- Cathédrale de Rouen
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Cathédrale Notre-Dame de Rouen
Cathédrale Notre-Dame de Rouen Vue générale de l'édifice Latitude
LongitudePays France Région Haute-Normandie Département Seine-Maritime Ville Rouen Culte Catholique romain Type Cathédrale Début de la construction 1020 Fin des travaux 1884 Style(s) dominant(s) Architecture gothique Classé(e) Monument historique modifier La cathédrale primatiale Notre-Dame de l'Assomption de Rouen est le monument le plus prestigieux de la ville. Elle est le siège de l'archidiocèse de Rouen, chef-lieu de la province ecclésiastique de Normandie. L'archevêque de Rouen portant le titre de "primat de Normandie", sa cathédrale a donc le rang de primatiale.
Elle fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1862[1]. C'est une construction d'architecture gothique dont les premières pierres remontent au haut Moyen Âge. Elle a la particularité, rare en France, de conserver son palais archi-épiscopal et les constructions annexes environnantes datant de la même époque.
Un de ses éléments les plus remarquables est sa façade occidentale, encadrée de deux tours dissemblables : la tour Saint-Romain et la tour « de Beurre ». La tour nord (tour Saint-Romain) est la partie la plus ancienne de la façade (XIIe siècle, premier gothique ) et était couronnée d'une flèche en pierre à l'origine. Après la destruction de cette dernière, un autre niveau en style gothique flamboyant a été ajouté et doté d'un toit en charpente dit « en hache ». L'autre tour, celle au sud (tour de beurre) est beaucoup plus récente et date du XVIe siècle, elle est « couronnée » ce qui est caractéristique du style flamboyant. Ces deux édifices sont construits hors d'œuvre, c'est-à-dire qu'ils ne s'élèvent pas au-dessus des collatéraux, comme c'est habituellement le cas, mais à côté. Les deux portails des bas-côtés datent du premier gothique, mais leurs tympans n'ont été ajoutés qu'au XIIIe siècle. Le porche principal est le dernier élément gothique adjoint à la cathédrale pour renforcer la façade qui avait été mise à mal par la construction de la tour de Beurre. La rosace au-dessus est la quatrième à cet endroit, la présente date de l'après-guerre. Des deux côtés, des niches accueillent des statues, alignées dans deux galeries au sud et dans trois au nord. Ces galeries sont uniques en France mais communes en Angleterre, ce qui suggère une influence britannique. La partie supérieure de la façade est décorée de beaux gables gothiques de styles rayonnant et flamboyant et le sommet de la façade est achevé par quatre pyramides (sortes de pinacles) dont deux ne sont pas antérieures au début du XXe siècle.
Comme la plupart des grands édifices du gothique normand, la cathédrale est dotée d'une « tour-lanterne » sur la croisée du transept. La flèche en bois couverte en plomb de style renaissance qui la couronnait, fut détruite par un incendie allumé par la foudre en 1822. Elle est à présent surmontée d'une flèche en fonte, construite de 1825 à 1876 qui culmine à 151 mètres de hauteur. C'est la plus haute de France, et c'était le plus haut bâtiment du monde au moment de son achèvement (1876-1880).
Ce site est desservi par les trois lignes TEOR, station Cathédrale.
Sommaire
Historique
La première mention attestée d'un évêque à Rouen remonte à l'an 314. Mais cette date, un an après l'autorisation du culte chrétien dans l'Empire romain, semble trop précoce pour imaginer l'existence d'un édifice religieux. Par contre, quelques dizaine d'années plus tard, un sermon de l'évêque Victrice daté d'environ 395/396 sous-entend la présence d'une cathédrale dans la cité et évoque la construction d'une basilique à proximité. En 1986, les fouilles menées par l'archéologue Jacques Le Maho ont permis de confirmer l'existence de cette dernière église. Elle se trouvait quelques dizaines de mètres au nord de la cathédrale actuelle. Comme beaucoup d'autres villes métropolitaines paléochrétiennes, le groupe épiscopal de Rouen se composait donc d'au moins deux églises :
- un édifice principal dédié à Notre-Dame, implanté à l'endroit de la cathédrale actuelle ;
- une église martyriale, dédiée peut-être à saint Étienne, (aujourd'hui la cour d'Albane) ;
- probablement un baptistère entre les deux.
En 1954, l'archéologue Georges Lanfry ouvrit un sondage au niveau de la dernière travée de la nef afin justement de découvrir l'antique église Notre-Dame. En fait, il mit au jour une crypte plus tardive, de l'époque carolingienne. À la lumière de cette découverte, on suppose que Notre-Dame était en ce temps un édifice bien plus petit qu'aujourd'hui (60 m de long ?).
Au IXe siècle, on procéda à plusieurs réaménagements (palais épiscopal, logement canonial, ajout d'un Westwerk à l'église martyriale) mais en 841, l'incendie de Rouen par les Vikings détruisit le groupe cathédral. L'ensemble semble remis en état d'une façon provisoire en attendant le retour de la paix dans la région. Au Xe siècle, après le Traité de Saint-Clair-sur-Epte (en 911), Rouen devint la capitale du jeune duché de Normandie, le chef viking Rollon aurait reçu le baptême en 912 (sous le nom Robert) dans la basilique primitive. Nécropole des premiers ducs, la cathédrale bénéficia d'importants travaux. Vers 1030, l'archevêque Robert le Danois reconstruisit le chœur en style roman et inséra une crypte en dessous. Grâce à des fouilles archéologiques menées vers 1938-1939, Georges Lanfry a pu dégager le plan oriental de l'église : un déambulatoire faisait le tour du chœur et ouvrait sur trois chapelles absidiales. Un autre archevêque, Maurille (1055-1067), acheva le chantier ainsi que la reconstruction de la nef. Malgré la construction de la cathédrale gothique ensuite, la crypte qui abritait sûrement les reliques de la Vierge, subsiste et peut se visiter.
En somme, on peut déterminer trois états successifs du monument :
- La basilique primitive :
Des fouilles récentes ont montré qu'un premier sanctuaire à double nef a été construit sur le site de la cathédrale actuelle à la fin du IVe siècle. La basilique fut détruite lors des invasions normandes.
- La cathédrale romane :
Les travaux de la cathédrale romane débutèrent vers 1020, sous l'épiscopat de Robert d'Évreux. Le vaisseau central reprenait l'emplacement de la nef sud de la basilique primitive. Il ne reste actuellement qu'une crypte, correspondant aux fondations du chœur de la cathédrale romane.
- la cathédrale gothique
La cathédrale gothique aujourd'hui
- La tour nord (tour Saint-Romain) est la partie la plus ancienne de la construction gothique. Son édification débute en 1145. Son dernier étage flamboyant dénote sur l'ensemble plus rude du premier gothique. Elle a entièrement brûlé le 1er juin 1944, suite au bombardement allié du 31 mai et les cloches ont fondu sur le sol du premier étage qui n'a pas cédé. Seuls les murs sont restés debout. Son fameux toit en ardoise décoré d'un soleil n'a été restitué que récemment.
- La tour sud, dite « de beurre », parce qu'elle a été financée avec les indulgences de carême, c'est à dire que des fidèles riches s'achetaient le droit de consommer du beurre et autres laitages pendant le carême, tout comme à la cathédrale de Bourges où existe également une tour de beurre. Elle n'est construite qu'à partir de 1485 et le chapitre de la cathédrale va connaître de houleux débats entre les « anciens » et les « modernes » pour décider qui des partisans d'une flèche ou d'une couronne l'emportera. Finalement les seconds vont gagner.
- La nef reprend des éléments des parties romanes, détruites par un incendie en 1200. Elle est vraiment caractéristique du premier gothique, car elle est construite sur quatre niveaux, contrairement au gothique postérieur qui n'en connaît que trois. En effet, on y distingue un niveau de tribune avec ses ouvertures, mais les tribunes n'ont jamais été réalisées, contrairement à Notre-Dame de Paris par exemple, en raison d'une reconstruction plus tardive des collatéraux, appuyée dès l'origine par des arc-boutants.
- Les tympans des portails sont historiés : le portail Saint-Jean au nord représente des évènements des vies de saint Jean Baptiste et de saint Jean l'Évangéliste, c'est le seul tympan qui soit intact, car il a connu plusieurs campagnes de restauration dès 1769. Les tympans des deux autres portails sont endommagés et cela depuis les guerres de religion, époque où les calvinistes, nombreux à Rouen, ont décapité et mutilé les statues de presque toutes les églises de la ville, détruisant également le mobilier et les tombes à l'intérieur des édifices. Cependant, on reconnaît un arbre de Jessé sur le porche principal, qui constitue une des rares représentations de ce thème dans la pierre. Saint Étienne est méconnaissable sur le portail du même nom au sud, mais on y reconnaît le Christ en majesté qui accueille fidèles et pèlerins, car il n'a pas été mutilé par les protestants.
- La tour-lanterne est inachevée et sa flèche de pierre ne peut donc être réalisée. On construit donc une flèche en charpente couverte de plomb dite « la tour grêle », mais un plombier y met le feu accidentellement, ainsi qu'aux étages de la tour lanterne. De nouveaux étages sont reconstruits en style gothique flamboyant et une nouvelle flèche en bois recouverte de plomb, de style renaissance nommée « la pyramide » la coiffe. Après son incendie en 1822, une flèche de fonte, accostée de quatre clochetons de bois recouvert de cuivre est érigée par étapes tout au long du XIXe siècle (projet de l'architecte Jean-Antoine Alavoine).
- Le palais archi-épiscopal de style gothique, contemporain de la cathédrale, a vu se tenir la dernière séance du tribunal qui a condamné Jeanne d'Arc le 29 avril 1431 et le second procès dit de « réhabilitation » en 1456.
Principaux dommages
Outre, les incendies qui affectent les deux premières flèches, la rosace de la façade occidentale va être détruite trois fois : tout d'abord, lors de la construction de la tour de beurre, ensuite par un « ouragan » au XVIIIe siècle et finalement au cours de la Seconde Guerre mondiale. En effet, le 19 avril 1944, un bombardement de Rouen par les Alliés atteint de nombreux monuments emblématiques de la ville, faisant près de 900 victimes sur Rouen et son agglomération, la cathédrale n'est pas épargnée. L'édifice est touché par sept bombes dont une, tombée dans le chœur, n'explosera pas. Les bas-côtés de la nef et les chapelles du collatéral sud, sauf une, sont détruites. De plus, un des quatre piliers soutenant la flèche est gravement endommagé. Le pilier sera rapidement renforcé et étayé par l'entreprise Lanfry, pour empêcher la flèche de s'abattre sur l'ensemble. La nef restera debout grâce aux arc-boutants de la chapelle Sainte-Catherine qui la soutinrent à eux seuls.
Lors de la tempête de décembre 1999, l'un des quatre clochetons en bois recouvert de cuivre qui se dressent à la base de la flèche, œuvre du maître-ferronnier Ferdinand Marrou, est tombé dans le chœur, défonçant la toiture, faisant un trou dans la voûte et abimant des stalles.
Les principaux travaux de restaurations sont aujourd'hui achevés, cependant le temps poursuit son œuvre et l'état du porche principal miné par l'humidité, le gel et la pollution atmosphérique se dégrade irrémédiablement. Le petit portail Saint-Siméon dit aux « machons » (maçons) n'est toujours pas restauré, ainsi que le clocheton, mais les attaches des clochetons avec la flèche sont corrodées, car celle-ci est rouillée de n'avoir pas été entretenue et peinte depuis 1913, malgré d'importants travaux de consolidation dans les années quatre-vingts. D'inesthétiques tirants en métal ont été installés provisoirement.
Dimensions
- Longueur totale : 137 m
- Largeur de la façade : 61,60 m
- Longueur de la nef : 60 m
- Largeur de la nef : 11,30 m
- Hauteur de la nef : 28 m
- Hauteur de la tour-lanterne : 51 m
- Longueur du chœur : 34,30 m
- Largeur du chœur : 12,70 m
- Hauteur de la tour Saint-Romain : 82 m
- Hauteur de la tour de Beurre : 75 m
- Hauteur totale de la flèche : 151 m
Visite intérieure
Tous les vitraux anciens ont été déposés dès 1939 et envoyés pour l'essentiel dans les soubassements du donjon de Niort, les préservant ainsi d'une destruction certaine.
Quelques éléments remarquables sont présents dans la cathédrale :
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- Dans la salle basse de la tour Saint-Romain
- Une cuve de baptistère
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- Dans le déambulatoire du chœur
- Quelques tombeaux à gisants, du sud au nord :
- Celui de Rollon (une copie du XIXe siècle) qui est vide.
- Celui de Richard Cœur de Lion qui contenait son cœur, dont le reliquaire de plomb est conservé avec le trésor de la cathédrale.
- Celui d'Henri le Jeune, frère ainé de Richard Cœur de Lion.
- Celui de Guillaume Ier de Normandie, fils de Rollon.
- Au pied du gisant d'Henri le Jeune, une plaque symbolise l'emplacement du tombeau de marbre noir où reposait Jean de Lancastre, duc de Bedford dit aussi « Jean Plantagenêt », considéré comme le « meurtrier » de Jeanne d'Arc.
- De beaux exemples de vitraux du XIIIe siècle réputés pour leur fameux « bleu de Chartres », ce bleu "saphir" ou plutôt cobalt caractéristique de la cathédrale de Chartres. L'un des vitraux de Rouen est d'ailleurs signé par un maître-verrier chartrain du nom de Clément. Un vitrail du XIIIe siècle au nord du déambulatoire, raconte la légende de saint Julien l'Hospitalier qui inspira par ailleurs Flaubert dans son ouvrage intitulé Trois Contes.
- Dans la chapelle de la Vierge
- Le mausolée monumental des cardinaux d'Amboise, œuvre de Roulland Le Roux et chef-d'œuvre de la sculpture du début du XVIe siècle
- Des vitraux des XIVe siècle et XVe siècle, dont certains proviennent de l'église Saint-Vincent détruite en 1944.
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- Dans les chapelles des bas-côtés et les transepts
- Au nord, deux chapelles du collatéral recèlent les vitraux les plus anciens de l'édifice. Ces vitraux de 1200 sont surnommés « les belles verrières » célèbres pour leur couleur bleue « de Chartres », les parties inférieures des deux baies des chapelles où ils se trouvent sont garnies de vitraux différents, datés du XVe siècle, œuvre de Guillaume Barbe, maître-verrier de la cathédrale.
- Le bras nord du transept est accessible par le portail des libraires (au sens ancien de « bibliothécaires »), c'est un portail privé pour les chanoines à l'origine, qui leur permettait de regagner en toute sécurité le quartier où ils résidaient au nord de l'édifice. La rosace est la seule des trois rosaces de la cathédrale a avoir conservé un vitrail. Tout comme celle de la façade ouest, son remplage a été détruit pendant la Seconde Guerre mondiale et restitué selon le modèle d'origine. On a remonté son vitrail déposé en 1939, représentant en son centre le Christ.
- Au sud, les chapelles du collatéral ne recèlent pas de vitraux anciens, car la plupart d'entre-eux a été détruite par les chanoines au XVIIe siècle pour faire de la lumière dans l'édifice assombri par ses anciens vitraux opaques. Les verrières actuelles sont des œuvres contemporaines du maître-verrier Max Ingrand. Comme partout dans l'édifice, les clôtures d'origine ont disparu, fondues par l'État à la Révolution pour faire des canons.
- le bras sud du transept, accessible par le portail de la Calende, est décoré de deux vitraux renaissance dans sa partie Est, qui garnissent des remplages flamboyants. Ils sont tous deux en rapport avec l'évêque saint Romain, dompteur de la fameuse « Gargouille[2] ».
La représentation de la cathédrale de Rouen en peinture
Par Claude Monet
Durant les années 1890, Claude Monet travaille à plusieurs séries de peintures représentant le même sujet. La série la plus connue est peut-être celle qui représente la façade de la cathédrale de Rouen. Monet en peint 28 versions distinctes, réalisées avec une lumière variable en fonction des différentes heures du jour et des conditions climatiques de l'instant. Trois lieux distincts vont servir de points d'observation et de création à l'artiste, ce qui donne trois perspectives différentes : les deux premières toiles vont être peintes de la maison à colombage, aujourd'hui plâtrée, à l'angle de la rue du Gros Horloge, les treize suivantes sont réalisées à partir d'une fenêtre au premier étage de l'actuel Office de Tourisme qui était à l'époque un magasin de vêtements. Les treize dernières toiles sont peintes d'une maison sise rue Grand-Pont, disparue avec la seconde guerre mondiale. Il termine en fait un certain nombre de ces peintures, plus tard, dans son atelier de Giverny. En comparant ces toiles avec l'original de l'édifice contemporain, on note les changements survenus au cours du XXe siècle. Tout d'abord, à l'époque de Claude Monet le sommet de la façade n'était couronné que de deux pyramides, aujourd'hui il y en a quatre, car les deux au centre ont été rajoutées au début du siècle précédent. Ensuite, le gâble du porche central au lieu d'être traversé par un échafaudage de protection, était décoré d'un cadran d'horloge. Pour terminer, l'espace entre les Bas-côtés et les tours était occupé par des piliers flamboyants comme ceux du porche principal.
Article détaillé : La cathédrale, de Monet aux pixels.De 2004 à 2008, un spectacle monumental, intitulé La Cathédrale de Rouen, de Monet aux pixels, a été réalisé par Skertzò en créant des éclairages sur la façade de la cathédrale rappelant les couleurs des tableaux de Monet.
Anecdote : ces vues de la cathédrale ont notamment été utilisées pour servir de couverture à l'édition Folio d'A la recherche du temps perdu, de Marcel Proust.
En 2009, un nouveau spectacle intitulé Les Nuits impressionnistes est projeté sur la façade de la cathédrale ainsi que sur la façade du musée des Beaux-Arts.
Par Roy Lichtenstein
En 1969, le peintre américain Roy Lichtenstein réalisa un triptyque sur la cathédrale : Rouen Cathedral Set V [1]. Cette toile réalisée à la peinture à l'huile et à la peinture acrylique est divisée en trois parties égales. Chaque partie représente la façade vue de biais avec des couleurs vives (différentes pour chacun des trois éléments du triptyque) et de gros points, semblables à une trame, particulièrement caractéristiques du travail de l'artiste.
Bibliographie
- A. P. M. Gilbert, Description historique de la cathédrale de Rouen, Edouard Frère, Rouen, 1837
- Jacques Le Maho, « La Cathédrale primitive de Rouen », dans Les Dossiers d'archéologie (ISSN 1141-7137), no 144, 1990
- Anne-Marie Carment-Lanfry, La Cathédrale Notre-Dame de Rouen, 1999
- Yves Lescroart, La Cathédrale Notre-Dame de Rouen, éditions du patrimoine, Paris, 2000 (ISBN 2858221529)
- Benoît Eliot et Stéphane Rioland (préface de Yves Lescroart), Rouen, la cathédrale invisible, Point de vues, 2000, 96 p. (ISBN 978-2-9516020-0-6)
- Les Stalles de la cathédrale de Rouen : histoire et iconographie, Université de Rouen, 2001 (ISBN 2-87775-351-4)
- Markus Schlicht, La Cathédrale de Rouen vers 1300, Société des antiquaires de Normandie, 2005 (ISBN 2-9510558-3-8)
- Georges Lanfry, Rouen, la cathédrale retrouvée, Point de vues, 2006, 96 p. (ISBN 978-2-915548-10-5).
Photographies de Bernard Lefebvre.
- Frédéric Épaud, De la charpente romane à la charpente gothique en Normandie, CRAHM, 2007 (ISBN 978-2-902685-39-4)
Célébrités qui y sont venues
Organistes célèbres
Liens externes
- Fiche sur le site Structurae.de
- http://www.rouen-histoire.com/Cathedrale/
- http://www.cathedrale-rouen.net/
- Visite virtuelle de la Cathédrale
- Photos
Notes et références
- ↑ Base Mérimée
- ↑ Un dragon qui vivait dans les marais de la ville et terrorisait la population. Saint Romain, bien décidé de se débarrasser du « mal », fit appel aux habitants pour lui prêter main-forte mais nul ne vint, sauf un condamné à mort qui accepta cette tâche dangereuse. Avec son aide, l'évêque captura le terrible animal en lui enserrant le cou de son étole. À cause de cette légende, les chanoines de la cathédrale avaient le privilège de libérer un condamné à mort chaque année à l'Assomption, dans le cadre d'une cérémonie dite de « levée de la fierte », où un condamné à mort montait sur un podium (encore visible aujourd'hui et que l'on nomme la « fierte », de style renaissance) et il devait soulever le reliquaire de l'évêque et présenter à la foule massée au pied de l'édifice la mitre et la crosse de l'ecclésiastique. À l'issue de la cérémonie, il recouvrait la liberté.
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