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Coralie Grévy
Coralie Grévy Nom de naissance Coralie Marie Louise Eudoxie Fraisse Naissance 13 août 1811
Narbonne
Décès 1er mars 1893 (à 66 ans)
Mont-sous-Vaudrey
Nationalité Française Coralie Grévy, née Coralie Marie Louise Eudoxie Fraisse le 13 août 1811 à Narbonne et décédée le 1er mars 1893 à Mont-sous-Vaudrey était, depuis le 29 août 1848, l'épouse du quatrième président de la République française Jules Grévy. Elle est ainsi première dame de la République du 30 janvier 1879 au 2 décembre 1887.
Sa fille, Alice Grévy, épouse Daniel Wilson.
Sommaire
Biographie
Famille et mariage
Fille de négociants originaires de la ville de Narbonne, Coralie Fraisse épouse en 1846 Jules Grévy. Elle était alors une aventure qu'ils régularisent[1].
Épouse du président de la République
Menant une vie de petis bourgeois, le couple Grévy est plus effacé que les précédents hôtes de l'Élysée, le président Patrice de Mac Mahon et sa femme Élisabeth. De leurs origines modestes, ils ont en effet conservé une certaine simplicité et une grande attention à l'argent.
En effet, les réceptions au palais de l'Élysée sont souvent frugales, les frais incombant au couple. Un journaliste note même « A-t-elle revendu, comme on l'a dit, les fruits que lui offrait le verger du Luxembourg ? »[1]. Elle s'occupe de tout, allant jusqu'à superviser minutieusement le travail des domestiques. Elle n'en reste pas moins de santé fragile et assez effacée : ainsi, elle modère ses actions, bien qu'elle accepte de diriger l'organisation de trois bals par année et d'organiser les réceptions ainsi que la reprise de la petite organisation carricative de sa prédecesseure, Élisabeth de Mac Mahon, une lingerie pour les bébés des familles défavorisées.
Coralie Grévy fait rire le tout-Paris par sa gaucherie et ses bourdes, qui déservent rapidement son image. Ainsi, lorsqu'elle reçoit au palais le prix Nobel de littérature Frédéric Mistral, elle lui dit « Vous êtes du Midi, je crois, monsieur Mistral ? »[1]. Une autre fois, alors qu'elle salue les invités d'une réception, elle s'adresse à son mari « Jules, reconduis donc Monsieur »[1], en parlant d'un invité qui n'est autre que le prince de Galles, futur roi d'Angleterre Édouard VII
Le départ
Le jour de la démission de son mari, le 2 décembre 1887, suite au scandale des décorations, elle est ainsi peu regrettée. Elle se souvient pourtant qu'à l'hiver 1886-1887, elle avait ordonné de débarasser le parc du palais de corbeaux. Les nids détruits, ceux-ci avaient longtemps tournoyer autour de l'Élysée avant de disparaître. Elle dit alors, en quittant le palais « Nous avions eu tort, ils nous porteront malheur »[1].
Annexe
Notes et références
Articles connexes
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