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Jacqueline Kennedy-Onassis
Jacqueline Kennedy-Onassis Photo officielle de la Maison Blanche de Jacqueline Kennedy, prise en janvier 1961Nom de naissance Jacqueline Lee Bouvier, épouse Kennedy puis Onassis Surnom(s) Jackie Kennedy, Jackie O Naissance 28 juillet 1929
Southampton, New York, États-UnisDécès 19 mai 1994 (à 64 ans)
New York, New York, États-UnisNationalité États-Unis Profession(s) Journaliste
ÉditriceJacqueline Kennedy puis Onassis, née Bouvier (28 juillet 1929 – 19 mai 1994) est l'épouse du 35e président des États-Unis, John Fitzgerald Kennedy, puis de l'armateur grec Aristote Onassis. Plus tard, elle entreprend une carrière d'éditrice à New York.
Sommaire
Biographie
Enfance et origine
Née Jacqueline Lee Bouvier le 28 juillet 1929 à Southampton[1], Long Island, dans l'État de New York, elle est la fille aînée de John Vernou Bouvier III, un riche agent de change de Wall Street, et de son épouse Janet Norton Lee. Elle a une sœur cadette, Caroline Lee Bouvier, née le 3 mars 1933, qui sera connue plus tard sous le nom de Lee Radziwill. Quelques mois après sa naissance, la crise de 1929 fait perdre aux Bouvier une bonne partie de leur fortune[2].
Jacqueline Bouvier est essentiellement d'origine irlandaise, écossaise et anglaise, ses origines françaises paternelles étant assez distantes. Son dernier ancêtre français étant Michel Bouvier[3] (1792-1874), un ébéniste originaire de Pont-Saint-Esprit, qui s'installa à Philadelphie en 1815 après avoir servi dans l’armée de Napoléon Ier. La famille Bouvier voulant rehausser son origine fit croire qu'il était de noble naissance.
Favorisée dès la naissance par la fortune, elle passe ses premières années à New York et à East Hampton, Long Island, au domaine familial de la famille Bouvier, appelé « Lasata », où elle devient dès son très jeune âge une cavalière accomplie, un sport qui demeurera une passion toute sa vie. Enfant, elle aime aussi le dessin, la littérature et la poésie. Cette enfance idyllique se termine lorsque ses parents se séparent. Les nombreuses aventures de John Bouvier ainsi que son alcoolisme[2] conduisent sa femme à se séparer de lui en 1936. Bien qu’ils se réconcilient pour une brève période de quelques mois au cours de l’année suivante, le mariage sera définitivement dissous en juin 1940[2].
Alors que son père ne se remarie pas, sa mère épouse le richissime Hugh D. Auchincloss, en 1942, avec qui elle a deux enfants, Janet et James Auchincloss. Jacqueline et sa sœur Lee s'installent alors avec la nouvelle famille de leur mère, partageant leur temps entre les deux vastes domaines de leur beau-père, « Merrywood » en Virginie, et « Hammersmith Farm » au Rhode Island, tout en restant près de leur père qui vit à New York.
Éducation et début dans la société
Tandis que leur père John Bouvier est un catholique romain, leur mère Janet Lee est membre de l’Église épiscopalienne. Bien que John et Janet Bouvier aient décidé par leur contrat de mariage que leurs enfants recevraient une éducation catholique[1], Jacqueline et Lee Bouvier fréquentent de temps en temps des messes épiscopaliennes.
Jacqueline Bouvier fréquente des écoles sélectes, telles Chapin à New York de 1935 à 1942, puis Holton Arms à Washington DC jusqu’en 1944. C’est une élève d’un bon niveau dans toutes les matières et dont on apprécie surtout les qualités littéraires et sportives[2].
En 1947, après avoir obtenu son baccalauréat de la Miss Porter's School, une institution de Farmington dans le Connecticut, elle est nommée « débutante de l'année ».
Elle poursuit alors ses études au Collège Vassar[4], institution renommée de Poughkeepsie. En 1949, inscrite à un programme d'études de Smith College, elle part étudier en France, où elle suit d'abord un cours intensif de français à l'Université de Grenoble, avant de poursuivre ses études à la Sorbonne à Paris. Elle y approfondit davantage sa passion pour la culture française (littérature, histoire, etc.).
« J’ai aimé cette année-là plus que n’importe laquelle de ma vie. Le fait d’être loin des miens m’a donné la chance de me contempler d’un regard cynique. J’ai appris à ne pas avoir honte d’une sincère passion pour les études. Auparavant, j’avais toujours essayé de la cacher, mais quand je suis retournée aux États-Unis, je fus heureuse de pouvoir continuer mes études auprès de ma famille. J’avais changé cependant, car j’avais découvert une passion pour l’Europe dont je doute qu’elle me quitte jamais. »— Citation de Jacqueline Bouvier concernant son séjour à Paris[4].
À son retour de France en 1950, Jacqueline Bouvier ne poursuit pas ses études à Vassar mais à l’Université George Washington afin de ne pas être trop éloignée de ses proches. En 1951, elle y obtient un diplôme en littérature française[4]. Outre la littérature, elle se passionne pour les arts et les langues, en quittant l’université, elle parle couramment l’anglais, le français, l’espagnol et l’italien, ce qui s’avérera très utile quand elle aidera son mari John Fitzgerald Kennedy au cours de ses campagnes électorales[1].
Depuis qu’elle est jeune fille, elle écrit des essais parfois publiés dans les journaux locaux. À la fin de ses études, elle s'inscrit à un concours littéraire organisé par le magazine Vogue. Pour ce dernier, elle doit écrire un essai sur le thème Les gens que j’aurais voulu connaître, et elle choisit l'écrivain Oscar Wilde, le poète Charles Baudelaire et l’imprésario Serge de Diaghilev. Le succès dans cette compétition lui donne la possibilité de séjourner un an à New York et à Paris afin d’y travailler comme éditrice junior. Elle gagne le concours haut la main, devançant quelque 1300 concurrentes. Mais Jacqueline Bouvier refuse le prix, à la suite des pressions de sa mère, qui craignait qu'elle ne reste à Paris pour toujours[1]. En guise de consolation, Janet Auchincloss offre à ses filles un voyage en Europe, que les jeunes femmes évoqueront dans un journal illustré, qui sera publié en 1974, sous le nom de One Special Summer.
Avec l'aide de son beau-père, Jacqueline Bouvier se trouve un travail de « photographe enquêteur » pour le journal Washington Times-Herald en 1952. Son emploi consiste à parcourir Washington pour demander aux gens leur opinion sur certains sujets très polémiques, comme l’Union Soviétique ou la guerre de Corée, tout en les photographiant. Cela lui permet de rencontrer de nombreuses personnalités politiques importantes comme le vice-président Richard Nixon. Son salaire est alors de 42,50 $ hebdomadaires[1].
En 1952, Jacqueline Bouvier se fiance au jeune agent de change John Husted Jr (1926-1999), diplômé de l’université Yale[2]. Cependant, les fiançailles sont rompues trois mois plus tard, suite aux pressions exercées par Janet Auchincloss, certains le disent, bien que les fiancés aient admis plus tard qu'ils n'étaient pas très sérieux[5].
Premier mariage et enfants
Jacqueline Bouvier commence à fréquenter John Fitzgerald Kennedy, une star montante du parti démocrate de douze ans son aîné, après l'avoir rencontré en mai 1952, au cours d'un dîner organisé par un ami commun, le journaliste Charles Bartlett. Après l'élection de Kennedy comme sénateur en novembre, leur relation devient plus sérieuse et mène à une demande en mariage. Leurs fiançailles sont officiellement annoncées le 25 juin 1953[6].
Jacqueline Bouvier et John Kennedy se marient le 12 septembre 1953 à Newport, au Rhode Island[1]. Le mariage est célébré par le Cardinal Richard Cushing, ami de la famille Kennedy, et est considéré comme l'évènement mondain de la saison avec quelque 800 invités à la cérémonie et 1000 à la somptueuse réception qui suit à "Hammersmith Farm", domaine de Hugh D. Auchincloss, beau-père de Jacqueline.
Après un voyage de noces passé à Acapulco et sur la côte californienne[7], le couple s’installe à Georgetown, un quartier de Washington (district de Columbia)[8].
En tant qu’épouse de sénateur, Jacqueline Bouvier Kennedy se met à suivre des cours d’histoire américaine et de sciences politiques à l’université de Georgetown en 1954[9],[2]. Très vite, elle fait concurrence à son mari par ses connaissances précises sur l’histoire étasunienne. Finalement, John Kennedy, qui a longtemps souffert de plusieurs blessures datant de la Seconde Guerre mondiale, est contraint de se faire opérer. Pendant son rétablissement, sa femme l’encourage à écrire un livre intitulé Profiles in Courage, qui gagnera le prix Pulitzer en 1957[10].
Ses relations avec la famille Kennedy n’ont pas toujours été faciles. Jacqueline Kennedy hait le côté compétitif, sportif et rugueux de ce clan richissime qui a déjà donné plusieurs politiciens et diplomates de premier rang à la nation américaine. De plus, le mariage est troublé par les maladies et les infidélités de son mari, deux problèmes que le grand public ignore. On dit que les femmes du clan Kennedy la méprisaient, la surnommant « la débutante » par allusion à sa voix feutrée au timbre infantile[2]. Cependant, Jacqueline Kennedy s’entend bien avec son beau-père, Joseph Patrick Kennedy, et son beau-frère, Robert Francis Kennedy. Joseph Kennedy en particulier reconnaît les atouts de sa belle-fille pour les relations publiques.
Jacqueline Kennedy fait une fausse couche en 1955[11],[12], puis donne naissance à une petite fille mort-née, le 23 août 1956, que ses parents auraient voulu nommer Arabella Kennedy[13]. Cet évènement conduit à une brève séparation du couple qui se réconcilie peu après. L’année suivante, la carrière de John Kennedy prend un tour nouveau : Kennedy échoue de peu à la nomination par son parti à la candidature pour la vice-présidence des États-Unis[14].
John Kennedy redoute que sa femme n’ait plus d’enfants, mais elle finit par mettre au monde sa fille Caroline Bouvier Kennedy le 27 novembre 1957 à New York[15]. Kennedy est déjà élu président des États-Unis quand son fils John Fitzgerald Kennedy Jr. naît le 25 novembre 1960 à Washington. Le dernier enfant du couple est Patrick Bouvier Kennedy, né prématurément le 7 août 1963 et mort deux jours plus tard, des suites d'une malformation pulmonaire[4],[12].
Première dame des États-Unis
En janvier 1960, John Fitzgerald Kennedy annonce sa candidature à la présidence des États-Unis, une ambition qui l’oblige à travailler davantage et à voyager à travers tout le pays. Après avoir accompagné son époux un certain temps, Jacqueline Kennedy est contrainte de rester au foyer car elle est enceinte. Néanmoins, elle aidera son époux en écrivant un article hebdomadaire dans un journal et en accordant des entretiens télévisés et imprimés en plusieurs langues[1]. Finalement, Kennedy gagne l’élection générale de peu face à son concurrent Nixon le 8 novembre 1960.
Mamie Eisenhower, la première dame sortante, n’apprécie pas d’être remplacée par Jacqueline Kennedy et lui aurait préféré Pat Nixon.[16] Elle fait cependant visiter à Jacqueline Kennedy les vastes dépendances de la Maison Blanche[17]. Cette dernière, qui avait mis au monde son fils John junior deux semaines auparavant, est toujours affaiblie, mais Mamie Eisenhower ne lui propose pas de chaise roulante. Bien que Jacqueline Kennedy n’ait pas fait de malaise durant la visite, elle s’effondre dès son retour chez elle. Plus tard, Mamie Eisenhower justifiera son comportement en déclarant que Jacqueline Kennedy ne lui avait pas demandé qu’elle lui offre une chaise roulante.
John Fitzgerald Kennedy prête serment en tant que trente-cinquième président des États-Unis le 20 janvier 1961. Le somptueux gala qui marque le début de son mandat est organisé par Frank Sinatra et Peter Lawford. De nombreuses célébrités, entre autres Mahalia Jackson, Laurence Olivier, Jimmy Durante, Harry Belafonte et Bette Davis s’y produisent. Jacqueline Kennedy est désormais connue sous le surnom de Jackie, tandis que son époux, le président, est appelé Jack. Alors âgée de 31 ans, elle fait partie des plus jeunes premières dames de l’histoire des États-Unis[18]. Bien qu’elle ait fait de grands efforts pour soutenir son époux durant ses campagnes électorales, elle ne s’immisce pas dans la politique pendant qu’il gouverne.
Les travaux à la Maison Blanche et son embellissement
En effet, Jacqueline Kennedy, première dame des États-Unis, se consacre à d’autres tâches. Elle n’est pas satisfaite de l’état dans lequel Mamie Eisenhower lui a laissé la Maison Blanche, de même qu’elle n’avait pas aimé l’aménagement intérieur de ce bâtiment quand elle l’avait visité pour la première fois en 1941, trouvant qu’il y manquait un certain charme historique.[17] Jacqueline Kennedy se donne alors comme priorité l’embellissement de la résidence présidentielle en souhaitant que la culture y fleurisse[19]. Par conséquent, la restauration de la Maison Blanche devient le premier grand projet qu’elle réalise. À cette fin, elle annonce la formation d’un comité des beaux-arts le 23 février 1961.[6]
Jacqueline Kennedy entreprend ses premiers efforts de restauration dès le premier jour du mandat de son mari. À l’aide d’une décoratrice professionnelle, elle fait ajouter une cuisine et des chambres d’enfants à un étage privé. Elle ira plus loin en lançant des souscriptions, en suspendant transitoirement les visites et en réorganisant de façon temporaire la vie à la Maison Blanche afin d’y peaufiner des travaux de restauration. Au départ, ses tentatives sont controversées compte tenu des énormes sommes d’argent nécessaires pour effectuer les changements. Or, Jacqueline Kennedy publie un guide de la Maison Blanche, dont la vente engendre des recettes qui finiront par compenser les dépenses. Outre l’aménagement intérieur, Jacqueline Kennedy s’occupe des jardins qui entourent la Maison Blanche, notamment de la roseraie et du jardin de l’est.
Ces aménagements sont profondément influencés par sa passion pour la culture française qu’elle avait découverte lors de son séjour en France, pays d’où vient également une partie de ses ancêtres. Ce lien devient d’autant plus visible lorsqu’elle continue à exercer son influence sur l’intérieur et l’aménagement de la Maison Blanche : elle choisit des menus issus de la cuisine française en organisant des visites officielles et emploie des décorateurs ainsi qu’un cuisinier d’origine française.
Le 14 février 1962, elle va même jusqu’à faire participer le peuple américain à une visite virtuelle des appartements rénovés lors d’une émission spéciale télévisée par CBS qui battra des records d’audience[6]. La National Academy of Television Arts and Sciences attribuera à Jacqueline Kennedy un Emmy Award spécial[20]. Le 21 septembre 1961, le congrès vote une loi qui fait de la Maison Blanche un monument national.[6]
Les apparitions officielles
Être photographiée ou donner des interviews ne la dérange pas, mais Jacqueline Kennedy craint que ses enfants ne souffrent de l’attention que leur prêtent les médias, de sorte qu’elle n’autorise que très peu de photos de sa famille. Son mari, qui pense différemment, se laisse quant à lui photographier librement avec ses enfants. En outre, Jacqueline Kennedy a déclaré qu’elle serait d’abord mère et épouse et ensuite seulement première dame. Pour elle, les relations familiales sont prédominantes : « Si vous ne réussissez pas à élever correctement vos enfants, je ne pense pas que quoi que vous fassiez correctement ait encore de l’importance. »[21]
Pendant les années où elle a été première dame, Jacqueline Kennedy a été admirée pour son élégance et sa toilette, de sorte que beaucoup de femmes tentent de copier le style de sa garderobe et de ses coiffures. Elle a tendance à porter les créations de couturiers français tels que Chanel, Givenchy ou Christian Dior. Par la suite néanmoins, elle accroît la célébrité de couturiers étasuniens comme Lilly Pulitzer ou Oleg Cassini en se vêtant de leurs créations. Encore aujourd'hui, Jacqueline Kennedy est réputée pour son style et elle reste considérée comme l’une des plus élégantes premières dames américaines.
Quelques-unes des apparitions officielles de Jacqueline Kennedy sont devenues légendaires. Une de ses premières est la visite du président tunisien Habib Bourguiba et de sa femme Moufida aux États-Unis, début mai 1961. Quelques semaines plus tard, à l’arrivée du couple présidentiel à Paris le 31 mai 1961, John F. Kennedy déclare : « Je suis l’homme qui a accompagné Jackie Kennedy - et j’ai adoré. »[6]. Celle-ci a déjà impressionné les Français par son excellente maîtrise de leur langue. Lors de cette visite de trois jours, Jacqueline Kennedy fait la connaissance de Charles de Gaulle et lui dévoile qu’elle est d’origine française, ce à quoi de Gaulle répond qu’il l’est aussi[22]. En rédigeant un article sur la visite du couple présidentiel en France, le journaliste du Time Magazine note : « Il y avait également son compagnon qui venait avec elle. » Quelques jours plus tard, le 3 juin 1961, Jacqueline Kennedy rencontre à Vienne Nikita Khrouchtchev, le principal dirigeant de l’URSS. Elle s’entretient aimablement avec le dirigeant soviétique, alors que la rencontre entre Khrouchtchev et Kennedy s’était déroulée moins cordialement. Lors des face-à-face avec de Gaulle et Khrouchtchev, Jacqueline Kennedy a démontré sa sociabilité. Le lendemain, le couple présidentiel débarque à Londres afin de dîner avec la reine Elizabeth II à Buckingham Palace.[6]
Jacqueline Kennedy entretient de bonnes relations avec des artistes renommés. Au cours d’un dîner arrangé pour le gouverneur portoricain Luis Muñoz Marin, le violoncelliste espagnol Pablo Casals se produit à la Maison Blanche le 13 novembre 1961. Un mois plus tard, le 15 décembre 1961, le couple présidentiel débarque pour une série de de visites officielles à Porto Rico, au Venezuela et en Colombie. Finalement, les efforts qu’a faits Jacqueline Kennedy pour faire fleurir la culture au sein de la Maison Blanche culminent dans une réunion de quarante-neuf prix Nobel qu’elle reçoit le 29 avril 1962[6]. Au cours de sa visite en France, elle avait fait la connaissance d’André Malraux, le ministre de la culture français de l’époque, qui prêtera la Joconde pour que cette dernière soit exposée à Washington le 8 janvier 1963. D’autre part, Jacqueline Kennedy collabore avec Andy Warhol, qui crée d’elle des peintures dans le même style que celles qu’il a faites de Marilyn Monroe ou d’Elizabeth Taylor.
Sur les conseils de John Kenneth Galbraith, ambassadeur des États-Unis en Inde, Jacqueline Kennedy se rend en Inde et au Pakistan en compagnie de sa sœur Lee Radziwill, le 9 mars 1962. Leur séjour, qui dure jusqu’au 26 mars 1962, sera largement documenté par les médias ainsi que dans les mémoires de Galbraith. Avant d’arriver à destination, elle s’arrête à Rome afin d’y être reçue par le Pape Jean XXIII, qui lui accorde une audience particulière le 11 mars 1962. À Lahore, le président pakistanais Muhammad Ayub Khan offre à Jacqueline Kennedy un pur-sang arabe nommé Sardar[23]. Au cours du même voyage, elle fait la connaissance de l’impératrice iranienne Farah Pahlavi. Dans ses mémoires, celle-ci se rappellera d’une visite officielle aux États-Unis au cours de laquelle les Kennedy l’avaient accueillie chaleureusement. Le point culminant du séjour en Inde est la visite au Taj Mahal et celle aux jardins de Shalimar, endroits que Jacqueline Kennedy trouve merveilleux. Le film Le voyage en Asie de Jacqueline Kennedy[24] sort mondialement en salle le 30 novembre 1962.[6]
En apprenant que Marilyn Monroe, célèbre actrice et chanteuse réputée pour son attirance sexuelle, chantera pour le président Kennedy le jour de son 45e anniversaire le 29 mai 1962, Jacqueline Kennedy décide de ne pas y assister. C’est sa belle-mère, Rose Fitzgerald Kennedy, qui siège aux côtés de son fils pendant que Marilyn Monroe chante Happy Birthday to you, Mr President[25] ; cette scène restera mythique et aurait révélé la passion que Monroe ressent pour le président[2].
En décembre 1962, à la suite de la crise de Cuba, Jacqueline Kennedy s’entretient en espagnol, à Miami, avec une brigade de combattants cubains. Pendant la crise qui a duré du 16 octobre au 28 octobre 1962, elle est restée aux côtés de son mari qui l’a tenue au courant de ses décisions.
Le 24 juin 1963, le président Kennedy se rend à Berlin afin d’y prononcer deux jours plus tard la célèbre phrase : « Ich bin ein Berliner. » Ainsi, il exprime ses sentiments pour les Berlinois qui connaissent la construction du mur. Cependant, sa femme Jacqueline Kennedy est restée à Washington DC : après être tombée enceinte pour la quatrième fois, elle est sur le point d’accoucher, ce qui l’empêche d’effectuer de longs voyages.
D’autre part, son époux a eu une vie extra-conjugale mouvementée et il est presque avéré aujourd’hui que lui et son frère Robert Kennedy ont eu une liaison avec l’actrice Marilyn Monroe[26], celle-ci n’ayant pas été la seule aventure amoureuse du président Kennedy. Ce dernier aurait eu des liaisons avec beaucoup d’autres femmes, dont Judith Campbell. Bien que Jacqueline Kennedy n’ait jamais démontré aucun signe de jalousie, elle se méfie cependant de l’attirance qu’exerce l’actrice et future princesse monégasque Grace Kelly sur son mari. Néanmoins, cette méfiance s’est révélée injustifiée.[2]
L’assassinat du président
Article détaillé : Assassinat de John F. Kennedy.Après la naissance, puis la mort, de son fils Patrick Kennedy en août 1963, Jacqueline Kennedy reçoit par l'entremise de sa sœur Lee, une invitation du riche armateur grec Aristote Onassis, d'aller en croisière à bord de son luxueux yacht Christina[27]. Malgré les réserves du président et de son entourage, craignant la mauvaise publicité, elle accepte et part accompagnée de sa sœur et de son mari Le Prince Radziwill, ainsi que de Franklin D. Roosevelt Jr et sa femme. [2]
Jacqueline Kennedy ne réapparaît en public que le 21 novembre 1963, [28], quand elle accompagne son mari au Texas pour des réunions dans le cadre de la campagne pour sa réélection. Le lendemain, le couple traverse la ville de Dallas assis à l’arrière d’une voiture officielle décapotée lorsque trois coups de feu éclatent, le troisième atteint le président à l'arrière de la tête. Terrifiée, Jacqueline Kennedy s'élance sur la partie arrière du véhicule, au même moment un agent de sécurité, Clint Hill, arrive à son secours, et la contraint à reprendre sa place, puis la limousine accélère soudainement pour emmener le président à l’hôpital le plus proche, le Parkland Memorial Hospital, où en dépit d'efforts de réanimation, le président est déclaré mort.
Quelques heures plus tard, à bord de l'avion présidentiel « Air Force One » qui les ramènent à Washington, Lyndon Baines Johnson[28] prête serment[29] comme 36e président des États-Unis, à ses côtés se tiennent son épouse Lady Bird et Jacqueline Kennedy, qui porte toujours son costume rose Chanel éclaboussé par le sang de son époux, en dépit de la suggestion de changer de vêtement, justifiant son attitude par son désir de montrer aux gens ce qu’on avait fait à son mari. En outre, elle refuse de quitter sa dépouille et exige que deux prêtres catholiques l’assistent.
Lors de l’enterrement du président Kennedy qui a lieu le 25 novembre 1963, date du troisième anniversaire de son fils John junior, Jacqueline Kennedy et ses deux enfants montent et descendent les premiers les marches vers l’entrée de la cathédrale. Pendant la cérémonie à l’intérieur, elle ne montre son émotion que lors de l’Ave Maria! de Franz Schubert. Le public la saluera pour sa tenue considérée comme droite et valeureuse. À un moment de la cérémonie, John Fitzgerald Kennedy Jr, alors âgé de trois ans, fait le salut militaire, geste qui restera célèbre, puis Jacqueline Kennedy allume la flamme du souvenir au cimetière national d'Arlington[28].
Le 29 novembre 1963, à savoir une semaine après le meurtre, Jacqueline Kennedy est interviewée par un journaliste du magazine Life. Au cours de l’interview, elle compare les années qu’elle a passées avec son mari au sein de la Maison Blanche au château Camelot, résidence légendaire du roi Arthur. C’est à cause de cette citation devenue célèbre que l’on perçoit les Kennedy comme « le roi et la reine de Camelot ». Toutefois, elle ne donnera jamais son opinion sur la responsabilité de Lee Harvey Oswald, meurtrier présumé de John F. Kennedy. Ayant deux semaines pour préparer son déménagement, Jacqueline Kennedy achète un appartement sur la Cinquième Avenue, à New York, pour y vivre avec ses deux enfants à partir de l’année 1964. Pour cela, elle vend la maison qu’elle avait construite à Akota en Virginie et où elle avait projeté de se retirer avec son mari.
Sa vie après l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy
Dans les années qui suivent l’assassinat de son mari, Jacqueline Kennedy ne se montre que rarement en public. Elle apparaît cependant à Washington pour honorer l’agent qui avait grimpé à bord du véhicule officiel pour la protéger lors de l’attentat ainsi qu’à l’occasion de l’inauguration de divers mémoriaux dédiés à John F. Kennedy. Jacqueline Kennedy et la reine Elizabeth II lui dédient ainsi le mémorial officiel du Royaume-Uni, situé à Runnymede, en mai 1965. L’inauguration de ce mémorial a lieu sur le pré sur lequel le roi Jean Sans Terre avait jadis signé la Grande Charte en 1215. Deux ans plus tard, en 1967, Jacqueline Kennedy assiste à Newport News, en Virginie, à l’inauguration d’un mémorial, à Hyannis dans le Massachusetts ainsi qu’au baptême du porte-avions USS John F. Kennedy, qui sera désarmé le 23 mars 2007.
Le second mariage
Le 20 octobre 1968, Jacqueline Kennedy épouse l’armateur et milliardaire grec Aristote Onassis sur l’île de Skorpios, propriété des Onassis, dans la mer Ionienne[30]. À la suite de la cérémonie nuptiale, Jacqueline Onassis perd son droit à la protection du Secret Service, normalement réservé aux veuves des présidents étasuniens. Quoique son second époux soit orthodoxe, Jacqueline Onassis demeure catholique romaine[1]. Néanmoins, elle fait des efforts pour apprendre le grec et exige que ses enfants l’apprennent également[2]. Depuis qu’Aristote Onassis et Jacqueline Kennedy s’étaient rencontrés en 1963, ils sont restés en contact. Cependant, Onassis avait en même temps fait la connaissance de Lee Radziwill, avec qui il finira par avoir une brève liaison amoureuse[2].
Quatre mois avant le mariage, son beau-frère Robert Kennedy ayant été assassiné à Los Angeles, Jacqueline Onassis redoute que les Kennedy ne soient poursuivis par des terroristes. Elle utilise son nouveau mariage comme une belle occasion pour quitter les États-Unis avec ses enfants[27]. Il s’agit aussi d’un deuxième mariage pour Aristote Onassis, qui est divorcé et a, lui aussi, deux enfants, Alexandre et Christina Onassis. Pour se marier, il avait interrompu sa liaison avec la cantatrice Maria Callas[31], qui avait d’ailleurs conduit au divorce de sa première épouse Athina Livanos en 1960[32],[33]. Ayant espéré qu’Aristote Onassis l’épouserait un jour, Maria Callas se sent alors trahie et en souffre beaucoup.
Le mariage n’est pas vraiment accepté par les médias, qui finiront par la surnommer Jackie O. Alors qu’Onassis a une bonne relation avec les enfants de Jacqueline Kennedy, cette dernière ne s’entend pas avec ses beaux-enfants à elle. D’ailleurs, Jacqueline Onassis et son mari se voient rarement, car elle vit alternativement en Grèce et en France. La relation est définitivement interrompue par la mort d’Alexandre Onassis dans une catastrophe aérienne, en 1973, alors que ce dernier n’avait que 24 ans[27]. Aristote Onassis est sur le point de demander le divorce[34] quand il meurt le 15 mars 1975 en France des suites d’une myasthénie. Au moment de son décès, les relations entre lui et sa femme ont gravement empiré. Jacqueline Onassis se trouve à New York le jour de la mort de son mari, de sorte que sa belle-fille est la seule à assister à son décès[2]. La part de l’héritage qui lui reviendra avait été très réglementée par le contrat de mariage. Finalement, elle reçoit une soulte qui est estimée entre 20 et 26 millions de dollars[35],[27], au lieu des environ 125 millions qu’elle aurait pu recevoir[12]. À la suite de son deuxième mariage, Jacqueline Onassis retourne définitivement à New York City, qu’elle considère comme sa ville natale.[2]
Les dernières années
Quelques mois plus tard, l’éditeur Larry Flynt, qui a déjà subi plusieurs batailles juridiques, achète quelques photos de Jacqueline Kennedy prises à Skorpios en 1971, alors qu’elle est nue en plein air. Il les publie dans son magazine Hustler en août 1975[36].
C’est peu de temps après le décès d’Aristote Onassis que Jacqueline Onassis rencontre l’industriel d’origine belge Maurice Tempelsman, né le 26 août 1929 à Anvers en Belgique. Elle passera avec lui à New York les dernières années de sa vie[9]. Marié, il avait quitté sa femme pour vivre avec Jacqueline Onassis. Comme l’épouse de Maurice Tempelsman refuse le divorce, les deux partenaires vivent en concubinage[37]. La relation est d’autant plus piquante que Jacqueline Onassis tente de contrôler la vie privée de son fils John Fitzgerald Kennedy Jr dont elle désapprouve la liaison avec l’actrice Daryl Hannah et le désir de devenir acteur. Quant à sa fille Caroline Kennedy, elle épouse Edwin Arthur Schlossberg le 19 juillet 1986 et lui donne trois petits-enfants[15] : Rose Kennedy Schlossberg (née le 25 juin 1988), Tatiana Celia Schlossberg (née le 5 mai 1990) et John Bouvier Kennedy Schlossberg (né le 19 janvier 1993).
Jacqueline Onassis commence sa carrière d’éditrice en 1975[6]. Après avoir travaillé pour l’éditeur Viking Press, elle se joint à Doubleday en 1978, où elle obtient un poste qui lui permet de promouvoir plusieurs livres aussi bien que leurs auteurs. Elle participe aussi à la publication d’œuvres comme l’autobiographie Moonwalk de Michael Jackson[12]. D’autre part, elle s’intéresse à l’urbanisme de New York, en tentant d’empêcher la construction de gratte-ciels et en aidant à la restauration de bâtiments publics. Elle soutient aussi la construction de la bibliothèque Kennedy à Boston, conçue par Ieoh Ming Pei et inaugurée en octobre 1979.[6]
En janvier 1994, Jacqueline Onassis est diagnostiquée d'un lymphome non-hodgkinien, une sorte de cancer du système lymphatique. Bien qu' optimiste au début, il s'avère assez rapidement qu'elle ne répond pas très bien au traitement. Jacqueline Kennedy Onassis s’éteint dans son sommeil le jeudi 19 mai 1994, à l'âge de 64 ans, à son appartement de la Cinquième Avenue, à 22 heures 15[12], entourée de ses proches. Le New York Daily News publie sa nécrologie le lendemain.
Jacqueline Onassis est enterrée le 23 mai 1994 selon le rite de l’Église catholique romaine, aux côtés de son premier époux John Fitzgerald Kennedy et de leurs enfants, Arabella et Patrick. Hillary Clinton, Lady Bird Johnson et Maurice Tempelsman assistent, entre autres, aux funérailles. Bill Clinton, président contemporain des États-Unis prononce son éloge funèbre, déclarant ainsi : « Dieu lui a donné de grands dons mais lui a aussi imposé beaucoup de souffrances. Elle les a toutes supportées avec dignité »[38].
Hommages et références
Lieux commémoratifs
- À New York, le nom de Jacqueline Kennedy Onassis High School for International Careers[39] a été donné à un lycée en 1995. Cet établissement, situé entre les Sixième et Septième Avenues à 120 West 46th Street, s’appelait auparavant High School for the Performing Arts.
- Le réservoir principal du Central Park new-yorkais a été renommé en son honneur et s’appelle aujourd'hui le Jacqueline Kennedy Onassis Reservoir[40].
- La résidence sud-est du campus de l’Université George Washington a été renommée Jacqueline Bouvier Kennedy Onassis Hall[41].
- Peu de temps après l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy, Lady Bird Johnson a appelé un jardin situé à proximité de la Maison Blanche le Jacqueline Kennedy Garden[42].
Dans l'art
À la télévision
- Au fil du 87e épisode (The Chaperone) de la série Seinfeld, le personnage d'Elaine Benes (Julia Louis-Dreyfus) tente d’obtenir le poste de travail que Jacqueline Kennedy-Onassis avait jadis occupé chez l’éditeur Doubleday. Bien qu’Elaine Benes ne reçoive pas ce poste, elle en obtient un autre avec l’aide d’un ami fictif de Jacqueline Kennedy-Onassis. Celui-ci lui procure le travail à cause des parallèles frappants qui existent entre son apparence physique et celle de Jacqueline Kennedy-Onassis. À un certain moment, Elaine Benes révèle à l’ami de Jacqueline Kennedy-Onassis qu’elle avait beaucoup admiré cette dernière.
- Au cours de l’épisode A Pretty Woman Has Venom de l’anime japonais Lupin III, ce denier fait la connaissance de Jacqueline Kennedy-Onassis.
- Dans la série Les Simpson, la mère de Marge Simpson s’appelle Jacqueline Bouvier, portant ainsi le nom de jeune fille de Jacqueline Kennedy-Onassis. Par ailleurs, l’épouse du maire Quimby est souvent vêtue du costume rose qu’avait porté Jacqueline Kennedy-Onassis le jour où le président Kennedy fut assassiné.
- Dans la série télévisée Le Drew Carey Show, le personnage de Mimi Bobeck (Kathy Kinney) arrive à un moment au travail avec une énorme paire de lunettes et une écharpe qui couvre ses cheveux. Bien qu’elle se soit habillée ainsi à cause d’une allergie, son collègue Drew Carey est saisi par l’idée qu’il s’agit de Jacqueline Kennedy-Onassis et s’exclame : « C’est Jackie ! Oh mon Dieu ! »
- Les adolescents du show Popular fréquentent une institution appelée Jacqueline Bouvier Kennedy High School.
- Elle Woods (Reese Witherspoon), protagoniste du film La Revanche d'une blonde et réputée pour sa vie frivole, est quittée par son ami Warner Huntington III qui la considère comme trop indiscrète. Il lui explique son point de vue en déclarant : « Si je veux devenir sénateur avant de fêter mes trente ans, il me faut une partenaire convenable. Pour cela, j’ai besoin d’une Jackie, et non d’une Marilyn. »
Au cinéma
- 1981: Jacqueline Bouvier Kennedy par Steve Gethers, avec Jaclyn Smith dans le rôle de Jacqueline Kennedy-Onassis
- 1983: Kennedy par Jim Goddard, avec Blair Brown
- 1987: LBJ: The Early Years (LBJ : Les premières années) par Peter Warner, avec Robin Curtis
- 1991: A Woman Named Jackie (Une femme nommée Jackie) par Larry Peerce, avec Roma Downey
- 1992: Love Field (Champ d’amour) par Jonathan Kaplan, avec Rhoda Griffs
- 2000: Jackie Bouvier Kennedy Onassis par David Burton Morris, avec Joanne Whalley
- 2000: Thirteen Days (Treize jours) par Roger Donaldson, avec Stephanie Romanov
- 2001: Jackie, Ethel, Joan: The Women of Camelot (Les femmes de Camelot) par Larry Shaw, avec Jill Hennessy
- 2002: Timequest (Contre le temps) par Robert Dyke, avec Caprice Benedetti
- 2003: America’s Prince: The John F. Kennedy, Jr. Story (Le prince d’Amérique: L’histoire de John F. Kennedy, Jr) par Eric Laneuville, avec Jacqueline Bisset
Au théâtre
- Jackie-O, un opéra par Michael Daugherty — Houston Opera Studio à Houston, Texas, mars 1997[43]
- Cirque Jacqueline par Andrea Reese — Triad Theater à New York, New York[44]
- Jackie, An American Life (Jackie, une vie américaine) par Gip Hoppe — Wilber Theatre à Boston, Massachusetts[45]
- Jackie Undressed (Jackie sans vêtements) par Andree Stolte — Eagles Dare Theater à New York, juillet 2005[46]
- The Secret Letters of Jackie & Marilyn (Les lettres secrètes de Jackie & Marilyn) par Mark Hampton et Michael Sharp — O'Reilly Theatre à Pittsburgh, Pennsylvanie[47]
- The First Lady (La première dame) par Herman van Veen et Lori Spee[48]
En littérature
Dans le roman Galápagos de Kurt Vonnegut, ce dernier identifie, lors d’une croisière, l’un des passagers comme Jacqueline Kennedy-Onassis.
En musique
Carly Simon composa pour Jacqueline Kennedy-Onassis la chanson Touched by the Sun, qui fait partie de son album Letters Never Sent, publié en 1994. Simon fut une amie de Jacqueline Kennedy-Onassis.
À part cela, plusieurs chansons du genre pop ont été dédiées à Jacqueline Kennedy.
- Tire Me (Fatigue-moi)[49] par Rage Against the Machine[50], dans Evil Empire, 1996
- Jackie’s Strength (La force de Jackie) par Tori Amos, 1999
- Jackie-O par Strung Out, dans The Élément of Sonic Defiance, 2000
- Jackie Will Save Me (Jackie me sauvera) par Shiny Toy Guns, dans We Are Pilots, 2007
Annexes
Œuvre
- Jacqueline et Lee Bouvier, One Special Summer, B&T, publié en 1974 — récit du voyage en Europe de Jacqueline Kennedy et Lee Radziwill en 1951
Bibliographie
- Bertrand Meyer-Stabley, La Véritable Jackie, Pygmalion, 2002
- Katherine Pancol, Une si belle image : Jackie Kennedy, 1929-1994, Seuil, 2003
- Donald Spoto, Jackie : Le roman d’un destin, LGF - Le Livre de poche, 2003
- Jacqueline Monsigny et Frank Bertrand, Moi, Jackie Kennedy, Michel Lafon, 2004
- Frédéric Lecomte, Jackie, les années Kennedy, L’Archipel, 2004
- Edward Klein et Laure Joanin, Adieu Jackie : Ses derniers jours, Jean-Claude Lattès, 2004
Notes et références
- ↑ a , b , c , d , e , f , g et h (en) National First Ladies’ Library - Jacqueline Kennedy, consulté le 13 janvier 2009, vaste biographie de Jacqueline Kennedy.
- ↑ a , b , c , d , e , f , g , h , i , j , k , l , m et n (en) Sarah Bradford: America's Queen: The Life of Jacqueline Kennedy Onassis
- ↑ Bouvier est un patronyme français assez courant qui provient du métier de « gardien de bœufs ».
- ↑ a , b , c et d (en) JFK library Consulté le 13 janvier 2009. Site web de la John F. Kennedy Library à Boston
- ↑ (en)Jackie - Time Consulté le 2 août 2007, article du Time
- ↑ a , b , c , d , e , f , g , h , i et j (en) - Mrs. Kennedy’s Televised Tour of the White House, Jacqueline Kennedy: The White House Years.. Consulté le 27 août 2007.
- ↑ (en) The Salt Lake Tribune, par Jane Engle du Los Angeles Times. Consulté le 24 août 2007. Revu le 2 juillet 2007
- ↑ (en)mohonasen.org par Anne C. Consulté le 24 août 2007. Revu le 6 octobre 2003
- ↑ a et b (fr) Jackie - l’hiver Consulté le 2 août 2007
- ↑ (en)Profiles in Courage, JFK Library Consulté le 27 août 2007
- ↑ (en)Harvard University Press par Edith May, du 28 juillet 2006. Consulté le 18 août 2007
- ↑ a , b , c , d et e (en) Arlington Cemetery - Jacqueline Kennedy, consulté le 2 août 2007. Site du cimetière de Jacqueline Kennedy. Revu le 16 décembre 2004
- ↑ (en) Find a Grave - Daughter Consulté le 27 août 2007. Du 2 juin 1998
- ↑ (en) John Kennedy, The White House, Biographie de John F. Kennedy sur le site de la Maison Blanche.
- ↑ a et b (en)Caroline Kennedy - JFK Library Consulté le 18 août 2007
- ↑ (en) Who's for Whom - Time
- ↑ a et b (en) JFK Library - Jacqueline Kennedy in the White House Consulté le 24 août 2007. Site de la JFK Library, description des années 1961-63
- ↑ Plus jeunes que Jacqueline Kennedy comme première dame, on trouve Julia Tyler âgée de 24 ans et Frances Folsom Cleveland âgée de 21 ans, mais ces deux premières dames se sont mariées au cours du mandat de leur époux.
- ↑ (fr) Jackie - Madame Kennedy Consulté le 16 août 2007. Biographies détaillées de Jacqueline Kennedy et Grace Kelly
- ↑ (en) Mrs. Kennedy’s Televised Tour of the White House, Jacqueline Kennedy: The White House Years. Consulté le 27 août 2007
- ↑ (en) America's First Ladies - Jacqueline Lee Bouvier Kennedy
- ↑ (en) Jackie Kennedy asked Charles de Gaulle Consulté le 2 août 2007
- ↑ Ce qui signifie le « meneur » en Ourdou
- ↑ Jacqueline Kennedy’s Asian Journey -
- ↑ "Joyeux anniversaire, Monsieur le Président"
- ↑ (en) Faculty par Susan E. Gallagher. Consulté le 26 août 2007
- ↑ a , b , c et d (en) Passion Gate Extrait par Joanne Brown. Consulté le 27 août 2007
- ↑ a , b et c (en)JFK Library - November 22, 1963
- ↑ (en) Sparknotes Consulté le 27 août 2007
- ↑ (en) The Times: Mrs Kennedy married in island chapel par Mario Modiano, le 21 octobre 1968. Consulté le 24 août 2007. Annonce du mariage de Jacqueline Kennedy et Aristote Onassis.
- ↑ (en) Born Again Redneck par Patrick Joubert Conlon. Consulté le 27 août 2007.
- ↑ (en)A Billionaire's Battle par Anthee Carassava. Consulté le 25 mars 2008.
- ↑ (en)imdb.com – Biography for Aristotle Onassis Consulté le 25 mars 2008
- ↑ (en) Jacqueline Bouvier Kennedy Onassis. Consulté le 27 août 2007.
- ↑ (en) Encyclopæedia Britannica Profiles: The American Presidency Consulté le 1er août 2007. Article de la Encyclopædia Britannica
- ↑ (en) People Vs. Larry Flynt Consulté le 23 août 2007
- ↑ (en) Jackie and Maurice - Loving Marriages Not Made in Heaven par Gabriel Rotello, publié dans le NY Newsday le 26 mai 1994. Consulté le 27 août 2007
- ↑ (en) International Herald Tribune par Paul F. Horvitz, le 24 mai 1994. Consulté le 2 août 2007
- ↑ (en) School Gets Onassis Name du 3 mars 1995. Consulté le 2 août 2007
- ↑ (en) New York Times Report par Diane Cardwell, le 30 juillet 2007. Consulté le 2 août 2007
- ↑ (en) Site officiel Revu en juillet 2006. Consulté le 1er août 2007
- ↑ (en) The White House - History of the White House Gardens and Grounds Consulté le 1er août 2007
- ↑ (en)Open History: Jackie O Consulté le 27 août 2007
- ↑ (en) Theater Ground, Cirque Jacqueline, du 16 août 2006 par Steve Desroches. Consulté le 27 août 2007
- ↑ (en) Theater Review; Enter Smiling but Elusive, as Always par Ben Brantley, publié dans le New York Times le 11 novembre 1997. Consulté le 27 août 2007
- ↑ (en)Show Listing: Jackie Undressed, An Inaugural Play Consulté le 27 août 2007
- ↑ (en) jackieandmarilyn.com Consulté le 27 août 2007
- ↑ (en) (nl) CD lié à la comédie musicale The First Lady article par Lori Spee. Consulté le 27 août 2007
- ↑ Traductions non officielles.
- ↑ (en) Tire me - ratm.net Consulté le 21 août 2007
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Jacqueline Kennedy Onassis ».
Pour aller plus loin
Articles connexes
Liens externes
- (fr+en) Jacqueline Kennedy sur l’Internet Movie Database.
- (fr) Jackie
- (fr) Jackie Kennedy sur Evene
- (en) Biographie sur le site-web de la maison blanche
- (en) Jackie Kennedy: The White House Years
- (en) National First Ladies’ Library - Jacqueline Kennedy
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