Petros de Grèce

Petros de Grèce

Pierre de Grèce

Pierre de Grèce (en grec moderne : Πρίγκιπας Πέτρος της Ελλάδας / Pétros tis Elládas), prince de Grèce et de Danemark, est né à Paris, en France, le 3 décembre 1908 et est décédé à Londres, au Royaume-Uni, le 15 octobre 1980. C’est un membre de la Maison d'Oldenbourg, un militaire grec et un ethnologue spécialiste du Tibet.

Le prince Pierre de Grèce avec sa mère, Marie Bonaparte, en costume traditionnel crètois, en 1912.

Sommaire

Famille

Pierre de Grèce est le premier enfant (et le seul fils) de Georges de Grèce (1869-1957), prince de Grèce et de Danemark, et de son épouse la princesse française Marie Bonaparte (1882-1962). Par son père, il est le petit-fils du roi Georges Ier de Grèce (1845-1913) et l’arrière petit-fils du roi Christian IX de Danemark (1818-1906) tandis que, par sa mère, il est un lointain descendant du prince Lucien Bonaparte (1775-1840).

Le 9 septembre 1939, Pierre épouse, sans l’autorisation de sa famille, la roturière russe Irina (ou Irène) Alexandrovna Outchinnikova (1900-1990), à Madras, en Inde. Il s'agit là d'une union inégale non autorisée par le roi Georges II de Grèce et qui prive le prince de ses droits dynastiques grecs et danois.

Du mariage de Pierre et d'Irina ne naît aucun enfant.

Biographie

Jeunesse

Premières années

Le prince Georges de Grèce, père de Pierre.

Pierre de Grèce passe la majeure partie de son enfance et de son adolescence en France, entre Saint-Cloud et l’Avenue d'Iéna, à Paris, où sa mère et son grand-père maternel possèdent plusieurs résidences. Ses liens avec la Grèce sont par contre beaucoup plus distants. La Première Guerre mondiale, avec ses conséquences néfastes sur la famille royale hellène[N 1], mais aussi la proclamation de la république à Athènes, en 1923, éloignent pour longtemps le jeune prince de sa patrie. Entre 1912 et 1936, il ne revoit ainsi jamais la Grèce[1]. Le prince Pierre connaît finalement bien mieux le Danemark, pays de son arrière-grand-père paternel, le roi Christian IX. Pendant de nombreuses années, il se rend en effet, chaque été, avec sa famille, au château de Bernstorff, à Gentofte, chez son grand-oncle, le prince Valdemar. Ce dernier, qui noue depuis 1883 une relation amoureuse avec Georges de Grèce,[2] est ainsi affectueusement appelé « Papa Two » (« Papa n° 2 ») par le petit garçon et sa sœur Eugénie[3].

Avec leurs enfants, Georges de Grèce et Marie Bonaparte se montrent à la fois chaleureux et distants. L’arrière-petite-nièce de Napoléon Ier a perdu sa mère à sa naissance et ses relations avec son propre père n’ont jamais été faciles. Elle a donc parfois du mal à savoir comment se comporter avec sa progéniture et se montre avec Pierre tantôt lointaine, tantôt étouffante[4]. À l'adolescence, les relations de la mère et du fils sont par ailleurs compliquées par un profond désir incestueux que seul le travail de Freud parvient à réprimer[5]. Quant au prince Georges, il adore son fils mais ne s'en occupe guère[6].

Comme tous les enfants princiers de leur génération, le prince Pierre et sa sœur sont également confiés au soin de domestiques et leur nurse anglaise, Violet Croisdale, joue un rôle important, mais pas toujours positif, dans leur éducation[4]. Une fois devenus adultes, les deux jeunes gens accusent d'ailleurs leur gouvernante de les avoir écrasés et exigent de leur mère qu'elle l'éloigne définitivement de leur famille[7].

Formation scolaire et militaire

Sigmund Freud, le maître à penser de la princesse Marie.

À Paris, le prince Pierre reçoit une éducation libérale, supervisée par sa mère, d’abord auprès d’un précepteur suisse, Henri Hoesli[8], ensuite dans un lycée publique, ce qui n’est pas la coutume dans son milieu, à l’époque[3]. Son père ne se préoccupe, quant à lui, que de sa formation religieuse[3] et Pierre apprend le grec avec un professeur particulier, Lucia Georgiadi[9]. Cependant, le prince a également la chance de grandir dans un milieu où il fait la connaissance de nombreuses personnalités brillantes : Aristide Briand, qui est longtemps l'amant de sa mère[10], Sigmund Freud, qu'il rencontre pour la première fois en 1926[11] et qui tient une place très importante dans la famille princière, ou encore Rudolph Loewenstein, autre amant de sa mère avec lequel il entame une analyse à partir de 1930[12].

En juin 1925, le prince Pierre passe avec succès son baccalauréat[13] et fait savoir à ses parents qu'il voudrait partir continuer ses études à Cambridge, en Angleterre. Cependant, son père lui refuse son autorisation tandis que sa mère le dissuade fortement d'insister[14]. Il choisit alors de s'orienter vers une carrière de chimiste mais, perturbé par l'absence de sa mère, qui suit alors une analyse avec Freud à Vienne, et ses relations difficiles avec le prince Georges, il rate son examen d'entrée à l'école qu'il désirait intégrer[15]. Après cet échec, Pierre de Grèce opte pour le droit[16] mais rate finalement ses examens en 1932[17]. Déçu par ses mauvais résultats, le prince choisit d'abandonner pour un temps ses études et de gagner le Danemark pour y effectuer son service militaire et intégrer la garde royale[17]. Pendant son séjour dans le royaume du Nord, il prend la décision de devenir ethnologue et exprime une nouvelle fois à sa mère son désir de partir étudier à Londres et à Berlin[7].

C'est cependant en France que le prince Pierre vient reprendre ses études. Il obtient ainsi, à la Sorbonne, un doctorat en science politique dont le thème est Les Coopératives agricoles danoises et le marché extérieur et qui est publié en français en 1935 puis en danois l'année suivante. Désireux de poursuivre sa formation, le prince part ensuite au Royaume-Uni en 1934-1935 et s’inscrit à l’Université de Londres, où il peut enfin étudier l'ethnologie.

Les années indécises

Vie sentimentale

En 1930, le prince Pierre connaît sa première expérience amoureuse avec une jeune Américaine. Avec elle, il perd sa virginité et vit son premier chagrin amoureux, lorsqu'elle regagne son pays[12]. Ce n'est cependant qu'en 1935 qu'il a sa première vraie relation. Il rencontre alors une jeune femme mariée de huit ans son aînée, Irina (Irène) Alexandrovna Outchinnikova[18]. Russe blanche, cette dernière est la fille de l'ancien bijoutier de la cour des Romanov et elle a fui son pays avec son époux, le marquis Jean de Mauléon, à travers la Crimée en 1918. Pour Pierre de Grèce, cette relation signifie une rupture importante avec sa famille et son passé. Il met fin à son analyse avec Loewenstein sans l'avoir terminée et se brouille avec sa mère et sa sœur. Quant à son père, il n'est pas mis au courant de la relation avec Irina car il désapprouverait une liaison avec une roturière, mariée qui plus est[18].

Retour en Grèce

Le roi Georges II de Grèce, cousin du prince Pierre.

En 1935, la Grèce connaît d’importants bouleversements politiques et la monarchie y est restaurée après douze ans de république. Le roi Georges II, de retour au pouvoir, appelle alors auprès de lui, à Athènes, son cousin et lui offre une position. Placé troisième dans l’ordre de succession au trône après le diadoque Paul (encore célibataire) et le prince Georges, Pierre est en effet un membre important de la famille souveraine. Cependant, le prince refuse d'abord de rentrer dans son pays. Irina, son amante, menace en effet de se suicider s'il la quitte. Quant au prince Georges, traumatisé par ses déboires politiques lorsqu'il était haut-commissaire de la Crète autonome, il ne pousse pas son fils à assumer d'importantes fonctions officielles[19].

Finalement, Pierre revient en Grèce en novembre 1936 pour la cérémonie de retour des cendres des membres de la famille royale morts en exil. Il n'avait pas revu la Grèce depuis ses quatre ans et il est ravi par le voyage[20]. Cependant, en décembre, Irina obtient son divorce et Pierre part la rejoindre en France. Tourmenté entre son devoir de prince et son amour pour la jeune femme, il craint d'apparaître comme le roi Édouard VIII du Royaume-Uni, dont il désapprouve l'attitude, mais choisit malgré tout de poursuivre sa liaision[20]. Dans les années qui suivent, il passe tout de même quelques temps à Athènes et intègre l’armée hellène, qui le nomme au grade de sous-lieutenant puis à celui de lieutenant de réserve dans l’infanterie en 1937[9].

Départ en Inde et mariage

En septembre 1937, Pierre part pour un long voyage avec Irina qui le conduit de la Grèce à la Syrie puis de la Perse aux Indes afin d'y trouver une tribu à étudier[21]. En Inde, il décide d’officialiser sa liaison avec Irina Alexandrovna Ovtchinnikova et de se marier avec elle. L’union scandalise la famille royale de Grèce et spécialement le prince Georges qui refuse désormais tout contact avec son fils.

Deuxième Guerre mondiale

Lorsqu’éclate la guerre italo-grecque en 1940, le prince est mobilisé en tant que capitaine d’infanterie et sert son cousin au sein du quartier général hellène, à Athènes. Un peu avant l’occupation de la Grèce par les troupes germano-italiennes, il est nommé adjudant de Georges II et suit ce dernier en Crète, puis en Égypte en avril-mai 1941.

Il est alors promu commandant du Bataillon sacré, un groupe d'officiers hellènes qui poursuit son combat contre les nazis aux côtés des Britanniques. Avec ses hommes, il prend ainsi part à la campagne alliée en Tunisie et organise la fusion provisoire du Bataillon sacré et des Forces françaises libres du général Leclerc en 1943.

Considéré par le War Office anglais comme « le plus intelligent des membres de la famille royale [hellène] » et comme « le meilleur allié des Grecs », le prince est pourtant regardé comme un troublion qui met en danger l'effort de guerre allié contre le Troisième Reich[22]. De fait, la sensibilité politique de Pierre est plutôt marquée à gauche et il n'hésite pas à interférer dans les décisions du gouvernement grec en exil. Il est donc envoyé en Inde par les Britanniques sous le prétexte d'une formation militaire[22].

À la Libération, le prince Pierre revient quelques temps vivre en Grèce, où il reçoit le grade de lieutenant-colonel, puis il repart s’installer en France afin d’échapper à l’instabilité politique de son pays.

À la découverte de l'Asie et du Tibet

En 1947, Pierre de Grèce se rend en Inde, au Tibet et au Sri Lanka. De ce voyage, il ramène un ouvrage publié sous le titre D’Athènes à Calcutta (Απ΄ Αθηνών εις Καλκούτα).

De 1950 à 1954, le prince prend part, avec son épouse[23], à la troisième expédition scientifique danoise en Asie centrale[24]. Pendant ce séjour, qui se déroule principalement dans la région de Kalimpong, au Bengale[25], Pierre est chargé par la Bibliothèque royale de Copenhague de se procurer des ouvrages tibétains. Il s'agit là d'une tache d'autant plus difficile que le Tibet, pays traditionnellement fermé, est alors envahi par la Chine[24]. Le prince parvient cependant à obtenir des documents aussi précieux que le Canon bouddhique (Kan-gyur) et ses Commentaires (Tän-gyr)[25]. En plus de ses activités liées à l'étude du Tibet, Pierre prend, pendant dix semaines, la tête d'une mission scientifique danoise en Afghanistan durant l'été 1953[26].

En 1957, il est fait docteur honoraire de l’Université d’Athènes et prononce alors un discours sur l’« effet de la période hellénistique en Asie centrale ». Par la suite, il part vivre, durant de nombreuses années, en Inde et visite l’Himalaya en 1974-1975. Il réalise ainsi au Tibet 5 000 mesures anthropométriques et étudie, en outre, le mariage polyandrique. Ce travail lui sert de base pour un second doctorat, qu’il réalise à l’Université de Londres.

En 1960, il est également proclamé docteur honoraire de l’Université de Copenhague. Travaillant au Danemark, il invite notamment le grand maître tibétain en exil, Tarab Tulku Rinpoché.

Un prince polémique

Relations avec la famille royale grecque

La reine Frederika de Grèce.

Après la mort de son cousin le roi Paul Ier de Grèce et l’arrivée sur le trône de Constantin II, les relations de Pierre avec sa famille se tendent. Le prince, déjà en froid avec la reine Frederika, se brouille avec le nouveau souverain lorsque celui-ci proclame sa sœur cadette, la princesse Irène, héritière présomptive. En tant qu’homme, Pierre est en effet convaincu d’avoir plus de droits sur la couronne que sa petite-cousine. De la même façon, le prince refuse de reconnaître la désignation de la princesse Alexandra, fille aînée de Constantin, comme diadoque de Grèce en 1965.

Décès

Le prince Pierre meurt à Londres en 1980 à la suite d’une hémorragie cérébrale. Lors de ses funérailles londoniennes, sa veuve, Irina, subit l’indifférence générale de la famille royale hellène tandis que le gouvernement grec refuse catégoriquement que la dépouille de son mari soit transférée au cimetière royal grec de Tatoi. Il est donc enterré au Danemark, dans la propriété des descendants de prince Valdemar, à Gentofte. Sa veuve, Irina, y est également enterrée dix ans plus tard.

Annexes

Bibliographie

Œuvres du prince Pierre

Souvenirs de guerre
  • (el) Petros tis Elládas, Hēmerologia polemou, 1940-1941[N 2], Hidryma Goulandrē-Chorn, Athènes, 1997 (ISBN 9607079590).
Travail scientifique
  • (fr) Prince Pierre de Grèce, Les Coopératives agricoles danoises et le marché extérieur, Sirey, Paris, 1935.
  • (en) Prince Peter of Greece, « Post-war developments in Afghanistan » dans Journal of The Royal Central Asian Society, Volume 34, 3 & 4 July 1947, pages 275-286.
  • (en) Prince Peter of Greece, Possible Sumerian Survivals In Toda Ritual, Bulletin Of The Madras Government Museum, 1951.
  • (en) Prince Peter of Greece, The "Eternal Question": a Study of Present-day World Trends, Rosenkilde & Bagger, Copenhague, 1952.
  • (en) Prince Peter of Greece and Denmark, « The Moslems of Central Tibet », dans Journal of the Royal Central Asian Society, volume 39, 1952, p. 233-240.
  • (en) Prince Peter of Greece, The Aristocracy of Central Tibet: Provisional List of the names of the Noble Houses of U-Tsang, Tibet Mirror Press, 1954.
  • (en) Prince Peter of Greece, « Books from Tibet » dans Fund & Forskning, 1955, p. 113-124.
  • (fr) Prince Pierre de Grèce, « L'inscription polygraphique de Pratapa Malla à Kathmandu » dans Journal Asiatique, Tome CCXLV, fascicule n° 4, 1957.
  • (fr) Prince Pierre de Grèce, Chevauchée tibétaine, Coll. « Terre et hommes », Nathan, Paris, 1958.
  • (en) Peter of Greece and Denmark, « The ceremony of breaking the Stone », Folk. Dansk etnografisk Tidsskrift, vol. 4, 1962, p. 65-70.
  • (en) Prince Peter of Greece, A Study of Polyandry, Mouton & Co, La Haye, 1963.
  • (en) Prince Peter of Greece and Denmark (dir.), Anthropological researches from the 3rd Danish expedition to Central Asia, København, Munksgaard, 1966.
  • (en) Prince Peter of Greece, The science of anthropology. A series of lectures. Studies in General Anthropology, Volume 4 , Mouton & Co, La Haye, 1969.
  • (en) Peter of Greece and Denmark, « Zor: A Western Tibetan Ceremonial Goat Sacrifice » dans Folk. Dansk Ethnografisk Tidsskrift, vol. 16-17, 1974, pp. 309-312 (Voir la fiche du CNRS)
  • (en) Prince Peter of Greece, « Tibetan Oracles » dans The Tibet Journal, 1979.

Sur Pierre de Grèce et sa famille

  • (fr) Celia Bertin, Marie Bonaparte, Perrin, Paris, 1982. (ISBN 226201602X)
  • (da) (en) (fr) Collectif, Venner af Prins Peter / Friends of Prince Peter / Les amis du Prince Pierre, Ed. by Mogens Mugge Hansen, København, Finansbanken, 1978.
  • (es) Ricardo Mateos Sáez de Medrano, La familia de la Reina Sofía, La Esfera de los Libros, Madrid, 2004. (ISBN 84-9734-195-3).
  • (en) Peter Day, « Prince Philip's cousin was `trouble-maker' » dans The Independent du 20 août 1999.
  • (da) Jens Peter Jensen, H.K.H. Prins Peter af Danmark og Grækenland, Dharma Sol, 1996.
  • (en) Poul Pedersen, « Out of India: Prince Peter of Greece and Denmark and the Greek royal family » dans Dansk etnografisk forening, volume 46-47, København, Danemark, 2004-2005, p. 181-200. (voir la fiche du CNRS)
  • (en) Poul Pedersen et Martijn van Beek, « Prince Peter's Film from Ladakh 1938 » dans John Bray et Nawang Tsering Shakspo (dir.), Recent Research on Ladakh, J & K Academy of Art, Culture and Languages, Leh, 2007, p. 43-50.
  • (en) Poul Pedersen, « Prince Peter, Polyandry and Psychoanalysis » dans John Bray (dir.), Ladakhi Histories: Local and Regional Perspectives, Brill, Leiden, 2005, p. 293-308.
  • (da) Poul Pedersen, « Etnografen Prins Peter af Grækenland og til Danmark » dans Jordens Folk, vol. 1, 2006, p. 48-55.
  • (en) Alan Travis, « Prince Philip's cousin 'subverted war against Nazis' » dans The Guardian du 10 août 1999.

Filmographie

Pierre de Grèce a fait œuvre de conseiller technique dans le cadre d'un péplum :

Liens internes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Pendant la guerre, le roi Constantin Ier de Grèce mène une politique de neutralité qui ne tarde pas à lui aliéner les Alliés. Le Premier ministre Elefthérios Venizélos forme alors un gouvernement parallèle à Thessalonique, ce qui ne tarde pas à donner naissance au Schisme national. Finalement, en 1917, le roi et la plupart des membres de sa famille doivent quitter la Grèce et partir en exil.
  2. En alphabet grec : Ημερολόγια Πολέμου 1940-1941. L’œuvre est d’abord publiée en 1978 sous forme d’articles dans le journal grec Akropolis (Ακρόπολις).

Références

  1. Célia Bertin, Marie Bonaparte, Perrin, Paris, 1982, p. 314.
  2. Celia Bertin, op. cit., pp. 151 et 183.
  3. a , b  et c Célia Bertin, op. cit., p. 249.
  4. a  et b Célia Bertin, op. cit., p. 250.
  5. Célia Bertin, op. cit., p. 301-302.
  6. Célia Bertin, op. cit., p. 192.
  7. a  et b Célia Bertin, op. cit., p. 304.
  8. Célia Bertin, op. cit., p. 237.
  9. a  et b Πρίγκιπας Πέτρος της Ελλάδας.
  10. Célia Bertin, op. cit., p. 218.
  11. Célia Bertin, op. cit., p. 274.
  12. a  et b Célia Bertin, op. cit., p. 296.
  13. Célia Bertin, op. cit., p. 255
  14. Célia Bertin, op. cit., p. 266.
  15. Célia Bertin, op. cit., p. 277 et 279.
  16. Célia Bertin, op. cit., p. 279.
  17. a  et b Célia Bertin, op. cit., p. 302.
  18. a  et b Célia Bertin, op. cit., p. 310
  19. Célia Bertin, op. cit., p. 311.
  20. a  et b Célia Bertin, op. cit., p. 314.
  21. Célia Bertin, op. cit., p. 318.
  22. a  et b Alan Travis, « Prince Philip's cousin 'subverted war against Nazis' » dans The Guardian du 10 août 1999.
  23. Prince Peter of Greece, « Books from Tibet » dans Fund & Forskning, 1955, p. 119
  24. a  et b Prince Peter of Greece, op. cit., p. 113.
  25. a  et b Prince Peter of Greece, op. cit., p. 114.
  26. Prince Peter of Greece, op. cit., p. 123.
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