Objet volant non identifié

Objet volant non identifié
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Un objet volant non identifié, généralement désigné sous l'acronyme ovni, désigne un phénomène aérien qu'un ou plusieurs témoins affirment avoir observé sans avoir pu l'identifier, ou encore une trace qui peut avoir été enregistrée par différents types de capteurs (caméra vidéo, appareil photo, radar, etc.) mais dont on ne connaît pas l'origine ou la nature exacte.

L'acronyme anglais UFO (unidentified flying object) fournit la racine du mot ufologue, personne étudiant le phénomène ovni. La discipline qui en découle, l'ufologie, est une discipline amateur.

Selon J.Allen Hynek, des dizaines de milliers de témoignages auraient été faits à travers le monde[1].

Dans la culture populaire, le terme ovni est généralement utilisé pour désigner n'importe quel vaisseau spatial hypothétique, la soucoupe volante étant un terme régulièrement utilisé. Par extension, le terme ovni sert à désigner de manière humoristique un personnage ou un objet qui semble surgir de nulle part et qui n'a généralement pas d'avenir (exemple : « un ovni dans le paysage politique »).

Sommaire

L'observation de Kenneth Arnold

Le 26 juin 1947, Kenneth Arnold, homme d'affaires américain, raconte sur les ondes de KWRC l'observation qu'il a faite 48 heures plus tôt alors qu'il volait dans son avion privé près du mont Rainier, dans l'État de Washington[2]. Il rapporte avoir vu, sans pouvoir les identifier, 9 objets en forme de galets plats, très brillants et très rapides, volant en direction du Mont Adams depuis le Mont Rainier. Il estime leur longueur entre 12 et 15 mètres et leur vitesse à au moins 1 800 km/h. Ils volaient, déclare Arnold, « comme des oies, formant une chaîne en diagonale comme s’ils étaient attachés l'un à l'autre, en un mouvement sautillant, analogue à celui d'une soucoupe ricochant sur l'eau »[3]. Arnold devait préciser plus tard que les objets qu'il avait vus ressemblaient à des soucoupes volantes (flying saucers) et à une « assiette à tarte » (pie-plate) coupée en son milieu avec un triangle convexe à l'arrière[4]. Ce témoignage, s'il lui vaut d'être la risée des médias et du public, fait toutefois connaître le terme de « soucoupe volante ».

Le mercredi 25 juin 1947, une dépêche de l'Associated Press rédigée par Bill Bequette aura une influence considérable sur la suite des événements car l'estimation des distances et donc des vitesses (Arnold calcule la vitesse en estimant l'aplomb des objets et la distance qu'ils parcourent mais mesure le temps nécessaire pour passer d'un point estimé à un autre) parait supérieure à celle des engins de l'époque[5]

Cette première apparition d'ovni eut un retentissement considérable et vit se déplacer sur les lieux non seulement une foule de curieux mais aussi des journalistes, des agents du FBI et du renseignement militaire. Selon le sociologue Pierre Lagrange, c'est dans ces circonstances que les soucoupes volantes furent inventées[6]. L'affaire Arnold enclencha « la plus formidable controverse parascientifique du XXe siècle  » à telle enseigne que l'on va soupçonner l'existence de prototypes secrets, américains ou russes, ou que des extraterrestres visitent la Terre[7].

Conséquences et augmentation rapide du nombre de témoignages

Cette affaire est rapidement suivie de milliers de témoignages, surtout aux États-Unis, mais aussi dans d'autres pays.

Un des plus médiatisés est celui de l'équipage d'un vol de United Airlines qui rapporte que neuf objets en forme de disque ont escorté leur avion au-dessus de l'Idaho dans la soirée du 4 juillet 1947[8],[9]. Ce témoignage paraît pour les média plus crédible que celui d'Arnold. Les jours suivants, la plupart des journaux racontent en première page des histoires de soucoupes volantes.

Le 4 juillet 1947, se déroule ce qui devait devenir mondialement connu comme l'incident de Roswell. Ce jour-là, Mac Brazel, propriétaire d'un ranch près de Roswell, découvre des débris sur ses terres et prévient la base militaire la plus proche. Un jeune militaire du Roswell Army Air Field (RAAF) fait alors un premier communiqué de presse, où il annonce que l'armée a découvert une « soucoupe volante » écrasée près d'un ranch à Roswell, suscitant un fort intérêt chez les médias. L'observation de Kenneth Arnold avait eu lieu neuf jours plus tôt et avait eu un écho important dans la presse si bien que les soucoupes volantes étaient présentes dans tous les esprits, y compris chez les militaires. Le lendemain, le commandement général de la base publie un rectificatif annonçant que la soucoupe volante était seulement un ballon-sonde[10]. Une conférence de presse est organisée dans la foulée, dévoilant aux journalistes des débris provenant de l'objet retrouvé et confirmant la thèse du ballon-sonde. L'affaire tombe alors dans l'oubli pendant une trentaine d'années, marquant la fin de la première grande vague d'ovnis aux États-Unis.[réf. nécessaire]

En 1978, le major Jesse Marcel, qui a pris part à la récupération des débris à Roswell en 1947, déclare à la télévision que ceux-ci étaient sûrement d'origine extraterrestre et que les débris que le général Ramey (responsable de la base) a montrés aux journalistes ne sont pas ceux que Marcel lui a apportés de Roswell qui étaient selon lui en métal non identifié et comportaient pour certains des caractères d'une écriture inconnue. Il fait part de sa conviction selon laquelle les militaires avaient en réalité caché la découverte d'un véhicule spatial à l'ufologue Stanton T. Friedman. Son histoire circule chez les amateurs d'ovnis et dans les revues d'ufologie[11]. En février 1980, le National Enquirer conduit sa propre interview du major Marcel, ce qui déclenche la re-médiatisation de l'incident de Roswell. D'autres témoins et rapports sortent de l'ombre au fil du temps, ajoutant de nouveaux détails à l'histoire. Par exemple, une grande opération militaire se serait déroulée à l'époque, visant à retrouver des morceaux d'épave, ou encore des extraterrestres, sur pas moins de 11 sites[11], ou encore des témoignages d'intimidation sur des témoins. En 1989, un entrepreneur de pompes funèbres à la retraite, Glenn Dennis, affirme que des autopsies d'extraterrestres ont été effectuées dans la base de Roswell[12]. En 1991, le général Du Bose, chef d'état-major du général Ramey en 1947, confirme que ce dernier avait substitué aux débris transmis par la base de Roswell ceux d'un ballon météo, montrés aux journalistes. En réponse à ces nouveaux éléments, et après une enquête du Congrès des États-Unis, le GAO (Government Accountability Office, organisation de surveillance appartenant au Congrès) demande à l'United States Air Force de conduire une enquête interne. Le résultat de cette enquête est résumé en deux rapports. Le premier, publié en 1995, conclut que les débris retrouvés en 1947 provenaient bien d'un programme gouvernemental secret, appelé Projet Mogul[13]. Le second, paru en 1997, conclut que les témoignages concernant la récupération de cadavres extraterrestres provenaient vraisemblablement de rapports détournés d'accidents militaires impliquant des blessés et des morts, ou encore de la récupération de mannequins anthropomorphiques lors de programmes militaires tels que l'opération High Dive, menés autour des années 1950. Ce rapport indique néanmoins que le débat sur ce qui est réellement tombé à Roswell continue, tout en précisant que tous les documents administratifs de la base pour la période mars 1945-décembre 1949 ont été détruits ainsi que tous les messages radio envoyés par la base d'octobre 1946 à février 1949. Le bordereau de destruction ne mentionne pas quand, par qui, et sur l'ordre de qui cette destruction a été effectuée. Ces rapports ont été rejetés par les partisans de la théorie extraterrestre, criant à la désinformation, bien qu'un nombre significatif d'ufologues s'accordent alors sur une diminution de la probabilité qu'un véhicule spatial extraterrestre soit véritablement impliqué[14],[15],[16].

Les ovnis dans la culture populaire

Le thème des ovnis et des extraterrestres constitue un phénomène culturel international depuis les années 1950. Si l'on en croit le folkloriste Thomas E. Bullard, « Les ovnis ont envahi la conscience moderne d'une force irrésistible, et le flot incessant de livres, articles de magazine, couvertures de journaux populaires, films, émissions de télé, dessins animés, annonces, cartes de salutation, jouets, […] confirme la popularité de ce phénomène ». Selon un sondage Gallup Poll de 1977, 95 % des sondés disent avoir entendu parler des ovnis, tandis que seulement 92 % disent avoir entendu parler du président des États-Unis Gerald Ford à peine neuf mois après son départ de la Maison Blanche (Bullard, 141). Un sondage Gallup Poll de 1996 signale que 71 % de la population des États-Unis croit que le gouvernement dissimule des informations concernant les ovnis ; un sondage de 2002 donne des résultats semblables (Roper poll pour la chaîne de télévision Sci Fi), mais en indiquant que davantage de personnes pensent que les ovnis sont d'origine extraterrestre.

Depuis la fin des années 1990, on observe une sorte de démystification du phénomène ovni. En effet, depuis la découverte par la science de nombreuses exoplanètes, la théorie selon laquelle nous ne serions pas seuls dans l'univers s'impose petit à petit au sein de la communauté scientifique et du public, rendant moins farfelue l'hypothèse de possibles visites de la Terre par des extraterrestres. La publication de livres en faveur de l'HET par des scientifiques ou des ufologues, la tenue de débats télévisés sur le sujet ainsi que la mise à la disposition du public des archives d'organismes officiels comme le GEIPAN, participent à l'acceptation de ce phénomène comme pouvant être la manifestation de visites extraterrestres. Dans un sondage de 2007 mené en France[17], 48 % des sondés pensent que des extraterrestres ont visité la Terre.

Arts et folklore

Timbre soviétique de 1967 représentant d'éventuels satellites extraterrestres

Les ovnis ou plus généralement les extraterrestres font leur apparition en littérature avec La Guerre des mondes, roman écrit par H. G. Wells en 1898. Cet ouvrage, l'un des premiers romans de science-fiction, devait par la suite donner naissance à deux adaptations cinématographiques, la première en 1953 par Byron Haskin et la deuxième en 2005 par Steven Spielberg (lequel a aussi réalisé Rencontres du troisième type et E.T. l'extra-terrestre, deux autres films sur le thème des extraterrestres). La Guerre des mondes est aussi à l'origine d'un des plus célèbres canulars radiophoniques du XXe siècle, qui vit Orson Welles, le 30 octobre 1938, faire croire à la population américaine qu'elle était attaquée par des extraterrestres venus de la planète Mars.

Le début du XXe siècle voit la naissance du mythe des « petits hommes verts » ou « Martiens ». Bien souvent, cette expression est utilisée pour se moquer de l'éventuelle existence d'extraterrestres. La couleur verte a peut-être pour origine le roman d'Edgar Rice Burroughs, A Princess of Mars (1912), où sont décrites différentes espèces de Martiens, dont une à la peau verte. Cette couleur sera reprise par plusieurs autres auteurs, figurant même dans le titre de leur ouvrage, comme The Green Man (1946) d'Harold Sherman ou encore The Third Little Green Man (1947) de Damon Knight.

Un autre événement clé dans le folklore ovni des années 1970 est la publication du livre d'Erich von Däniken Chariots of the Gods. Cet auteur, qui affirme dans son livre que les extraterrestres visitent la Terre depuis des milliers d'années, tente d'étayer cette hypothèse par divers exemples archéologiques et mystères non résolus (voir Théorie des anciens astronautes). De telles idées n'étaient pas vraiment nouvelles. Par exemple, au début de sa carrière, l'astronome Carl Sagan, dans Intelligent Life in the Universe (1966), avait affirmé que les extraterrestres pouvaient fort bien visiter la Terre sporadiquement depuis des millions d'années. Ces théories ont inspiré de nombreux imitateurs, suites et adaptations romanesques, dont un livre (The Bible and Flying Saucers de Barry Downing) qui interprète les phénomènes aériens miraculeux décrits dans la Bible comme la trace écrite de contacts avec des extraterrestres. Nombre de ces interprétations tendent à expliquer l'évolution humaine par l'action des extraterrestres, idée présente par ailleurs dans le roman et le film 2001, l'odyssée de l'espace et à la base du cycle de l'Élévation de David Brin.

Le phénomène ovni prend une nouvelle tournure dans les années 1980, principalement aux États-Unis, avec la publication des livres de Whitley Strieber (Communion) et de Jacques Vallée (Passeport pour Magonia). Strieber, écrivain de romans d'horreur, pensait que les extraterrestres le harcelaient et étaient responsables de « plages de temps disparues » (missing times) pendant lesquelles il était soumis à d'étranges expérimentations[18]. Cette nouvelle vision, plus sombre, est reprise par d'autres avec les enlèvements extraterrestres et sert de toile de fond à X-Files et bien d'autres séries télévisées. Cependant, même dans cette littérature, les extraterrestres ont des motivations qui peuvent être bienveillantes. Par exemple, le chercheur David Jacobs croit que nous subissons une forme d'invasion discrète par assimilation génétique. Le thème de la manipulation génétique (sans qu'il y ait nécessairement invasion) est également très présent dans les écrits de Budd Hopkins. Le psychiatre John Mack (1929-2004) pensait que l'éthique des « envahisseurs » était de jouer le rôle de guides sévères mais bons essayant d'inculquer la sagesse à l'humanité.

Les dix dernières années ont été très prolifiques en films inspirés par la culture ovni et les extraterrestres, dont Independence Day de Roland Emmerich en 1996 (reprenant aussi le thème de la Zone 51), Contact de Robert Zemeckis en 1997 et Signes de M. Night Shyamalan en 2002 (reprenant quant à lui le thème des agroglyphes).

Cercles de contactés

À partir des années 1950, commencent à se former des groupes liés au phénomène ovni, parfois appelées « cercles de contactés ». Le plus souvent les membres de ces groupes se rassemblent autour d'un individu qui affirme être en contact direct ou télépathique avec des êtres célestes ou extraterrestres. Le plus notable d'entre eux est Georges Adamski, qui affirme avoir été contacté par un grand et blond Vénusien (du nom d'« Orthon »), voulant avertir l'humanité des dangers de la prolifération nucléaire[19]. Une Fondation Adamski a pris le relais, publiant et vendant les écrits d'Adamski. Au moins deux de ces groupes ont attiré un nombre important d'adhérents, The Aetherius Society, fondée par le mystique britannique George King en 1956, et la Fondation Unarius, établie par « Ernest L. » et Ruth Norman en 1954.

Le thème récurrent de ces messagers extraterrestres est le danger de la prolifération nucléaire.

Le mouvement raëlien, généralement considéré comme une secte, fait partie des groupes connus fondés sur un prétendu contact extraterrestre, ou encore The Ashtar Galactic Command (« L'état-major galactique Ashtar »).

Les Hommes en noir (Men in black)

Article détaillé : Hommes en noir.

« Hommes en noir » (calque de l'anglais « Men in black ») est un terme collectif désignant des personnes imaginaires issues du folklore ovnilogique américain. Leur but serait d'empêcher l'humanité d'accéder à des connaissances de provenance extraterrestre, jugées trop dangereuses pour sa survie. Ils se présenteraient le plus souvent comme des agents travaillant pour le gouvernement fédéral américain. Ces personnes, parfois de sexe féminin, arriveraient seules ou en groupe (le plus souvent en trio) au domicile du témoin d’un événement étrange après un délai qui peut varier d’un jour à plusieurs mois. Le témoin voit en eux tantôt des agents du gouvernement chargés d’étouffer l’affaire, tantôt des créatures non humaines (extraterrestres ou humanoïdes) aux objectifs mystérieux. Ils sont souvent vêtus d'un costume sombre ou gris (tailleur pour les femmes), en général dans le style des années d’après-guerre (et ce quelle que soit la date de leur apparition), comme d’ailleurs leur voiture, lorsqu’ils en ont une.

C'est Gray Barker, dans un classique de l'ufologie, They knew too much about flying saucers, qui lança la thématique des « hommes en noir ». Il y a une dizaine d'années, John C. Sherwood affirma que Gray Barker publiait sous forme d'articles, dans son fanzine ufologique, des textes qui lui étaient soumis en tant que nouvelles de science-fiction. Les hommes en complet noir seraient donc une légende créée de toutes pièces, avant qu'elle ne passe dans le folklore américain du XXe siècle.

Des scénaristes ont souvent profité de la vague description qui est faite des « hommes en noir » pour incorporer ceux-ci dans différents épisodes de séries télévisées. Un comic et deux films, Men in Black et Men in Black 2, ainsi qu'un jeu de rôle du même titre, sont inspirés de ce folklore.

La récolte des données et des témoignages

La majorité des observations d'ovnis repose sur le témoignage plus ou moins précis d'une ou de plusieurs personnes ne pouvant apporter une preuve tangible de la réalité de leur observation. En dehors des cas reposant uniquement sur des témoignages, il existe des cas, beaucoup plus rares, corrélés ou prétendûment corrélés avec des éléments physiques directs ou indirects. L'explication de ces cas est sujette à d'intenses controverses, le lien entre l'élément physique et le témoignage étant l'aspect le plus généralement contesté. Une partie de ces cas a été analysée par différentes agences gouvernementales scientifiques et militaires. La donnée physique directe concerne les cas détectés par radar ou photographiés, la donnée physique indirecte peut être par exemple une trace au sol ou la trace d'une influence électromagnétique ou d'une perturbation environnementale.

Témoignages

Cette catégorie représente la majorité des cas d'ovnis, à savoir l'observation de lumières ou d'objets dans le ciel ou au sol ou tout autre témoignage d'ovni observé par une ou plusieurs personnes.

Quelques cas d'observations d'ovnis impliquant une foule de témoins existent. On peut citer, entre autres observations, la Vague belge, la Vague de Mexico et la bataille de Los Angeles. En France, certains cas ont été répertoriés par le GEIPAN, ainsi le cas des « Aldudes » où un ovni lumineux avec clignotant blanc, rouge et vert, fut observé le 2 février 1985 par une foule de témoins en Aquitaine, puis les jours suivants en Espagne et dans les Ardennes[20] (on peut aussi noter l'existence d'autres cas comme celui dit « des Hautes-Pyrénées »[21] ou celui dit du « Vaucluse »)[22].

Photographies et vidéogrammes

Les éléments principaux disponibles pour l'étude du phénomène ovni sont les photographies et les vidéos. Une analyse du corpus des photographies existantes permet de classer les photographies dites d'ovnis en trois catégories[23] :

  1. Les photographies d'ovnis « minimales » : la forme censée correspondre à un ovni est blanche, souvent uniforme, pauvre en détails, se détachant d'un arrière-plan noir ou très sombre ; ces photographies montrent parfois une partie de l'environnement. La valeur informationnelle de cette classe d'images est très faible. On citera par exemple la photo[24] prise durant la « bataille de Los Angeles » dans la nuit du 25 février 1942, publiée dans le quotidien américain Los Angeles Times.
  2. Les photographies d'ovnis « soucoupiques » : les photographies de cette catégorie montrent des formes qui évoquent, conformément aux lois de la perspective, celles d'un volume de section circulaire surmonté d'un renflement plus ou moins proéminent. Le simple fait de vouloir les décrire amène une terminologie spécifique qui constitue déjà un début d'identification. La valeur informationnelle de cette classe d'images se réfère d'emblée au champ de la culture (la soucoupe volante en tant qu'engin extraterrestre), indépendamment de la nature de la chose photographiée.
  3. Les photographies d'ovnis « exotiques » : celles-ci sont minoritaires car elles ne représentent que 4 % des images publiées et se distinguent des deux autres catégories par leur côté atypique. Elles ne s'apparentent ni aux photographies d'ovnis dites « minimales », ni au stéréotype de la soucoupe surmontée d'un dôme. Avec ces photographies, il s'agit d'une non-identification non pas par défaut de données ou de visibilité mais par discrimination. En conséquence, elles posent le problème de la non-identification de manière nettement plus aiguë que les autres. On peut alors en déduire qu'elles ont un intérêt plus important d'un point de vue heuristique (haute qualité informationnelle). Ce type d'image, quand il n'est pas ignoré ou rejeté, y compris par les revues spécialisées, reste très minoritaire dans les publications.

Traces physiques sur l'environnement

L'étude de ces données se fonde sur les traces physiques de débarquement, les impressions au sol (sol brûlé et/ou desséché, végétation brûlée et abîmée, anomalies magnétiques, niveaux accrus de rayonnement et traces métalliques). D'un point de vue méthodologique, il est impossible d'établir avec certitude un lien entre les traces physiques alléguées et l'observation de l'ovni. La cause d'une altération environnementale peut être tout autre que causée par le passage d'un ovni, éventualité qui ne peut jamais être écartée puisqu'il n'est pas possible de faire les prélèvements juste avant puis juste après l'observation de l'ovni, pour comparaison.

  • L'incident de Rendelsham ne présente aucun écho radar mais un compteur geiger a détecté une hausse de radiation. Des hausses de radiation peuvent avoir des origines diverses (fuite de centrale nucléaire, matériel militaire,...).
  • Le cas de Trans-en-Provence présente des traces ressemblant à du ripage de pneus (une bétonnière avait été utilisée précédemment)
  • En 1982, des plantes situées à proximité du site d'une observation près de Nancy présentent une modification pigmentaire et une déshydratation importante. Ces données seront confirmées par plusieurs laboratoires indépendants[25].
  • Le 4 septembre 1989 vers 4 heures 30, aux Tuiles dans le Tarn, un homme de 72 ans souffrant d'insomnie aperçoit à travers sa fenêtre ouverte une forte lueur. Il se lève et voit en contrebas dans un champ de luzerne un carré lumineux de 10 mètres de côté environ. Cette lueur vient d'un objet stationnaire au-dessus du toit et en forme de toupie à multiples facettes. Au bout de 30 secondes environ, le phénomène disparaît brutalement sans aucun bruit ni odeur. Le témoin constate le lendemain que les tuiles (de type canal) sont brunâtres à l'endroit où le phénomène était stationné et qu'elles se sont déplacées, créant une gouttière. L'entrepreneur qui effectue la réparation du toit confirmera que les tuiles étaient vrillées dans le sens des aiguilles d'une montre sur 3 à 5 mètres de longueur et que le faîtage était affaissé à l'endroit de l'observation de l'engin. L'homme en question, qui a conservé l'anonymat (conformément à la procédure GEPAN/SERPA/GEIPA), n'a pas pu être couvert par son assurance et n'a pu obtenir d'indemnité que plusieurs années plus tard par le biais du FIV (fonds d'indemnisation aux victimes). Malgré tous les éléments matériels laissés par l'ovni et malgré toutes les investigations de la gendarmerie, l'enquête du SEPRA n'a pas permis de trouver une explication à cette observation. Les deux possibilités envisagées sont « l'affabulation intentionnelle ou le phénomène inexpliqué »[26],[27].

Effets physiques sur témoins

Certains témoins ont déclaré avoir ressenti des effets physiques durant ou après le passage d'un ovni, comme des maux de tête, des acouphènes, des nausées, des brûlures épidermiques ou cornéennes (lors de l'incident de Falcon Lake), voire des paralysies temporaires. On a aussi recensé des cas d'empoisonnement radioactif, comme dans l'affaire Cash-Landrum. Cependant, dans la majorité des cas, aucune preuve médicale n'a pu être apportée, ou dans le cas des brûlures, la banalité de la blessure n'exclut pas la possibilité d'un canular.

En France, on peut noter l'existence de deux cas où des témoins ont manifesté un effet physique après avoir « rencontré » un ovni. Les dossiers du GEIPAN relatent des faits qui se sont déroulés le 1er décembre 1979 vers 19 heures 35 dans la commune d'Annot (Alpes-de-Haute-Provence) : un boucher, parti faire une livraison, rapporte avoir été poursuivi pendant 2 km à 80 km/h par une boule jaune qui émettait un bruit strident. Le témoin a subi un choc nerveux ainsi qu'une occlusion intestinale. L'enquête n'a pas permis d'identifier le phénomène observé[28]. L'autre cas s'est produit le 10 mars 1980 dans la commune d'Authon-du-Perche (Eure-et-Loir) : une grande forme rectangulaire avec des rampes lumineuses a été observée, après un appel de témoin, par plusieurs gendarmes dont certains ont ressenti par la suite des malaises ou des insomnies[29].

Détections radar et poursuites

Celles-ci sont souvent considérées parmi les meilleurs cas puisqu'elles font participer le personnel et les opérateurs qualifiés civils ou militaires des tours de contrôle parallèlement à un contact visuel. En voici quelques exemples :

  • En août 1956, lors de l'incident de Lakenheath, les radars des bases militaires de Bentwaters et Lakenheath (Royaume-Uni) détectent une formation de 15 objets se déplaçant à plus de 6 400 km/h dans un silence total sans aucun bang supersonique. Le rapport Condon étudiera ce cas mais ne pourra présenter aucune explication rationnelle du phénomène.
  • Le 16 décembre 1989, dans la province du Limbourg, des témoignages concordants font état de phénomènes lumineux étranges près de Diest. Malgré l'absence d'une corrélation radar, on fait décoller des avions d'alerte F 16. Selon Michel Bougard, ceux-ci repèrent la présence au sol de projecteurs tournant à une fréquence fixe et dont la lumière se reflète sur les nuages. Il s'agit d'un spectacle laser à proximité d'un dancing, à ce que rapporte la police de Diest. Le ministre de la défense, en réponse à une question d'un parlementaire, déclare que les ovnis étaient bien des lumières de dancing[30].
  • En mars 1990, l'armée de l'air belge fait décoller deux F-16 afin d'intercepter un ovni signalé par plusieurs témoins au sol et apparu sur les radars. La « chasse » dure environ une heure. Selon le général de Brouwer, de l'armée de l'air belge, « des taux d'accélération très importants ont été mesurés, et selon lui non imputables à des engins conventionnels ». Le général n'envisage pas une défaillance des radar de bord des F-16. L'analyse de l'enregistrement radar des F-16 indique que le signal radar passa en quelques secondes de 700 à 10 000 pieds puis redescendit à 500 pieds en 5 secondes, tout en accélérant à plus de 1 500 km/h)[31],[32].
Article détaillé : Vague belge d'ovnis.
  • Le 15 octobre 2004, en France, une patrouille de Mirages 2000 est « suivie » par un trafic inconnu. Le chef de patrouille enregistre également le visuel du point qui disparaît au bout de 15 à 20 secondes. Malgré la forme ovoïde de l'astronef, le chef de patrouille conclut au passage d'un aéronef de type chasseur inconnu. Après enquête du GEIPAN, l'événement reste inexpliqué[33].

L'analyse des données

Cas d’ovnis élucidés

La plupart des observations d'ovnis trouvent après enquête une explication simple. La plupart du temps, les ovnis sont des phénomènes prosaïques mal interprétés.[réf. nécessaire]

  • En janvier 1948, l'incident de Mantell, dans le Kentucky, relate la mort du capitaine Thomas F. Mantell suite à la collision avec un ballon-sonde. L'enquête officielle conclut que ce dernier avait perdu conscience à la suite d'une défaillance de son approvisionnement en oxygène à l'altitude de 7 500 mètres, que les pilotes de l'escadrille ainsi que les nombreux témoins avaient confondu la planète Vénus (effectivement visible en plein jour à cette période) avec un ovni, qu'il avait percuté un ballon Skyhook de la Marine lâché à Clinton dans l'Ohio et que l'appareil était ensuite tombé en piqué jusqu'au point d'impact[34].
Article détaillé : incident de Mantell.
  • En juillet 1952, le projet Blue Book expliqua à la presse que l'origine du Carousel de Washington était une inversion de température dans le ciel provoquée par le conflit entre une couche d'air chaude prise en tenaille entre deux couches d'air plus froides. Cela aurait eu pour effet de provoquer un effet de mirage, en réfléchissant des ondes radar et en réfractant des rayons lumineux venus du sol. Les spécialistes du radar expliquent que ce phénomène est à l'origine de faux échos radar. Cette explication est contestée par certains ufologues[35].
Article détaillé : carousel de Washington.
  • En septembre 1976, durant ce qu'on appellera ensuite l'incident de Téhéran, une base aérienne iranienne est assaillie de coups de fils signalant des lumières étranges. Malgré l'absence de détection radar (selon Jacques Brucker) le général commandant la base décide de faire décoller des chasseurs pour intercepter ces « lumières étranges ». Philip J. Klass a expliqué ce cas par l'inexpérience des pilotes et leur confusion avec la planète Jupiter au maximum ce soir-là. Un météorite traversant le ciel peu de temps après a été pris pour un engin venu d'ailleurs[36].
Article détaillé : Incident de Téhéran.
  • À Nort-sur-Erdre , en septembre 1987, un adolescent prétendit avoir enregistré un son d'ovni. L'analyse du son a montré qu'il s'agissait d'un radar transhorizon soviétique, bien connu des radio-amateurs.
Article détaillé : Cas de Nort-sur-Erdre.
  • Le 29 septembre 1988, un garagiste circulant sur l'autoroute Paris-Lille vit une énorme boule rouge traverser la chaussée à quelques dizaines de mètres de lui et rouler en contrebas. Lançant des reflets lumineux et enveloppée d'une fumée dense, la boule finit par s'arrêter dans un champ. Troublé par cette observation, le garagiste alla en rendre compte aux gendarmes de l'autoroute. La gendarmerie, sur ordre du préfet, neutralisa alors l'autoroute et une zone de plusieurs kilomètres autour de l'objet. Le témoin principal et sa famille furent conduits par précaution à l'hôpital où ils subirent une série d'examens. Des agents de la Sécurité civile et de la Sécurité militaire se rendirent sur le lieu de l'incident munis de compteurs Geiger. En effet, on attendait à cette période la chute du satellite soviétique Cosmos 1900, équipé d'un générateur électronucléaire, et des consignes précises avaient été données. Le CNES précisa assez rapidement qu'à la même heure Cosmos 1900 survolait l'océan Indien. Avançant avec précaution, les spécialistes de la sécurité s'approchèrent d'une sphère de 1,50 m de diamètre environ. Ils constatèrent qu'elle ne portait aucune trace des échauffements et des effets mécaniques considérables que produit une rentrée atmosphérique et qu'elle était recouverte de petits miroirs. On ne décela près d'elle ni fumée, ni radioactivité. On apprendra plus tard que cette sphère, destinée à servir d'accessoire à un concert de Jean-Michel Jarre, était tombée du camion qui l'emportait à Londres. Les petits miroirs collés sur son enveloppe en polystyrène étaient destinés à réfléchir les effets lumineux du spectacle[37].

Photos et films d'ovnis élucidés ou controversés

  • Le 19 juillet 1952, des sphères lumineuses sont vues au-dessus de la ville de Washington (DC). Des échos radar apparaissent sur les écrans des bases aériennes alentour. Des intercepteurs envoyés sur place confirment la présence de boules et notent leurs sautes de vitesse, leurs virages brusques. Une photo en est produite tardivement, qui montre le Capitole survolé par une dizaine de boules lumineuses, mais il s'avère que ces lumières ne sont que le reflet, sur l'objectif, des lampadaires du Capitole[38].
Article détaillé : Carrousel de Washington.
  • En janvier 1958, un photographe du navire-école Almirante Saldanha de la marine brésilienne prend six clichés d'un disque métallique survolant l'île de Trinidad. Ces clichés auraient été authentifiés par plusieurs laboratoires[39].
Article détaillé : Liste de canulars en ufologie.
  • Une photo prise lors de la vague belge de 1990 et connue sous le nom de « photo de Petit-Rechain » montre trois points lumineux formant un triangle. L'authenticité du document avait fait à l'époque l'objet d'une controverse[40],[41],[42]. En juillet 2011, l'auteur de cette photographie a reconnu qu'elle représentait un morceau de frigolite avec 3 petites lampes[43].
Article détaillé : Photo de Petit-Rechain.
  • En mars 1997, une formation lumineuse survole la ville de Phoenix (Arizona)[44], plus de deux cents témoins se manifesteront auprès des autorités locales et l'objet sera filmé par neuf vidéastes amateurs. Cet événement est communément appelé lumières de Phoenix. Un journaliste local, Erin Kozak, relate « un incident similaire », survenu le 21 avril 2008[45], et qui aurait été causé par des ballons leurres gonflés à l'hélium[46].
Article détaillé : Lumières de Phoenix.
  • L'observation de Campeche, au Mexique, a lieu en 2004 lorsque le lieutenant Germán Marín Ramírez, opérateur radar d'un avion de l'Armée de l'air mexicaine, repère 11 échos radars qu'il n'arrive pas à identifier. En s'approchant de la source, la caméra infrarouge de l'avion filme onze lumières dans l'espace aérien mexicain. Les enregistrements infrarouges ont été conservés[47]. À l'heure actuelle, l'explication communément acceptée est celle d'une méprise avec des torchères de puits de pétrole[48].
Article détaillé : Torchères de Campeche.

Cas d'enlèvement controversé

  • L'enlèvement allégué par des extraterrestres de Betty et Barney Hill en 1961 Les sceptiques considèrent que Betty Hill avait une personnalité encline à l'imagination[49]. À la suite d'une vision classique d'OVNI et de lectures dans le domaine de l'ufologie, Betty Hill s'est mise à faire des rêves vivaces, ce qui est une des caractéristiques d'une telle personnalité. L'analyse des sceptiques est la suivante : via l'hypnose, Betty et Barney Hill ont tous deux développé un syndrome des faux souvenirs ; avant que le couple ne consulte un hypnothérapeute, Betty a raconté ses rêves vivaces à son mari Barney, ce qui explique les éléments communs aux témoignages de l'épouse et du mari, celui-ci n'ayant fait que répéter sous hypnose ce que sa femme lui avait dit. En ce qui concerne la sincérité du couple, il faut souligner que si le couple s'est bel et bien construit un faux souvenir via l'hypnose prétendument régressive, comme le pensent les sceptiques, il est tout à fait logique qu'ils aient l'air sincères dans ce qu'ils témoignent ; la sincérité d'une personne n'implique absolument pas qu'elle décrive les événements tels qu'ils se sont réellement produits. Les sceptiques considèrent ce cas comme essentiel pour la compréhension du phénomène des enlèvements allégués par les extraterrestres, puisque les témoins ultérieurs se baseront sur ce récit, très largement médiatisé, pour construire inconsciemment le leur. Le récit des Hill est devenu le narratif type pour tous les enlèvements allégués ultérieurs.[citation nécessaire]

L'analyse du phénomène

La corrélation entre les récits des témoins et les scenarii de science-fiction[50],[51] a amené les chercheurs à s'interroger sur la réalité du récit. Pour Bertrand Méheust[52],[53], un même phénomène culturel ou folklorique pousse l'homme à raconter les mêmes histoires à travers la science-fiction et la bande dessinée d'une part, à travers les récits de soucoupes volantes et d'enlèvements d'autre part. Pour Michel Meurger[54] au contraire, les récits d'ovnis ne sont qu'une transposition des récits de science-fiction et une manière de leur donner vie. Il s'agirait alors d'une continuité de la pensée grecque qui a ouvert la porte à la croyance en ses propres mythes[55].

L'analyse de Bertrand Méheust

Bertrand Méheust, dans "Science-fiction et soucoupes volantes" montre que les récits de soucoupes se trouvaient déjà dans la science-fiction d'avant-guerre : nain à grosse tête, rayons paralysants, engins en forme de soucoupes[50], ...

Les pannes de voitures

Bertrand Méheust explique les pannes de voiture par comparaison avec l'arrêt des charrettes dans le folklore[56]. Pour Eric Maillot[57], le bon sens nous dit que le conducteur de la voiture, apeuré par un événement qu'il n'identifie pas (stimulus réel mais mal interprété), arrête spontanément sa voiture sans en garder le souvenir. Pour les partisans pro-HET, la panne serait due à un rayonnement d'un engin extraterrestre.

Une affaire de ce genre s'est aussi déroulée en France, le 3 septembre 1985 vers 22h, à Lyon. Ce soir-là, de nombreux témoins aperçoivent une boule de la grosseur d'une balle de football tomber silencieusement et verticalement dans les eaux du port Édouard-Herriot. La boule lumineuse est entourée d'un halo fluorescent vert. À cet instant précis, tous les éclairages de la voiture de surveillance de la patrouille de police se mettent à clignoter devant tous les témoins. Ensuite, durant une minute, une lueur jaune-blanchâtre d'un diamètre d'environ 30 mètres est vue dans le fond de l'eau par les personnes présentes sur les lieux. Cette chute est également aperçue par d'autres témoins situés en dehors de la ville de Lyon. Une radioactivité peu importante a été détectée lors des premiers sondages de surface. L'enquête de gendarmerie n'a pas permis d'identifier le phénomène[58].

L'analyse de Michel Meurger

Michel Meurger présente les récits de ravis[59] comme de simples reproductions de récits de science-fiction antérieurs[51].

Michel Meurger s'est mis à traquer les similitudes entre scenarii de science-fiction et de récits soucoupiques[60]. Il cite pour exemple le récit paru dans Science Wonder Stories[61],[62] où un petit homme macrocéphale se fait abattre par un garde à la Maison-Blanche, puis autopsier en grand secret. L'autopsie révèle, dans ce récit fictionnesque, un cerveau hypertrophié, une machoire inférieure réduite et un être quasiment asexué. L'analogie avec l'autopsie du prétendu extraterrestre de roswell est évidente selon Meurger. L'alien disséqué par des humains représente l'inversion d'un fantasme présent dans les récits ufologiques d'enlèvements, qui ne sont qu'une continuation du mythe, présent au XIXe siècle, des "chirurgiens criminels" ou "docteurs de la nuit". A cette époque, les noirs américains, habitant des cités surpeuplées, ont représenté leurs angoisses par un nouvel imaginaire lié à la science[63].

Michel Meurger mentionne aussi le thème du chirurgien extraterrestre pratiquant ses expérience sur l'homme dans l'œuvre de Herbert George Wells[64].

Les enquêtes officielles

Depuis une cinquantaine d'années, de nombreuses études scientifiques officielles ou officieuses sur le phénomène ovni ont été menées par divers organismes gouvernementaux et associations d'étude. La majorité des études officielles, comme le projet Blue Book, le Jury Robertson ou le rapport Condon, concluent que des recherches approfondies « ne peuvent probablement pas se justifier par l'espoir qu'elles pourraient faire progresser la science » et qu'« il n'existe aucune preuve de l'existence d'engins venus d'ailleurs ou pouvant constituer une menace pour la sécurité des États-Unis » (hypothèse d'engins secrets russes)[65]. Quelques études comme celles du GEPAN sont restées neutres dans leurs conclusions tout en suggérant la poursuite des études scientifiques sur le sujet pour élucider les cas les plus compliqués. D'autres études privées ou gouvernementales (comme le rapport COMETA ou l'estimation de la situation du projet Sign), minoritaires, n'excluent pas l'hypothèse extraterrestre comme explication de certains cas d'ovnis encore inexpliqués.

Enquêtes américaines

Le gouvernement américain décida d'enquêter sur le phénomène ovni dès la fin des années 1940 et créa différentes commissions d'enquête sur le sujet.

Le 9 juillet 1947, le Service de renseignement de l'Armée de l'air américaine, en coopération avec le FBI, démarra secrètement une enquête visant à étudier les meilleurs témoignages d'ovnis, y compris ceux de Kenneth Arnold et de l'équipage du vol de United Airlines. Le Service de renseignement déclara employer « tous ses scientifiques » pour déterminer si un « tel phénomène pouvait, en fait, se produire ». En outre, la recherche fut conduite « en gardant présent à l'esprit que les objets volants étaient peut-être un phénomène céleste » ou « un corps étranger conçu et commandé par des moyens mécaniques »[66]. Trois semaines plus tard, ils conclurent que « ces histoires de soucoupes volantes ne sont pas toutes le fruit de l'imagination ou de l'exagération de certains phénomènes naturels. Il y a vraiment des vols de quelque chose ».

« Fusée fantôme » photographiée le 9 juillet 1946 en Suède.

Un supplément d'enquête mené par les divisions technique et de renseignement de l'Air Materiel Command arriva aux mêmes conclusions[67], à savoir que « le phénomène correspond à quelque chose de réel et non à des visions. Ce sont des objets en forme de disque, d'apparence métallique, et gros comme des avions. » Leurs caractéristiques sont une « une vitesse ascensionnelle et une maniabilité extrêmes », une absence de bruit en général, une absence de traînée, des vols à l'occasion en formation et un comportement « fuyant dès qu'ils sont repérés par un avion ou un radar sans intention hostile ». La directive Air Force 200-2 de 1954 définit un ovni comme étant « tout objet aéroporté ayant un comportement, des caractéristiques aérodynamiques ou des particularités insolites ne correspondant à aucun type d'avion ou de missile connus, ou ne pouvant être absolument assimilées à un objet familier ». Cette directive stipule que les ovnis de catégorie B doivent être étudiés en tant que « menace éventuelle pour la sécurité des États-Unis » et qu'il faut en déterminer « les aspects techniques afférents ». En outre, le personnel de l'Armée de l'air est sommé de ne pas discuter avec la presse des cas non élucidés. On recommande donc, fin septembre 1947, qu'une étude officielle du phénomène soit mise en place par l'Armée de l'air. Il s'ensuit la création du projet Sign[68] fin 1947, lequel devient le projet Grudge[69] fin 1948, puis le Projet Blue Book[70] en 1952. Blue Book prend fin en 1970, mettant un terme aux investigations officielles des Forces aériennes dans ce domaine.

L'usage de l'appellation ovni à la place de « soucoupe volante » fut suggérée par le capitaine Edward J. Ruppelt, premier directeur du Projet Blue Book, estimant que le terme de « soucoupe volante » ne reflète pas la diversité des observations. Ruppelt relate son expérience dans un mémoire : The Report on Unidentified Flying Objects[71] (1956), premier livre à employer le terme UFO (prononcé you-foe par l'auteur mais qui est plus généralement épelé).

Le projet Sign

Le projet Sign fut la première étude scientifique officielle de l'Armée de l'air américaine sur les ovnis à la suite des premières apparitions de soucoupes volantes. Ce projet, qui voit le jour fin 1947 sous l'impulsion du général Nathan F. Twining, a pour quartiers la base aérienne de Wright-Patterson, dans l'Ohio. Il est placé sous le commandement du capitaine Robert R. Sneider. Bien que le projet ait été classifié « d'accès restreint », son existence est connue du grand public, souvent sous l'appellation de « projet Soucoupe ». Le projet engage aussi des conseillers scientifiques, comme l'astronome américain Josef Allen Hynek, chargé de distinguer les cas de confusions avec des étoiles ou des météorites.

La première entreprise de grande envergure du projet Sign fut l'étude de l'incident de Mantell. Les enquêteurs de Sign arrivèrent à la conclusion que Mantell avait confondu la planète Vénus (effectivement visible en plein après-midi à cette période) et qu'il avait été victime d'une défaillance d'oxygène et percuté un ballon. Les enquêteurs conclurent qu'il s'agissait d'un ballon Skyhook de la Marine lâché depuis Clinton dans l'Ohio. Ceci reste la thèse officielle.

Les enquêteurs de Sign, favorables à l'hypothèse extraterrestre, remirent un rapport en ce sens appelé "Estimation de la situation" au Pentagone.Le personnel est entièrement congédié[72]. Le rapport "Estimation de la Situation" est détruit. Seule une copie a té sauvegardée et se trouve vraisemblablement[73] aux Archives Nationales de Washington[74].

Ce rapport a été rejeté par le général Hoyt S. Vandenberg. Le Projet Sign fut remplacé par le Projet Grudge fin 1948.

Article détaillé : Projet Sign.

Le projet Grudge

Le projet Grudge fut la seconde étude officielle de l'US Air Force chargée d'étudier le phénomène ovni entre 1949 et 1952. Dirigé par le général Charles Cabell, le projet fut très controversé en raison d'un certain nombre de démystifications douteuses. Certains y virent une tentative de désinformation de l'US Air Force en réponse aux conclusions du projet Sign.

Comme Sign, Grudge avait établi que la majorité des cas d'ovnis étaient dus à des méprises. Mais alors que les enquêteurs du projet Sign avaient admis l'existence de cas mystérieux et non identifiés, les enquêteurs du projet Grudge affirmèrent que tous les cas non identifiés étaient probablement causés par des phénomènes connus. Les enquêteurs du projet Grudge lancèrent une campagne de relations publiques pour expliquer cela aux Américains.

En août 1949, le personnel de Grudge rendit son rapport, y affirmant que toutes les analyses indiquaient que les observations d'ovnis découlent :

  1. d'une méprise avec des objets classiques,
  2. d'une forme d'hystérie collective et de nervosité,
  3. d'individus qui inventent ces observations,
  4. de personnes atteintes de troubles psychiatriques.

Comme le soulignera en 1956 à propos du projet Grudge le futur chef du projet Blue Book (Edward J. Ruppelt dans son livre intitulé The Report on Unidentified Flying Objects): « Avec le changement de nom et de personnel, vint le changement d'objectif, clairement affiché, qui était de se débarrasser des ovnis. Ce ne fut jamais écrit nulle part, mais il ne fallait guère d'efforts pour voir qu'il s'agissait là du véritable objectif du projet Grudge. Ce but inavoué transparaissait dans chaque note de service, rapport ou directive ».

Le lieutenant Jerry Cummings, nommé responsable du projet Grudge au début de l'été 1951, déclara : « Tout le monde se moque des enquêteurs du Grudge. Sur l'ordre du patron de l'ATIC, le général Harold Watson, les employés du projet Grudge déprécient systématiquement les rapports qui leur sont envoyés. Leur seule activité consiste à proposer des explications nouvelles ou originales pour plaire à Washington »[75]. L'astronome américain Josef Allen Hynek, une fois devenu partisan de l'hypothèse extraterrestre, critiqua Grudge pour les mêmes raisons. C'est pour cela que le projet Grudge est généralement perçu par les ufologues défendant l'hypothèse extraterrestre comme une opération de démystification visant à désintéresser la population des ovnis.

Le capitaine Edward J. Ruppelt prend, le 12 septembre 1951, la direction du projet Grudge qui deviendra le projet Blue Book l'année suivante.

Article détaillé : Projet Grudge.

Le projet Blue Book

Le projet Blue Book, dirigé par le capitaine Edward J. Ruppelt, fut la plus notoire des études américaines sur le phénomène ovni. Les trois objectifs officiels du projet Blue Book étaient de :

  1. trouver une explication pour l'ensemble des témoignages d'observations d'ovnis,
  2. déterminer si les ovnis représentent une menace pour la sécurité des États-Unis,
  3. déterminer si les ovnis présentent une technologie avancée que les États-Unis pourraient exploiter.

À cela, vint s'ajouter le rôle de porte-parole gouvernemental sur le phénomène ovni qui obligea, à de nombreuses reprises, les enquêteurs du projet Blue Book à délaisser l'aspect scientifique pour répondre à des considérations plus politiques.

Le projet Blue Book examina 10 147 cas, dont 9 501 furent expliqués[76]. Mais sur les 3 201 cas retenus pour l'analyse statistique, il ressort que les cas avérés mais inexpliqués représentent 22 % de l'ensemble, et que ce taux atteint 38 % pour les rapports faits par des observateurs militaires qualifiés (pilotes, contrôleurs, services de sécurité). Outre les 10 147 rapports d'observation, les archives du projet Blue Book comprennent 8 360 photos, 20 bobines de film (ce qui représente 6h30 de film) et 23 enregistrements audio d'interviews de témoins.

Cette commission se divisera en une section d'étude, une section d'investigation, un agent de liaison avec le Pentagone et des conseillers scientifiques civils. Les observations d'ovnis très médiatisées se multipliant au cours de l'année 1952, les hautes sphères du gouvernement commencent à s'intéresser de très près à ce phénomène et décident d'accentuer les investigations dans ce domaine. En septembre 1953, le capitaine Ruppelt démissionne de son poste. Le capitaine Charles Hardin reprend la direction du projet en mars 1954. Devant faire face à de nombreuses attaques sur l'opacité de l'armée à propos du phénomène ovni, le capitaine décide de rendre public le rapport spécial no  14 du projet Blue Book. Ce rapport, qui conclut à l'inexistence des ovnis, est mis en vente auprès du grand public en octobre 1955[77]. Le capitaine George T. Gregory est nommé à la tête du projet en avril 1956. Il sera remplacé par le major Robert J. Friend en octobre 1958. En avril 1963, le projet Blue Book passe sous les ordres du major Hector Quintanilla. En mars 1966, une observation d'ovni très médiatisée et les prises de position sceptiques de l'US Air Force amènent plusieurs scientifiques civils du projet (dont Josef Allen Hynek) à prendre publiquement parti pour la réalité du phénomène ovni et, donc, contre la position officielle du projet Blue Book.

Le projet Blue Book sera donc officiellement dissout en décembre 1969 et cessera toute activité en janvier 1970. Conservées jusqu'en 1974 dans les archives de l'Armée de l'air américaine, les archives du projet Blue Book sont stockées depuis 1976 aux archives nationales américaines et consultables en ligne[78].

Bien que l'affirmation selon laquelle les astronomes n'ont jamais rapporté de témoignage sur les ovnis soit courante, l'US Air Force rapporte qu'environ 1 % des témoignages sur lesquels reposent le projet Blue Book proviennent d'astronomes professionnels ou amateurs. Au cours des années 1950, le professeur Joseph Allen Hynek avait questionné une quarantaine de ses collègues, dont un peu plus de 10 % avaient effectivement observé des phénomènes inexpliqués. Hynek cite notamment le professeur La Paz, directeur de l'Institut de météorisme de l'université du Nouveau-Mexique, et Clyde Tombaugh, découvreur de la planète Pluton, décédé en 1997. Dans les années 1970, le professeur Peter A. Sturrock a repris le sujet de façon exhaustive, en adressant un questionnaire détaillé aux 2611 membres de l'Association astronomique américaine, en leur garantissant l'anonymat. La moitié a répondu et on trouve une soixantaine d'observations, soit environ 5 %. On peut donc dire qu'on trouve chez les astronomes un pourcentage d'observations de PAN comparable à celui de la population générale.

Dans son rapport, le major Quantanilla, directeur du projet Blue Book déclare : « 30 seulement de tous les cas soumis à l'Air Force sont inexpliqués et 676 seulement des 11 107 observations signalées depuis 1947 se rangent dans cette catégorie ... Il n'existe aucune preuve que les OVNI encore « inexpliqués » représentent des créations technologiques ou des principes situés au-delà de notre connaissance scientifique actuelle »[79].

Article détaillé : Projet Livre Bleu.

Le rapport Condon

Les controverses médiatiques amèneront le gouvernement américain à commanditer, en 1969, un rapport d'experts auprès du docteur Edward Condon, de l'université du Colorado, afin d'établir ou non la réalité du phénomène ovni. Ce rapport portant sur une centaine de cas fut rendu public en 1969 sous le nom de rapport Condon[80]. Environ 15 % des cas d'ovnis étudiés par le comité Condon en 1969 ont été considérés comme inexpliqués une fois passés en revue par l'Institut américain de l'aéronautique et de l'astronautique (AIAA). Néanmoins, les rédacteurs du rapport Condon conclurent qu'il n'y avait pas de preuves suffisamment solides pour soutenir l'hypothèse extraterrestre et donc que les études sur le phénomène ovni devaient être abandonnées. Le rapport commence par une phrase résumant leurs conclusions : « Notre conclusion générale est que l'étude des ovnis durant ces vingt et une dernières années n'a rien apporté à la connaissance scientifique. L'examen soigneux du dossier tel qu'il nous est disponible nous amène à conclure que d'autres études approfondies des ovnis ne peuvent probablement pas se justifier par l'espoir qu'elles pourraient faire progresser la science. » Ils ajoutèrent que le phénomène ovni n'était probablement dû qu'à des méprises avec des phénomènes prosaïques, mais qu'une frange de 6 à 10 % de cas résistait à l'analyse critique et devait relever de cas d'hallucinations ou de canulars. Le rapport Condon fut une étape importante dans le développement du modèle sociopsychologique du phénomène ovni, qui reste aujourd'hui la position majoritaire au sein de la communauté scientifique traditionnelle.

L'objectivité de ce rapport fut mise en doute par la suite en raison des conclusions apparemment contradictoires qui y figurent. L'astronome Joseph Allen Hynek, sollicité pour faire partie du comité Condon, affirme avoir refusé d'y participer au vu d'un document introductif distribué par Condon à tous les membres de la commission et qui indiquait, avant le début de toute enquête, les conclusions négatives auxquelles ceux-ci devaient parvenir (plus tard, des documents de la CIA rendus publics révélèrent que le phénomène ovni risquait d'entraîner des « désordres » sociaux et qu'il était donc vivement recommandé que tout soit mis en œuvre pour désintéresser le public américain de ce sujet). Le rapport suggérait entre autres que des scientifiques reçoivent une formation qui leur permette de ramener le contenu des observations à un ensemble de phénomènes naturels.

Article détaillé : Rapport Condon.

Politique de désinformation

En pleine guerre froide, inquiet à l'idée que les récents ovnis pourraient être des prototypes secrets soviétiques (le gouvernement pensait avoir affaire à des armes volantes non identifiées, non pas à des véhicules spatiaux extraterrestres), l'état-major américain décide d'enquêter sur ce phénomène. Dans l'espace aérien américain, différentes procédures de collecte et de transmission des observations sont intégrées dans des dispositifs généralistes et en particulier sur les observations d'objets non identifiés. La principale procédure mise en place s'appelle le CIRVIS, mais dès octobre 1947, le général Schulgen, chef des renseignements de l'état-major de l'air au Pentagone, active la transmission des informations sur les ovnis à l'étranger et ordonne d'en garder le secret sous peine de violation des lois de l'espionnage[81]. Le système outrepasse l'armée : une directive JANAP 146 oblige les militaires, mais aussi les commandants de bord de l'aviation civile et de la marine marchande, à rapporter leurs observations d'ovnis de toute urgence à certaines autorités, qui doivent elles-mêmes en rendre compte, notamment au Commandement opérationnel de l'air (maintenant le NORAD) à Colorado Springs. Cette extension suscite des protestations, surtout parmi les pilotes civils qui lancent une pétition en 1958. En 1959, le Canada adopte le CIRVIS qui couvre ainsi tout le continent nord-américain[82].

Toute la presse étrangère est minutieusement analysée (même les journaux français, nationaux et locaux). Mais les informations ne sont pas assez détaillées et doivent être approfondies. Quand Paris Match publie un article sur une observation à proximité de l'aéroport d'Orly, dans la nuit du 18 au 19 février 1956 [83], le nouveau directeur adjoint du renseignement scientifique de la CIA dénigre la presse française alors que l'intérêt que porte la France aux ovnis est suivi de près. Lorsque le sujet fait pour la première fois les gros titres de la presse quotidienne nationale, en juin 1952, l'information remonte aussitôt aux États-Unis via un rapport de renseignement[84].

En 1949, un mémorandum du FBI adressé à son directeur, John Edgar Hoover, l'informe que « lors des récentes réunions hebdomadaires de renseignement entre le G-2 (renseignement de l'Armée de terre), l'ONI (renseignement de la Marine), l'OSI (bureau des enquêtes spéciales des Forces aériennes) et le FBI, dans les quartiers de la 4e armée, les officiers du G-2 de la 4e armée ont discuté du problème des « disques volants », « soucoupes volantes » et « boules de feu ». Ce sujet est considéré comme top secret (secret Défense) par les officiers de renseignement de l'Armée de terre et des Forces aériennes »[85]. Ainsi, la divulgation, en 1979, d'une lettre du général de l'Armée de l'air Carroll H. Bolender annonçant la fin imminente du projet Blue Book, ne mettra pas fin aux rapports militaires sur les ovnis pouvant affecter la sécurité nationale parce que ces rapports secret Défense ne font pas partie du système Blue Book[86].

Cette doctrine est élaborée dans l'après-guerre par le Conseil national de sécurité (Directives NSC 4/4A, 4 décembre 1947 ; NSC 10/2, 18 juin 1948 ; NSC 68, 14 avril 1950) et le bureau de stratégie psychologique (Psychological Strategy Board (PSB)), créé le 4 avril 1951 pour lutter contre « l'influence communiste » puis par rapport aux ovnis. En 1952, Walter Smith, directeur de la CIA, fait savoir au bureau de stratégie psychologique qu'il transmet au Conseil national de sécurité une proposition de directive « concluant que les problèmes liés aux objets volants non identifiés paraissent avoir des implications en termes de guerre psychologique aussi bien pour le renseignement que pour les opérations et propose de discuter des possibles utilisations offensives ou défensives de ces phénomènes à des fins de guerre psychologique » (Mémorandum de Walter Smith au directeur du Bureau de stratégie psychologique, 28 septembre 1952) alors que les intrusions aériennes d'ovnis près des installations nucléaires et sur des sites de missiles atomiques étaient publiquement considérées comme sans aucun intérêt pendant la guerre froide (on peut consulter les documents du FBI pour la période d'après-guerre, notamment ceux portant sur « la protection des installations vitales »[87] et ceux du ministère de la Défense pour les années 1970[88]). Selon le lieutenant Bethune, un officier du renseignement de la Navy (ONI) se rendit inopinément chez lui quelques semaines après un incident. Il l'interrogea sur son observation, lui présenta des photographies de différents types d'ovni à des fins d'identification, puis lui fit cette confidence à propos des rapports de la Navy sur les ovnis et de leur destination : « Ils vont d'abord à un comité de douze personnes qui regardent s'ils ont un impact en matière de sécurité nationale. Si une telle incidence est trouvée, les rapports ne sont jamais diffusés ailleurs. Les cas pour lesquels le comité ne trouve pas d'impact sont envoyés à l'Armée de l'air ou aux services de la Marine traitant les cas ordinaires d'ovni » (commandant Graham Bethune, UFO in the North Atlantic: February 10, 1951, publication privée, 1991, à paraître chez AuthorHouse[89]).

Poursuite du recueil des observations après 1969

De fait, jusqu'en 2008, le manuel de l'armée de l'air 10-206 (Air Force Instruction 10-206), dans la droite ligne de la directive JANAP 146, indiquait aux pilotes, radaristes et autres membres des forces aériennes américaines ce qu'ils devaient faire en présence d'objets aériens inconnus : à savoir noter l'altitude, la direction du déplacement, la vitesse, la description de la trajectoire et des manœuvres, ce qui avait attiré leur attention au départ, combien de temps l'objet avait été visible et comment il avait disparu. Ces informations faisaient ensuite l'objet d'un rapport envoyé au NORAD (North American Aerospace Defense Command), qui protège l'espace aérien au dessus des États-Unis et du Canada. Alors même que le gouvernement américain avait cessé officiellement d'enquêter sur les ovnis en 1969 avec la clôture du projet Blue Book, l'armée de l'air, sur injonction du NORAD, continuait, 40 ans plus tard, à recueillir et à étudier les observations d'ovnis[90].

Enquêtes françaises

La France, également, va créer plusieurs organismes de recherche sur le sujet.

Groupe d'étude des phénomènes aérospatiaux non identifiés (GEPAN)

Le Groupe d'étude des phénomènes aérospatiaux non identifiés (GEPAN) était un organisme officiel dépendant du CNES situé à Toulouse et chargé de l'étude du phénomène ovni. Créé en 1977 sous l'impulsion de Claude Poher, cet organisme avait pour but de réaliser des études sur le phénomène ovni et de coordonner les rapports de la gendarmerie nationale, l'aviation civile, l'armée de l'air et Météo-France en la matière. Il est l'auteur de nombreuses études statistiques. Une autre de ses missions était d'informer le public sur les ovnis, en rédigeant les Notes techniques (comme la Note Technique 16 sur le cas de Trans-en-Provence en 1981). Son premier président fut Claude Poher, de 1977 à 1978. Au début, celui-ci était seul avec une secrétaire à s'occuper du GEPAN, mais bénéficiait cependant de la collaboration officieuse d'autres membres du CNES comme Jean-Jacques Velasco. Il réussira, malgré tout, à obtenir plus de moyens et de personnel. En 1978, le GEPAN compte une dizaine de membres et est supervisé par un conseil scientifique de sept savants et ingénieurs (avec entre autres Hubert Curien). Par ailleurs, d'autres scientifiques français intéressés par les ovnis collaborent avec le GEPAN, comme Jean-Pierre Petit, et Poher noue des contacts avec certaines associations ufologiques. Le 30 décembre 1978, Poher, démissionnaire, est remplacé par le mathématicien Alain Esterle, qui sera directeur du GEPAN jusqu'à sa démission en 1983. La direction d'Esterle correspond à la période faste du GEPAN. Les crédits augmentent et Esterle dynamise l'activité de l'organisation, laquelle travaille alors à pleine vitesse. En 1983, la hiérarchie du CNES accule Esterle à la démission. En effet, le GEPAN et l'armée ont mené des expériences de MHD dans le dos de Jean-Pierre Petit, qui avait pourtant lancé l'idée. Par crainte du scandale, Esterle est donc congédié. Jean-Jacques Velasco, spécialiste en optique, le remplace au poste de directeur, entre 1983 et 1988. Le GEPAN est alors contesté. En plus de l'affaire MHD, beaucoup de savants rationalistes contestent la raison d'être du GEPAN, tandis que les ufologues critiquent la réserve et la prudence qu'observe l'organisme sur les ovnis. De plus, le CNES diminue son soutien au GEPAN. À partir de 1983, le Conseil scientifique est supprimé, la publication des Notes techniques arrêtée et l'activité de l'organisme s'essouffle. Finalement, en 1988, le GEPAN est remplacé par le SEPRA.

Service d'expertise des phénomènes de rentrée atmosphérique (SEPRA)

Le Service d'expertise des phénomènes de rentrée atmosphérique (SEPRA) avait deux objectifs : prévoir et étudier les rentrées atmosphériques de météores et de satellites et analyser les informations concernant les PAN (phénomènes aérospatiaux non identifiés, dénomination officielle des ovnis au CNES). En 2000, l'étude des rentrées atmosphériques lui fut retirée, l'obligeant à se consacrer uniquement à l'étude des PAN. Contrairement au GEPAN, le SEPRA n'a jamais été doté de vrais moyens de mener des investigations rigoureuses, et n'a jamais publié de notes techniques pour rendre publiques ses conclusions. Le SEPRA ne pouvait pas engager des enquêtes scientifiques de son propre chef, mais avait accès à tous les rapports de gendarmerie sur les ovnis, ainsi qu'aux dossiers des compagnies aériennes sur les observations effectuées par leurs pilotes. En 2001-2002, le CNES, désireux de supprimer le SEPRA, lança un audit auprès de trente-trois personnalités scientifiques, politiques et militaires, sur la nécessité d'étudier le phénomène ovni. Le résultat de cet audit, à savoir que l'étude des ovnis peut avoir un intérêt scientifique, sauva provisoirement le SEPRA. Cependant, en 2004, officiellement à cause de sa réorganisation interne, le CNES décida de supprimer le SEPRA, mais la vraie raison était la prise de position de M. Velasco en faveur de l'origine extraterrestre de certains ovnis et à la publication d'un livre[91]. Le SEPRA renaîtra cependant de ses cendres en 2005 sous le nom de GEIPAN.

Groupe d'étude et d'information sur les PAN (GEIPAN)

Le Groupe d'étude et d'information sur les PAN (GEIPAN) est placé sous l’égide d'un comité de pilotage qui donne au CNES ses recommandations sur ses orientations et son fonctionnement. Présidé par Yves Sillard, ancien directeur général du CNES, il comprend quinze membres, représentant les autorités civiles et militaires françaises (gendarmerie, police, sécurité civile, DGAC, armée de l'air) et le monde scientifique (CNRS, Météo-France, CNES). Parmi les quelque mille six cents cas présents dans les dossiers du CNES, certains restent inexplicables « en dépit de la précision des témoignages et de la qualité des éléments matériels recueillis », après enquête du GEIPAN. Ces cas sont désignés sous l'appellation de « phénomènes aérospatiaux de catégorie D » ou « PAN D ».

De cette étude menée par des enquêteurs du GEIPAN, ressortent les chiffres suivants en avril 2010 :

  • 11 % de cas parfaitement identifiés avec preuve à l'appui (catégorie A) ;
  • 29 % de cas probablement identifiés sans preuve formelle (catégorie B) ;
  • 37 % de cas non identifiables par manque de données physiques et/ou imprécision des témoignages (catégorie C) ;
  • 23 % de phénomènes non identifiés (catégorie D).

À noter que si un établissement public comme le GEIPAN répertorie les cas civils d'enquêtes sur les ovnis, il existe un autre établissement, celui-là militaire (dont l'existence a été rendue publique au Journal Officiel du 12 janvier 1955), la Section d'étude des mystérieux objets célestes, ou SEMOC. Ses archives sont classées secret Défense, contrairement à celles du GEIPAN.

Commission PAN/SIGMA de la 3AF

Au sein de l'association aéronautique et astronautique de France (3AF), une commission PAN est créée le 1er octobre 2008, afin d'étudier les phénomènes aérospatiaux non identifiés (PAN)[92]. Au 1er février 2009, elle comprend :

  • Alain Boudier : à l'origine d'une série de conférences sur les PAN au SGDN, à la DRM, à Taverny, à l’École militaire et à l’étranger entre 1993 et 2003. Il participe à l’élaboration du numéro spécial VSD publié en juillet 1998 : « OVNI, les preuves scientifiques ».
  • Pierre Bescond : ancien directeur, au sein du Cnes, du Centre spatial guyanais et de la sous-direction de l’Exploitation des systèmes opérationnels dont le GEPAN. Membre du COMETA.
  • Jean-François Clervoy : astronaute ayant effectué trois missions à bord de la navette spatiale.
  • Khoa Dang-Tran, retraité de l’Onera, rédacteur-en-chef de La Lettre AAAF.

En juin 2009, la commission est renommée commission PAN/SIGMA (SIGMA pour la « Somme des compétences en matière du paramètre extérieur »).

Le 31 mai 2010, elle publie son premier rapport d'étape[93], lequel affirme : « l’hypothèse centrale proposée par le rapport COMETA ne peut pas, aujourd’hui encore, être prise en défaut et demeure parfaitement crédible; nous avons donc retenu, parmi quelques autres, mais seulement à titre d’hypothèse de travail, l’éventualité que la plupart des engins observés puisse avoir une origine non terrestre ».

Enquêtes européennes

À l'échelle de l'Union européenne, le Committee on Energy, Research and Technology devait étudier l'opportunité d'une recherche sur les ovnis. En février 1993 le rapporteur de la commission sur ce sujet, le physicien italien Tullio Regge, recommandait la mise en place d'une recherche européenne sur le modèle du SEPRA de l'époque. Cette résolution ne fut pas discutée au Parlement européen pour des raisons politiques et budgétaires, mais en aucun cas pour des raisons scientifiques. La situation à depuis évolué en France avec la création du GEIPAN et la mise en ligne de la totalité de ses archives. Depuis l'ouverture au public de ces archives le 22 mars 2007[94], on constate que de nombreuses personnes ayant suivi un cursus scientifique (qu'il s'agisse de pilotes de lignes ou de contrôleurs aériens) ont été témoins d'observations. Ces observations faites par du personnel soumis régulièrement à des tests psychologiques et recrutés entre autres pour leur bonne vue, sont hautement crédibles. De nombreuses observations faites par des ingénieurs de l'aviation ont été répertoriées par le GEIPAN[95].

Enquêtes canadiennes

En 1950, le gouvernement canadien crée le projet Magnet, sous l'égide de l'ingénieur James Wilbert Brockhouse Smith, lequel gère le projet jusqu'à sa dissolution en 1954. Ce projet est marqué notamment par les déclarations de son directeur qui, dès 1953, tient publiquement les propos suivants : « Il apparaît alors que nous sommes face à une forte probabilité de l'existence réelle de véhicules extraterrestres, indépendamment de leur accord avec notre vision des choses. »

Le ministère de la défense nationale a mené des enquêtes sur les ovnis tout autour du Canada, en particulier à Duhamel, en Alberta, à Falcon Lake, au Manitoba, et à Shag Harbour, en Nouvelle-Écosse[96].

Autres pays

Par ailleurs, dans d'autres pays, l'armée (Royaume-Uni ou Espagne par exemple), les services de renseignement (KGB en Union soviétique), ou des agences civiles (Pérou) ont enquêté sur le phénomène ovni[réf. nécessaire].

Ufologie

Article détaillé : ufologie.

L'ufologie est une discipline non-officielle, souvent amateure, qui consiste à recueillir, analyser et interpréter tout ce qui se rapporte au phénomène ovni (photographies, témoignages, traces au sol, etc.). Elle est née dans les années 1950, en même temps que la médiatisation de l'observation de Kenneth Arnold et de l'incident de Roswell, traduisant le besoin chez certaines personnes de comprendre le phénomène et de s'informer à son sujet. Ce qui caractérise l'ufologie, c'est qu'elle consiste en une étude non-officielle des ovnis, par rapport aux études officielles de l'armée de l'air des États-Unis ou du CNES par exemple. Contrairement à une idée reçue, l'ufologie n'a pas vocation à défendre l'hypothèse extraterrestre des ovnis. En effet, de nombreux ufologues étudient l'aspect sociopsychologique de ce phénomène, d'autres mêmes défendent des théories paranormales.

Parmi les ufologues, on retrouve des scientifiques et des ingénieurs mais plus généralement des gens n'ayant aucune formation scientifique. L'ufologie est souvent considérée comme une pseudo-science par ses détracteurs.

Cas inexpliqués : interprétations et hypothèses

L'Altocumulus lenticularis, nuage immobile formé par des flux ondulatoires, peut entraîner des méprises.

Les statistiques issues d'études d'organismes gouvernementaux officiels indiquent que la majorité des témoignages d'ovnis reposent sur une identification erronée (ou méprise) de phénomènes connus. Cet élément n'est pas sujet à controverse. Néanmoins, le débat continue en ce qui concerne les cas inexpliqués. Deux tendances principales sont apparues : d'un côté ceux qui affirment que l'hypothèse sociopsychologique voire l'hypothèse d'armes volantes non-identifiées sont les meilleures pour expliquer les cas d'ovni inexpliqués tant qu'aucune preuve ne vient soutenir l'hypothèse extraterrestre. Cette position est celle de la majorité de la communauté scientifique. De nombreux sceptiques vont plus loin et considèrent que l'ensemble des observations pourraient être ramenées à des éléments prosaïques tels qu'une identification erronée de phénomènes astronomiques, météorologiques ou d'engins humains, à des canulars et à des phénomènes sociopsychologiques (connus ou non) tels que des méprises complexes, des illusions d'optiques, un phénomène optique inconnu ou encore une paralysie du sommeil (explication souvent donnée pour les prétendues abductions extraterrestres).

Ce dernier point, tendant à expliquer tous les cas par l'hypothèse sociopsychologique, est aujourd'hui contesté dans la mesure où les enquêtes menées sur les ovnis par différents gouvernements n'ont pas permis de déterminer la nature de l'ensemble des cas (cas de catégorie D selon le GEIPAN). Parmi ces gens figurent des scientifiques, des militaires ou encore des pilotes comme Carl Sagan, Peter A. Sturrock, Josef Allen Hynek[97], Philip Morrison ou encore Thornton Page ainsi que les membres de l'actuel GEIPAN[98]. Un travail semblable sera également réalisé par le sous-comité ovni constitué au sein de l'AIAA par Kuettner. Également Richard F. Haines ou Paul R. Hill, spécialistes en aéronautique de la NASA, étudieront divers cas et publieront des ouvrages techniques sur le sujet. Ils incitent à la poursuite des recherches, en particulier sur les cas encore inexpliqués par l'hypothèse sociopsychologique. D'autres vont plus loin en estimant qu'une frange de cas inexpliqués pourrait être due à des visites extraterrestres de la Terre (hypothèse extraterrestre). On retrouve parmi eux des scientifiques comme Jean-Pierre Petit ou Jean-Jacques Velasco ainsi que les membres de l'association française COMETA[98].

« Le débat autour des ovnis dure depuis près de 50 ans. C'est depuis 1947, en effet, que le phénomène,(...), oppose en des débats passionnés partisans et adversaires de l'"hypothèse extraterrestre". Pour les premiers, les témoignages relatifs à ce phénomène constituent une indication que notre planète est régulièrement visitée par des êtres venus d'ailleurs. Pour les autres, le phénomène ovni se résume essentiellement à une série de confusions et d'interprétations erronées des observations voire des canulars »[99].

Les sceptiques considèrent que le mouvement ufologique désinforme le grand public en le trompant sur l'état actuel du débat scientifique concernant la nature du phénomène ovni. Cette idée est reflétée par le titre de certains ouvrages ufosceptiques, tels que UFOs: The public deceived.[100]: selon l'auteur, ceux qui trompent le grand public sont les associations ufologiques qui essaient de propager l'« idéologie » qu'il y aurait des véhicules spatiaux extraterrestres visitant notre planète. De plus, les sceptiques critiquent les médias qui se font bien trop souvent l'écho de l'hypothèse extraterrestre [101], sans analyse critique de ce genre de théorie.

Notes et références

  1. Dr. J. Allen Hynek s'exprimant aux Nations unies, 27 novembre 1978.
  2. Cf. L'interview historique de KWRC, propos de Kenneth Arnold recueillis par Ted Smith, in Anomalies, no 3, 1997.
  3. Observation de Kenneth Arnold.
  4. L'interview historique de KWRC, propos de Kenneth Arnold recueillis par Ted Smith, op. cit.
  5. Dépêche de l'Associated Press du 25 juin 1947, Bill Bequette in Anomalies no 3, page 27
  6. Pierre Lagrange, Comment tout a commencé, in Anomalies, no 3, 1997 : « La toute première apparition de soucoupes volantes a eu lieu le mardi 24 juin 1947 dans le ciel de l'Etat de Washington. »
  7. Pierre Lagrange, Comment tout a commencé, Anomalies, no 3, page 34, ligne 53.
  8. « View of ‘Flying Saucers’ Over Ontario Dumbfounds Veteran Pilot, Other Crew Member of Airliner », The Oregonian, samedi 5 juillet 1947.
  9. Cas Blue Book no  34, non expliqué.
  10. Results of a Search for Records Concerning the 1947 Crash Near Roswell, New Mexico(Letter Report, 07/28/95, GAO/NSIAD-95-187), General Accounting Office Government Records, Federation of American Scientists (Republished by). Consulté le 1er octobre 2006
  11. a et b B.D “Duke” Gildenberg, « A Roswell Requiem », dans Skeptic, vol. 10, no 1, 2003 [texte intégral] 
  12. “The Roswell Report: Case Closed”, Appendix C, "Transcript of interview with W. Glenn Dennis", interview with Karl T. Pflock, 2 novembre 1992, pp. 211-226, James McAndrews, Headquarters United States Air Force, 1997 http://www.gl.iit.edu/wadc/history/Roswell/roswell.pdf
  13. Physics lecture in which Prof. Richard A. Muller gives a detailed explanation of the science behind the 1947 event (Google Video)
  14. PFLOCK now believes that no flying saucer crashed in New Mexico in 1947, The Klass Files, publié dans The Skeptics UFO Newsletter (SUN) numéro 43, janvier 1997, http://www.csicop.org/klassfiles/SUN-43.html
  15. Another Major Roswell Crashed-Saucer Proponent 'Abandons Ship', The Klass Files, publié dans The Skeptics UFO Newsletter (SUN) numéro 44, mars 1997, http://www.csicop.org/klassfiles/SUN-44.html
  16. Stop the Presses!, The Klass Files, publié dans The Skeptics UFO Newsletter (SUN) numéro 47, septembre 1997, http://www.csicop.org/klassfiles/SUN-47.html
  17. sondage réalisé auprès du public de l'émission L'arène de France sur France 2, diffusée le 21 mars 2007 et dont le thème était « Les extraterrestres sont-ils déjà venus sur Terre ? »
  18. Biographie de Whitley Strieber.
  19. Inside the space ships par Charlotte Blodget (1955) - D'après les propos d'Adamski.
  20. Site du GEIPAN
  21. Site du GEIPAN
  22. Site du GEIPAN
  23. Jean-Philippe Dain, L'Épreuve de la preuve. La photographie et le phénomène des ovnis, mémoire de maîtrise sous la direction de André Rouillé, université Paris 8 - Département Image photographique, 1994
  24. (en) The Battle of L.A., 1942 - Los Angeles Times, 10 mars 2011
  25. Interview de Jean-Jacques Vélasco sur Sud Radio : L'affaire dite de l'Amarante ; Source : Fichiers audios proposés sur ufocom.org
  26. Site du GEIPAN
  27. Phénomènes aérospatiaux non identifiés, un défi à la science, ouvrage scientifique collectif, Le Cherche Midi, avril 2007.
  28. Site du GEIPAN
  29. Site du GEIPAN
  30. Michel Bougard, La réponse du ministre Poncelet à une question parlementaire relative aux ovni, Inforespace, no  95, 1997.
  31. Rapport de gendarmerie.
  32. Vidéo sur Dailymotion.
  33. Site du GEIPAN
  34. Etude zététique de l'"affaire Mantell"
  35. (en) Archive du projet Blue Book consultable en ligne
  36. Jacques Bruckner, La chasse iranienne poursuit un ovni, Inforespace, no  51, mai 1980
  37. Ce cas est cité dans le rapport COMETA d'un cas d'ovni étudié par le SEPRA
  38. Le carrousel [sic de Washington].
  39. L'observation de l'île de la Trinité.
  40. La Sobeps sur la défensive, encaisse mal les critiques des scientifiques, Gaston Lecocq, La Meuse-La Lanterne, 30 octobre 1991, page 11g, ligne 53
  41. Vous avez dit OVNI? Pour les scientifiques, le dossier publié par la Sobeps n'apporte aucune" preuve et présente des incohérences flagrantes, Gaston lecocq, La Meuse-La Lanterne, 30 octobre 1991, page ONZE G, colonne 3, ligne 1-3
  42. Pierre Magain et Marc Remy, Les OVNI : un sujet de recherche ?, Physicalia Magazine, vol. 15, no  4, pp. 311-318.
  43. IMPOSTURE – La photo de l’ovni de Petit-Rechain était un trucage (RTL.be) sur Blogs – Le Monde. Mis en ligne le 28 juillet 2011
  44. Les lumières au-dessus de Phoenix.
  45. (en) Erin Kozak, « Strange lights reported in north Valley sky », dans The Arizona Republic, 2008-04-21 [texte intégral (page consultée le 2008-04-26)]  : « The incident is similar to the "Phoenix Lights" seen on March 13, 1997. Thousands of residents reported seeing a mile-wide, v-shaped formation of lights over the Valley. In that case the lights appeared about 7:30 p.m. and lasted until 10:30 p.m. »
  46. (en) Zach Fowle, « Phoenix man: Neighbor caused Monday's mysterious lights », dans The Arizona Republic, 2008-04-22 [texte intégral (page consultée le 2008-04-26)] .
  47. L'observation de Campeche
  48. Scheaffer, R. (2004). The Campeche, Mexico 'Infrared UFO' Video. Skeptical Inquirer.
  49. Abrassart, Jean-Michel. (2006). « La personnalité encline à la fantaisie et son implication en ufologie ». Inforespace, no 112, p. 27-36.
  50. a et b La revue Scientifictions relance le débat sur la coïncidence "science-fiction et soucoupes volantes", entre nature et culture la part des soucoupes, Pierre Lagrange, Anomalies no 2, janvier 1997, pp20-24
  51. a et b L'idée venue des bas-fonds, Bertrand Méheust, Anomalies no 2, janvier 1997, pp 26-33
  52. Science-fiction et soucoupes volantes, Bertrand Méheust, Mercure de France, Paris, 1978
  53. Soucoupes volantes et folklore, Bertrand Méheust, Mercure de France, Paris, 1987
  54. Scientifictions no 1, Volume 1, Alien Abduction, Michel Meurger, Edition Encrage
  55. Les Grecs ont-ils cru en leur mythe?, Paul Veyne, Le Seuil, 1983
  56. Soucoupes volantes et folklore, Bertrand Méheust, Mercure de France, 1987
  57. Théorie et pragmatisme, Eric maillot, Anomalies no 3, page 49
  58. Site du GEIPAN
  59. traduction de l'anglais "abductee" signifiant enlevé (généralement sous-entendu "par les extraterrestres)
  60. L'altérité sous le scalpel, Michel Meurger, Anomalies no 1, octobre 1996, pages 21-23
  61. The Conquerors, Science wonder stories, janvier 1930, p.734
  62. Scientifictions, vol.1, no 1, Alien Abductions, Michel Meurger, page 116
  63. L'altérité sous le scalpel, Michel Meurger, Anomalies no 1, octobre 1996, pages 23, 1ere colonne, lignes 2-16
  64. L'altérité sous le scalpel, Michel Meurger, Anomalies no 1, octobre 1996, pages 23, colonne 1, lignes 17-18
  65. •Historique des ovnis, éditions Sobeps, numéro spécial de la revue Inforespace
  66. Bruce Maccabee, 5.
  67. Note de l'Air Materiel Command
  68. Le project Sign
  69. Le projet Grudge
  70. Note d'information du GEPAN.
  71. The Report on Unidentified Flying Objects, par Edward J. Ruppelt.
  72. Quand l'U.S.Air Force croyait aux soucoupes volantes, Pierre Lagrange,Anomalies no 1, octobre 1996, p.30, lignes 17, page 31, lignes 1-2
  73. Selon Pierre Lagrange, cette copie dort peut être dans une boîte d'archives quelque part parmi des millions d'autres aux Archives Nationales à Washington D.C.
  74. Quand l'U.S.Air Force croyait aux soucoupes volantes, Pierre Lagrange,Anomalies no 1, octobre 1996, p.31, lignes 3-8
  75. [1] Biographie de Jerry Cummings sur le site RRO
  76. Quid 2007, page 245 b (Archive, Wikiwix, que faire ?).
  77. Battelle Mémorial Institute, Spécial Report # 14 and the Proceeding Status of Report of Project Stork, 1952 ; disponible ici
  78. Archives en ligne du projet Blue Book [2]
  79. Historique des objets volants non-identifiés, Numéro spécial de la revue Inforespace, éditions Sobeps.
  80. Le rapport Condon.
  81. (Mémorandum du 28 octobre 1947 ; disponible ici)
  82. Bibliothèque et archives Canada
  83. Jacques Le Bailly, Daniel Camus, « Les soucoupes volantes font un retour ciel », Paris Match, no  362, 17 mars 1956, p. 68-7
  84. (Rapport du 18 juin 1952; disponible ici)
  85. (Mémorandum déclassifié du FBI du 31 janvier 1949 ; téléchargeable sur le site du FBI, p. 61-63)
  86. (directive JANAP 146 et AFM55-11 51 Général C.H. Bolender, Unidentified Flying Object (UFO), 20 octobre 1969 ; disponible ici)
  87. Federal Bureau of Investigation - Freedom of Information Privacy Act
  88. http://www.dod.mil/pubs/foi/ufo/assortl.pdf
  89. (ISBN 978-1-4033-3974-4)
  90. (en) Lee Speigel, Air Force UFO Rules Vanish After Huffington Post Inquiry, 10/19/2011.
  91. Velasco, J-J. ex-directeur du SEPRA au CNES : Ovnis l'évidence (2004). éd. Carnot.
  92. Khoa DANG TRAN, Secrétaire de la Commission 3AF-PAN, « La 3AF et les PAN : 1er octobre 2008 : Séance inaugurale de la Commission Spécialisée 3AF-PAN », dans Lettre 3AF, no  3 mars 2009, La 3AF et les PAN.
  93. Rapport d'étape commission SIGMA/PAN, Paris, 31 mai 2010.
  94. Archives en ligne du GEIPAN
  95. Archives en ligne du GEIPAN : 26 août 1998 AERO 1998-08-01514, 22 octobre 1988 NUKU HIVA (987), 15 octobre 2004 AERO 2004-10-01631, 13 février 1997 MARTIGUES (13), 12 septembre 1998 AERO 1998-08-01510, 9 décembre 2002 GRAVELINES (59), 8 octobre 2000 AERO 2000-10-01558, 2 septembre 1987 FORT-DE-FRANCE (972), 1 novembre 2002 GRENADE SUR L'ADOUR (40)
  96. (fr) Le phénomène des ovnis au Canada, une exposition de musée virtuelle à Bibliothèque et Archives Canada
  97. Josef Allen Hynek
  98. a et b Voir le livre de Jean-Jacques Velasco Ovni, l'évidence.
  99. Les Ovnis : un sujet de recherche ?,Pierre Magain et Marc Rémy, Physicalia Magazine, 1993, vol. 15, no 4, page 311, ligne 2.
  100. Klass, Philip J. (1986). UFOs: The public deceived. New York: Prometheus Books, p. 304.
  101. That's Entertainment! TV's UFO Coverup.

Annexes

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Articles connexes

Bibliographie

  • Allan Hendry, The UFO Handbook: A Guide to investigating, evaluating and reporting UFO sightings, éd. Sphere Books, 1980
  • Andrea Feliziani et Gabriella Giunta, Persi nella Memoria, Mondadori Illustrati, Milan, Italie, 2006, (p. 160)
  • Association COMETA, Les ovnis et la Défense (2003), Éditions du Rocher.
  • Benjamin Clère, Extraterrestres OVNI 2012, éd. La Compagnie littéraire, 2010
  • Barthel G. et Brueker, La Grande Peur martienne, Nouvelles Éditions rationalistes, Paris, 1979
  • Bertrand Méheust :
  1. Science-fiction et soucoupes volantes, éd. Mercure de France, Paris, 1976
  2. Retour sur l’« anomalie belge, éd. Le Livre bleu, 2000
  • Carl Gustav Jung, Un mythe moderne, éd. Folio Essais, Paris, 1961
  • Carl Sagan & Thornton Page, UFO's - A Scientific Debate, Cornell University Press, 1972. Actes d'un colloque de l'Association américaine pour le progrès des sciences (AAAS).
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  • Colin Wilson, L'Inexpliqué, ovnis et extra-terrestres, éd. Hors collection Junior, 1998
  • Commission Condon, Scientific Study of Unidentified Flying Objects, University of Colorado, 1968. Le rapport Condon est disponible (en anglais) sur le web dans son intégralité [lire en ligne]
  • Didier Charnay, François Haÿs, Le Guide des livres ufologiques francophones, Les Éditions du 24 juin, 2005 (www.ufolog.org)
  • Donald Menzel, pour l'ensemble de ses travaux, notamment sur les « bulles de convection » expliquant les faux échos radar.
  • François C. Bourbeau :
  1. CONTACT 158, Éditions Louise Courteau, Verdun, Québec, 200 pages, 1984, illustré
  2. Les Médias cachent la réalité ovni au public, Éditions du Collège Invisible, Montréal, Québec, 352 pages, 1996, illustré
  • François Parmentier, Ovni: soixante ans de désinformation, Monaco, Éditions du Rocher, 2004
  • George M. Eberhart, UFOs and the Extraterrestrial Contact Movement: A Bibliography, 2 volumes, éd. The Scarecrow Press, 1986
  • K. Frazier, B. Karr, et J. Nickell, The Ufo Invasion, Prometheus Books, New York, 1997
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  • Jean-Gabriel Greslé, Documents interdits, ce que savent les états-majors, éd. Dervy, Paris, 340 p., 2005
  • Jean-Jacques Velasco (ex-directeur du SEPRA au CNES), Ovnis l'évidence, éd. Carnot, 2004
  • Jean-Philippe Dain L'Épreuve de la preuve. La photographie et le phénomène des ovnis, mémoire de maîtrise sous la direction de André Rouillé, université Paris-8 - Département Image photographique, 1994
  • Jean-Pierre Petit :
  1. Enquête sur les ovnis – Voyage aux frontières de la science, Albin Michel, Paris, 1990 (ISBN 2-226-04120-6)
  2. Ovnis et armes secrètes américaines – L'extraordinaire témoignage d'un scientifique, Albin Michel, Paris, 2003 (ISBN 2-226-13616-9) + Librairie générale française, Paris, 2005 (ISBN 2-253-11494-4)
  3. L'Année du contact – D'autres intelligences sont-elles à l'œuvre dans l'univers ?, Albin Michel, Paris, 2004 (ISBN 2-226-15136-2)
  • Jerome Clark, The UFO Encyclopedia, 2 volumes. éd. Omnigraphics
  • M. Jimenez :
  1. Témoignage d'ovnis et psychologie de la perception. Thèse d'État en psychologie expérimentale. Montpellier, université Paul-Valéry
  2. « Pour une approche constructiviste des erreurs perceptives, l'exemple des témoignages des phénomènes rares », Sciences, 97. 45-52
  3. La psychologie de la perception. 2e partie: La construction de la signification, Flammarion, Paris
  4. « Note Technique du GEPAN no  15, Recherche des stéréotypes – Dessine-moi un ovni ».
  1. Les Objets volants non identifiés, mythe ou réalité ?, éd. Belfond, 1974. Réédition J'ai Lu (1975)
  2. Nouveau rapport sur les ovnis, éd. Belfond, 1979
  3. avec P. Imbrogno et B. Pratt, Ovnis sur l'Hudson River, éd. Trajectoire, 2011
  • Julius Obsequens, Liber de prodigiis. Certaines anecdotes rapportées sont des ovnis d'après des ufologues.
  • Les cahiers zététiques no 6, printemps 96, « Un "cas Béton" de la SOBEPS ; le cas "Bidule" »
  • Marc Hallet :
  1. « La prétendue Vague d'Ovnis belge… » dans Revue française de parapsychologie, 1997, 1, 1, p. 5-23
  • M. Meurger, Scientifiction I - Vol.I. Alien Abductions, éd. Encrage, Paris (collection Interface no  I), 1995
  • Michel Monnerie :
  1. Et si les ovnis n'existaient pas ?, éd. Humanoïdes Associés, Paris
  2. Le Naufrage des extra-terrestres, Nouvelles Éditions rationalistes, Paris, 1979
  • Paul R. Hill, Unconventional flying objects, Hampton Road, USA, 1995
  • Peter A. Sturrock :
  1. An analysis of the Condon Report on the Colorado UFO project, Stanford University Institute for Plasma Research (SUIPR) Report no 599, octobre 1974 (traduit et inclus dans La fin des recherches officielles, Note d'Information no 4 du GEPAN)
  2. The UFO enigma - A new Review of the Physical Evidence, Warner Books, 1999 (ISBN 0-446-67709-4) (traduit sous le titre La Science face à l'énigme des ovnis, Presse du Châtelet, novembre 2002)
  • Pinvidic, P., Ovni - Vers une anthropologie d'un mythe contemporain, éd. Heimdal, Paris, 1993
  • Philip J. Klass :
  1. Ufo's explained, édition en livre de poche, 1974
  2. Ufo's: The public deceived, Promotheus Books, New York, 1983
  3. Ufo Abductions: A dangerous game, Promotheus Books, New York, 1989
  • J.-B. Renard, « La Croyance aux extraterrestres - Approche lexicologique », dans la Revue française de sociologie no 27, 1986, p. 221-229
  • Richard F. Haines :
  1. UFO Phenomena and the behavioral scientist, The Scarecrow Press, Metuchen, New Jersey, 1979
  2. Observing UFOs, an investigative handbook, Nelson-Hall Publishers, Chicago, 1980
  • Société belge d'étude des phénomènes spatiaux :
  1. Vague d'ovnis sur la Belgique, Un dossier exceptionnel, 1991
  2. Vague d'ovnis sur la Belgique 2, Une énigme non résolue, 1994
  • Spanos N. P., Cross P. A., Dickson K. & Dubreuil S. C., « Close Encounters: An examination of UFO experiences », Journal of Abnormal Psychology, 102, 4, 1993, p. 624-632.
  • David Rossoni, Éric Maillot et Éric Déguillaume, Les Ovnis du CNES – 30 ans d’études officielles, 2007 www.book-e-book.com. (extraits de l'ouvrage)
  • Yves Sillard, Phénomènes aérospatiaux non identifiés, un défi à la science, éd. Le Cherche midi, 2007

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