- Pensionnat Jean-Baptiste-de-La-Salle de Rouen
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Pensionnat Jean-Baptiste-de-La-Salle de Rouen Généralités Création 1874 Pays France Académie Rouen Coordonnées Adresse 84 rue Saint-Gervais
76000 RouenSite internet www.jbsrouen.org Cadre éducatif Appellation École primaire privée Jean-Baptiste de La Salle
Collège privé Jean-Baptiste-de-La-Salle[1]
Lycée d'enseignement général privé Jean-Baptiste-de-La-Salle[2]Réseau réseau lasallien Type Enseignement privé sous contrat Directeur Franck Levasseur Matricule 0762566B
0761715BPopulation scolaire Collège : 643[1]
Lycée : 640 (2008-2009)[2]Enseignants env. 110 (1er et 2e degré) Formation école primaire, collège et lycée Langues étudiées Anglais, Allemand, Espagnol, Italien Localisation Géolocalisation sur la carte : Haute-Normandie
modifier Le pensionnat Jean-Baptiste de La Salle de Rouen est un ensemble scolaire regroupant une école maternelle et élémentaire, un collège et un lycée d'enseignement général. Son directeur est Franck Levasseur. À la rentrée 2010, l'établissement accueillait 1580 élèves[3].
C'est un établissement catholique d'enseignement sous contrat d’association avec l’État et sous tutelle congréganiste des Frères des Écoles chrétiennes.
Initialement fondé en 1874, rue de la Chaîne, au pied de la cathédrale de Rouen, il rejoignit sa localisation actuelle au 84 de la rue Saint-Gervais en 1880.
Sommaire
Historique
XIXe siècle
Fondé en 1874 par les Frères des Écoles Chrétiennes, le Pensionnat Jean-Baptiste de La Salle se rattache à un lointain passé tant historique que local. En effet, c’est à Rouen que Jean-Baptiste de La Salle lui-même a créé, en 1705, le Pensionnat de Saint-Yon en même temps que jeté les bases de son Institut qui rayonne à présent à travers le monde. Cette institution renommée devait disparaître avec la tourmente révolutionnaire en 1791. Les élèves et les Frères furent alors dispersés, leurs biens confisqués ; l’Institut des Frères ayant été supprimé par le décret du 18 août 1792.
L’Institut se reconstitua en France dès les premiers jours du rétablissement de la Paix religieuse en 1802[4]. Mais ce n’est qu’en 1819, à la demande du maire de Rouen, le baron Élie Lefevre, que les Frères revinrent à Rouen. La ville de Rouen leur accorda d’abord la direction de nombreuses écoles municipales[5]qu'elle subventionnât[6]. En 1829, le Conseil Général de Seine-Inférieure leur confia la première École normale primaire officielle[7], pour la formation de jeunes instituteurs laïques et l’installait dans l’ancien couvent de Saint-Lô[8]. En 1860, outre l’École normale, Rouen comptait 9 écoles de Frères – dont l’école de l'aître Saint-Maclou[9] et l’école Bellefonds[10] - qui accueillaient plus de 3 000 élèves sous la conduite d’une soixantaine de Frères[11].
Malgré leurs tentatives, les Frères ne purent récupérer les biens confisqués lors de la Révolution, en particulier le Manoir de Saint-Yon, transformé entre-temps en asile d’aliénés.
En 1873, des industriels et des commerçants rouennais manifestèrent le désir de voir s’ouvrir à nouveau un établissement où leurs fils recevraient, avec l’éducation religieuse, une culture appropriée aux carrières nouvelles, nées du progrès technique. Sous la direction du Frère Ambroisin, originaire du Pensionnat de Passy, le « Pensionnat Notre-Dame » ouvre ses portes le 20 octobre 1874 au 23, rue de la Chaîne[12].
Les 16 garçons internes accueillis en 1874 furent bientôt 250 en 1879. L’ancien hôtel de la rue de la Chaîne[13] s’est vite révélé exigu, un transfert en des locaux plus vastes s’imposait. Le choix du Frère Directeur se porte alors sur une usine de tissage appartenant à la famille Gilles, rue Saint-Gervais.La porte cochère portait déjà l'emblème qu'on y remarque aujourd'hui, l'étoile à cinq branches, prise par les Frères pour symbole de l'esprit de foi qui caractérise leur Institut. Son acquisition par une société civile fut conclue pour le prix de 350 000 francs.
Le 4 octobre 1880, le nouvel établissement ouvre ses portes à 350 élèves et prend le nom de « Pensionnat des Frères des Écoles Chrétiennes ». Il gardera cette dénomination pendant cinq ans et en 1885, il est définitivement baptisé « Pensionnat Jean Baptiste de La Salle ». En 1883-84, il compte 440 élèves.
En 1888, quand le pape Léon XIII béatifie Jean-Baptiste de La Salle, les Frères ont doté le Pensionnat d’une vaste chapelle néo-romane, œuvre de l’architecte rouennais Marie-Eugène Barthélémy[14], capable d’accueillir les élèves de l’Établissement, et d’abriter les reliques du Fondateur.
Dix ans plus tard, conçue par le même architecte, une nouvelle aile qui prolonge le bâtiment de l’usine Gilles jusqu'à la rue du Roi, enjambant la rue « Chasse-Marée »[15] est inaugurée. Cette aile abrite actuellement la majorité des classes du Collège et de l’École primaire.
XXe siècle
Le 7 juillet 1904 une loi retire aux congrégations enseignantes l’existence légale. Au Pensionnat, quelques Frères optent pour l’exil ; d’autres, de demeurer sur place en « sécularisés ». Le Pensionnat étant la propriété d’une société anonyme, put cependant rouvrir ses portes avec un personnel « non congréganiste » constitué en partie de Frères « sécularisés ». À la même époque, le reliquaire du Fondateur, conservé dans la chapelle, prend également le chemin de l’exil, après un passage en Belgique, à Lembecq-les- Hall, les reliques seront transférées définitivement en 1937 à Rome à la Maison Généralice, via Aurelia.
Pendant la Première Guerre mondiale, une grande partie des locaux est réquisitionnée par l'Hôpital Auxiliaire n°1 pour y soigner les blessés de guerre[16].
Après la Première Guerre mondiale, l’esprit est à la réconciliation nationale, une certaine tolérance s’installe peu à peu, les congrégations enseignantes furent de nouveau autorisées, et les Frères, à Rouen comme ailleurs, purent à nouveau exercer ouvertement leurs ministères auprès des jeunes sans être inquiétés. Une plaque de marbre rappelle alors que les sécularisés préposés au maintien du Pensionnat ne renoncèrent jamais à leur filiation. Ils fêtèrent en 1919 sous la présidence du Cardinal Dubois, archevêque de Rouen, le bicentenaire de la mort de Saint Jean-Baptiste de La Salle. Deux cents anciens élèves avaient péri pendant la guerre à peine terminée[17].
Le Pensionnat Jean-Baptiste de La Salle, fondé en 1874, attendit l'année 1925, pour célébrer ses Noces d'Or[18], l'anniversaire de l'inauguration du Monument de Falguière[19] remis en l'état par la Ville de Rouen[20]. Les cérémonies furent présidées par Mgr André du Bois de La Villerabel.
Pendant les deux guerres mondiales, les locaux seront en grande partie, réquisitionnés : par la Société Française de Secours aux Blessés militaires en 1914, par la Wehrmacht en 1940. Néanmoins, à chaque fois, la vie scolaire continue avec un nombre restreint d’élèves et de grandes difficultés. Les bombardements de Rouen en 1944 n’épargnèrent pas le Pensionnat, le bâtiment dit de « l’infirmerie », (ancienne demeure de la famille Gilles) fut très endommagé, il sera démoli en 1950 et la terrasse réduite de moitié.
En 1950, l'année où le pape Pie XII faisait de Saint Jean-Baptiste de La Salle, le patron des enseignants; le Conseil Municipal de Rouen donnait à la place Saint-Gervais sur laquelle s’élèvent la chapelle et une partie de la façade du Pensionnat, le nom de Place Jean-Baptiste de La Salle.
Dans les années 1960, un nouveau bâtiment avec foyer et des chambres individuelles apportait aux élèves de Terminales des commodités jusqu’alors inconnues, cependant que la salle des fêtes, située au rez-de-chaussée de chapelle, se transformait en salle de sport et que les laboratoires se dotaient d’un matériel moderne.
Au début des années 1980, le nombre des élèves augmentant considérablement pour avoisiner les 1 500, la construction de nouvelles classes s’impose ; le « bâtiment Rouge » est construit sur la cour du haut, en bordure de la rue Legendre. Le temps des grands dortoirs est révolu et dans la mesure du possible, au fil des années, les conditions d’hébergement sont modifiées et modernisées. Des maisons sont acquises en périphérie de l’Etablissement et aménagées en maisons d’internes. L’internat atteindra son apogée dans les années 1990 et accueillera jusqu'à 350 internes.
En 1989, la bibliothèque devient le CDI, (Centre de documentation et d'information) et ses 12 000 ouvrages prennent place dans les 300 m2 d’un ancien dortoir. La même année, le Pensionnat, de garçons jusqu'alors, adopte le principe de la mixité.
En 1994, se présente l’opportunité d’acquérir les anciens locaux de l’École nationale de la Boulangerie située rue d’Herbouville et d’y développer un enseignement post-bac. Des classes préparatoires sont ainsi ouvertes au sein d’une structure spécialement créée : l’Association CYPRESI Jean Baptiste de La Salle qui accueille les classes préparatoires de l’ESIGELEC (200 étudiants en 2008-2009)[21].
XXIe siècle
Parallèlement les locaux de la rue d’Herbouville deviennent une annexe d’un Lycée dont les effectifs vont croissants, de plus en plus à l’étroit dans le site historique du Pensionnat. Dans un premiers temps, les laboratoires de sciences physiques et de chimie y sont aménagés. D’importants travaux reprendront en 2007, permettant l’aménagement d’un pôle SVT moderne, en adéquation avec les exigences pédagogiques actuelles.
Au début de l’année 2007, la Direction diocésaine de l’Enseignement catholique confie à la Direction de l’établissement la reprise de deux classes de maternelles de l’école Sainte-Madeleine. Une école maternelle, est construite au cours de l'année 2010 sur le site du Pensionnat et ouvre ses portes lors de la rentrée de septembre 2010.
La chapelle du Pensionnat
Jean-Baptiste de La Salle meurt, à 68 ans, le Vendredi Saint 7 avril 1719 à Saint-Yon, sur la Rive Gauche de Rouen. Il est alors d'abord inhumé dans la chapelle sainte Suzanne[22] de l’église Saint-Sever[23] [24], puis, le 7 juillet 1734 dans la chapelle du Manoir de Saint-Yon [25] construite entre 1728 et 1734[26].
À la Révolution, en 1793, sa sépulture n’échappe pas à la profanation[27], tandis que le pensionnat de Saint-Yon est fermé et la communauté des Frères dispersée, leurs biens confisqués.Le 30 juin 1881, les ossements de Jean-Baptiste de la Salle, sont transportés au Pensionnat. En vain, les supérieurs avaient demandé à Rouen, avec la permission de Rome, que ces précieux restes fussent conservés à la Maison-Mère située 27, rue Oudinot, à Paris[28]. Considérant le Pensionnat comme la suite morale de Saint-Yon, ils optèrent pour le Pensionnat.
En 1888, lors de la béatification du vénérable Jean-Baptiste de La Salle, par le papeLéon XIII, les Frères ont doté le pensionnat d’une vaste chapelle néo-romane capable d’accueillir les élèves de l’Établissement, et d’abriter les précieuses reliques du fondateur. En effet selon toute vraisemblance, le Pensionnat ne possèderait pas une si belle chapelle s’il n’avait eu l’insigne honneur de garder ces reliques. De 1888 à 1905, elles reposeront sous l’autel de la chapelle des reliques, à gauche en entrant dans la nef. La translation solennelle des reliques est effectuée dans la chapelle du pensionnat[29], récemment construite. Un triduum solennel est célébré au Pensionnat les 12, 13 et 14 juin. Le père Monsabré, ancien élève des Frères, prononce le panégyrique du Bienheureux à la cathédrale de Rouen[30], avec un programme musical exécuté par le compositeur Charles Gounod et l'organiste Alexandre Guilmant.
Le parchemin qui relate la pose de la première pierre (19 juillet 1887) nomme d’abord l’architecte rouennais Marie-Eugène Barthélémy (1841-1898). C’est lui-même qui décrit son œuvre - la chapelle - de la façon suivante :
« Le plan et les détails de l’édifice ont été inspirés par le plus beau type de l’époque romane. Le monument entier construit en pierre de taille repose sur un soubassement à l’usage de salle de conférence privée.
Il présente sur la place Saint-Gervais un portail flanqué deux grandes pyramides carrées, rappelant quelques souvenirs de l’Abbaye Saint-Georges de Boscherville.
La porte à voussures chevronnées, est ornée, dans son tympan, du Sacré-Cœur en bas relief, entouré des anges chargés des emblèmes de la Passion du Christ. Au-dessus, deux étages de fenêtres géminées éclairent le vestibule et la tribune. Plus haut, la statue du Bienheureux, sur un pignon avec arcatures et corbeaux variés, et couronné de la croix nimbée.
Lorsqu’on monte le perron, un escalier à rampe ajourée donne accès à cette chapelle, et tout d’abord au sanctuaire du Bienheureux dont les murailles ont reçu des décorations spéciales à l’encadrement des ex-voto.
L’édifice est d’une seule nef, en forme de croix latine, accompagnée d’ambulatoires qui permettent une facile circulation en dehors des piliers, et les deux bras servent de porches d’accès pour les élèves du Pensionnat.
Le chœur, de forme circulaire, est pavé en mosaïque, décoré d’arcatures, frises et corbeaux variés. Dans le fond, un édicule avec voussure et imbrications devra supporter un reliquaire. Au-dessus s’élève la statue du Sacré-Cœur.
La nef et le chœur 1ere moitié du XXe siècle A droite, l’oratoire privé, conçu dans le même style, est relié au sanctuaire par deux grandes arcades, et la sacristie termine en hémicycle le pourtour absidal.
L’ensemble de cette chapelle offre une longueur de 42 mètres sur une largeur de 14,40 m et une hauteur sous voûte de 14 mètres.
Elle présente une série d’arcades plein cintre, surmontées d’un triforium, le tout assez sobre d’ornemantation, mais d’une grande variété dans la sculpture des frises, chapiteaux et nervures des voûtes à pointes de diamant, signes caractéristiques de l’époque.
La tribune s’élève au-dessus de la première travée de la nef, supportée par des colonnes monolithes et couronnée d’une balustrade à jour.
Si on regarde l’édifice vers son chevet extérieur, on remarque la statue de la Vierge-Mère, qui en domine la partie supérieure et le poinçon de l’abside est surmonté d’un ange en bois recouvert de plomb martelé et doré.
Le mobilier se compose de trois autels, des statues du Sacré-Coeur, de la Sainte-Vierge, de Saint-Joseph et de l’archange Saint-Michel et d’un chemin de croix, le tout en pierre blanche et fine.
La chaire et les bancs des élèves sont en bois de chêne, les lampadaires en bronze, les grilles en fer forgé, le tout dans le même style. »L’historien rouennais, Charles de Robillard de Beaurepaire, ayant guéri au cours d’une grave maladie à la suite de l’invocation de Jean-Baptiste de La Salle, offrit à la communauté un fragment de la pierre tombale[31],[32] qui avait échappé aux destructions révolutionnaires de la chapelle de Saint-Yon où le sépulcre se trouvait précédemment.
En voici le texte restitué :
« Ici repose Messire Jean-Baptiste de La Salle, prêtre, docteur en théologie, ancien chanoine de l’église Notre-Dame de Reims, instituteur des Frères des Écoles chrétiennes, qui a brillé dans la pratique de toutes les vertus, surtout par la charité qui l’anima pour tous ses Frères. »
Dans la chapelle des reliques, on peut voir une statue du Saint (d'après Émilien Cabuchet)[33] ainsi que de nombreux ex-votos qui témoignent de la piété des fidèles et de leur confiance en l’intercession de saint Jean-Baptiste de La Salle.
Mgr Jourdan de la Passardière[34], évêque auxiliaire de Rouen, consacra les autels en 1890 ; et en 1900, on inaugura l’orgue Merklin offert par souscription.
En 1900, lors de la canonisation du saint, une autre solennité lui fut consacré avec panégyrique par Mgr Fuzet; la foule défila pendant quatre jours devant sa châsse, rue Saint-Gervais et à la Cathédrale.
La châsse passa dans l’église Saint-Gervais[35] au moment des lois de séparation des Églises et de l'État en 1905 qui chassèrent de France les religieux enseignants. Après divers transferts[36], elle fut transférée dans la chapelle de la Maison généralice, Via Aurelia, à Rome en 1937. À cette occasion une relique de choix, en guise de compensation, fut concédée par le Frère Junien-Victor, supérieur général des Frères à la communauté des Frères de Rouen. Elle est maintenant visible dans une niche, dans le chœur de la chapelle.
La Seconde Guerre mondiale épargna miraculeusement l’édifice alors qu’une aile de l’immeuble du 84 fut sévèrement touchée. Les bombardements détruisirent les vitraux, ils furent rétablis entre 1951 et 1956 par le maître verrier Gabriel Loire de Chartres. En tout 220 m2 de vitraux (90 baies) suivant la technique de la dalle de verre (22 mm d’épaisseur est un verre coloré dans la masse) taillée à la marteline (sorte de marteau) et sertie par un mortier.
Orgue de Tribune[37]
Lors de la canonisation du fondateur, une souscription est lancée par l'Amicale des Anciens Élèves pour doter la chapelle d'un grand orgue. Le choix se porte sur un instrument issu des ateliers du facteur d'orgue M. Merklin. Le 06 mai 1900, l'instrument est inauguré par M. Henri Dallier, compositeur et organiste de Saint-Eustache à Paris [38].
Ses caractéristiques techniques sont les suivantes :
- 2 Claviers manuels de 56 touches et pédalier de 30 marches
- trémolo récit
- Appel et renvoi trompette
- Transmissions mécaniques des notes et des jeux
Composition des jeux (I) Grand-Orgue (56 notes) (II) Récit Expressif (56 notes) Pédalier (30 notes) Bourdon 16' Viole de gambe 8' Soubasse 16' Montre 8' Cor de nuit 8' Flûte 8' Bourdon 8' Voix celeste 8' Flûte harmonique 8' Flûte octaviante 4' Prestant 4' Nasard 2' 2/3 Basson hautbois 8' Trompette harmonique 8' Événements marquants
- 10 juillet 1904 : décret de fermeture du Pensionnat suite à la loi du 7 juillet 1904[39] qui interdit tout enseignement congréganiste.
- 27 août 1944 : lors du bombardement de Rouen, neuf bombes intra-muros , 4 à l'extérieur n'atteignirent aucune des parties vitales du Pensionnat et ne firent aucune victime.
- 6 janvier 2004 : messe en mémoire des victimes de l'accident d'avion de Charm el-Cheikh, dont deux élèves de l'établissement et leur famille et un ancien élève.
- 12 septembre 2008 : messe en mémoire de Valentin, 16 ans, élève de 1reES1 s'étant suicidé.
- 25 mars 2011 : Inauguration des locaux de l'école maternelle Jean-Baptiste de La Salle.
Échanges linguistiques
- St John College de Cardiff en Pays de Galles, (Maîtrise Jean-Baptiste de La Salle);
- Colegio La Salle San Ildefonso à Teneriffe, Îles Canaries;
- City of London school for Girls à Londres;
- Mansfield state High School à Brisbane en Australie;
- Stiftung Louisenlund en Allemagne;
- Universidad La Salle Pachuca au Mexique;
- Gymnazie Matky Alexie de Bratislava en Slovaquie;
- High Gate School à Londres;
Résultats aux examens
Baccalauréat 2010
Série présentés[40] reçus mentions Très Bien mentions Bien mentions Assez Bien L 22 100.00% 19.05% 19.05% 38.10% ES 51 98.04% 17.65% 23.53% 29.41% S 123 100.00% 24.39% 22.76% 30.08% Total 196 99.00% 21.93% 22.44% 30.61% Diplôme national du brevet (DNB) 2010
présentés % reçus % mentions mentions Très Bien mentions Bien mentions Assez Bien 168 100.00 % 89.30 % 17.30 % 35.70 % 36.30 % Anciens élèves et éducateurs
- Georges Lanfry (1884-1969), entrepreneur, Président de la Fédération française du bâtiment (FFB) de 1945 à 1950 ;
- Michel Frechon (1892-1974), artiste peintre ;
- Robert Bréard (1894-1973), compositeur et musicien ;
- Emmanuel Bondeville, (1898-1987), compositeur, secrétaire perpétuel de l'Académie des Beaux-Arts ;
- Jean Lecanuet (1920 - 1993), ancien garde des Sceaux, ministre de la Justice, maire de Rouen de 1968 à 1993 ;
- Robert Lecourt (1908 - 2004), homme politique français ; président de la Cour de justice des Communautés européennes à Luxembourg, de 1967 à 1976 ;
- Raymond Pichard (1913 - 1992), prêtre dominicain, fondateur en 1949 de l'émission Le Jour du Seigneur ;
- Bernard Restout (né en 1923), ancien dirigeant de la Fédération française de boxe et maire de Saint-Germain-Village, (Eure) ;
- Patrick Herr (né en 1945), homme politique français, Président de l'association Armada de Rouen ;
- Philippe Porée-Kurrer (né en 1954), romancier normand ;
- François Hollande (né en 1954), ancien premier secrétaire du Parti socialiste ;
- Dominique Laboubée (1957-2002), musicien, auteur, compositeur, fondateur du groupe Dogs ;
- Pascal Wintzer (né en 1959), évêque auxiliaire de Poitiers ;
- Christophe Profit, alpiniste français ;
- Hugues Protat, prestidigitateur ;
- Tony Parker (né en 1982), joueur de basket-ball ;
- Grégoric Bouly, rugbyman du Stade aurillacois Cantal Auvergne.Ancien surveillant
- Sébastien Dugauguez, poète
Voir aussi
Sources
- J.Chantrel, Le Monument du Vénérable Jean-Baptiste de La Salle à Rouen (Fête du 2 Juin 1875), Imprimerie Victor Goupy, 5, rue Grancière, Paris, 1875.
- Abbé Monsabré, Panégyrique du bienheureux J.-B. de la Salle Fondateur de l'Institut des Frères des Ecoles Chrétiennes, prononcé à l'Église primatiale de Rouen le 14 juin 1888, Librairie Cagniard, Rouen, 1888.
- Ouvrage collectif, Fêtes du Vingt-Cinquième Anniversaire, 29-30 mars 1913, Imprimerie Paul Leprêtre, 39, rue aux Ours, Rouen, 1913.
- Ouvrage collectif, Noces d'or du Pensionnat Jean-Baptiste de La Salle à Rouen (25 - 26 Avril 1925), Imprimerie Lecerf Fils, Rouen, 1925.
- Ouvrage collectif, Livre d'or du Pensionnat J.B.de La Salle de Rouen, à la glorieuse mémoire des professeurs, anciens professeurs, et anciens élèves du pensionnat, morts pour la France 1914-1918, Imprimerie Lecerf Fils, Rouen, 1925.
- E. Étienne-Bellivière, Chroniques pour mes amis, Librairie Allain, Elbeuf, 1950.
- Petit guide du Pèlerin lasallien, Procure Générale, 78, rue de Sèvres, Paris - 7e, 26 janvier 1951
- Gabriel Le Bras, Les Ordres religieux actifs : la vie et l'art, t. 2, France, Flammarion, 1980 (ISBN 2-08-010029-7)
- Louis Leter, Frère Adolphe-Joseph (Charles Collier) : Un vrai fils de Saint Jean-Baptiste de La Salle, Evreux, mai 1942
- Robert Eude, « Les séminaires et les établissements libres d'enseignement », dans Études Normandes, no 65, 1956
- Robert Eude, « Les congrégations religieuses », dans Études Normandes, no 71, 1957
Notes et références
- Académie de Rouen
- Académie de Rouen
- dont 170 internes (filles et garçons).
- Cardinal Fesch obtint du Premier Consul l'autorisation pour les Frères des Écoles chrétiennes de reconstituer leur congrégation en France. Sous le Consulat, l'influence du
- L'école Saint-Maclou et celle de Saint-Ouen furent ouvertes le 1er décembre 1819, puis celle de Saint-Patrice le 1er février 1820, celle de l'Hospice Général le 26 avril 1820, celle de Saint-Vivien le 14 février 1821.
- A partir de 1879, la loi sur la laïcité de l'enseignement amena les communes à se passer des services des Frères et à créer des écoles confiées à des maîtres laïques. A Rouen, les subventions qui étaient accordées aux Frères, en échange de la gratuité de leur enseignement, furent réduites dès 1879, et totalement supprimées en 1888.
- Aurillac, Beauvais, Quimper, et en Belgique, Malonne et Carlsbourg Après Rouen, d'autres écoles normales furent créées à
- aujourd’hui lycée Camille Saint-Saens
- Cette école, fondée en 1705, demeurera sous tutelle des Frères jusqu'en 1907.
- École supérieure Bellefonds, fondée en 1862 dans l'ancien prieuré des Bénédictines de Bellefonds, rue Beauvoisine.
- Les Frères tenaient également des écoles dans les villes suivantes : Elbeuf, Caudebec-lès-Elbeuf, Darnétal, Dieppe, Le Havre, Fécamp, Bolbec, Montivilliers, Neufchâtel, Forges, Yvetot, Caudebec-en-Caux et Saint-Valery
- En annonçant l'ouverture de cet Établissement, la Semaine Religieuse (n° du 3 octobre 1874) précisait " qu'il recevrait des pensionnaires et des demi-pensionnaires, et formerait des élèves destinés au commerce et à l'industrie, en leur procurant de fortes études.....Le programme des études embrassera tout ce qui est nécessaire pour préparer les jeunes gens aux professions commerciales, industrielles et administratives, aux écoles vétérinaires et à celles des Arts et Métiers...
- Nicolas Barré au XVIIe siècle. Ces locaux abritent toujours une institution scolaire : le Collège-École privé Sainte Marie, sous tutelle des sœurs de la Providence de Rouen, congrégation enseignante fondée à Rouen par le Père
- Eugène Barthélémy, architecte diocésain fils de
- Actuellement rue Guy-de-Maupassant
- Du 20 août 1914 au 3 février 191, l'établissement hospitalisa 6 295 officiers, sous-officiers et soldats et 232 réfugiés de la région du Nord, 135 inhumations de blessés décédés eurent lieu dans la chapelle ou continuèrent des offices communs à l'H.A. 1 et au Pensionnat
- Un monument aux morts, situé dans le vestibule sud de la chapelle, commémore les anciens élèves, professeurs et frères victimes des deux guerres mondiales. Il est l'œuvre de M. Paul Le Bocq architecte et ancien élève et a été inauguré le 28 novembre 1920 par le Cardinal Dubois
- Noces D'or du Pensionnat Jean-Baptiste de La Salle à Rouen (25 - 26 Avril 1925), Imprimerie Lecerf Fils, Rouen, 1925.
- J.Chantrel, Le Monument du Vénérable Jean-Baptiste de La Salle à Rouen (Fête du 2 Juin 1875), Imprimerie Victor Goupy, Paris, 1875.
- Le monument de la place Saint Clément est dû à l'initiative du Frère Lucard, Directeur de l'École normale. Il obtient l'assentiment des autorités religieuses, préfectorales, académiques et municipales. A l'issue d'un concours le projet de Falguière est retenu. Le Conseil municipal assigne la place Saint-Sever (Carnot par la suite), comme convenant le mieux à ce monument majestueux. Les frais sont largement couverts par une souscription presque exclusivement nationale. Le reliquat est versé à la Ville, à qui le Comité remet la statue. Le 2 mai 1875, inscriptions et bas reliefs furent encastrés dans le socle. La statue de 3,80m, coulée le 24 avril, prit place sur son piédestal le 27 mai. L'inauguration eut lieu le 2 juin. 100 000 personnes regardèrent défiler 10 000 délégués venus de toute la France et de 42 nations étrangères. Le Groupe de Falguière est déménagé Place Saint-Clément en 1885.
- Ce partenariat a pris fin en 2009
- Epitaphe (traduite du latin) de la première sépulture de JB de La Salle : "Ici, attend la résurrection, de vie vénérable, Jean-Baptiste de La Salle, prêtre rémois, docteur en théologie, chanoine de l'église métropolitaine de Reims, instituteur des Frères de l'École Chrétienne, illustre par la naissance, plus illustre par la vertu. Il mourut le vendredi saint, sept avril de l'année 1719, dans la maison des Frères de Saint-Yon de cette paroisse, âgé de 68 ans. Que le Seigneur lui donne de trouver le repos en ce jour. Inspiré par le piété et la gratitude ce monument, fut élevé à son très pieux paroissien, par Louis Dujarrier-Bresnard recteur de l'église." très
- L'église primitive, menaçant ruine en 1856 fut démolie en 1860 et remplacée par le monument de style néo-renaissance actuel.
- Chanoine Farcy, Histoire Ancienne & Moderne de la Paroisse Saint-Sever, Librairie Henri Defontaine, Rouen, 1933
- Chanoine Farcy, Le Manoir de Saint-Yon au faubourg Saint-Sever de Rouen, Librairie Henri Defontaine, Rouen, 1936.
- XIXe siècle lors de la construction de l'École Normale. La chapelle est le seul édifice subsistant de l'époque des Frères, tous les autres bâtiments ont été détruits au
- Les révolutionnaires violent la sépulture, brisent la dalle tumulaire, enlèvent le plomb du cercueil (pour en faire des balles, prétend-on) et rejettent les ossements pêle-mêle dans la terre. Ces restes sont exhumés et transférés en 1835, à l'École normale, rue Saint-Lô. Ils y resteront jusqu'en 1880, date de leur transfert au Pensionnat.
- Ministère de l'Outre-Mer Maison-mère des Frères entre 1848 et 1905, l'Hôtel de Montmorin abrite désormais le
- Entre 1880 et 1888, une chapelle fut provisoirement aménagée au rez-de-chaussée de l'ancienne fabrique Gilles, actuellement occupé par le réfectoire.
- Mgr Julien Loth (1862-1913), qui fit le panégyrique du Bienheureux de La Salle Au Pensionnat, c'est
- fragment trouvé lors des démolitions de 1880.
- Derrière ce fragment d'épitaphe, on pouvait lire un autre, avant qu'il fut encastré dans la muraille. En voici la traduction française : Ci-gît Agnès Lopez; Née à Lisbonne au Portugal, d'une famille illustre; Épouse de Manuel Sanchez Diaz, l'an 1605; Exemple de charité et de bonté; Modèle de réserve et de modestie; Et, dans le mariage, symbole de la bienveillance et de l'union; Elle morte le 23 juin 1637; Dans sa cinquante-deuxième année; Qu'elle repose au ciel. Cette pierre tombale provenait des Cordeliers, où furent inhumés plusieurs seigneurs et marchands espagnols et portugais.
- Pierre-Charles Simart, se spécialisa dans l'art religieux Émilien Cabuchet, (1819-1902), sculpteur français formé à Paris dans l'atelier de
- Mgr Félix-Jules-Xavier Jourdan de la Passardière (1841-1913)
- église Saint-Gervais. Dès le décret de fermeture du Pensionnat paru, le Fère Directeur fit transporter la châsse, discrètement, enfermée dans un coffre solide, sous l'autel de la sacristie de l'
- Après la promulgation de la loi de Séparation des Églises et de l'État, en 1906, la châsse est d'abord cachée au Patronage Saint-Victrice, tout proche. Puis dans la petite chapelle d'une institution de jeunes filles, l'Institution Renard-Leblond, située 104-110, rampe Saint-Gervais. C'est là que le 29 juin 1906, vinrent la chercher deux frères assistants du Frère supérieur général, le Frère Gabriel-Marie pour l'abriter à la nouvelle Maison-Mère à Lembecq-les-Hal en Belgique.
- http://orgues-normandie.com/index.php?principal=accueil.html
- Fêtes du Vingt-Cinquième Anniversaire, 29-30 mars 1913, Imprimerie Paul Leprêtre, Rouen, 1913.
- Ferdinand Buisson était le rapporteur, cette loi précède la rupture des relations diplomatiques avec le Vatican, le 29 juillet 1904. Dont
- http://www.education.gouv.fr
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