FBI

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Federal Bureau of Investigation

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Federal Bureau of Investigation
FBISeal.png
Devise : Fidelity, Bravery, and Integrity

Création 26 juillet 1908
Type Police fédérale
J. Edgar Hoover FBI Building 935 Pennsylvania Avenue, Washington DC
Budget 6,04 milliard de dollars US (année fiscale 2007)
Effectifs 30 847 employés (30 juin 2008)
Directeur du FBI Robert Mueller
Affiliation(s) Département de la Justice des États-Unis
Site web http://www.fbi.gov
J. Edgar Hoover FBI building, le siège du Bureau depuis 1975.
Avis de recherche du FBI.

Le Bureau fédéral d'investigation ou FBI (prononcé à l'anglaise /ɛf.biː.aɪ/), abréviation de Federal Bureau of Investigation, est aux États-Unis le principal service fédéral de police judiciaire et un service de renseignement intérieur. Actuellement, la juridiction du FBI recouvre plus de 200 catégories de crimes fédéraux, faisant du FBI l'organisme d'enquête majeur du gouvernement américain. Ses attributions incluent l'anti-terrorisme, le contre-espionnage, le crime informatique et la médecine légale.

Établi en 1908, comme « Bureau d'investigation » (Bureau of Investigation ou BOI), ce service fut baptisé FBI en 1935. Son siège est situé à Washington, et ses bureaux sont disséminés dans plus de 400 villes américaines, et 50 ambassades dans le monde.

Le sceau du FBI a été créé par Leo Joseph Gauthier et fut utilisé pour la première fois en 1941 [1].

Sommaire

Présentation

Le FBI est sous la tutelle du Département de la Justice des États-Unis qui lui accorde son budget et définit ses priorités.

Les compétences du FBI portent notamment sur:

Sa devise officielle est Fidelity, Bravery, Integrity.

En 1996, il comptait environ 10 000 agents et 13 000 employés, ainsi que 500 bureaux, dont 23 à l'étranger [réf. nécessaire]. En 2005, il comptait 12 156 agents et 16 000 autres employés, dont de nombreux ingénieurs, médecins légistes, informaticiens et avocats [réf. nécessaire]. Seuls 15 agents, en 2005, étaient affectés à la surveillance des fraudes sur les hypothèques (l'une des causes de la crise des subprimes) [2]. Elle dispose aujourd'hui, concernant la délinquance en col blanc, de centaines d'agents de moins que pendant la crise des Savings & Loans des années 1980-1990 [2]. Du coup, l'agence se fait parfois assister, concernant ces crimes, par des entreprises de sécurité privées (dont Kroll [2]).

Durant l'année fiscale 2006, son budget total était d'environ 8,7 milliards de dollars américains [réf. nécessaire].

L'émergence du FBI

Le directeur du FBI J. Edgar Hoover en 1961.
Poste de commandement mobile du FBI

L'ancêtre du FBI, le « Bureau of Investigation » (BOI), a été créé le 26 juillet 1908 par Charles Joseph Bonaparte-Patterson, alors Secrétaire de la Justice sous la présidence de Theodore Roosevelt, pour lutter contre le crime organisé à partir d'un groupe d'agents du United States Secret Service. Son siège était alors installé dans l'immeuble du Département de la Justice, à Washington D.C.

L'origine même du BOI remonte à la décision de la Cour suprême de 1886, Wabash, St. Louis & Pacific Railroad Company v. Illinois (1886), qui décréta alors que les États fédérés n'avaient pas le droit de réguler le commerce inter-étatique. L'année suivante, le Congrès passa l'Interstate Commerce Act (« Loi sur le commerce inter-étatique », 1887), rendant l'Etat fédéral responsable de l'application de la loi dans les cas inter-étatiques. Mais jusqu'à l'arrivée de Charles J. Bonaparte-Patterson en tant que Secrétaire de la justice, le Département de la Justice se contentait d'effectifs limités pour assurer cette fonction. Bonaparte-Patterson fit alors appel à divers autres agences, dont le Service secret, afin d'obtenir des enquêteurs. Mais en 1908, le congrès vota une loi interdisant au Département de la Justice de faire appel à des employés du Trésor. C'est alors que le Secrétaire de la Justice Bonaparte-Patterson créa le BOI en y intégrant ses propres agents spéciaux, issus des Services secrets (lesquels acceptèrent de transférer douze de leurs agents au BOI). Ainsi, les agents du FBI étaient originellement des agents des Services secrets, et dépendaient, juridiquement, de l'Interstate Commerce Act de 1887 [3].

La première mission officielle du BOI fut de visiter les maisons de tolérance et d'établir des registres de celles-ci, afin de préparer l'application du Mann Act du 25 juin 1910 (ou White Slave Traffic Act; « loi sur la traite des blanches »). Le BOI luttait aussi contre les « voleurs de terres » qui, dans l’Ouest américain, s’étaient approprié, avec la complicité de membres du Congrès et de fonctionnaires, des dizaines de milliers d’hectares appartenant à l’État.

L'ère Hoover (1924-1972)

J. Edgar Hoover fut nommé directeur du BOI le 10 mai 1924, et demeura en poste pour près de 48 ans, jusqu’à sa mort en 1972. Hoover s'impliquait de près dans la plupart des enquêtes et projets du FBI. En 1932, le BOI fut renommé United States Bureau of Investigation, tandis que le Scientific Crime Detection Laboratory (ou FBI Laboratory, la division de police scientifique du FBI) fut ouverte la même année, en grande partie grâce aux efforts de Hoover. L'année suivante, il fusionna avec le Bureau of Prohibition, chargé d'appliquer les lois sur la prohibition de l'alcool, et prit le nom de Division of Investigation (DOI), avant d'adopter finalement son nom actuel de « Federal Bureau of Investigation » (FBI) en 1935 [4].

Lester J. Gillis, alias "Baby Face" Nelson, tué par le FBI en 1934 lors d'un échange de tirs.

Durant l'entre-deux-guerres, ses pouvoirs s'étendent suite aux difficultés des forces de police locale à faire respecter la loi. Les règlements de compte brutaux à Chicago sont monnaie courante ainsi que le trafic d'alcool. Le service se fit alors rapidement connaître grâce à une excellente politique de relations publiques. Lors de la « guerre contre le crime » des années 1930, le FBI arrêta ou tua un certain nombre de criminels célèbres, tels que John Dillinger, Baby Face Nelson, Kate Ma Barker, Alvin "Creepy" Karpis, et George Machine Gun Kelly. Durant cette période, le FBI était aussi chargé de lutter contre l'influence du Ku Klux Klan, dont les activités racistes étaient en recrudescence notable. Par ailleurs, grâce au travail d'Edwin Atherton, le FBI arrêta un certain nombre de néo-révolutionnaires mexicains, près de la frontière de Californie, dans les années 1920.

Mais le FBI s'intéresse aussi, dès cette période, aux activistes politiques, mettant en oeuvre une surveillance des mouvements politiques les plus divers. La « red scare » (« peur rouge ») affectait en effet les États-Unis à ce moment.Il fallut que le président Franklin D. Roosevelt intervienne pour mettre un terme (temporaire) à ces enquêtes, qui visaient des écrivains tels que Truman Capote ou William Faulkner. [5].

Jusqu’à la création de l'OSS lors de la Seconde guerre mondiale, le FBI fut le seul grand service américain qui faisait du renseignement humain à l'étranger, essentiellement grâce à ces bureaux en Amérique Latine. Lors de la création de la CIA, successeur de l'OSS, le FBI fut cantonné aux activités de surveillance intérieure.

À partir des années 1940, le FBI se chargea de nombreuses enquêtes de contre-espionnage, qui continuèrent tout au long de son existence. Lors de la Seconde guerre mondiale, huit agents de l'Allemagne nazie furent arrêtés, accusés d'avoir préparé des opérations de sabotage. Six d'entre eux furent exécutés (voir l'arrêt de la Cour suprême, Ex parte Quirin). Aux côtés de la NSA (National Security Agency), le FBI participa aussi de façon importante au projet Venona, un projet de décodage cryptographique des codes utilisés par l'URSS, mené conjointement avec le Royaume-Uni. Le projet Venona était sous la supervision de Hoover, qui n'en informa la CIA qu'en 1952.

Le FBI après la guerre

Clyde Tolson, n°2 du FBI, très proche de Hoover. Certains historiens soupçonnent qu'ils furent en fait amants.

Lors de la guerre froide, la cible prioritaire officielle du FBI fut les réseaux du bloc de l'Est (arrestation de l'espion Rudolph Abel en 1957). Toutefois, l'agence ciblait aussi tous les mouvements « dissidents » des États-Unis, du Ku Klux Klan au Parti communiste des États-Unis et aux divers groupes du mouvement des droits civiques. Ainsi, lors de l'opération secrète de renseignement COINTELPRO, programme en œuvre de 1956 à 1971, le FBI surveillait, avec l'aide de la National Security Agency (NSA), beaucoup de mouvements d'opposition. Révélé par la Commission citoyenne d'enquête sur le FBI, un groupe de gauche qui avait cambriolé des bâtiments du FBI pour récupérer des dossiers classifiés, le programme COINTELPRO a été sévèrement critiqué par la Commission Church de 1975.

La surveillance du FBI s'étendait aussi aux membres du gouvernement. Ainsi, Hoover ordonne à ses agents d'effectuer une enquête à propos de Jack Valenti, nommé conseiller spécial du président Lyndon Johnson juste après l'assassinat de Kennedy le 22 novembre 1963 [6]. L'enquête visait notamment à déterminer si Valenti était homosexuel, une accusation qui suffisait alors à briser une carrière (le conseiller de Johnson Walter Jenkins dût ainsi démissionner peu de temps avant l'élection présidentielle de 1964 pour cette raison) [6]. Hoover (qui n'était pas marié et a été pendant 40 ans compagnon de son bras droit Clyde Tolson, a été soupçonné par certains historiens d'être lui-même homosexuel [6]) utilisait en effet les informations sur les élites obtenues par ces agents dans le cadre de ses tractations avec la Maison Blanche [6].


Le FBI après Hoover

En 1975, après la mort de Hoover, le FBI s'installa dans son nouveau quartier général, baptisé « John Edgar Hoover FBI Building » en la mémoire de son inamovible directeur. Le Congrès vota aussi une loi limitant la durée de fonction des directeurs du FBI à un maximum de dix années.

Le Hostage Rescue Team (« équipe de secours des otages »), une unité d'élite du FBI, chargée en particulier de la lutte anti-terroriste et des crimes majeurs, fut créée en 1984 afin de préparer l'organisation des Jeux olympiques de 1984 [7]. Comme dans d'autres pays (dont l'Europe, avec la création de TREVI), la création de cette unité, qui travaille avec le SWAT, fut influencée par la prise d'otages des Jeux olympiques de Munich en 1972.

La même année, le CART (Computer Analysis and Response Team) fut créée pour s'occuper des problèmes de sécurité informatique [8].

À la fin des années 1980 et au début des années 1990, la guerre froide prenant fin avec la chute du Mur de Berlin en 1989, 300 agents du FBI consacrés au contre-espionnage ont été ré-assignés dans des missions de prévention des crimes violents, désignés comme sixième priorité nationale des services de police. Le budget du FBI fut alors amoindri, et le FBI se chargea de plus en plus de missions d'assistance aux forces de police locales dans la traque des suspects franchissant les frontières des Etats fédérés. Le FBI poursuivi aussi le développement de ses activités de police scientifique, initiées dès 1924 avec un système de dactyloscopie (empreintes digitales), en analysant l'ADN.

Suite à l'attentat du World Trade Center de 1993, le FBI se concentra à nouveau, entre 1993 et 1996, à la lutte anti-terroriste. En 1993, il géra aussi les négociations avec les Davidiens lors du siège de Waco, qui aboutit à la mort de 82 personnes. Il enquêta ainsi sur l'attentat d'Oklahoma City (1995), et arrêta en 1996 Unabomber. Par ailleurs, depuis 1994, en cas de bavure policière aux États-Unis, le FBI peut être chargé de l'enquête [réf. nécessaire].

En 1998, le FBI créa le CITAC (Computer Investigations and Infrastructure Threat Assessment Center) et le NIPC (National Infrastructure Protection Center) afin d'augmenter ses capacités en matière de sécurité informatique et de lutte contre le cybercrime. L'agence fédérale augmenta aussi ses capacités de surveillance électronique, s'adaptant aux évolutions des télécommunications.


Le FBI depuis le 11 septembre 2001

Article connexe : Guerre contre le terrorisme.

Les lettres de sécurité nationale et les systèmes de traitement de données du FBI

Le USA Patriot Act donna un pouvoir accru au FBI, notamment via l'usage des national security letters (en) (NSL), obligeant toute personne, physique ou morale, à lui transférer toute donnée personnelle intéressant le FBI, sans avertir la personne concernée par cette surveillance [9]. Le FBI a ainsi utilisé de façon exponentielle ces NSL, en en délivrant 200 000 entre 2003 et 2006 [10].

Fin 2003, Bush et John Ashcroft, le ministre de la Justice, ont autorisé les agences à conserver les données acquises via les NSL, alors qu'elles étaient auparavant détruites si elles concernaient des personnes innocentées par la suite [9]. Il a même ordonné que ces données soient enregistrées sur des systèmes de traitement de données, à des fins d'exploration de données (data mining) tandis que l'executive Order 13388 (en) (Further Strengthening the Sharing of Terrorism Information To Protect Americans) étendit l'accès à ces bases de données aux gouvernements locaux, étatiques et tribaux, ainsi qu'aux « entités appropriées du secteur privé », entités non définies [9]. Fin décembre 2003, la Proactive Data Exploitation Unit (unité proactive d'exploitation de données), dirigée par Gurvais Grigg, fut envoyée à Las Vegas, placé sous alerte orange, afin d'analyser les données concernant tous les visiteurs de la ville, à la recherche de liens éventuels (coups de téléphones, etc.) à des personnes soupçonnées de terrorisme [9].

En janvier 2004, le FBI mis sur pieds l'Investigative Data Warehouse (en), fondée sur le même logiciel d'Oracle utilisé par la CIA, afin d'exploiter ces données [9]. Les instructions ministérielles d'Ashcroft permettaient aussi, pour la première fois, au FBI d'intégrer les données provenant deux filiales de Reed Elsevier, LexisNexis et ChoicePoint (en), qui combine des données personnelles provenant du secteur privé et public, à ses systèmes de traitement (les précédents ministres de la Justice considéraient que cela violerait le Privacy Act de 1974 (en)) [9].

Les sneak and peek warrant

Le Patriot Act instaurait aussi les Sneak and peek warrant (en) (section 213), c'est-à-dire des perquisitions menées en l'absence de la personne perquisitionnée, qui peuvent être utilisés dans le cadre de toute enquête judiciaire (y compris pour des simples délits, ou misdemeanor (en)). Ces mandats ont du être amendés suite à la décision d'un juge les déclarant anticonstitutionnels, en raison de la violation du 4e amendement de la Constitution, dans l'affaire Brandon Mayfield (en), un avocat de Portland victime d'une telle perquisition et accusé de terrorisme parce que le FBI prétendait avoir identifié ses empreintes digitales sur des explosifs trouvés à Madrid après les attentats du 11 mars 2004 — Mayfield a été par la suite innocenté, le FBI s'étant trompé.

763 mandats de ce genre avaient été accordés en 2008, dont seulement trois concernaient des affaires de terrorisme: les deux tiers (65%) concernaient des affaires de stupéfiants [11].

La ré-organisation du FBI par Robert Mueller

Quelques mois après le 11 septembre 2001, le directeur du FBI Robert Mueller, nommé sept jours avant les attentats, appela à une réforme du mode de fonctionnement de l'agence. Suite à ces attentats et dans le cadre de la « guerre contre le terrorisme » proclamée par l'administration Bush, un tiers des agents du FBI (soit plus de 1 800 personnes) ont été ré-affectées au renseignement et au contre-terrorisme [2]. Du coup, l'agence manque de personnel pour la lutte contre la délinquance en col blanc, ayant du mal à assurer les enquêtes dans les milieux financiers suite à la crise des subprimes et à la crise financière de 2008[2]. Le FBI est en charge notamment des enquêtes concernant Fannie Mae, Freddie Mac, l'American International Group et la banque en faillite Lehman Brothers [2].

La création du Terrorist Screening Center et les watchlist du FBI

En novembre 2003, l'administration Bush créé le Terrorist Screening Center, une agence fédérale dépendante du FBI, consacré à l'identification et au stockage des données concernant les personnes suspectées d’être terroristes par une ou plusieurs agences gouvernementales américaines, ou par des organisations alliées étrangères. L'agence, dotée d'une base de données informatisée (Terrorist Screening Database, TSDB), est chargée de centraliser les informations issues des différents organismes publics, fédéraux ou locaux. En 2005, son budget s'élevait à 30 millions de dollars, tandis que le centre employait environ 180 agents[12]. Le TSDB comportait des fiches sur à peu près 700 000 personnes en avril 2007, avec une progression mensuelle moyenne de 20 000 personnes fichées.[13].

Outre la base de données TSDB, le FBI maintient une watchlist des personnes soupçonnées d'implication éventuelle dans le terrorisme, qui comportait 400 000 noms en septembre 2008; 24 000 d'entre eux n'auraient pas du être inscrits sur cette liste selon un rapport du Département de la Justice de mai 2009 [14].

Divers

Le 17 octobre 2008, le FBI annonça publiquement le succès de son opération d'infiltration du forum DarkMarket, une opération contre la cybercriminalité qui dura deux ans et qui a abouti à l'arrestation de 56 personnes dans le monde, empêchant, selon l'agence, la perte de 70 millions de dollars[15].

Formation des agents

Élèves de l'académie du FBI au stand de tir.

À titre d'exemple, au début de l'année 2005, le « Bureau » a reçu environ 115 000 candidatures pour n'en retenir que 2 900 [réf. nécessaire].

Les postulants au poste d'agents sont formés dans la FBI Academy sur le campus de Quantico en Virginie, qu'elle partage avec la FBI National Academy, qui s'occupe elle des cours de perfectionnement pour des policiers américains et étrangers chevronnés.

Pour être admis au FBI, il faut un diplôme universitaire et être âgé de 23 à 37 ans, la moyenne d'âge est de 30 ans, car l'on exige des recrues qu'elles aient acquis des expériences professionnelles.

Environ un tiers des nouveaux agents viennent des forces armées[réf. nécessaire], mais les candidats proviennent désormais de toutes les couches sociales et groupes ethniques du pays après avoir eu, jusqu'aux années 1960 sous la direction d'Hoover, la réputation d'être réservé à la majorité WASP (White Anglo-Saxon Protestant).

Ils arrivent à Quantico par groupes de cinquante et s'entraînent pendant dix-sept semaines aux techniques de filature, au tir (120 heures) et à l'utilisation des sciences pour le recueil d'indices. Ce premier entraînement est suivi de deux années de formation sur le terrain.

Les agents fédéraux sont souvent surnommés les « G-men » (Government men). En 2003, quelques 1 200 agents ont été formés, ce qui est un record dans l'histoire du FBI. Les salaires démarrent à 55 000 dollars américains par an pour un agent débutant.

Liste des directeurs

Bureau of Investigation (BOI) (1908–1935)

  • Stanley Finch (1908 – 1912)
  • A. Bruce Bielaski (1912 – 1919)
  • William E. Allen (1919 - 1919)
  • William J. Flynn (1919 – 1921)
  • William J. Burns (1921 – 1924)
  • J. Edgar Hoover (12 décembre 1924-1935)

Federal Bureau of Investigation (FBI) (1936–présent)

  • J. Edgar Hoover (1936-1972)
  • Patrick Gray (3 mars 1972- 27 avril 1973)
  • William Ruckelshaus (27 avril 1973 - 9 juillet 1973)
  • Clarence Kelley (9 juillet 1973 - 1978)
  • James B. Adams (1978- 23 février 1978)
  • William Webster (23 février 1978 - 1987)
  • John E. Otto (1987 -26 mai 1987)
  • William S. Sessions (26 mai 1987 - 1er septembre 1993)
  • Louis J. Freeh (1er septembre 1993 - 25 juin 2001)
  • Thomas J. Pickard (25 juin 2001 – 4 septembre 2001)
  • Robert S. Mueller III (4 septembre 2001)

Notes

  1. (fr) Biographie de Leo Joseph Gauthier
  2. a , b , c , d , e  et f Erich Lichtblau, David Johnston et Ron Nixon, F.B.I. Struggles to Handle Financial Fraud Cases, New York Times, 18 octobre 2008.
  3. (en) Langeluttig, Albert, The Department of Justice of the United States, Johns Hopkins Press, 1927, p. 9–14 
  4. FBI, Timeline of FBI History (Chronologie du FBI).
  5. Parmi les écrivains espionnés on dénombre Pearl Buck, Truman Capote, John Dos Passos, Theodore Dreiser, William Faulkner, Ernest Hemingway, John Steinbeck, Thornton Wilder, Sinclair Lewis, Romain Gary, Tennessee Williams et bien d'autres. Voir «Quand le FBI espionnait les écrivains américains», Le Monde, 20 novembre 1987.
  6. a , b , c  et d Joe Stephens, Valenti's Sexuality Was Topic For FBI, Washington Post, 18 février 2009
  7. FBI, Rise in International Crime
  8. FBI, End of the Cold War
  9. a , b , c , d , e  et f Barton Gellman, The FBI's Secret Scrutiny - In Hunt for Terrorists, Bureau Examines Records of Ordinary Americans, Washington Post, 6 novembre 2005
  10. ACLU, National Security Letters
  11. DRC Net, Le Patriot Act américain vise plus les dealers que les terroristes, Rue 89, 3 octobre 2009
  12. (en) Government Executive .com
  13. Laurent Checola, Six ans après le 11-Septembre, la surveillance des terroristes potentiels aux Etats-Unis demeure lacunaire, Le Monde, 11 septembre 2007.
  14. Ellen Nakashima, FBI's Lapses on Terrorist Watch List Put Nation at Risk, Report Warns, Washington Post, 7 mai 2009.
  15. Communiqué du FBI concernant l'opération d'infiltration de DarkMarket

Voir aussi

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Bibliographie

  • Jacques Berlioz-Curlet, FBI : Histoire d'un empire, Éditions Complexe, 2005 (ISBN 2804800555)
  • John Douglas, Agent spécial du FBI : J'ai traqué des serial killers, Éditions du Rocher, 1997 (ISBN 2268027201)
  • Robins-N, Le FBI et les écrivains, Éditions Albin Michel, 1997 (ISBN 2226086137)
  • Marc Dugain, La malédiction d'Edgar, Folio (ISBN 978-2-07-033967-9)
  • Robert K. Ressler, Tom Shachtmann, Chasseurs de tueurs, Presses de la Cité, 1993 (ISBN 2724275438)

Articles connexes

Liens externes

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