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Le terme négationnisme désigne, dans sa signification première, la négation de la réalité du génocide pratiqué par l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale contre les Juifs, c'est-à-dire la négation de la Shoah. Le négationnisme consiste ainsi à prétendre, notamment par la négation de l'existence des chambres à gaz d'extermination ou de la volonté d'extermination des Juifs d'Europe par les nazis, que la réalité de ces crimes relèverait de mythes. L'expression publique de ces propos est sanctionnée comme délit dans de nombreux pays (le 26 janvier 2007, l'Assemblée Générale des Nations Unies a adopté par consensus une résolution condamnant la négation du génocide des Juifs par l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale[1]).

Par extension, le terme est régulièrement employé pour désigner la négation, la contestation ou la minimisation d'autres faits historiques, en particuliers ceux qu'on pourrait qualifier de crimes contre l'humanité. C'est le cas pour le refus de reconnaître le génocide arménien perpétré par le gouvernement Jeunes-Turcs de l'Empire ottoman pendant la Première Guerre mondiale, le massacre de Nankin par l'armée impériale japonaise, le génocide au Rwanda, les massacres pratiqués par les Khmers rouges au Cambodge et les génocides révolutionnaires ukrainiens. Bien que ces épisodes se soient déroulés dans des circonstances historiques variées et qu'ils aient été commis avec des moyens divers, on retrouve de nombreux traits communs dans leurs négations respectives[2].

La question se pose pourtant de définir une limite claire entre la notion de « contestation de crimes historiques » et celle de « négationnisme »[3]. La démarche négationniste a ceci de particulier qu'elle use d'une méthodologie partiale et malhonnête, opérant la sélection, la dissimulation, le détournement ou la destruction d'informations corroborant l'existence du crime (voire la création de fausses preuves « impliquant » l'inexistence des évènements passés). On peut légitimement parler de négationnisme lorsque de telles méthodes sont employées, lorsque les motivations ne sont pas exclusivement la recherche de la factualité historique (motivation antisémite, partisane ; voir la partie motivations des négationnistes) et lorsque les faits contestés ont été indubitablement établis.

Sommaire

« Négationnisme » et « révisionnisme »

La notion de « négationnisme » est fondamentalement à distinguer de celle de « révisionnisme ».

Le néologisme « négationnisme » a été créé par l’historien Henry Rousso en 1987 [4]. Son utilité est de désigner correctement la démarche de falsification historique comme celle de Robert Faurisson ou d'Henri Roques, qui se qualifient eux-mêmes indûment de « révisionnistes ». Il entend ainsi marquer la différence entre ce qu'il estime relever avant tout d’une idéologie servie par la négation malhonnête de la « réalité » des faits, et le révisionnisme historique, aspect normal de l'activité scientifique exercée par les historiens lorsqu'ils réexaminent une « interprétation » antérieure de faits.

Il s'agit donc principalement de dénoncer les méthodes employées par les négationnistes : contre-vérités, falsifications, discrédit jeté sur les témoins, etc.

Le négationnisme vient en parfaite contradiction des évènements qui se sont effectivement déroulés, lorsque le révisionnisme essaye de réinterpréter ou de remettre en perspective des faits, en accord avec les données objectives, sans opérer de sélection dans celles-ci.

Motivations des négationnistes

Motivations principales

Les motivations des négationnistes peuvent être diverses. Dans le cas de la négation du génocide juif commis par les nazis, elles apparaissent être principalement l'antisémitisme et la volonté de défendre - en niant la réalité des faits - le régime nazi et ses collaborateurs (comme le régime de Vichy en France). Mais il existe aussi un négationnisme issu de l'« ultragauche » (comme celui du groupe français La Vieille Taupe fondé par Pierre Guillaume) qui visait initialement à défaire la pensée politique du consensus de l'antifascisme jugé préjudiciable à la possibilité de la révolution. Ce groupe très minoritaire[5] est, de fait, conduit à se tourner vers l'extrême droite négationniste[6].

La négation d’un génocide (Shoah, Génocide arménien, Rwanda, etc.) vise notamment, de facto, à obtenir un non-lieu pour ce qui est admis comme un crime, et à retirer aux victimes ou à leurs ayant droit tout droit à la moindre réparation (en l’absence de crime il n’y a plus ni criminels ni victimes). Le négationnisme peut ainsi servir à protéger aussi bien les auteurs d'un génocide, que les complices d'un génocide et les héritiers idéologiques d'un génocide.

Les thèses négationnistes reposent le plus souvent sur des faits maquillés ou l'omission délibérée d'éléments à charge. On estime en conséquence que ces thèses sont le fait d'extrémistes (antisémitisme, etc.) et de faussaires.

Les auteurs du crime et le négationnisme

Le négationnisme est présenté comme prolongement du génocide par plusieurs journalistes, comme Philippe Val, des essayistes tels Bernard-Henri Lévy. Pourtant, le négationnisme n'a jamais été soutenu par les responsables nazis de la Shoah et du Porrajmos. La déportation des Juifs de Hongrie s'est faite, en 1944, alors que la population juive, le gouvernement hongrois et les Alliés savaient que la déportation signifiait la mise à mort[7]. Hans Frank, ministre du Troisième Reich, Gouverneur général en Pologne, déclarait, le 25 janvier 1943 :

« Nous souhaitons rappeler que nous tous, ici présents, nous figurons sur la liste des criminels de guerre de M. Roosevelt. J'ai l'honneur d'occuper la première place. Nous sommes donc tous, en quelque sorte, complices dans ce contexte de l'histoire mondiale[8]. »

Lors du procès de Nuremberg, Frank renonça à tirer gloire de ses crimes, mais ne chercha pas à les dissimuler :

« — Docteur Seidl : N'avez-vous jamais participé à l'extermination des Juifs ? — Hans Frank : Je réponds “oui”. Car ayant vécu les cinq mois de ce procès, et surtout après avoir entendu la déposition du témoin Höss, il me semble que ma conscience ne m'autorise pas à laisser retomber la responsabilité sur les seules personnes qui n'avaient qu'une influence de second ordre. […] Mille ans passeront sans que soit effacée cette responsabilité de l'Allemagne[9]. »

De leur côté, Rudolf Hoess et Adolf Eichmann ont écrit leurs Mémoires, où ils décrivent leur processus de destruction et le rôle qui fut le leur[10]. Eichmann, loin d'approuver les négationnistes, « se référait souvent aux oeuvres de Léon Poliakov en tant qu'autorité et meilleure source des événements »[11].

Aucun dirigeant nazi n'a nié l'existence des crimes contre les Juifs et les Tziganes. Ceux qui ont été jugés ont plaidé l'ignorance ou l'obéissance aux ordres[12].

« Négationnisme » et « dénégation de responsabilité »

Selon un usage abusif, le terme « négationnisme » est parfois utilisé pour désigner la dénégation de responsabilité du crime. Les accusés ou leurs défenseurs se défendent notamment :

  • en niant toute participation directe ou indirecte aux événements ;
  • en mettant en avant de bonnes actions ;
  • en portant une accusation symétrique et au moins équivalente (par exemple : le massacre n'est qu'une réaction de défense suite à un autre génocide) ;

Insistons donc sur le fait que le négationnisme porte sur la réalité du crime, non sur la responsabilité ou les excuses des auteurs (ou des complices, ou encore des gens qui n'ont rien fait bien qu'ils « savaient », ou même la responsabilité que certains imputent aux victimes elles-mêmes...).

Quand bien même la défense de ce point ne reposerait que sur des manipulations historiques ou des mensonges (inventions de fausses agressions, etc.), elle n'en constitue pas pour autant du négationnisme.

Faits historiques objets du négationnisme

La Shoah

Article détaillé : Négation de la Shoah.

La négation de la Shoah, à l'origine du terme même de « négationnisme », est un fait complexe actuellement développé dans un article consacré.

Génocide arménien

Article détaillé : Négation du génocide arménien.

Entre avril 1915 et juillet 1916 ont été méthodiquement massacrés les deux tiers de la population arménienne de l'Empire ottoman par le gouvernement Jeune-Turc. Ce génocide a fait près de 1 500 000 morts.

L'État turc nie, non pas l'existence d'une déportation des Arméniens ni la mort d'une grande partie d'entre eux, mais l'utilisation du terme « génocide ». La diplomatie turque mène un important travail de lobbying pour faire valoir sa vision de ces évènements. À l'inverse, certaines personnes pensent que la reconnaissance du génocide arménien serait le résultat d'un lobbying arménien, en particulier de sa diaspora.

Crimes de guerre japonais

Article détaillé : Révisionnisme au Japon.

La Chine, la Corée du Sud et les Philippines dénoncent régulièrement les tentatives de la droite nationaliste japonaise de nier les crimes de guerre perpétrés sur le continent asiatique par l'armée impériale japonaise au cours de l'expansion de l'empire japonais.

Le massacre perpétré par l'armée impériale japonaise à Nankin lors de l'invasion de la Chine, l'esclavage sexuel imposé à des civiles et les expérimentations menées sur des humains par des unités de recherche bactériologiques constituent notamment des épisodes abominables de cette histoire longtemps occultée pour des raisons politiques. Dans le cadre de la Guerre froide, le gouvernement des États-Unis, par exemple, n'a pas voulu s'aliéner son allié japonais et nombre de criminels ont été exonérés de poursuites devant le Tribunal de Tokyo.

La visite annuelle de l'ancien premier ministre Junichiro Koizumi au sanctuaire de Yasukuni, où sont honorés certains criminels de guerre a fait l'objet de protestations régulières, de même que les déclarations de Shinzo Abe sur l'implication du régime shôwa dans l'enlèvement des femmes de réconfort.

En 1990, le maire de Nagasaki, Motoshima Hitoshi, a été abattu pour avoir soulevé la question de la responsabilité de l'empereur Hirohito dans la Seconde Guerre mondiale.

Massacre de Srebrenica

Le massacre de Srebrenica, considéré par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie et la Cour internationale de justice comme « génocide », est contesté dans cette dimension par certains[Qui ?].

Le négationnisme du génocide au Rwanda

  • La théorie du « double génocide » a pour but de transformer le génocide des Tutsi en un massacre « interethnique » pour disculper le gouvernement intérimaire rwandais de 1994, dont les deux tiers des membres ont été poursuivis par le TPIR. Elle a aussi pour objectif de "disculper" les autorités occidentales accusées de l'avoir soutenu passivement ou activement. Ce négationnisme, très répandu dans la francophonie, est souvent exprimé par le pluriel : les génocides au Rwanda. Cette expression a été utilisée notamment en France par François Mitterrand dans la version écrite de son discours à Biarritz du 8 novembre 1994.[13]
  • Le mythe du complot hamite repose sur des documents de même nature que le protocole des sages de Sion. Il servit de justificatif au génocide au Rwanda. Il s'agit de la systématisation des spéculations des premiers colonisateurs de la région qui voyaient dans les Tutsi du Rwanda et du Burundi des descendants des hamites ayant émigré au Rwanda il y a plusieurs siècles.[14]

Démarches et méthodes du négationnisme

Il existe une méthodologie générale de la négation, qui emprunte tantôt à une véritable démarche historique (révisionnisme historique) évidemment dévoyée, mais aussi à des procédés rhétoriques parfois très subtils.

Certains faits historiques possèdent un contexte particulier qui peut favoriser l'émergence de méthodes spécifiques de négation. Pour une information précise sur les méthodes employés dans le cas d'un évènement particulier, se référer momentanément aux pages dévolues à la négation de chaque faits historique.

Argument de la rétro-analyse

Les événements les plus susceptibles de remise en cause négationniste semblent être des événements autour desquels s’est développé un fort contenu mythique, et qui servent d’appui à un titre ou à un autre (justification idéologique, cause d’action militaire, etc.) Ceci permet aux négationnistes de forger une argumentation fallacieuse et cependant efficace, à savoir que ce serait exclusivement l'attachement au mythe qui serait à l'origine des différents témoignages sur les événements. Certains pourront ainsi prétendre, sans aucune démonstration à l'appui de leur affirmation très gratuite, que les chambres à gaz ne sont que des constructions postérieures à la guerre érigées pour accréditer la thèse de la Shoah et diaboliser l’Allemagne nazie. Les différents témoins seront de fait présentés comme autant d’agents manipulateurs (stipendiés par le KGB, la CIA, la DGSE, par exemple). Leur faible nombre (dû au génocide) sera utilisé comme une preuve du caractère « secondaire » de l’événement.

La négation du goulag soviétique, présent en France pour et par le parti communiste français à une époque, a permis à ce parti de préserver le prestige de sa doctrine.[réf. nécessaire]

Cette approche renversée de la réalité implique inversement de gonfler un événement réel ou de créer un événement imaginaire (théorie d'un « complot juif international », théorie du complot prémédité, de la part de la victime cherchant un prétexte, ou d’une tierce partie ayant intérêt au déclenchement des hostilités). Ainsi, le fait qu’un événement ait servi de prétexte à une action (militaire, judiciaire, etc.) pourra servir à en remettre en cause sa réalité en tout ou partie, bien qu'il n'y ait aucune implication logique entre les deux termes de l'argumentation. L'effet recherché est de « saper » la légitimité de l’action et de renverser les responsabilités.

Neutralisation des témoins

Le silence sur les événements par tous les moyens, la neutralisation (de la ridiculisation à l'élimination) des personnes qui affirment l'existence de génocides sont des constantes de ce type de démarche (que l'on peut résumer par la formule « aucun témoin ne doit survivre »).

Utilisation des médias

Les négationnistes, selon Pierre Vidal-Naquet, exploitent l'ignorance des journalistes. Vidal-Naquet cite la description que fait Marshall Sahlins (New York Review of books du 22 mars 1979) de cette manipulation :

« Le livre d'Arens suit un modèle traditionnel des entreprises journalistico-scientifiques en Amérique : le professeur X émet quelque théorie monstrueuse - par exemple : les nazis n'ont pas véritablement tué les Juifs ; ou encore : la civilisation humaine vient d'une autre planète ; ou enfin : le cannibalisme n'existe pas. Comme les faits plaident contre lui, l'argument principal de X consiste à exprimer, sur le ton le plus élevé qui soit, son propre mépris pour toutes les preuves qui parlent contre lui [...]. Tout cela provoque Y ou Z à publier une mise au point telle que celle-ci. X devient désormais le très discuté professeur X et son livre reçoit des comptes rendus respectueux écrits par des non-spécialistes dans Time, Newsweek et le New Yorker. Puis s'ouvrent la radio, la télévision et les colonnes de la presse quotidienne. »

Enjeu historique et politique

Le révisionnisme de l'histoire moderne suppose une histoire « objective », contenant des faits incontestables. En pratique, il ne peut s'agir que d'une histoire « officielle » (écrite notamment par les tribunaux des crimes contre l'humanité), capable d'affirmer la réalité des faits et de réprimer efficacement toute déviation.

Or, tant que l'histoire officielle n'a pas intégré des événements, on peut être accusé d'utiliser abusivement le terme « négationnisme » à propos de ces événements. Symétriquement, on peut accuser rhétoriquement "l'histoire officielle" de faire du négationnisme. La question n'est pas anodine sur le plan politique. Il est banal de constater que l'histoire est écrite par les survivants et par les vainqueurs, ainsi si l'Allemagne écrasée et occupée en 1945 n'a pu que reconnaître les crimes nazis, les alliés ont pu écrire leur histoire officielle et minimiser leurs propres crimes et notamment les bombardements massifs sur les populations civiles des villes japonaises et allemandes.

Des questions de cet ordre surgissent à propos du génocide arménien, nié par l'état turc mais officiellement reconnu par la France, ou à propos des crimes de guerre du Japon pendant son occupation de la Corée et de la Chine (sujet qui reste source de tensions entre ces pays), ou encore des multiples crimes coloniaux.

Incrimination pénale

La négation du génocide perpétré par l'Allemagne nazie sur les Juifs est réprimée pénalement dans les pays suivants :

  • Allemagne
  • Autriche
  • Belgique
  • France
  • Israël
  • Lituanie
  • Pologne
  • République tchèque
  • Roumanie
  • Slovaquie
  • Suisse

Aux États-Unis, le premier amendement à la constitution, qui interdit de légiférer sur le droit de s'exprimer, empêche le vote d'une loi pénale punissant le négationnisme. En Europe, l'article 10 de la Convention européenne des droits de l'homme garantit la liberté d'expression, alors que l'article 17 interdit d'abuser du droit[15]. La Cour européenne des droits de l'homme, s'appuyant sur ces deux articles, a conforté l'utilisation de la loi du 13 juillet 1990 dite Loi Gayssot pour poursuivre et condamner des auteurs de publications révisionnistes[16].

Usage rhétorique et politique du terme « négationnisme »

Par ailleurs, on trouve l'utilisation rhétorique et politique du terme « négationnisme » comme un équivalent de « mensonge » mais plus fort et plus odieux en raison du crime nié. Cet usage se retrouve même chez des négationnistes au sens le plus strict (en accusant les alliés de cacher les victimes civiles allemandes).

Ainsi, l'expression "négationnisme climatique" a été parfois utilisée pour stigmatiser et intimider ceux qui doutent de la réalité du réchauffement climatique.

Annexes

Bibliographie

  • Valérie Igounet, Histoire du négationnisme en France, Paris, Éditions du Seuil, 2000.
  • Yves Ternon, Du négationnisme. Mémoire et tabou, Paris, Desclée de Brouwer, 1998.
  • Pierre Vidal-Naquet, Les assassins de la mémoire, Paris, Éditions du Seuil, « Points », 1995.
  • (collectif), Négationnistes : les chiffonniers de l'histoire, Paris, Syllepse, 1997.
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  • Nadine Fresco, Fabrication d'un antisémite, Paris, Seuil, 1999
  • Nadine Fresco, « Les redresseurs de morts. Chambres à gaz: la bonne nouvelle. Comment on révise l'histoire », « Les Temps Modernes », 407, juin 1980
  • Nadine Fresco, « The Denial of the Dead On the Faurisson Affair » 1981
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  • Pierre Bridonneau , « Oui, il faut parler des négationnistes », Cerf, 1997, p. 10
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Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. (fr) L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE RÉITÈRE SA CONDAMNATION DE TOUT DÉNI DE L’HOLOCAUSTE DANS UN TEXTE QUI COMPTE 103 COAUTEURS SUR 192 ÉTATS MEMBRES, Site officiel des Nations Unis, 26 janvier 2007
  2. Richard G. Hovannisian, « L'Hydre à quatre têtes du négationnisme : Négation, rationalisation, relativisation, banalisation », in CDCA, Actualité du génocide des Arméniens, préface de Jack Lang, Paris, Edipol, 1999. Disponible en ligne sur le site imprescriptible.org.
  3. Article négationnisme de la Revue encyclopédique remise, publiée par l'association remise, juin 2006 ; voir aussi page de discussion du présent article
  4. Henri Rousso, Le syndrome de Vichy, ed. du seuil, 1987, 2eme édition 1990, p.176-183
  5. Cf. Valérie Igounet, op. cit., p.23
  6. Dérive dénoncée par François Cerruti, ancien de la Vieille Taupe, adressée à Jacques Baynac, où il évoque « la dérive vers l'extrême-droite d'une tendance comme celle de Pierre Guillaume », cité par Valérie Igounet, op. cit., p.604
  7. Raul Hilberg, La Destruction des Juifs d'Europe, éd. Gallimard, 2006, tome II, pp. 1483/1484
  8. Hans Frank, Journal, 25 janvier 1943, cité dans Raul Hilberg, op. cit., tome III, p. 1874
  9. Procès des grands criminels de guerre, Imprimerie nationale, tome XII, p. 19, cité dans Raul Hilberg, op. cit., tome III, p. 1960
  10. Versions françaises : Rudolf Hoess, Le commandant d'Auschwitz parle (1959), éd. La Découverte, 2005 ; Adolf Eichmann, Eichmann par Eichmann, éd. Grasset, 1971
  11. Eichmann par Eichmann, op. cit., p. 12
  12. Pierre Vidal-Naquet note dans Un Eichmann de papier que « dans leur immense majorité, discutèrent pied à pied les charges qui les concernaient, plaidèrent souvent l'ignorance ou l'innocence, mais ne nièrent jamais ce qui n'était pas niable ». Lors des procès successeurs de Nuremberg, les dirigeants des Einsatzgruppen ne rejetèrent la réalité d'aucun massacre : [1]. Raul Hilberg ne note aucune tentative de nier les crimes dans son étude des procès successeurs : Raul Hilberg, op. cit., tome III, pp. 1994 à 2000
  13. La France a fait obstacle à la reconnaissance du génocide. Des dirigeants français ont tenté d’accréditer la thèse du « double génocide »
    Dans son livre l'inavouable, la France au Rwanda Patrick de Saint Exupéry, envoyé spécial du Figaro au Rwanda en 1994, prend prétexte de l'usage de cette expression par Dominique de Villepin pour l'emmener sur les traces de ce qu'il a vu au Rwanda, ce qui constitue la trame de son livre
    Voir également « Le Rwanda s'interroge sur le rôle de Paris dans le génocide» Le Figaro
  14. Alison Des Forges - Aucun témoin ne doit survivre, le génocide au Rwanda - Karthala.
    Pierre Péan a repris à son compte cette théorie dans son livre Noires Fureurs, blancs menteurs - Mille et une nuits
  15. Texte de la convention révisé en 2003
  16. Revue trimestrielle des droits de l'homme 2004. Article de Michel Levinet au sujet du recours Garaudy vs France, décision du 24 juin 2003
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