. 67
- ↑ Voir Histoire politique et religieuse du Pays de Gex, J. Brossard, Bourg-en-Bresse, 1851, p. 453-456.
- ↑ Voir Histoire politique et religieuse du Pays de Gex, J. Brossard, Bourg-en-Bresse, 1851, p. 453-456.
- ↑ Voir Histoire de Genève depuis son origine, A. Thourel, 1832, Tome 2, p. 338.
- ↑ Voir Histoire de la réunion a la France des provinces de Bresse, Bugey et Gex sous Charles-Emmanuel Ier, J. Baux, ?, p. 338.
- ↑ Voir Histoire politique et religieuse du Pays de Gex ..., J. Brossard, 1831, p. 411; reprise du fief de Farges (auquel le cens de Pouilly est attaché) par Pompée de Gribald, Ibid. p.418; mention est aussi faite du rattachement du cens de Pouilly au fief de Flies (Ibid., p. 418); mention du rattachement des rentes et cens de Saint-Genix au fief de Sergier (Ibid., p. 416) mais aussi de Pougny (Ibid., p. 417)
- ↑ Voir Histoire des églises réformées du Pays de Gex, T. Claparède, 1856, p. 130.
- ↑ Voir La France protestante, E. & E. Haag, 1858, p. 379.
- ↑ Ibid. p. 412
- ↑ La ville a reçu sa deuxième fleur en 2006
- ↑ National Geographic, "Au coeur de la matière", p75, mars 2008
- ↑ a et b FranceGenWeb, « Les maires de Saint-Genis-Pouilly ». Consulté le 20070513
- ↑ Sauf indication contraire, les résultats présentés ci-dessus sont ceux fournis par le Ministère de l'Intérieur.
- ↑ Le Pays Gessien, vendredi 23 mars 2001
- ↑ [pdf] Liste des maires de l'Ain au 16 avril 2008 sur le site internet de la préfecture de l'Ain
- ↑ Saint-Genis-Pouilly sur le site de Cassini
- ↑ Journal officiel du 29 janvier 2002
- ↑ Journal officiel du 19 février 2004
- ↑ INSEE, « Résultats de l'enquête de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants enquêtées en 2004, en 2005 ou en 2006 ». Consulté le 20070431
- ↑ Ministère de l’Économie, des finances et de l’industrie, « Finances locales - Les communes ». Consulté le 20070427
- ↑ INSEE Rhône-Alpes, « Prix des appartements: forte hausse du côté français de l’agglomération transfrontalière de Genève », dans La Lettre, no 68, 27 avril 2007 [texte intégral]
- ↑ INSEE, « Recensement de la population francaise de mars 1999 - Donnés pour Saint-Genis-Pouilly ». Consulté le 20070430
- ↑ INSEE, « Recensement de la population francaise de mars 1999 - Donnés pour l'Ain ». Consulté le 20070430
- ↑ Site officiel de Ain-Est Athlétisme
- ↑ Site officiel de St-Genis Badminton
- ↑ Club d'arts martiaux du Pays de Gex
- ↑ Les associations de Saint-Genis-Pouilly
- ↑ Site du Technoparc
- ↑ Les Alpes, enjeu des puissances européennes .... Honoré Coquet. Harmattan, 2003. p. 38.
- ↑ Santschi C. et al. (1982). Encyclopédie de Genève. Association de l'Encyclopédie de Genève. Tome 1, pp 109-111.
- ↑ Préfecture de l'Ain, « Etat des impositions locales levées par les communes en 2006 ». Consulté le 20070431
- ↑ Les chiffres indiqués proviennent des comptes des collectivités pour 2008 (2005) publiés par le Ministère de l'Économie, des finances et de l'industrie
- ↑ [pdf] INSEE, « Enquête annuelle de recensement 2004 - Chiffres clés ». Consulté le 20070427
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
- Liste des communes de l'Ain
Liens externes
- (fr) Site officiel de la commune de Saint-Genis-Pouilly
- (fr) Communauté de Communes du Pays de Gex
- (fr) Technoparc - Pays de Gex
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