- Jean Michel Beysser
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Jean-Michel Beysser
Jean-Michel Beysser Naissance 4 novembre 1753
RibeauvilléDécès 13 avril 1794 (à 41 ans)
ParisOrigine Français Allégeance Royaume de France
Royaume de France
République françaiseGrade Général de brigade Service 1769 - 1794 Conflits Guerres de la Révolution
Guerre de Vendée
ChouannerieFaits d’armes Bataille de Nantes
Bataille de MontaiguJean-Michel Beysser, né à Ribeauvillé (Haut-Rhin) le 4 novembre 1753, condamné à mort et guillotiné à Paris le 24 germinal an II (13 avril 1794) fut général dans l'armée royale française.
Sommaire
Avant la Révolution
Il commence sa carrière en tant que dragon dans le régiment de Lorraine de 1769 à 1778. Il sera ensuite employé dans l'armée de Bretagne de 1778 à 1781, semble-t-il comme chirurgien-major.
Il sert dans le régiment suisse de Moron, aux ordres de la Compagnie des Indes néerlandaises comme chirurgien major, capitaine du régiment hollandais, il est de retour en France en 1788.
Sous la Révolution
En juillet 1789, il est nommé major des dragons nationaux à Lorient.
Major des dragons nationaux à Lorient en juillet 1789, colonel en 1790, promu capitaine de la gendarmerie du Morbihan en 1791, il connaît, grâce à la guerre, une rapide promotion :
- 10 février 1793, adjudant-général colonel surnuméraire et sans appointements à l'armée des Côtes.
- 7 mars 1793, Brigadier au 21e chasseurs à cheval.
- 6 mai 1793, adjudant-général chef de brigade à l'armée des Côtes-de-Brest
- 20 juin 1793, général de brigade.
C’est à ce dernier poste qu’il repousse les Vendéens à la fin de juin 1793. Signataire du manifeste fédéraliste du 5 juillet 1793, il se vit dans l'obligation de trouver refuge à Lorient. Le 2 août 1793, il se présenta devant la convention, celle-ci le réintégra dans l'armée avec le même grade. Le 17 septembre 1793, il est défait par les Vendéens à Montaigu. Le gouvernement qui avait déjà des soupçons sur lui décrète son arrestation. Le 2 octobre 1793, il est incarcéré à la Prison de l'Abbaye. Il comparaît devant le Tribunal révolutionnaire de Paris qui le condamne à mort le 4 germinal an II (24 mars 1794), comme complice de Jacques-René Hébert, Charles Philippe Ronsin, François-Nicolas Vincent, Mazuel, Antoine-François Momoro, déjà frappés du glaive de la loi, pour dissoudre la représentation nationale et donner un tyran à l'État. Il sera guillotiné en même temps que Arthur de Dillon, Pierre-Gaspard Chaumette, Jean-Baptiste Gobel et Lucile Desmoulins, Marie Marguerite Françoise Hébert le 24 germinal an II (13 avril 1794).
Lien interne
- Procès de Jacques René Hébert et des Hébertistes
Sources
Jean Tulard, Jean-François Fayard et Alfred Fierro, Histoire et dictionnaire de la Révolution française. 1789-1799, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », Paris, 1987,1998 [détail de l’édition]
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